Semaine du 27 not“ an 2 uphmbn 1985 L’EXPRESS — 3 lHMmMam dM’ ' ' L’EXéRE ss 135 avenue BroadView, Toronto MAM 2E9 Canada (416) 465 210/ Courrier de deuxieme classe — Enregistrement no 5043 we DE TORONTO Mamba fl I'APFO l 'lmpress dc loronlo ml un [oumul mrlelwmlum rlr' mule ultr/mlum {m/rliuw. iiininiunuulu/m m llHllIlIWI mlr‘ I n n/Mnmriv i-mm-v [nu luv vignuiuirev rim mm In II "engage/ll qu 'eiu ménmv 4'! run tu/Iulmmlmn "1’ mm mlllHMUMI’\ que (Irv will In qu '11\ um mum I n uHii Irv mm ugm’v w ieulwrl \Ini mum! mfnmmnlv H mm Iu rri/mnwhiliu’ r/u n-rlm mu m ( hr/ loin /i-\ 11mm rlr' n-pmrlui mm on rl'ulrllwlimi que/r inique (I'm/rt 1m ['1 ri'i/luvlmr/unv \l ~11 [mm-gm t’l rinr/n-iiii'nlt‘ln' o/m'nuv 1’14 'uin (u i miwnh'mrnl (IN/ll Ill‘ I” .‘l HI (“’1 ‘I- Ipvesv dc Toronto -I in mm rvvlmmuhrlilr- I1 'evl uuunm' l’lllI'I\ Ir mule/rel Irrlm Imnm-l mu, vii/Iii III' 1 mr I'Htl‘lU/III' It'IUlU [Ill ”11”” ill/rum hm (for! an «Hummer mu] I‘IH oi 4/1- iiiurwre/ arr/m Irmirielu ri-muniw u/in'v llllllwllrlll Inn/m /|'\ lui/IN Altl’l‘\\l’l'\ ul 1 uprevs dc Iiininto (I on u in "Him I1‘ltr\ \lllilHull/VIM“(IIIHHII'I'IIIHI("I147fl/llll‘IIuIl/uulrun luir'i' unillun/i‘ I'NI’I' :lrv [insuring-s m4 1/(\ I’IllI’tll/L mrrt/uimu'v (luni In lr't/r'v tlt’ (It mm on 111' «mm m mm Ull'l III“ [I‘V\tlI’/ll'\ mun/us nu 4/11 n'rlu'i llll uii'r l/I‘v rill/NH“ rrr'lv im ulillll t’\/\I¢‘\, [1 ‘mi que/lure i III/11 ll/(’Ht l' Fondateur & President Jean Mazaré Administratlon Rebecca Webb Représentanls Fred Frenette John Holmes Directeur et Redacteur on Chef Francois Bergeron Production Jean-Pierre Mt'iller Agences de presse Service Hebdo-Science Agence France-Presse Ont collaboré ti cette edition Paul Ceurstemont Paul-Francois Sylvestre Pierre-Paul Corrnier Olivier Vancoillie Rita Lecours Amrit von Warendorf idées Pauvres Democrates. Ensevelis sous les ruines d‘une autres cuisante defaite electorale. le parti de Thomas Jefferson et Andrew Jack son s’éloignede ses racines individualistes agraires pour de'river dans les eaux troubles du socialisme de style eu rope'en. (...) Les Démocrates sont particulierement insultes du succes du prési- dent Ronald Reagan aupres des jeunes electeurs. Comment des jeunes ad-I mirateursdevedettes rock androgynes peuvent-ils voter pour un septuagénairequt a la larme a l‘oeil lorsqu‘il parle de la priere dans les ecoles? Est-ce parce que le president parle 1e langage de la liberte? — Bill Kauffman l'lit' Kids Are .4 ll Rig/i! (editorial dans Reason, septembre 1985, page 8) Le prochain chef conservateur Deux mois seulement apres avoir e'te evince par M. David Peterson de son poste de pre— mier ministre dc l‘Ontario, M. Frank Miller a annonce qu‘il quittait la politique. ll restera chef dti Parti Progressiste Con- serv'ateur jusqu’a ce qu‘on lui trouve iiii remplacant dans quel- ques mois, et 11 continuera a representer son comte de Mus- koka a Queen‘s Park jusqu‘au procliain scrutin general. Tout allait dc mal en pis depuis son election a la direction du Parti Conservateur en jan- vier: alors que les dissensions du congres au leadership n‘etaient pas encore reparees, il declen- chait des elections generales pour le 2 mai, on son parti per- dait 20 sieees et se retrouvait en osition minoritaire a I'Assem— lee legislative. Quelques semaines plus tard, libe’raux et ne'o-democrates lui rctiraient la confiance de la Chambre et mettaient fin a 42 ans de regne tory en Ontario. Depuis, les sondages font e'tat d’unc consolidation du pouvoir liberal. Si des elections avaient lieu aujourd ‘hui (le pacte avec le NPD n‘env‘isage un scrutin que dans dcux ans), l’equipe de M. Peterson serait probablement reportee au pouvoir avec une majorité. Un recent