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taire de l’Académie francaise, M. Pingard, pent faire changer les choses !...

VI

INTERVIEW

Pour compléter mon petit travail, je me suis rendu aupres de M. Fréchette, et voici mot pour mot notre conversation :

M. Sauvalle. —— Je me suis permis de venir vous demander quelques nouveaux renseigne— ments au sujet du livre de Chapman. Est-0e qu’un interview vous ennuirait ?

1W. Fréchette. —— Aucunement, mais je ne crois pas avoir rien a ajouter aux documents imprimés que .j’ai déja mis entre les mains de M. Roullaud et‘ des votres relativement an meme sujet. Ne sont-ils pas suffisants ".3

M. Sazwalle. —- Suflisants pour démontrer que le Chapman s’est gavé dans vos livres comme un étourneau dans un boisseau d’avoine, c’est vrai ; mais n’auriez-vous pas un mot a dire des accusations de plagiat portées contre vous-méme par cet individu et par l’abbé Baillargé ?

M. Fre’chetle. —— A quoi bon ".3 j’ai fait con- naitre pour ce qu’il est l’abbé Baillargé, dont tout le monde rit aujourd’hui. Pauvre agresseur battu, i1 se venge comme i1 peut, 1e saint prétre! Quant a l’autre, si vous étiez du pays, vous sauriez qu’il est assez connu a Montreal et a Qué- bec, depuis nombre d’années, pour étre tout. a fait inofi'ensif.

M. Sauvalle Eh bien, Monsieur, c’est pré- cisément parce que je suis étranger que je viens vous prier de parler. ne serait-ce que pour la