4.1,”.

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valait 1a peine, que les deux volumes de vers du poétereau ne contiennent pas une seule rime qui n’ait été antérieurement employée par quelque poéte. Mais il vaut mieux tout simplement hausser les épaules en disant:

Mais, ineffable coucou, si c’est un vol de ma servir de rimes déjz‘t employées, comment doit done s’appeler celui qui non seulement prend les rimes mais les hémistiches avec ?

M. Fréchette avait écrit les deux vers que voici, dans la Voirv d’un exilé, poéme publié en 1869:

'l‘oi qui fais les grands cceurs au jour des grandes crises, '1‘01 qul chantes partout, sur les flots, dans les brlses...

Remarquez bien ces deux fins (16 vers, et si vous avez 18 courage d’ouvrlr les Feui/les d’éra- b/e, vous y trouverez une piéce datée de 1883 et dédlée 21 M. Fréchotte, s’il vous plait, on on ht: Le grand poéte vicnt an jour dcs grandes crises,

Lorsque 1:1 libcm}, sur les flols. dans les buses...

Remarquez aussi que 19 grand poéte dont par]! lci Chapman, «Test M. Fréchette lul-méme!

Dans 1a mémv piece, In V0211; d’un mile} M. l‘réchette a écrit cos deux autres vers :

Adieu, \‘allons ombreux‘ mes campagncs fleurics, Mes montagnes d‘azur cl mes blondcs prames...

Dans une piéce (les (Juc’becquoz'ses, datée de 1875, Chapman s’écrie : Je t‘aime avec tes pres, tcs campagnes flcuries, 'I‘es villes, tes bosqucts et tes blondes pramcs...

Les montag-nes zl’auzr sont dans la. strophe précédente. Hem ? Mais ce n’est pas tout.