4 - L'EXPRESS, semaine do '22 au 2% ester 1930 L’EXPRESS are—~a~~- Hebdomadaire d’actualité publié par A I V 7 LE TORONTO EXPRESS INC C.P. 127, Succursale ”",F Toronto, Ont., Canada M4Y 2L4 Tél: (416) 922-3750, 922-6968 Co-fondateur et president: Jean Mazare Directeur at Rédacteur en chef: Francois Bergeron La majorité libérale: 'L’Unité dans l’adversité [J Le «bienvenu'e dans les annees ’80», lance avec assurance par le nouveau remier ministre Pierre Elliot Trudeau e soir dc sen eclatante victoire electo- rale, peut avoir, pour certains, quelque chose de terrifiant. Incontestablement toutefois, pour la majorite de la population canadienne, c’est la perspective de reelire Joe Clark qui etait 1a moins rejouissante. Le pays -— mais d’abord la province de l’Ontario —- a choisi de ne pas don- ner au «vrai changement» sa «juste chance» parce que rien, a notre avis, dans la campagne electorale des Pro- gressistes-Conservateurs, ct encore moins dans leur court exercice du pou- voir, n’a pu permettre de definir cc changement. En ces temps d’incertitudes, les elec- teurs ont opte pour un parti dont ils connaissent bien les defauts, plutbt que pour un groupe dont ils ignorent tou- Jours les qualites. Au Canada francais, surtout evidem- ment au Quebec, les Conservateurs ont ere balayes, non as parce que leur chef parle encore le rancais avec un accent anglais, mais parce qu’il est tout simple- ment impossible de faire ermer une ides avec un slogan stupi e («Votons conservateur, on va l’fairei») sur une terre ou les Liberaux sont profonde- ment enracines et n’ont meme pas be- sorn de slo ans. Pour un anadien-Francais vivant a l’ext‘erieur du Quebec, la cam agne conservatrice devenaitmteme une "1801-. ’ ' te a son intelligence quand, cheque jeur, il pouvait la comparer aux publi- cites en anglais expliquant ici, la neces- site d’augmenter 1e pnx de l’essence, la, la volonte de donner au Canada «un leadership renouvele dans les affaires du monde», etc. Les Liberaux eux, au moins, n‘ont pas fait une distinction aussi voyante entre l’intellect canadien- franeais‘ et canadien-anglais: les deux groupes not etc traites en minus! Nous ecartons‘ltout de suite de cette argumentation la consideration voulant qu’il etait absurde pour le P.L.C. de fai- re campagne avec un chef qui avait deja annonce qu‘il allait demissionner et fai- re place a un autre. ll n’y avait en effet aucune autre alternative reelle et M. Trudeau, en revenant a la direction de son parti, l’a probablement sauve des eaux. En votant liberal, clamaient les Con- servateursx, on vote pour un inconnu puis u’on ne sait pas qui va 1e rem la- cer ans deux ou trois ans. Irrefuta le. Sauf qu’on n’a jamais su non plus, dans le passe, pour quoi l’on votait lorsque l’on votait liberal. ‘ On peut croiro que le P.L.C. — et Trudeau — n’ont pas d’ideologie et de programme arretes; c’est en fait qu’ils en ont plusieurs en reserve qu’ils choi- sissent de presenter tour a tour, selon les epoques et les sondages. Ne le dites surtout a personne: c’est le rejet d’un tel comportement -—— que beaucou trouvent cependant tres sain -- et l'a option de principes et de poli- tiques coherentes que nous associons au '«vrai changement». L’election d un gouvernement liberal majoritaire a, malgre tout ce que nous avons pu dire glus haut, lusteurs as- pects positifs. our les rancophones d’abord, elle redonne a un parti dans lequel ils ont massivement investi la di- rection des affaires du pays et force les Conservateurs a s’dter de l’es rit une fois pour toute (esperons-le l’idee qu’ils peuvent gouverner ‘sans eux. Pour les hommes de Joe Clark, l’heure de- vrait d’ailleurs étre aux revisions d’atti- tudes et de strategies. . 11 est aussi inutile de dissimuler notre joie intense dc voir que les parlementai» res du Nouveau Part1 Democratique ne detiennent aucune «balance du pou- voir». Nous observons toutefois avec un ,interet: bien compri‘s, leur 'lente. mais ‘ap aramment sflre progression au pays. nfin, face an debat constitutionnel anime gui s’annonce avec la campagne referen aire au Quebec, la reelection de Pierre Trudeau pose sans doute un probleme aux Liberaux provinciaux de Claude Ryan. Le premier ministre du Canada a en effet non seulement 1e pouvoir, mais maintenant peut-etre la- volonte de prendre des mesures- com- me 1e rappatriement ‘de la Constitution -— qui boulversera leurs plans, méme si la majorite des Canadiens-Francais ap- rouveraient. Theatral, M. Trudeau aissera-t-il passer l’occasion d’effectuer une sortie aussi remarquee? I Education franco—ontarienne M. Kipp est nommé sous-ministre adjoint [J C’est M. Berchmans Kipp, directeur de l’edu- cation au Conseil des ecoles separees d’Ottawa, qui a ete nomme sous-mi- nistre adjoint responsa- ble de l’education fran- co-ontarierm'e.’ La nomination de M. .Kippa ete annoncee 1e 13 fevrier par le ministre de l’Education et des Colle- ges et Universites, Mme Bette Stephenson, M. Kipcr remplace M. Ge- rar Raymond qui a recomment ete nomme souscsecretaire de la pro- vince au Developpement cies ressources. .. Kipp est presente- mest detache du Conseil scolaire d’Ottawa et oc- cupe le poste de direc- teur de léducation pour res ecoles des Forces ar- mees canadiennes en Allemagne. Ces ecoles relevent du ministere de la Defense nationale du gouvernement federal. .. Au cours de sa carrie- re, M. Kipp a ete ensei- gnant et irecteur d’eco- _ les élémentaires a Va-‘ nier, Garson et Com- wall. 11 a aussi ete surin- tendant dc secteur a Tim- mins et directeur du departement de francais du Conseil des ecoles se- parees du Grand Toron- to. II entre en fonction au ministere de l’Educa- tion a titre de rofesseur d’ecole normae a l’an- cien «Toronto Teacher’s College» et comme agent d’education dans le do- maine des programmes, de la supervision et des services Juridiques. II a ete le secrétaire de la VCommission Symons (la Commission ministe- rielle sur l’education se- condaire en langue francaise), membre du Conseil superieur des ecoles de langue francaise et secretaire executif de la Commis- sion des langues d’ensei— gnement. M. Kipp entrera en fonction 1e ler avril. Suite a cette nomina- tion, l’Association cana- dienne-francaise de l’On- tario a dit esperer un denouement rapide ct fa- vorable a la communauté francophone dans le dos- sier du conflit scolaire de Penetan uishene. En e et, la presidente de l’A.C.F.O., Mme Jean- nine Séguin, a ragpele u'en decembre 197 , M. ipp avait lui-meme recommande la construc- tion d’une ecole secon- daire de langue francaise a Penetang alors qu’il a- vait depeche sur les lieux a titre de mediateur par la Commission des lan- gues d’enseignement de l’Ontario. «Si M. Kipp veut de- meurer consequent avec lui-meme et coherent a- vec les conclusions de s0n enquete, il n’aura d’autre choix dans ses nouvelles fonctions que de voir 2 cc ue les fran- cophones obtiennent leur ecole dans les plus brefs delais» d’affirmer Mme Séguin. Par ailleurs, l’A.C.F.O. note le fait qu’en nom- mant un sous-ministre adjoint plutét qu’un sous-ministre, le ministe- re de l’Education conti- nue de limiter son adhe— sion au principe de la‘ dualite canadienne reconnue au niveau des ecoles elementaires et se- condaires. I SEMAINEINTERNATIONALE DU SCOUTISME Une ((Nouvelle école» depuis ‘ gei- Le ceddh’onneu r des scouts le debut du siecle '1. est inspire dc cueli de la chevalerie du sit Arthur. I 2“ roi El Cette annee, les Scouts et les Guides du monde entier ont celebre‘ leur Semaine. internatio- nale du 16 au 23 fevrier. C’est dans la foulee du mouvement dit des «eco- les nouvelles» u’est ne 1e scoutisme en gleter- re en 1907 sous l’egide de Lord Robert Baden- Powell, de meme que le guidisme, pour les filles, quelques annees plus tard. . Le mouvement des «ecoles nouvelles», ui emer ea en force an 6- but u siecle, surtout en Grande-Bratagne et en Allemagne, voulait non seulement révolutionner les institutions, mais transformer les attitudes memes des personnes concernees dans une re- lation d’education, prin- cipalement’ evidemment l’enfant'et l’educateur. ' Ces visees s’appuyaient directement sur la philo- sophie de Jean-Jacques Rousseau ui, selon el- les, avait ait decouvrir les valeurs propres de . l’enfant. Il s’agisSait de recon- naitre la capacite de l’en- fant d’apprehender intui- tivement la, connaissance du reel, ayant pour consequence la liberte de ensee et d’action de ce- ui-ci et l’effacement de l’educateur. Plusieurs «ecoles nou- velles» debuterent leurs experiences novatrices en pedagogic vers le debut du siecle: Dewey en 1899 a Chicago, Montessori en 1904 a Rome, Ligthart en Hollande, Decroly en 1907 a Bruxelles... Celles-ci tournent autour du concept d’une ecole active, alors qu’autour du concept de «self government», d’au- tres