Semaine du 6 an 12 octobre 1981 CINEMA Polyester par Pierre Robitaille Polyester (au Cinéplex) est une comédie domesti- que intentionnell’ement vulgaire et anarchique. John Walters, 1e réalisateur, la réussi une satire asse'z adroite des standards de vie améri- cains, démentelant avec agrément les vertus les plus (trop?) encensées de la famille yankee. Walters est surtout con- ' nu (ou malfamé) pour des pieces humoristiques, Female Trouble entre autres, qui furent interdites ici par notre censure pudibonde. Polyester ne choque pas aussi intensémentet Divine démontre un tantinet plus de retenue. Divine est le nom de scene d’un célebre travesti new-yorkais. Ici, il joue le role d’une ménagere de Baltimore, 1a bien triste et accable’e Fran— cine Fishpaus. Parmi les migraines qui se de’chainent sur Francine, mentionnons Elmir, son époux, qui opere gaiement un cinema porno, et la mere de la victime, LaRue, qui l’insulte constamment. En outre l’aine' de la . famille, Danny, se gave de drogue et attaque les pieds des bourgeoises de la ville; a chacun sa jouissance! Sa fille, Lulu,‘ postule pour le tréne de Farrah Fawcett et enseigne la danse a gogo aux adolescents de son col- lege (a 25¢ 1e quart d’heure). ' Bobo, le churn punk de Lulu, aggresse les passants de sa convertible, assénant des coups de balai sur les innocents poste’rieurs.» ,Le s'eul soutien de Fran- cme est une etrange et sénile femme de ménage, dénommée Cuddles, qui a soudainement hérite’ d’un- ancien client et parcourt maintenant _la ville en ERNOD Du cinéma olfactif (! limousine, déguisée en debutante. Cuddles est in- terprétée par Edith Massey, une poule antique » et edentée qui fait partie de l’e’quipe Walters d’excen- triques. ' L’humour est souvent cruel et inutile, dirigétout aussi bien contre les acteurs que les person- nages; l’on peut meme sup— poser que la débilité évidente de Massey est volontairement mise en relief a son insue. La cible principale du comique de Walters est évidemment la classe moyenne et son systéme de valeurs. Dans sa maison de catalogue Sears, Francine chérit une fantaisie, un échappatoire a sa terrible situation familiale. Elle salive intérieurement a l’ide’e d’un amant de réve du nom de Tod Tomorrow (joue’ par Tab Hunter), un bellatre sur le retour qui gere un ciné-parc intellec- tuel (on n’y projette que du Godard et du Marguerite Duras, 1e snack-bar offrant des escargots et du caviar), ' en fait une couverture pour le traffic d’héro'i'ne. Tod tombera éventuelle— ment dans les bras de Fran- cine, ceci n’étant qu’un conte de fée. Précisons seulement qu’il est plus at- tiré par les sous de la grosse ménagére. Un des atouts majeurs de Polyester, la “gimmick” qui éleve son humour souvent facile et attire les curieux, c’est l’odorama, une réponse olfactive aux ridicules lunettes du cinéma a trois ‘ dimensions. Avec sa carte odorama, 1e spectateur peut littérale—‘ ment envahir les narines de la malheureuse Francine,»- du moins a certains moments, clés . 5 mesures d6 lLlS d'oronge l mesure de Pernod Rolrolchissont, Francois & Different Agents; Wntleys I united - aw" + HERMES PARIS t ILA/chm] l.u1c\ §§ \wmn'RHJLI.'lumnu),()nLn‘m03.1(x’lh ’ \ t . ' l |~<>u|;u‘d\ cn mic. \cllcric. umclcs tn cuir. hiinux. acccxxmrcx. couture. mrlumx _V_A Divine, dansrPolyester. . L’A.D.I.S.Q. recennai‘t la Les parfums, ils sont ici au nombre de dix, sont contenus sur une carte rose garnie de dix cercles a grat- ter, présente’e a chaque spectateur a l’entrée. Lors— que Francine respire une situation particuliére (une vieille paire d’espadrilles par exemple), un nombre apparait su’r l’écran, cor~ respondant a l’un des ens droits sur la carte. Les émanations respec-‘ tives ne sont certes pas sen- sationnelles. Ainsi, a notre avis, l’odeur du gaz n’était guére différente de"celle de la pizzau- , Mais i1 y a un malin plaisir a étre incorporé a un auditoire raclant et humant en parfaite union avec~ un personnage de film. Polyester, avec son humour adolescent, casse— tout, n’est pas un film a dédaigner. Oeuvre satiri- que et joyeusement grivoise, elle permet au rire d’éclater fréquemment mais, grace a l’odorama, il retourne surtout le rire vers nous-memes! 4 E131“: a {/4 GUY LAROCHE *- Exclusivement a Hazelton Lanes 55 Avenue Road E Toronto, Ont. } Téléphone : 922—3036“ ‘ ....‘_.,l-........‘. V . , ., ,J" _-Jc qualité de PasseePartout Passe-Partout (la comédienne Marie Eyke) TVOntario s’est em- pressé de féliciter toute l’équipe de Passe—Partout ainsi que le ministere de l’Education du Quebec,- pour les deux prix qu’ils se ’sont vus décerner au Gala annuel de l’A.D.I.S.Q. (Association du‘ disque et de l’industrie du spectacle Contact Cette année, Contact Ontarois 8K1, une con- férence visant a pro- mouvoir l’expansion des tournées artistiques en On- tario, aura lieu a l’hotel Holiday Inn de Sudbury du 15 au 17 octobre pro- chains. Tenu sous l’égide du Conseil des Arts de l’On- tario, ce colloque, qui s’ap-. parente a une foire du spectacle et a un marché des arts d’interprétation, regroupera plus de 400 délégués, pour la plupart franco-ontariens. Le programme con- sistera de 32 mini- spectacles mettant en vedette entre autres : Im- age, Jean-Marc Dalpé, Trillium, le Theatre du Nouvel-Ontario, le Theatre de la Vieille 17. 11 y aura plus de 50 kios- ques a la Salle Contact, dont au moins 35 seront franco-ontariens, 01‘1 les organisateurs locaux et les représentants des artistes pourront se rencontrer afin d’établir des contacts pour les tournées. Les trois atelier's spécialisés en marketing, sur' les contrats et négocia- tions, et sur l’organisation d’un festival, permettront aux délégués d’acquérir des .nouvelles competences et d’améliorer leurs aptitudes professionnelles. . Contact Ontarois 81 est organisé en collaboration avec l’Office des Tournées du Conseil des Arts du Canada, le . Secretariat 'd’Etat, le Regroupement culturel franco-ontarien, le Conseil des affaires franco-ontariennes, l’Association des enseignants franco- ontariens, 1e ministere des Affaires culturelles et des Loisirs et le ministere de l’Education. québécois) : un “Felix” pour le meilleur disque" pour enfant et un deuxieme pour le disque le plus ven- du au Québec. Les enfants peuvent retrouver leurs person- nages favoris, Passe- Partout, Passe-Carreau, Passe-Montague, Grand- Mére et Fardoche sans oublier les marionnettes Pruneau, Canelle, Perlin et Perline, TVOntario tous les diman— ches a 171130 et en semaine le lundi a 11h00 et l6h00, le mercredi a 16h00 et le vendredi a llhOO et 16h00. 3' ~ 10‘ )Q,\ h ”/6 ; i v-’ 4. r auSW/stwgm I 36? ‘ 0698 :Lundi '- Mardi midi' a minuit 3Samedi l6h p.m. — minuit Fermé‘le dimanche “ _ J L’EXPRESS -— 7 Quatre “Félix” pour Diane Tell Diane Tell La vraie pierre de touche du mérite, c’est le, succes. Apres avoir triomphé au Festival de Spa, Diane Tell récidivait au Gala '\ de l’A.D.I.S.Q., dimanche le 4 octobre, remportant quatre “Félix” pour. son dernier album En fléche (distribué sur etiquette Polygram). Elle balayaittoute com- pétition, eclipsant ses rivales de la scene et du dis- que, Ginette Reno, Diane Dufresne et Fabienne Thibault, dans les categories de l’interpréta-x tion et de la composition (Si j ’e’tais un homme). En quelques .années, sa carriere météorique ‘ l’a propulsée‘au tout premier rang du panorama musical québécois. DUB OMEI‘, Rouge et Sec V' Vin Apéritif Nature]. a l’antenne de' Aryan W.stit",'-. I 23.5 ' CAhl: NEW ORlEANs 618, rue Yonge Tél: 922-2439 LE CAFE DONT ON PARLE...4 AMBIANCE ET AMITIE A LA FRANCAISE... P SPECIALITE DE FRUITS DE MER o’l’isfifanfi , Ouvert toute la semaine Lunch at Diner . . Venez savourer la cuisine de notre Chef de France 177, RUE Church, at Shuter —- 368-4387 [MDT [WW CAF‘E’ISALON DE THE "