44

M. Fréchetle a écrit ce vers : Sylphe gracieux fuit comme l'éclair.

Comme l’éclair ! s’écrie 1e coucou, c’est vieux, ca, monsieur Fréchette. La rue Sautoau- Matelot est d’hier a coté de ce lieu commun-la.”

Ah ! cher nourrisson des grands maitres, quel joli petit crachat vous vous jetez 1; sur le nez !

A la page 114 de vos incomparables Fem’lles d’c’rable, ouvrage flairé et unanimement dédaigné par l’Académie francaise, ne trouve-t-on pas ceci : Dont les replis moelieux. aussi prompts que l‘éclair, Ondulent sans arrét sur le firmament Clair?

Vous fréquentez donc la rue Saut-au-Matelot, vous aus51, pauvre Chapman 3 Y ovzdulez-vous sans arréts ?

\7

Je répéte cc que j‘ai dit au commencement : je ne veux en aucune maniére prendre 1a peine de réfuter les accusations portées par Chapman contre l’homme qu'il prend a partie ; et s’il m’ar- rive de citer ces accusations, c’est seulement lorsqu’elles se retournent d’une faoon risible contre leur auteur.

Comme dans le cas qui precede, et dans le cas suivant, par exemple :

M. Chapman essaie de ridiculiser M. Fré- chette qui, dans un sonnet sur l’hiver canadien, a parlé d’avalanche.

Il demapde on M. Fréchette a pu voir des avalanches au Canada.

Or, M. Chapman, faisant aussi du paysage