22 quent appartenir 5 Victor Hugo. Comment se fait-il donc que, dans la premiere strophe d'un livre intitulé : Les Feuilles d'érable, str0phe qui fait partie d’une piece portant la date de 1883, on lise avec stupéfaction 1e vers suivant : Elle secoue au vent les tours de la Bastille... Plagiaire avoué alors ! Reste a savoir s1, dans ce cas, Chapman a copié Victor Hugo ou Fréchette. Or, comme i1 ne cite aucune date et n’indique pas meme le titre des pieces, comment savoir si Hugo n’a pas écrit ce vers aprés Fré— chette .’ Comment savoir s’il l’a jamais écrit du tout ? Mais .ce n’est pas le seul cas ou le pauvre Chapman crache stupidement en l’air, allez ! I] cite de M. Fréchette l’expression z'vre d’z'mmensite’, qu’il met en regard de celle-ci de Victor Hugo : {we d’ombre et d’z'mmensité. Or figurez-vous que le triple nigaud a écrit lui-meme dans Les Fem/les d'érable, page 199 : Ol‘i, réveur indolent, ivre d'inmiensité.... Encore 1a patte prise dans eon propre piége! c’est une fatalité. . Dans quelle piece M. Fréchette a-t-il écrit ivre d’zmmmsité ? c’est ce que je n’ai pu décou- vrir, ni lui non plus. Quant a la citation de Victor Hugo, on no sait pas plus d’ou elle sort. Jamais de dates, jamais de titres ; c’est plus mmmodc pour mentir. Vous croyez quej’ai fini ; vous vous trompez. ("0 he sont pas 1a les seules calottes que s’admi- lllSTI‘I‘ 1e malheureuxjocrisse, en croyant casser le nez (lws autres. ll ali'muv, L't je roux bien 1e croire, que Mme