écoles nouvelles voient le jour en Allema- gne, dont l’ecole de Sa- lem avec Kurt Halm, et en Angleterre avec Reddi-e afiAbets‘holm'e: LES MOUVEMENTS DE JEUNES La fin du l9eme siecle avait vu poindre plu- sieurs mouvements de jeunes, dont certains, comme les «Wandervo- gel» (oiseaux migrateurs) se sont organises sans la presence d’aldultes et meme en opposition a ceux-ci, bien que des /«penseurs», par leurs écrits, les animaient indi- rectement. Ces jeunes collégiens " allemands et ces jeunes travailleurs etaient en reaction contre la société du temps, contre le pro- gres industriel et se 'rendaient dans les cam- pagnes, se desystemiser, vivre de facon imprévue' et fraterniser entre pairs. Toute ressemblance a— vec les eleves de treizie- me d’aujourd’hui n’est pas, non glus 1e fruit du asardl lle est le signe de l’eternel romantisme de l’adolescent. Baden-Powell avait observe les jeunes _ de , 13 'a 16 ans, surtout ties, gap. gonsmfnértesrues {i=1 Londres ct" 'org‘a‘niga "1e scoutisme afin de leur ve- nir en aide. ll etait-convaincu que les deficiences nationales et la degenerescence de la société anglaise du temps etaient causees ar des déficiences mora es. Pen de gens a son epoque pensaient que ce pouvait étre l’inverse! Malgre les carences so- ciologiques de son analy-. se, l’homme etait un edu- cateur-ne. ll utilisa l’esprit dc jeu chez les jeunes adoles- cents, a des fins educati- ves. En cela, il fut certai- nement influence par le mouvement des «Bo s Brigade», fonde par W11- liam Smith en 1883 et auquel i1 contribua en tant que militaire, et par l’organisation Wood craft, fondée par Thomp- son Seton aux Etats- Unis, avec ui Baden-Po- well avait eja converse. Ce qui l’avait confirme dans son idee d’organiser un environnement fan~ tasmatique pour les ado- lescents, tournant autour des activités des hommes des 1’. 915s explora- teurs e " g? “ionmers. De méme, e fondateur _ de l’ecole de Salem, Kurt Halm, emigre en Anglefi terre, lorsqu’il vouiut plus tard ,fonder le «Grand Large», qu’il de- finissait comme 1e «refus d’adolescents heroiques Le rapport liberal sur 9 . Le methanol est 1 alternative la plus rentable l’essence synthetique: EJ Les membres du cau- cus parlementaires du Parti Liberal de l'Onta- rio etudiaient cette se- maine le rapport qu’ils a- vaient commande sur les alternatives pratiques et desirables au petrole et particulierement celle designee sous le nom de methanol. Le rapport a ete rendu public 1e 12 fevrier par le chef de l’op osi- tion a Queen’s Par , le Dr Stuart Smith, qui a demande au gouverne- ment ontarien de mettre de cete les considera- tions politiques et l’etudier serieusement. Le document qui recommande 1e develop- pement dc carburants synthetiques et parti- culierement du metha- nol, pour reduire notre dependance en petrole, a ete qualifie d’«utile» par le ministre de l’Energie, Robert Welch. Le ministre a precise la semaine derniere que des recherches sont entrepri- ses depuis quatre ans dans le domaine des car- burants synthetiques. Le critique liberal en la ma- tiere, M. Julian Reed, a toutefois commente cette reaction mercredi en rappelant qu’en 1978, un groupe consultatifvdu mi- nistere de l’Energie avait conclu que la solution preconisee aujourd’hui par le Parti Liberal etait 1m raticable. Une etude fe erale realisee la meme annee venait cependant donner raison aux Libe- raux. Le nouveau ra ort reaffirme qu‘en 1958, la production ne parvien- dra pas a répondre a la demande si notre con— sommation d’essence est maintenue a son niveau actuel. En fait, meme avec nos sables bitumineux et le petrole enfoui au large des cdtes canadiennes (qui ne sont encore pas exploites), nous pour- rions faire face a des penuries en 1985. Les Liberaux con- cluent de ‘cette situation gu’il faut reduire notre ependence en petrole et decouvrir des sources al- ternatives d’energie. Dans le domaine du transport, souligne M. Smith, la situation serait critique: En Ontario, no- tre demande de gasoline compte pour resque 50% de notre emande totale de pétrole. Or, en de it des recher- ches et u developpe- ment de l’energie prove- nant de batterie, de l’hydrogene, du charbon, tout cela ne peut pas constituer d’alternative pour les moteurs d’auto- mobiles. Un liquide doit donc etre fabrique qui puisse remplacer l’essence. Pour l’Ontario, juge les liberaux, cette alternative pourrait étre