sondage d’Environics Research pour le Globe and Mail, sur la popularite des chefs, placait meme M. Miller en troisieme place derriere M. Bob Rae et le premier ministre Peterson. Le Parti Conservateur, qui a obtenu 37% du vote populaire 1e 2 mai, soit 1% de moins que le Parti Liberal, s‘accrocherait toujours a la deuxieme place mais serait maintenant plus pro- che du NPD(24°701e 2 mai). M. Miller a done voulu se retirer tout de suite pour stopper cette degringolade et donner a son parti la chance de refaire ses forces dans l’opposition avec un nouveau chef. Sa decision peut surprendre par sa soudainete’: les conservateurs qui apparte- naient a l’ancien regime delM. Bill Davis ou qui avaient Coupon d’abonnement N(1111(.\1.,\l2ltl,) : l’rol'cssioti l\tltcssc : Ville : ( 0th Postal : travaillé pour d’autres can- didats au leadership recon- naissaient leur art de respon- sabilite' dans a defaite; on auraient accepte’ de laisser M. Miller mener une autre cam- pagne electorale 011 11 aurait tente de racheter les erreurs de 1985. Sa derniere decision aura toutefois e'te la meilleure: la cer- titude d’une nouvelle defaite et de l’avenement d’un gouverne- ment liberal majoritaire aurait sérieusement handicape’ 1e chef conservateur; les Dennis Tim— brell, Alan Pope et Larry Grossman, qui aspirent a lui succeder, auraient continue de s‘organiser en vue d’une even- tuelle course a la chefferie, mi- nant son leadership et sapant ses energies. Mais apres une approche radicale en tant que candidat a la chefferie, des propos et une action moderees alors qu‘il etait premier ministre, et un discours du trone calque'e sur le pro- gramme libe'ral/ néo-démocrate juste avantde perdrele pouvoir, c‘est surtout un probleme de cre'dibilite' qu’avait M. Miller et, a cause de lui, le Parti Conser- vateur. C’est cette credibilite que doit restaurer le nouveau chef. Pour cela, les conservateurs doivent ehoisir quelqu’un qui assurera la promotion d’idees claires et de projets precis qui ne peuvent etre associe's qu'au Parti Con- servateur: en voulant trop passer pour des liberaux et des ne'o-democrates, les conser- vateurs n‘ont reussi qu’a detein- dre sur l’opposition et lui transfe'rer leur credibilité. Entre des vrais et des faux libéraux, la population a choisi les vrais lors des dernieres elec- tions. La tache du successeur de M. Miller sera de reprendre l’initiative et d’offrir aux On- tariens le choix entre des vrais et des faux conservateurs. /‘1 $14 pour six mois $8 iour trois mois lclcplioiic : CI-lOlnl chequem/ mandal postal D/ numero do carte de credit Ll] Grlco a volre carte de credit Visa ou MasterCard, vous pouvez commander votre abonnement par telephone on nous appelant an (416) 465-2107 E Emmi: Elam ijijm [JUL] 1‘ DUDE] LJL‘JUD DELL] DEED Nom de la banque. Ma carte expire le Mots DD Année DD Adruuz volro coupon d‘abonnomonl i - Signature L‘EXPRESS. 135 no. Broodvlow, Toronto MAM 2E9 grafts Err/1640M- Pendant la Semaine francophone Un stage de “formation au professionnalisme” pour les jeunesm L'organisme provin- cial Direction Jeunesse, dont le bureau regional pour le sud de l‘Ontario est situe' a Toronto, organise les 27, 28 et 29 septembre prochains a l’lnstitut des etudes pe'dagogiques de l’On- tario un echange entre les jeunes et les profession- nels de Toronto. Ce stage veut notam- ment repondre aux preoccupations des jeunes face au marche’du travail et leur permettre de rencontrer des exem~ ples de reussite pour les encourager a poursuivre des eludes et une forma- tion professionnelle. L‘e've'nement est d‘ail- leurs place sous le theme Se former ufin (/0 mieux réussir. ll aura lieu pen- dant la Semaine franco- phone de Toronto, par- rainee par le Conseil des organismes francopho- nes du Toronto Metro- politain (COFTM). Selon l‘organisatrice Mikale-Andre’e Joly, repre’sentante de Direc- tion Jeunesse a Toronto. 1e stage veut aussi permettre de sensibiliser les professionnels a l'im- portance d‘une releve bi— lingue. 11 reunira egalement sous un meme toit des agences, organismes et Maneges et go-karts: Queen’s Park veut un meilleur controle La semainedem iere au CNE, deux trains de montagnes russes se sont fréles dangereusement, secouant les passagers et incitant les autorités a fermer 1e manege pen- dant quelques heures. L’accident a ete impute a la maladresse d'un ope- rateur. En vingt ans, l‘Ontario a deplore dix déce's resul- tant d’aecidents de maneges de foire et au moins trois accidents se'rieux et trois accidents mortels de go—kart. C'est relativement peu si l‘on considere qu’on compte au moins 750 maneges individuels a travers la province, mais 1e gouvernement a Mean- moins l‘intention d‘ap- porter des reglements «qui assureront 1e bon fonctionnement des ter- rains de g0~kart, des maneges et d'autres at- tractions publiques semblables telles que les glissades d 'eau». Les reglements poses obligeraient les proprietaires et les operateurs a s‘inscrire et pro- at obtenir un permis pour tous les maneges. Le ministere de la Consom- mation et du Commerce surveillerait également 1a conception et l‘entretien des maneges. 1e rapport des accidents, les qualif— cations du personnel. Le ministre Monte vainter a indique que le besoin de reglements est devenu evident in la suite d‘une enquéte revelant que seulement 39 municipalite’s de l’On- tario avaient des reglements regissant l‘operation des maneges. «Jesuissflrquelaplupart des gens croient que ces maneges e'taient stricte- ment reglementés, dit-il. Ce n‘est malheureuse- ment pas le cas en On- l'driO.» L: Cinq pares canadiens ajoutés a la Liste du patrimoine mondial Le prince Philip a devoile mercredi au Lac Louise, en Alberta, une plaque desig- nant les montagnes Rocheuses du Canada,com— prenant les pares Banff et Jasper. en Alberta, Kootenay et Yoho, en Colombie-Britannique, comme site du patrimoine mondial. On a egalement confere cette distinction a l‘immense parc national Wood Buffalo, dans les Ter- ritoires du Nerd-Quest, ou l‘on retrouve l‘un des der- niers troupeaux dc bisons au monde. La designations de ces deux sites porte a huit le nombrc des sites du patri- moinc mondial au Canada. Les autres sont la reserve du parc national de Kluane (Yukon), 1e pare provincial de l‘ile Anthony (Colombie- Bntannique). la reserve du parc national de Nahanni (TNO). 1e parc historique national de L‘Anse aux Meadows (Terre-Neuve), le precipice a bisons Head» Smashed-1n et le parc pro- vincial Dinosaur (Alberta). Etablie en vertu de la Convention concemant la protection du patrimoine mondial de l‘UNESCO (a laquelle 1e Canada a adhere en 1976), la Liste du patri- moine mondial compte maintenant plus de 185 sites culturels et naturels de caracte‘re unique et ir- remblacable. Plusieursd’en- tre eux sont menace's de degradation et de destruc- tion.Leuridentificationet1a campagne de publicité dont ils font l‘objet aident les gouvernements a assurer leu r preservation. Les pares nationaux du Canada célébrent cette annee leur centenaire. Font e'galement partie des sites du patrimoine mondial des en- droits comme la Grande Barriere de corail en Australie, 1e palais de Fon- tainebleau en France et la valle'e du Kathmandou au Nepal. _ Ie courrier des Iecteurs Le. multiculturalisme nult au bilinguisme Le Tres Honorable Brian Mulroney, Premier Ministre du Canada Le Winnipeg Free Press du samedi 9 aofit nous apprend qu‘un rap- port de vos cadres politi- ques