36 \ Chapman — Les Québecquoises, page 64. 1876: Je foulais sous mes pieds bien des roses fanées... Citons ici toute 1a strophe de Fréchette. Cette strophe, je l’ai dit, date de 1862, c’est-a-dire de trente-deux ans : Le bal était fini, les danses termine’es ; L’orchestre avait cesse’ son déliraut accord ; Mon pied distrait foulait bien des roses fauées ; Le bal était fini... moi, je révais encor. Eh bien, maintenant, suivons Chapman 5. la piste; cela nous permettra d’étudier de pres 1e procédé de notre coucou : Les Québecquoises, page 72, 1872 : L’orchestre s’était tu, 1e bal allait finir... Méme piece, page 74: Et l’instrumeut divin suspendit son accord... Page 64, déja citée : Je foulais sous mes pieds bien des roses fanées... Page 74, méme stophe que l’avant-dernier Vcrs : Elle ne chantait plus, moi j’écoutais encor... C’est de la mosaique ni plus ni moins. \ eut-on d’autres strophes fabrlquées de la meme faqon ? En voici : Fréchotte — Le Printemps, 1868 : Les ruisseaux transparents et frais Méleront au chant des foréts Leur voix si douce ; Et sous les branches qui plieront Des bruits joyeux s’envoleront Des nids de mousse. Chapman—Les Québecquoises, page 4, 1871: