Lt: ‘

6

En effct, ce nest pas :1 Louis Fréchette que l’auteur en veut surtout, c ’est au lauréat de l’Académie fianeaise, parbleu !

Comment cela ? Voici:

Le pauvre diable d’auteur, apres avoir pondu le volume de vers que personne n’a lu, mais qui s’intitule Fem/[es d'érable, eut le toupet d’en- voyer son (Buv re aux membres de 1’ Académie l'raneaise, aveo la demande d’une couronne et d’un prix.

Tout naturellement, comme vous devez bien le penser, cette couronne et ce prix sont encore 2‘1 l'aire leur apparition au firmament de la gloire de Chapman.

A ce sujet, M. Xavier Mannier disait un jour a 1111 de mes amis qui 1e visitait:

de dét1aqué.. . allons done, comment s’appelle-t- 11?... 1111 110m anglais, qui iait penser a un res- sort de mont1e.. .quelque chose comme échappe- merit ?

— Chapman 2?

— Justement.

—- Je ne 1e connais pas beaucoup, mais il a du vous envoyer des vers : il e11 envoie a tout le monde, c’est sa manie.

—— 11 a fait plus que cela: imaginez-vous qu’il nous a soumis 1111 volume 51 couronner.

— Pas possible 3

— Parole d’honnem !

— C’est incroyable. Et puis.. ?

— Et puis, dame, on ma chargé de lire ea: jen :11 en assez de la premiere page, vous com- pienez; c ’est un pauvre toqué que cet individu- la. '

— A peu prés.

— 1] Pest tout de bon, s’il s’imagine que