2 - L'EXPRESS

1 cs pays “en \oiede dev eloppemettt“ peutatt-ils enmrc s'en sonir'.‘ l a re'ponse a cette question. pourtant crucialc pour lesdeus-tietsde l‘humanite’. n'est ni simple nies idente. ll comic-til tout d'abord de t‘aire le point sur la situation ccoitoiiiiquc ct sociale que mnnaissent attiourd'htii ces l‘tu \

par Pietra Millet (Agence F rance-Presse)

\ cct egartl. l'oui ragedu prot‘essettr Pierre Utiillaumoitt, / tum ll'llt' t/u t/t'it'luplwnienl (Tome 1: le sous- tlci clopiwnicnt l paru recenimcnl am Pressm L‘tinersitaires .te l iaiicc diessc uii panorama complet et dettiille: a 1'c\ idciicc. lc sotisde\ cloppcnient presetite des caracteristm qtlcs ll cs ttit terciitcs d'un comment a l‘attlrc. ct meme d'uii inn s .t lltutrc

l '.ititctii pan ictit neannioutsa relever lestrailscontiituns .1: .cs economics ct a tneltrc eti e\ idence les tlit‘t‘icultes pi in» . ipalcs qtl ~cllcs don citt al‘t‘ronter. ll csaniine enstiitel l oiitc I l)\it.iitiiqtic iiitcnte du developpemetil) les l‘acteurs qui. hicri utilises. sc‘l'ulclll stisceptibles dc perniettre a ces pay s dc ”\lcct‘llcl H

l one est potiitaiit Je constater que le “des eloppemcnl .iutocciitic". pit‘iiic pat certatns. it‘a iusqu'a ntaitttentuit ..i mats dehoiiclic \111’ [Ill processtis de de\ cloppcment. ("est s.llls doute poutqtioi l’auteur naminc enl'in (Tome 3: l)\ii.iinitiue iiitcriiationalc du deseloppctitcnt) ce que les ixii s en mic dc tlcicloppemcnt peuv ent gagnei ti s'inserer thins l'oitiic k'u‘llt‘llllqllt‘ mondtal.

lMlTATlON 0U ORIGINALITE? lcl .lll\\l les .i\is sont partages. .-\insi. Bertrand Veleys thrust tl/t'NIt'/‘t t‘ international. t'mmunt'ee!develop/Mimil r1 \llllt‘lh l-conontica) s'iitterroge-t-il sur plusieurs poutts:

1’ actualité Les pays pauvres peuvent-ils encore

CHAMBRE DES COMMUNES

Comité mixte spécial sur les relations extérieures du Canada

Pour taire sune au depét du Livre vert intitule "Competitiwte et Seourite: Orientations pour les relations exterieures du Canada" par le secretaire d'Etat aux Attaires exterieures. Ie Parlement a demande au Comite d'etudier les questions contenues dans le Livre vert et de taire ses recommendations Sur les obiectits et I'orientation de la polilique exterieure du Canada. Le Comrte a presente un rapport prowsmre le 23a0t’1t1985etd01tsoumettre son rapport tlnal d'ici Ie

31 mai 1986

Le Comite concentrera son travail sur les themes suivanls

1 Dans quel sens les ententes internationales actuelles en matiere de securilé et. en particulier, les relations Est—Quest, sont-elles susceptibles d'evoluer? Ouel rate les organismes multilateraux et les ne'gooations sur le contréle des armements pourraient— ils iouer dans ces curconstances" Cette evolution prevue aura-t-elle des repercussions Sur la delense du Canada et sur ses relations avec ses allies?

Ouelles sont les regions du monde qui risquent d‘avorr a l'avenir une importance particuliere p0ur le Canada et comment taudrait-il adapter notre polilique étrangere en

consequence?

Ouels seront les eltets. pour la competitiwte economique du Canada. des changements tres importants qui se prodursent actuellement dans les systemes economique et

finanCier internationaux"

Comment le Canada peut-il contribuer aux mieux-étre des habitarits de la planete et a la promotion des drOits de la personne" Ouels sont les Instruments internationaux en

place pour promouvmr ces dr0its"

Ouels sont les traditions. les lacteurs historiques et geographiques. et les ressources naturelles et humaines qw intluencent Ia polilique etrangere du Canada? Par quelles qualites particulieres 19 Canada peut-il partiCiper a la construction d'un monde

meilleur'?

