Somalno du "an 23 Mo 1986

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136 avenue Broadvrew. Toronto MAM 2E9 Canada (4161465 2107

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mun/m nu .Iumlu‘t on um l/l'l t m/mm Ir't'/\ on utunr rut/m, n 'ml um mm- t mm ult'rlu

Fondateur a President Jean Mazaré

Administration Rebecca Webb

Photographic & Mise an

age Jean-Pierre

uller

Production Michel Tremblay

Directour a Redacteur on chat Francors Bergeron

Joumallste Renee Sennevtlle

Agence: de nouvelle: Agence France-Presse Servrce HebdoScrences Actualtté Canada Statistique Canada

Ont collabore a cette edition

Astrid Berrler Pierre Bourg is

Louis Pilon

idées

Paul Ceurstemont Michel Dorion

ric Sabourin Gary Slater

I’actualite’ nationale

L’EXPRESS 3

La fondation .c‘anadienne “Réves d’enfants” lance sapremtere levee de fonds nationale

Le cycloton Des mil/es de réves a de’marré 1e 16 mai demier, alors qu’Alain Ouellette, 22 ans, ct Francois Duchesne, 24 ans, ont amorcé leur periple a bicyclettea travers 1e Canada. 115 sont panis dc Halifax, en Nouvellc- Eoosse, et oomptent atteindre 1e

pavilion canadien d’Expo 86 en'

Colombie-Britannique, vers la mi— aofit.

Tout au long de leur randonnée de trois mois, Alain et Francois esperent susciter l’intérét de la population en plus de recueillir des fonds pour la fon- dation.

La fibrose kystique emportait la jeune soeur de Francois il y a plusieurs années, a Page de cinq ans a peine. Cette douloureuse experience a fait naitre chez les deuxjeunes hommes une profonde sympathie pour tous les en- fants qui peuvent avoir besoirt dcs ser-

Jusqu'ici, la tondation a comble’ les réves de 57 en fants en phase terminale résrdant au (‘anada et eUe a cree' des sections dans six provinces.

C‘est apres avoir suivi par hasard une emission de television qui portait sur la Make-A-Wtsh Foundation des Etats—Unisque l’ins'piration est venuea Deborah Sims dc cre'er la Fondation Canadienne Réves d‘ent‘ants.

Mere de trois ent‘ants en sante', Deborah fut si prol’ondement boulevcrsée par cette emission qu‘elle communiqua dc's le lendemain avec l’organisme américain. Elle assume depuis le poste de presidente et direc- trice ge'ne'rale de la Fondation Cana- dienne Réves d'enfants, dont les ac— tivite's ont débuté en février 1985. Organisme sans but lucratif. la fonda- tion a pour but primordial de combler les réves des en fants en phase terminale

Mme Sims exprime en termes simples l‘objectif de la fondation: «Nous visons a ne jamais dire NON a un réve d‘enfant». Tous les cas sont étudies avec attention. llarrive souvent que la demande provienne de l‘hépital ou l‘enfant est traite'.

Pendant une periode paniculire- mentpeniblepourlafamille,la realisa- tion d’un réve assure un reptt bienvenu, un moment de vie «nor- male» et de pur plaisir.

La t‘ortdation etudiera le souhait for- mule’ par tout malade en phase tcr» minale residant au Canada. L'ége limite est de 18 ans.

Ses réalisations, la t‘ondation cana» dienne réves d‘enfants les denombre sur les \isages souriants des enl‘ants dont les res es sont devenus re'alite’ ou le deviendront sous peu. «La plupart d’entre nousavonsdutempsen resene

pour realiser un réve Cher il ya tou- jours la semaine ou l’année qui vient. ("est des maintenant que nous com- blons le reve dc l’enfant qui n’a pas de lendemain. Voila, a nos yeux, notre \eritable realisation».

Parmi les rev cs realises par la Fonda- tion: Bradley, 15 ans, atteint de dystrophie musculatre, révait de voir M. «T» de l'equipe «A». En fevrier, il s‘emolatt asec sa famille pour Los Angeles, or] ii a passe deux heures avec M. .. l » en plusde \ isiter Disneyland et de rencontrer Mickey Mouse et Minnie Mouse.

Su/anne, 12 ans, souffrant de leucemie, révatt d'avoir un Cheval a elle. L-n mat 1985, un poney lui etait In re a la t'erme ou elle demeurait. Des Iurllet. la maladie l‘emportait.

