'7 TAcadémie francaise va couronner des pauvretés pareilles. Eh bien, le volume dirigé aujourd’hui par ce Chapman contre M. Fréchette est né de cette mésaventure. Avec cela que lo poéte avait été son bienfai- teur : c’était une double raison pour. le malheu- reux désappointé dc vouloir se venger compléte- ment d’un seul coup. II no faut pas oublier non plus qu’il y a 1a- dessous une jolie petite conspiration dévotement ourdie entre l’auteur et un petit saint homme d’abbé qui, pour avoir voulu administrer des férules a tout le monde, a fini par recevoir une de ces fessées qui restent légendaires dans les annales du journalisme. Naturellement, il fallait, au pieux abbé dési- reux de se venger, un ramoneur quelconque n’ayant plus rien a salir que les passants contre lesquels il pouvait se frotter: il a trouvé Chapman. C’était bien l’homme de la situation. Malheureusement le ramoneur a eu ses d‘é- lboires. Econduit de la Minerva), on son accointance 'devenait par trop compromettante, on lui obtint accés au Com'n‘er d-u Canada, a coté de Thomas Chapais, l’éreinteur de Victor Hugo. 11 y fut heureux quelque temps; mais, un 'jour, de rebufi‘ade en rebufiade, le champion du baillargisme en détresse dut — pour un cas pressé, n’est-ce pas? — se refugier, a défaut d’autre chalet de nécessité, dans les recoins mal -écurés du journal 2‘). Tardivel. Et la, grace a des souscriptions saintement .organisées — d’un pareil paroissien les éditeurs ne manquent pas d’exiger les versements a