Les mecanismes permettant de constituer et d‘appliquer la polilique étrangere du Canada sont~iis etticaces" Comment pourrait-on les ameliorer'7

Nous vous inwtons a particuper

MEMOIRES

Votre memOire ecrit (quit s'agisse d on document othcrel ou d'unelettre)d01tparvenirau bureau des grettiers du Cornite au plua lard le vendradi 29 novembre 1985 atin que les greflrers puis- sent en tent! compte dans la planitication des audiences qui auront lieu dans tout le Canada

AUDIENCES PUBLIOUES

Cet automne. des audiences et des discussrons auront lieu a Ottawa pour solIiCIter l‘aVis de speCIalIstes reconnus sur lesdillerentes questions soulevees dans le Livre vert. Cet hiver. des audiences seront prevues dans diverses VllleS du Canada

TEMOINS

Les temoms qui comparaitront devant le Comite lors des audiences lenues cet hiver seront chOISIs Darmi ceux qui auront soumis un memoire ecrit

RENSEIGNEMENTS Toute correspondance doit étre envoyee aux Graltlara du Comlta

Comlta mlirta spacial aur laa ralatlona axlbrlouraa du Canada

C.P. 663. Edlllca do l'Ouaal

Edlllca du Parlamant Ottawa (Ontario) K1A 0A6

Talaphona: (613) 995-9653 ou 995-9654

Laa Copraaldanta

SENATEUR JACQUES FLVNN. c.p.

TOM HOCKlN. deputa

S9

en sortir?

les pays en voie de de’veloppement doivent-ils intiler l'liistoirc des pays iitdustrialisés en acceptant l'interde'pen- dance intemationale? Doiverii-ils au contraire préférer limiter leur participation aux e’changes intemationaux et tcnler d‘im enter des \oies originales de de’veloppement en utilisanl des technologies specifiques et en adoptatit des politiques economiques approprie’es?

Cette \CCltndC option. si sedutsante soit-elle. est pre’sente'e comnte extrémcment aléatoire: d‘une pan, le développe- ment ne restilte pas ne'cessairement de tels choix strategi- qucs, d‘autre pan. si croissance il y a, elle a loute chance d‘étre lcnte et dit'licile.

Pour autant la premiere solution ne se re’ve‘le rentable pour les pays en voie de developpement que si les “regles du jeu“ en \igueur dans les echanges intemationaux sont retisees pour teiiir comple des handicaps qu'ils subissent face a leu rs partenaires-concu rrents de’veloppe’s.

L’EMERGENCE DES “NPl”

l.'ectiiit)ittistc Alain Lipietz. darts Mirages e/ miracles (Editions la De’couverte) s‘attache a rendre conipte de l‘emergencc des Nl’l. “nouveaux pays industrialise's".

ll moiitre ainsi qu‘avec la crise économique mondiale, uitc nouv elle dit ision inlentationale du travail a été mise en place par les pays “dtt Centre" (c'est-a—dire les pays de\cloppes).

Autret'ois, les pays dc la “peripherie” (autrement dit les pays sousdei eloppes) interessaient les pays du Centre darts la incsurc 01': ils leur ot‘l‘raient leurs matiéres premieres et des dehotiches pour leu rs produits manufactures.

Avec la crise du syste‘nte fonde sur la consommation de masse. ces pays ont cherche a "délocaliser" leurs produc- tions aliii dc reduire leurs couts et retablir le niveau de ren- tahilile cl de profit.

Championnat mondial d’échec

Kasparov rattrape Karpov

Le champion du monde d'échecs, Anatoli Karpov, a baisse’ les bras vendredi: apres une longue nuit de re'flexion et devant l‘impossibilité d'eviter l’échec dans la 1% partie, il a du con- ceder tine victoire a Garry Kasparov qui a ainsi pris une sérieuse option sur le titre mondial.

heures d‘une lutle canadien Kevin Sprag- achamée au cours de la- gell, de Montreal, par- quelle Karpov a commis ticipe pour la premiere plusieurs erreurs face a lots cetle année, avec son adversaire plus oon- quinze autres joueurs fiant et de mieux en professionnels, au tour- mieux en mesuredes’im- noi de Montpellier poser. (France) qui choisira le

Selonlesobservateurs, prochain adversaire du Karpov ne s’est toujours champion du monde. Ci pas remis de la longue et rude epreuve qu'a e'te'

Le champion Analoli Karpoy. ~

11 manque deux points au challenger pour devenir champion, soit deux vicloires ou quatre parties nulles. ll faul en effet 12.5 points ou six victoires pour remporter le titre: Kasparov en a 10.5 contre 8.5 pour Kar- pov.