vous incite a creer un nouveau Super- Ministere pourplaire aux ethnies du pays et ainsi vous assu rer leur support electoral et cela en par- ticulier dans la région de Toronto. lln‘yariendemalavec 1e principe d‘un certain sans SUCCCS. Ministre pendant pres Les ministres franco-ontariens a Queen’s Park (‘hlmiiqirt' (I '11 £110er polilique prepare? par Paul—Francois Sv'lv'eslre Louis Pierre Cécile deputé et ministre de 1948 a 1967 Ce fils d'Arthur Cecile et d'Edvvidge Ciouin voit le jour a Tecumseh 1e 15janvier 1905. Apresdese'tudesa l‘Universite’ de Montrealet a Osgoode Hall. il pratique le droit a Havv‘kesbury. Le 17 mai 1941, Louis Cecile unit sa destinee a Fabienne Gascon. Trois ans plus tard, il brigue les suffrages aux elections fe'de'rales... Se toumant vers la scene provinciale. il est elu depute de Prescott en 1948 et aussitot nomme ministre du Tourisme et de la publicite. Reelu en 1951, 1955, 1959 Ct 1963, l‘honorable Louis Pierre Cecile se v'oit confier le ministere du Bien-e‘tre a partir de 1955. de gouvemements conservateurs successifs, il se forge une reputation d‘administrateur efficace ct efface. lLa semaine prnchaine Wiltiio Spoonen vingt ans pour les multiculturalisme, mais l’expe'rience de ces der— nieres anne'es nOus mon- tre que cette nouvelle vogue se propage au detriment de la recon- naissance du francais comme langue officielle au Canada. La loi inique dc 1890, abolissant 1e francais, adoptee par le gouverne— ment du Manitoba, a eu pour effet de produire une population ignorante du fait que le Manitoba est une province constitu~ tionellement bilingue. Nombreux sont les Canadiens-Francais vic- times des effets de cette loi de 1890, qui s‘enfer- merit dans une mentalite' de “Melting Pot“ ame’ri- caine et acceptent bete- ment 1e statu quo. Un ministere puissant, tel que propose, et grou- pant l'lmmigration, la Citoyennete et le Multiculturalisme, pre- sagerait de grandes dif- ficulte’s pour le bilinguis- me officiel au Canada. Alors, je vous prie de laisser tomber cette ques- tion, tout au moins jus- qu‘a ce que les provinces acceptent d‘enseigner les deux langues officielles du pays comme sujet de base. Mefions—nous des groupes qui se font les tenants achame’s du Multiculturalisme. lls sont comme messieurs Culver et Ham d‘autre- fois, les partis politiques “Western Canada Con~ cept", Confederation des Regions et autres anti-Canadiens-Francais qui pronent l'annexation aux Etats-Unis pour e'viter le bilinguisme 0f- ficiel. Le Canada ne peut avoir soit l’anglais soit 1e francais comme langue unique. L’acceptation du bilinguisme officiel est a la fois la sauvegardede la mosaique canadienne et de la nation comme pays autonome. Pour que le Canada soit uni et que cessent les divisions culturelles, i1 f aut que les deux langues officielles soient en- couragees et de’veloppees par votre gouvemement et les gouvernements pro- vinciaux. C'est ainsi que vous gagnerez la con- fiance de tous et qu‘ensemble nous nous mettrons a l‘oeuvre pOur batir le Canada de de- main. Viv‘e le Canada bilin- gue! Georges Forest St-Boniface, Manitoba institutions qui offrent des services aux jeunes afin de permettre une meilleu re diffusion de ces informations; mention- nons la participations d‘organismes jeunesses comme la FESFO (Fede— ration des e'tudiants du secondaire franco- ontarien), Jeunesse- Canada—Moiide et Kati- mavik, des agences pro- vinciales comme '1\'()n- tario et le Conseil de l’education franco— ontarienne, et des ministeres federaux com- meceluidel'meloieldc l'lmmigration. Le stage est ouvei’l a une centaine de jcunes, pour la plupart prov e— nanl de la région toron- toise. ages entre 16 ct 24 ans. Unecinquantaincde professionnels