St \OUS de’sirez de plus amples rensetgnements, contacter Laura Cole au 416-844~2575. RS.

«En Suisse, tout est interdit... et ce qui ne l’est pas

est obligatoire.»

Dicton populaire

Pornographi prostitution,

e drogue:

des lois hypocrites

L‘hiver demier, le code criminel a éte’ amende’de facon a interdire la com- munication entre une prostituée et un éventuel client dans un lieu public (on visait surtout les trottoirs). Nous avionsde’ja des lois contre les bordels et oontre Ie proxénétisme. Mais il n‘y a toujours pas de lois contre la prostitu- tion elle-méme, le commerce du sexe entre adultes consentants. qui reste techniquement “le’gal “!

La semaine derniere, le ministre federal de la Justice. John Crosbie, a propose de nouvelles mesures pour lut- ter contre la pornographic, des amendements au code criminel fonde’s sur unedéfinition tres largede cequi est obscene. Le projet de Ioi veut e'gale- ment enrayer la pornographic entan- tine(quiconstitued‘ailleursune forme de prostitution). mais c‘est la le seul aspect qui a suscite’ l'approbation générale. En et‘t‘et, le gouvemement veut interdire les films et les magazines qui montrent a pen pres n‘importequel acte sexuel possible et impossible, ce qui a immediatement provoque’ une levee de boucliers, non seulement chez les libenariens et les de’fenseurs tradi- tionnels des liberte's fondamentales. mais aussi chez les feministes et les groupes religieux, qui ont de'sapprouve' ce retour au puritanisme victorien!

Selon certaines fe’ministes, c‘est la pornographic visant l'humiliation et la degradation de la femme qu‘il fallait interdire et non pas l'e'rotisme ou la description d‘activite’s sexuelles “nor- males" Sans vouloir défendre le gom'ernement federal, qui perd son temps et notre argent a pourfendre de tels moulins a vent, il faut reconnaitre que les fétninistes n'ont jamais insiste’ dans le passe sur la difference entre e'rotisme et pomographie... et que, de fait, elle n‘est pas toujours evidente.

(.‘ertes, on deplore l‘exploitation de la femme ou d‘une fausse sexualite par des editeurs, des cineastes et un public mediocres. Mais dans un pavs libre, les gens ont le droit d’étre médiocres! Et ils ont 1e droit dc choisir les journaux qu‘ils veulent lire, les films qu‘ils veulent aller voir, comme ils ont le droit de boycotter les depanneurs qui vendent des revues qu'ils considerent pomographiques ou les enueprises qui annoncent dans ces revues. lls ont aussi le droit de dénoncer la por- nographic, d ‘organiser des campagnes de lettres. des conferences, de s’ex- primer sur ce sujetdans lesjoumaux.a la radio et a la television, etc.

Le gouvernement, lui, est la p0ur faire respecter ces droits et ces liberte’s, pas pour les restreindre. Son interven- tion est d‘autant plus mal avise’e que, .si la majorité de la population est contre

la pomograpnie, la loi est inutile, et si la majorite’ en veut, elle est antide’mo- cratique!

La prostitution et la pornographic faisaient les manchettes depuis quel- que temps deja. Une commission d'enquéte sur ce sujet a effectue' une toumée d‘audiences publiques l‘an demier. On avait méme pris la peine d ‘organiser un débat des chefs de parti politique uniquement sur les questions feminines lors de la derniere campagne e'lectorale. Personne ne peut donc s‘étonneraujourd‘huiquele gouverne- ment fasse qtzelque chose dans ce do- maine. ni de la direction qu‘il a Choisit de prendre.

Depuis peu, c’est la drogue et notamment le “crack", de la cocaine qui se fume, qui agit presqu‘instan- tane’ment et qui cree une dépendance infernale qui fait la premiere page des joumaux et des magazines. On parlc aux Etats-Unis d’e’pidemie et de menace a la sécurité nationale (1) et on redoute au Canada les retombees de cette nouvelle drogue. Le gouveme~ tnettt ame’ricain va sans doute accorder une priorite a cette crise, adoptant de nouvelles lois, des budgets plus e’leve’s pour la lutte aux vendeurs de narcoti- ques et pour des campagnes d'infor- mation. Che). nous, on va sans doute demander a notre gouvernement de se tenir prét a l‘aire de méme.