La nouv elle \ ictoire de Garry Kasparov, l‘idole des Moscovites, lui donne tous les espoirs de ravir la couronne mon- diale. alors que Karpov, repre'sentant de l’esta- blishment échique'en sOvie'tiquc. a toutes les raisons dc craindre le pire. Selon les specialistes, le jeu de Kasparov. age de 22 ans. gagne de jour en jour en qualite’,tantsurleplande 1a the’orie e'chiquéenne que sur celui de la techni- que pure.

Le 15 octobre. il avajt remporte’ sa troisie‘me victoirc grace a une nouveatitc. base'e sur le sacrifice d‘un pion noir au CCllllL‘, qui, selon plusieurs grand maitre. a tail volei en éclats un enseignenicnt théorique bien etahli.

l.'isstictle la l9cparlie se protilait a l‘ajoume- nicnt. )L‘lldl, apres cinq

pour lui le match annule’ en février dernier aprés cinq mois d‘affronte- ment: prenanl rapide- menl une avance ap- paremment tabledés ledébutdu tour-

Semalna du 29 octobra au 4 novambra 1985

Dans cetle mesure. une veritable croissance industrielle est apparue darts cenains pays du Sud (precisemerit les NPl), croissance due a l'e'troite complémentarilé de leur economic avec celle des pays du Nord. Mais cette crmssance est a la t‘ois bien fragile (car de’pendante de la conjoncture des pays du Nord), déséquilibre'c (les industries qui se cre'ent n'entrainent que faiblement le reste de l‘economie des NPI) et méine part'ois pemicieuse.

CRISE FlNANClERE

Par ailleurs, l‘itnmense majorite du Tiers—Monde ne con. nail que la stagnation. voire meme la regression. Pour ces pays. l’espoir ne peut venir que d’une redefinition complete des rapports e'conomiques, commerciaux, financters entre le Nord et le Sud.

()r, cette hypothese n'est pasa e'caner. Richard Lombar- di, ancien banquier, acluellement enseigrtant dans une universite americaine, dresse un tableau apocalyptique de la situation l'tnancie‘re intemationale dans son livre Lepi'e‘ge huncuire (Editions F lamination).

Le systeme bancaire international est menace par le surendetlement en paniculier de certains pays d’Amérique latine (Argentine, Mexique). (‘elui-ci s'accompagttede l‘in- sols abilite de nonibreux pays débileurs qui entraine pour nombre de banques occidentales (surtout arnericaines) de graves dil‘ficulte’s et parfois des faillites.

Le systenie monetaire intemalional parait toujours aussi de’séquilibre’, a l‘image d‘un dollar qui fluetue de facon anarchique, au gre’ des politiques successives menées par les dirigeanls ame'n'cains.

Pays riches el pays pauvres sont d‘une certaine t‘acon complices dans la catastrophe qui se prepare car le systeme financier intemational menace d'exploser, enlrainant avec lui le commerce inoitdial el, en fin de compte, l‘e'conomic mondiale. l.‘autcur propose donc dcs solutions a appliquer avanl qu‘il ne soit trop lard.

LE CAS’DU BRESIL

lint'in. l‘ouv rage de Jean-Luc Deshayes ct Pierre Wcibel. Le Bre'sil, e! Iu,(/t{nendant'e (Editions Hatier) ol‘t‘re une il- lustration des problentes rencontres par les pays en vote de developpcment. Le Bresil, apres avoir suscite’ de grands espoirs. paie lourdemenl aujourd'hui un developpemcnl dése’quilibre et trop dependant de l‘exterieur.

ll en resulte des tensions e'conomiques dit‘t'icilement sur- niontables (accrues encore par l'austerite imposee par le l‘ Ml) et des risqtics d'explosion socittlc qui lonl craiitdre unc remisc en cause dii processus dc de'iitocralisation de la vie polilique a peine aittorce.