fran- cophones leur feront part dc leur experience et des defis qui attendent la relevedansleurdomaine, tant a l‘lnstitut que sur leurs propres lieux de travail que des groupes vIsIlcront. Les ateliers offerts portent sur la politique, la same, l‘educalion, la technologie, les sports, les communications, les al‘laircs cl les arts. Des visites soni egalement orgaiiisecs aii ( entre des Sciences, au College Ryerson, dans des im- piimeries. des radiOs commiinautaires. au Miisee Royal de l‘()n- tario, au Musee des Beam-Arts dc l'Oiitario ct a Radio-Canada. 1a journec du 28 septeiiihre sera coiiroiinec a 2111100 par uiic boitc a chansons mclltull en vcdeite le groupe lranco-ioi'ontois Images (d'ancicns elev es de l‘ecoles secondaires Etienne Briile). F.B. Les francophones et les affaires Laila Saleh: profession médailliste Les medailles; vous-étes-vous deja interroge sur la methode a employer pour en faire? Yous ne soupconnez pas le travail de precision que cela demande, le temps et la patience qu‘il faut consacrer pour realiser de tels objets. par Olivier Vancoillie Laila Saleh est medailliste, peintre et, a ses heures perdues, enseignante. Originaire d'Egypte, Laila a passe une bonne partie de sa vie a l'etranger: pere egyptien travaillant dans le corps consulaire, mere francaise. elle vecut en France, ltalie. Egypte pour v'enir, en 1965. s‘ins- taller au Canada. Pendant son se‘jour en ltalie, Laila s‘inscriv it a la prestigeuse ecole des beaux-arts de Rome d'ou trois ans plus tard e11e ressortit diplomee. En 1965 , lorsqu‘elle arrive au Canada, 1e pays commencait a se preparer pour l'exposition uni- verselle de 1967, Terre des hommes. W La medailliste Laila Saleh A Toronto, il n‘y avait aucun me'dailliste. Laila eu donc 1e privilege de faire une medaille pour l‘exposition representant ”L‘Homme" de Leonard de Vinci. Cela lui permit d'acquerir une certaine notoriete, donc des demandes. Elle fit d‘autres me'dailles pour des personnes de'sirant en envoyer en guise de faire part dc naissance. des commandes du gouvemement canadien, etc. Une étape a' la lois Faire une medaille est un trav ail methodiquc. meticuleiix, qui s'effectue par e’tapes. La premiere consiste a dessiner l‘effigie sur papier. et ceci dans les moindres details. Bien souv'ent. Laila travaille avec tine loupe. Point important: il faut sav'oir tres bien dessiner! Ensuite, il faut re-dessiner l'effigie sur une pate a modeler speciale. ("est un travail de tres grande precision. Laila travaille avec de tous petits outils‘ tels que des curedents pour retraeer les moindrcs details. Ce travail s‘effectue sur une surface grande comme une assiette. or com— me la medaillc est plus petite, il faut parfois travailler av ec tine lcntille amineissnntc pour se rendre compte de ce qui apparaitra sur la medaille. Une fois ce travail termine, 1 aila procede au moule. 0n eoiile du platre pour obtenir les reliefs et les details representes sur la pate a modeler. 1c plaitre est tres souvent retrav'aille, dans quel cas iin autre motile sera re-coule a par- tir dc celui corrige. Apres cette elape, une rediic~ tion a l‘aide d‘iin pantographe (machine a reduire) sera realise-e. Un travail de trois semaines Le moulede la medaille est alors pret, 1l sulfit de couler lc metal qui l'immortalisera a jamais l'effigie. (“est un travail dc longiie haleine, il faut en- viron trois semaines pour terminer une me'daille. Laila peint aussi. L‘Orient, l‘expressionnisme (elle a fait sa these 2‘: Rome sur Van Ciogh1sont autant de sujet qui l‘influencent. ' Membre du Cercle des Canadiens d'Egypte, chargee de la section artistique du Centre fran- cophone. la grande passion de Laila demeure cependant 1a medaille. i .