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canadien, écrit a la page 138 de ses Feuilles d’érable : ‘ Les vallons aux abois ralent sous l’avalanche.
Ce sont 1a des avalanches suisses, je suppose, importées pour la circonstance a Montreal.
Peut-on mieux démontrer 1a mauvaise foi de l’individu ”.3
Evidemment i1 comptait sur le dédain de celui qu’il attaque.
Malheureusement pour ses calculs, s’il est au-dessous d’un Fréchette de se défendre d’un Chapman, il est des caeurs vaillants qui n’ont pas les mémes raisons de reculer devant 1a beso- gne.
Dans un autre endroit, 1e coucou s’aventure encore bien imprudemment.
“ M. Fréchette, dit-il, était 10in, bien 10in de soupconner qu’en esseyant de pallier l’abomina- tion 01‘). s’étalent, dans la folle amine, deux compagnons de saint Antoine, il allait encore me fournir l’occasion de prouver qu’il n’est qu’un ridicule plagiaire.
“ J’ai été, pourtant servi a soies — pardon a souhait (de la finesse méme !) —-puisque dans le Chasseur noz'v' de Victor Hugo, a la page 302 des Chatiments, édition Hetzel, on lit ( une indica- cation, pour une fois !) :
Tous les de’mons de saint Antoine Bondissent dans la folle avoine.
“Oh 11mg!” “ Encore prls, M. Fréchette, encore pris ! Pas veinard avec m01, 1e lauréat !”
Non, n’est-ce pas? Heureusement que M. Chapman, 1u1, est plus velnard. Dans ses