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ment condensées, sobrement exprimées. Eh bien, voici maintenant 1a paraphrase, l’amplifioation banale. Presque point d’efl‘ort pour déguiser l’emprunt.

Elle ce trouve dans une piece intitulée : La France, qui fut imposée par 1’auteur,M. Chap- man, au banquet Vermond, en octobre de la meme année.

Comparons bien :

L'humanité gémit sous des jougs centenaires 2 La France tout a coup fait gronder ses tonnerres, Et, volcan qui vomit une lave d’airain,

Elle secoue an vent les tours de la Bastille...

Et l’astre de juillet a l’horizon scintille,

La sainte liberté rouvre son vol serein.

L'enfant de la nature, aux limites du monde, Rampe sous 1e fardeau de sa misere immonde ; La France a son grand coeur sent la pitié venir .. Elle e'leve la voix .. et ses missionnaires

Vont évangeliser les tribus sanguinaires,

Et font sur les deserts flamboyer l’avenir.

Les grandes nations, que le progres enivre, Veulent faire tomber tout ce qui peut survivre Des obstacles nuisant a leur fraternité :

Elle prend son compas, son pic et sa truelle... Et les monts affolés s’entrouvent devant elle, Et l’ocean la suit comme un lion dompte’.

Voila ! Qu’en dites-vous ?

J e pourrais citer plus de Vingt pieces dont le lauréat déconfit a accouché de la méme faoon.

La seule difference qu’il y ait entre les deux auteurs, c’est que, d’un bon plat de Fréchet- te, le coucou fait a tout coup une plate salade. Ce n’est jamais raté !

Dans une autre piece intitulée: La fore‘t