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1V. F/édzelte T‘ai été beaucoup plus 10in ; j ’ai dramatisé tout 19 volume. Cette accusation, j en ai i'ait justiLe dans le temps et je ne sache pas quej ’aie été plus considéré comme un voleur depuis cette époque. Remettre au jour cette 1is1ble afi‘aire n’est qu’une peifidie, toute jugrée d’ avance qui témoigne surtout de l’impuis-sance ou Ion est de trouVei quelque chose de sérieux a. me reprocher; et si je prends 1a peine d’entrer dans de nou' elles explications la- dessus, c ’est tout simplement pom 1 acquit de ma 1éputation auprés de nos compatriotes de France établis récemment dans le pays, et qui m’honorent de leur estime. Voici 1a chose en deux mots En 1880, j’avais aél’ tude un drame historique intitulé Papineau, et, 111011 associé Jehin- Prume et moi, nous nous demandions si la machine pourrait tenir l’afliche durant les six jours pour lesquels 1a salle était louée. C’était deux semaines seufement avant 1a premiere. Nous assemblames nos acteurs-ama- teurs, et i1 fut convenu que je dramatiserais la Baslide Rouge d’Elie Berthet, qu’on l’imprime- rait et qu’omrépéterait au fur et 2‘). mesure que je pourrais livrer un acte. Aucun mystére en tout cela : M. Prume, M. McGown, M. Chs Labelle, M. Brazeau, M. Louis Labelle, M. Dufour sont encore pleins de vie et pem'ent endosser ma declaration. Restait 2‘1 décider si nous mettrions le nom d’Elie Berthet sur la brochure et sur l’af- fiche. On fut unanime dans la negative, atten- du que le succés d’une piece faite et montée dans ces conditions était loin d’étre assuré et que 9 ’eu’r été une iDJ ustice de faire courir aucun risque a 1 auteur sans sa pei mission Nous mimes simplement sur la brochure et sur l’affiche, com- me cela se pratique trés souvent en France,