Pourtant, lorsqu’on regarde les statistiques effarantes de la drogue et de la criminalite’ (la moitié de tous les crimes sont lies au commerce illicite de la drogue), on ne peut qu‘y voir la un et‘fet pervers de l'intervention gouvernementale passee. Comme pour la prohibition ,de l’aloool dans les annees 3O aux Etats-Unis, la prohibi- tion modeme des drogues a stimule' le de’veloppement des organisations criminelles et corrompu les autorite's sans pour autant au contraire «— en arriv er a réduire le nombre des drogues. La solution a un probléme cre'e ou aggravé par l‘intervention gou- vernementale se trouve rarement dans une intervention gouvemementale ac- crue. On voit mal, cependant, quel politicien va parler de liberalisation des lois sur la drogue dans le contexte de l‘arrivee spectaculaire du “crack“...

Dans les domaines de la prostitu- tion, de la pontographie et des drogues, la société y gagnerait a se débarrasserde ses lois hypocrites. Mais il faudra alors repenser tout le concept de Miami Vice!

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vices de la fondation.

de maladie qui resident au Canada.

Faible participation au recensement a Toronto

Une semaine aprés le jour du recensement (le 3 juin), 40% des Torontois n’avaient pas encore en- voyé leur forrnule. Selon Statistique Canada, i1 n‘est pas trop lard pour le faire.

Plus de 1.2 millions de formules ont e’te’ distri- bue'es aux me'nages torontois, dont 470,000 n‘avaient pas encore e'te' recues a la fin de la se- maine demiére. Le taux de re'ponse le plus has a Toronto a été enregistre' dans les quartiers de Spadina et Parkdale et autres zones du centre- ville.

Les activités necessai- res pour oblenir les ques~ tionnaires manquants pourraient s’averer tres cofiteuses pour Statisti- que Canada et les con- tribuables. On estime qu'il en oofiterait $10 ct plus par ménage (pres de $5 millions!) pour obtenir ces form ules.

Les recenseurs ont recommencé a contacter les mértages de la région me'troipolitaine de To- ronto afin de recueillir les fonnules manquantes. Statistique Canada indi- que que ces visites et les appels te’le’phoniques

continueront jusqu‘a ce que toutes les {omiules soient retournees.

Toutes personne n‘avant pas encore recu dc questionnaire de- \raient composer le 973—1986. Un recenseur viendra alors porter une formule. «S'il \ous plait, téle’Phoncz-nous avant que l'on soit oblige de le l‘aire», insiste le directeur regional, Victor (ilickman, soulignant qu'aucune amende ne sera imposee aux retar- dataires... bien que tous les menagcs soiettt obliges par la loi dc par— ticiper.

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1983

Ensemble de toutes les industries (Desatsonnaltse’s)

Honneur aux jeunes entrepreneurs

Quatre e'tudiants de Toronto ont réussi a se faire une place dans le monde des affaires, avec l'aide des préts sans in- te’rét consentis par le ministere ontarien de la Formation profession- nelle, qui a organise une ce’rémonie en leur hon- neur le 23 juin.

Alayane Reid, de Markham, a pu mettre sur pied le Summer Adventure Day Camp, auquel elle a déja con- sacre' deux etés. Taras Hucal, de Toronto, et Mark Piazza, d‘Etobi- coke, ont lance un service de te'légrammes chante’s, The Kissing Bandit. Et Arnold Villeneuve, de Toronto, a cre'é un

systeme de messageries d trectes.

Les quatre e'tudiants de Toronto sont pamti les 14 etudiants choisis par des representants du ministere, de la Banquc Royalc et de la (‘hambre de Commerce de l'Onta- rio, panni les 1,100 per~ sonnes et plus qui ont pris part au programme en 1985. Les 1-1 etudiants recevront le prix d‘ex- cellence du ministre.

Les e'tudiants don ent deposer leur dcmande de participation au pro— gramme de cette annee aupres de leur Chambre de commerce locale. ll faut avoir 15 ans au moins pour pouvoir

demander un prét sans interet afin dc l‘inancer sa propre at‘faire pendant l‘ete. Le prét, d‘un max- imum dc $2,000, de\ra etre rembourse a l'automne.

Leprogrammct'apital d'entreprise pour etu- diants met aussi a la disposition des jcunes de 18a24ansquinesontpas etudiants a temps plein des pretssansinterétd‘un maximum de $5.0“) etales stir I'annee. Les 25—") ans qui ont obtcnu un diplome post-secon— dttire ou un certit‘icat d'aptitude profession— nclle au cours dc l'annec precedcntc ct nc sont plus etudiants a temps plein sont egalemem admissi~ bios.

