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En 1863, M. Fréchette a publié un petit vo- lume intitulé : Mes Loisirs. La deuxieme strophe du prologue commence par oes deux vers :
Quand le printemps doré Vient éployer son aile,’ Quand le bosquet revét sa robe solennelle...
Or, je trouve dans la piece de Chapman déja oltée, les deux vers sulvants :
Je t’aime lorsque Mai Vient éployer son aile, Etaler a mes yenx sa robe solennelle...
Qu’en dites-vous, lectcurs ? cela vaut-il l’acz'evr rimant avec coursier ?
Voila trois cas of). i1 y a eu notoirement douze syllabes de volées en deux vers ; quel est celui des deux personnages qui a plagié l’autre ?
Il n’y a qu’une facon de le constater, c’est de citer les dates ; en pareille matiére elles sont essentielles.
Or, l’intéressant Chapman, —- tout comme s’il savait d’avance n’avoir que des idiots pour lecteurs — ne donne aucune date, et pour cause.
C’est une lacune que je veux combler, invi- tant ceux qui- ne voudraient pas croire que l’eff‘ronterie d’un gredin puisse allerjusque-la, a controler chaque chiffre ouvrages en mains.
Ne nous arrétons pas a signaler les alliances de mots, les expressions typiques, les tournures originales empruntées a Fréchette par le coucou ; on en trouve Vingt par page.
Indiquons seulement les hémistiches entiers, puis Viendront les vers tout an long, et pour terminer, ce sera 1e tour des strophes et des pieces ~démarquées du commencement a la fin.
Aux hémistiches d’abord :