Le Parti Civique de Jean Drapeau: 25 ans

\

t,

insunnon- Le maire de Montreal. M. Jean Drapeau

noi, Karp0v avail vu son adversaire regagner le terrain perdu pouce par pouce.

Dans un geste con- lroversé, largement inter- préte’ comme visant a ac- corder un re’pit a Karpov el casser le momentum de Kasparov, le president de la Federation interna- tionale des e'checs avail interrompu le tournoi, enlise' dans la plus longue se’rie de parties nulles de l’histoire, et décre'te' la limite de 12.5 points ou six victoires (une partie nuUe vaut un demi point pour chacun des joueurs, tandis qu‘une victoire vaut un point au ga— gnant). En cas d'e'galilé a 12.5 points, le champion acluel conserve son titre.

Karva e'tait devenu champion du monde en battant 1e dissident russe (exile’ en Suisse) Viklor Kortchnoi, lorsque l‘ame'ricain Bobby Fisher, qui avail de’fait Boris Spassky, avail decidedenepasdefendre son titre. Le champion

Le Parti Civiquede Montreal, fonde' par le ntaire Jean Drapeau en 1960, fétait dimanche 1e 25e anniversaire d‘un regne ininterrompu a l‘hétel de ville. M. Drapeau, qui est age aujourd‘hui de 70 ans. a e'le' e'lu pour la premiere t‘ois en 1954(in a 31 ans! ), en lant que re't‘ormiste, nolamment pour ntettre fin a la corruption qui régnait darts l‘administration municipale et au sein de la police. ll n’a perdu qu’un seul scrutin pour étrc re'e'lu presque par ac- clamation depuis un quart de sie‘cle!

Au cours d‘une soireede gala en son honneur. ce sont surtout ses exploits plus recents qu‘on a soulignés, a l‘aide de films sur la Place des Arts. le metro, l‘Expo 67 et les Jeux Olympiques de 1976: «grace a vous, monsieur le maireln. lancaiton a la fin de chacutt des chapitrcs.

ll garde sur son Parli Civique qui est davanlage un comité de candidats et d‘organisaleurs tres select qu‘une veritable formation polilique avec militants et congres — un contréle ab- solu... comme d‘ailleurs celui qu‘il ex- erce sur les afl‘aires municipales: il a déja recueilli 52 sieges sur 52 et sa ma- jorite’ au Conseil municipal acluel reste ecrasante. Malgré sa same incertaine et sa longevile' cxceptionnelle a ce poste. M. Drapeau laisse entendre qu'il sera dc nouveatt candidat a la mairie l‘an prochain.

La principale opposition au Parti Civique vient du Rassemblement des citoyens de Montreal, dont les mem- bres e'laient juslement re'unis en con- gres en fin de semaine. Le president, M. Jean Dore’. n‘a pas me'nage' ses criti- ques a l‘endroit du maire Drapeau: «Oil cit est rendu le projet de TCG Montreal-New York? Qu‘en est~ilde la Bieniiale des arts dans la rue? Le projet dc salle de concert de I‘Orchestre Sym- phonique de Montreal?» a-t-il demande’. Accusant M. Drapeau de vivre dans le passe, et sort bras droit. M. Yvon Lamarre, de tout centraliser, M. Dore’ a lancé: «L'administration de Montreal est donc composee d‘un ntaire presbyte et d'un president du comite’ exe’cutit‘ myope!»

Traversanl une generation qui a connu de grands bouleversentents sociattx. le ntaire Drapeau s’est fail l'incamation d‘une stabilite’ polilique dont ses concitoyens avaient sans doute grand besoin. A la fois crairtt et admire par les premiers ministres‘ que’be’cois et canadiens, ceux-ci ont souvent essaye’ de percer le secret de son succes sans jamais y parvenir. M. Drapeau lui-meme a re’sisté a plusieurs reprisesa la tentation de faire le saut en politique provinciale ou fe’dérale. pre’le’rant étre le premierdirigeanl de sa ville que le deuxieme de son pays. ' '

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lie. 129,130 at Me PRIX: uri repas com let pour deux personnes. nltwl par la Brasserie Les Artistes. La arson d'Azur. Marcel's Bistro et le Restaurant Brasil