Un atlas canadien unique

Un outil pédagogique d'avant-garde sera désormais a la disposition des pro- fesseurs et des étudiants en geographic de niveau secondaire. ainsi qu‘a celle du public. Publié par la maison d‘édition CEC de Montreal, [. ’inIerA I/as est le fniit de quatre ans de recherches menées par une vingtaine de spécialistes en geographic, cartographic et communication, sous la direction du Centre d ‘études en enseignement du Canada de l‘Université Laval de Québec. L‘interAtlas se veut un outil de premier plan dans l'enseignematt de la «nouvelle geographic», desor- ma's au menu du programme scolaire en 3e secondaire; ele vise la comprehension de l‘organisation des emaces et non plus la mémorisation des capitales des pap s! «L‘orlginaité de l‘interAtlas, expique M. Benoit Robert. directeur du CHI-1‘, reside dans une conception tout-a-fait nouvelle, qui met l‘accent sur l‘étude des interrelations entre les facteurs physiques et humains, et qui va audela d‘une enumeration de données techniques ou d‘un simple inventaire de canes».

Biere et vin dans les épiceries:

ca s’en vient lentement

le ministrc Monte Knitttcr \oudrait bien pouvoir dire de la tente dc la bierc ct du vin dans les epiccries de l‘Ontan'o que ca s‘en \ient lente- ment mats surement. Mats en l‘att. lcs gestes qu'il a poses recetnment dans cc domaine indi‘ qucnt plulol que ca s‘en \tcnt lentement... et ca depend dc l‘evaluation qu‘un nomeau “Comite’ consultatif sur la reglementation des alcools" feta de l‘opi- nion publique 3 cc sujet!

(‘c ('omite est preside par l'assistant parlemen~ tatrc du ministt‘c de la (‘onsommation ct du Commerce, lc deputc Steven ()l’t‘cr dc Nilsstsv sauga Nord. ct il scra compose dc represcn‘ rants dc la Commission des pertnis dc tente d'acool (LLBO) et de la Régie des alcools (LCBO).

Deja. cependant. le gotn ernement ontarien a

approtoe l'octroi de notoeaux types de per- mis a des “ta\emes- brasseries“ et a des “mini-hrasscrtes“, et les magastns dc biere de la 1 (BO ont prolonge’ leurs heurcs d‘omerture. Le ministre K“ inter se pro» pose aussi d‘eliminer in~ cessamment des regle- ments bizarres comme l‘interdtctton d‘employer dcs coutcrts ttott-re'utili- sables lorsqu‘on dcmandc tin pctmts tem- poraire dc \ entc d‘alcool ' «denue dc sens». dit-il ~ on comme les restric- tions concernant la publi‘ cite sur les parasols des terrasscs w udesuetetx

(‘ela s’appellc mettre les lots :1 jour, mats on est cnmrc loin dcs ret‘omtes promises par les liberaux lor\ de la demiere cam- pagne electorale.

l ‘industrie et le public

pourront presenter des rapport s ecrits au ('omite

consultauf jusqu'au 31 juillet. Apres cette date, on tiendra des audiences publiques un peu partout en province. Le mandat du Comite couv re les nomies de sécurité, l'af- t'tchage. la conception des lieux ou l‘on \end de l'alcool. le typede permis et les categones d‘établis- sements qui peuvent en

obtenir. Ie ratio des ventes d‘aliments et d ‘alcool. les jours et

heures d‘ornerture des lieux autorises a vendre de l‘alcool, et plusieurs autres points.

(Te n'est evidemment pas at ant que ce Comite’ ait remis son rapport, a la tin de l'année ou l‘an pro- chain, qu‘on peut s'at- tcndre au depot d‘un pro- jet de 101' sur la “liberalisation“ (au sens politique ou economi- que?) de la vente de I‘aloool dans la belle et sobre province de I’On» tario. F.B

Ie courrier des Iecteurs

N ’hésitez pas a nous écrire pour nous faire part de vos opinions sur I ’actualité, sur des articles parus dans 1 ’Express de Toronto ou ail/curs, ou sur un sujet qui vous tient a coeur. La direction du ioumal ou Ie/Ia journaliste visé(e) se reserve [9 droit d’y répondre, comme peut Ie faire aussi route autre

personne. Nous nefuserons cependant de publier les IPNNS iugées tmp confuses, de mauvais goat ou diffamatoires.

On n’est pas oblige de pardonner aux nazis qui ne reconnaissent pas leur crime

Dans son editorial qui parut darts l. Tit/into de Tonmlu de la scmaine du leuin, Francois Bergeron rabaisse les ef- forts de ceux qui veulenl de’temnner s‘il v a dcs cn'minels nazis qui habltcnt au Canada, et du méme coup il dentgre tout projel qui, dans le meme espnt, tenterait de latte ap» paraitre les fantdmcs du passe.

()r, matré que je sois d'accord que les moycns pris ces demiers temps pour sonder le paysa cet egard nc manqumt pas d'étre fort 'tnjustes envers plusieurs citoyens canadtcns, je crois que la faiblesse de ces moyens, st grattde sort-elle, ne sut‘tit pas a diminuer 1a fin que nous leur assignons.

'M. Bergeron parle des effets negattfs qu'auratent amene la commission preside: par le juge lkschénes et la cam- pagne du doute administree mntre Kurt Waldheim. 11 est vmi que ces initiatives suscitent souvent des attitudes qttt vont a contre-courant des visees qu‘elles v: proposmt. (.‘ependant, les intemperanocs de l‘opinion publtque ne devraient pas arretcr la recherche dcs ancierts cnmmels de snare, ceci pour la simple raison qu‘elles n‘en sont nulle- ment des consequences néwssaircs.

Pendant que se poursuit quelqu‘entrepnse de ce genre, il reviem rl chacun dc respectcr autrui et d apprendre a

\ttspcndr‘c son tugcment in offer. cc nc sont pas les cl’tons dc cetn qut partettt a la recltcrchcdc la \crttc. mats htcn I'ttn patiencc ct l'mtolerance dc L‘Cflllllhlllsl“ltlll\11t\ltil\1.\c\.qul donncnt lieu am tattsscs accusations ct at la dtl'tamation

tendrc presents cctn qui. dans l‘histoire, on! ddhtre l‘lntmanttc pat lcut s abus dc pensec et de parole.

\“tl taut cuter les maladresses et les Injustices qui sont commtscs lorsquc nous interrogeons le present an suict du passe. il taut ausst comprendre qu'elles sont conttngentes et qtt'tl cst possible dc continuer l‘tnterrogatton sans elles. (‘es \ cures qui s'ohsttnent a étre silencieuses. ne faut-il pas cher- cltct a tuet leur silence?

is idcmmcnt. 1a settle a de'couvn'r ou a defendre ne am pm totuours 1c pm qu‘il t‘aut payer pour y accéder. Atns't lillll'll chotstt unand et comment pardonner. Mais pardon- ner ausst pent étrc trop onereux. Ainsi faut-il également étre cn tncsurc dc \ otr parfois que le pardon a une vertu qur n‘est pas l‘egalc d‘une ve'n'te' qui 1e géne. Et qu'alors l‘on doive latte du pardon ttne chose sumaturclle, comme l: dit .lankele\ "ch.

1): route mantére, notre pardon doit toujours passer par l'aveu dc celut at out l‘on pardonnc. Or si l‘on soupconne que oenains refusent de se reconnaitre et de 3: die coupables des crimes que l‘on sait. n‘y a~t~il pas des rides que l‘on ne peut s'interdire?

Jun Balllaruoon Toronto

A mott sens, tl est important dc s.t\ ott comment mcnct ces cnquétcs or comment agtt lorsqu'cllcs sont cn wurs. (in en core de tietcntttncr une autrc tacon dc tittttct 1c prohlcmc des t‘anlomes \nants. Quor qu‘tl en soil. ic nc crots pas quc. putsque les movens employes Ict lal\\(‘111 a dcstrcr. I| lillllt‘ pertser qu'tl csl impossible dc trom er unc solution metllcurc an prohlc‘mc.

('omme lc tail ruttarqucr M Betgeron. nous somnn‘s responsahlcs dc la guerrc, nous en assu mons auiourd 'huI les mnséquences. Mats notre rcsponsalttlttc est en un sms tn ftnie puisquc la vertte dc l'holocauste met cn cause l'c\ tstence de l‘hommc. et c‘est an nom dc cclle-ct que nous devons lui donner la parole et sc donner Ia mantt‘rc de la fairc parlor. Or cette mantere, ce n‘est finalcment rien d‘autre que nos pmpres acres, nos proprrs paroles vis-a-vis des questions que nous msons. En effet. il est d‘autant plus important dc ne prejuger de nen lorsque is tentative se present: dc precipiter notre iugement. qu‘il rest: urgmt de