le metha- nol, fabrique’ a partir de carbone et d’hydrogene tire de la combustion de dechets de bois dont l’Ontario regorge. Les deux produits se retrouvent egalement dans les vidan es des mu~ nicipalites et es recoltes euvent egalement en ournir. ‘ ll s’agirait donc d’un- liquide naturel, qui brt‘i- le proprement et qui est biode radable (il est cepen ant poison et dan- geureux comme l‘essen- ce). La solution envisagee par l’etude liberale pre- voit notamment que l’on pourrait melanger a l’essence le nouveau pro- duit. Le programme de deveio pement de cette nouvel e source d’energie pourrait inclure un financement des gouver- nement provincial ct federal pour bfitir, entre autres, une usine en On- tario. Eventuellement, selon 1e Dr Smith, une corporation de la Cou- ronne -- la Corporation du Methanol de l’Onta- rio «—- pourrait étre fon- dee pour developper la production de ce liquide en collaboration avec le secteur prive. I Le mandat du , A. groupe d’etude .sur l’aide aux étudiants El Le groupe dietude federal-provincial sur l’aide aux etudiants, for- me en octobre dernier, a recu officiellement son mandat 1e 15 fevrier du president du Conseil'des ministre de l’Education du Canada et du Secretai- re d’Etat. Le groupe d’étude pas- sera en revue les formu- les actuelles et proposees d’aide financiere aux etu- diants canadiens dc ni- veau post-secondaire. Afin de proceder a une consultation aussi eten- due que ossible dans les limites u temps dont il dispose, il demandera a tous les groupes, les per- sonnes et les etudiants interesses de bien vouloir lui communiquer leurs. suggestions par ecrit. Le groupe d’etude doit d’abord examiner les principes et objectifs du gouvernement federal et des provinces dans ce do- maine. Il verra aussi a determiner si les pro- grammes actuels de ce genre d’aide du gou- vernement federal et~ des provinces Sont ‘ap'pro4 pries et suffisants, comp- te tenu de preoccupa- tions comme l’acces a l’enseignement post-se- condaire, les besoins fi- nanciers des etudiants et. leur endettement. I et futile de l’industriali- sation et de ses consé uences, la recher- che (1 un ideal infini», recut l’appui de Lord Ba— den-Powell. Pour Halm, le jeune est a la recherche de la «grande passion» qui doit calmer ses desirs exacerbes. Sa methodes était un melange d’auto- surveillance et de l’idee de servir la société. Il encourageait les expeditions et les «sports d’hommes» comme l alpi- nisme et la descente de rivieres Sportive. Ses idees ont servi a re- lancer 1e scoutisme et le guidisme lors ue les jeux n‘amuserent p us les plus ages. ‘ Somme toute, le «Von Kindle Aus» (partons de l’enfant) avait rejoint 1e «ask the boy» de Baden- Powell. L‘INSERTION ‘ SOCIALE Les organisateurs du mouvement Scout ne menagent pas leurs criti- ques a l’endroit de l’eco- le. «Empetree dans ses contenus a transmettre en vue de transmettre d’autres oontenus en vue de..., l’ecole oublie l’essentiel», disent-ils. _ Le scoutisme et le gui- disme, /en tant que mouvement de jeunesse, veut permettre aux jeunes de se reconnaitre comme jeunes, de se sentir bien dans leur peau de jeunes, et ainsi, de pouvoir s’in- serer dans la vie sociale, celle qui englobe l’en- semble des activites hu- ‘maines. Ce, des mainte- nant, sans attendre «d’ét tre grand». ’ En lus de critiquer la societ actuelle, al instar de tous les jeunes de leur temps, les guides et les scouts ont des moyens pour «apprendre en ser- vant» en vue de corriger certaines situations d’in- justice on d’inegalite so- ciale. Le travail communau- taire, par exemple, met- tra le scout en contact direct avec la misere et le rendra plus attentif a l’injustice sociale qu’une longue serie d’exposes sur des concepts plus abstraits. De l’autre cete, la communauté recevra un service concret et «l’elan dc dynamisme, de sens de responsabilite collective, de foi dans l’avenir dont elle a souvent tant besoin» (selon Scoutisme mondial, vol.10 no.1). Contrairement a d’au- tres organisations, dont l’ecole et plusieurs mou- vements de loisirs, 1e gui- disme et le scoutisme'for- , ment un mouvement ou .le groupe de jeunes pre- existe au choix des activi- tes et des projets. Grosso modo, l’organi- sation d’un groupe fait appel au concept de «self-government» qui peut emettre ses regles du Jeu et les faire respecter: par exemple, le respect de la decision de la majo- rite lors d’un vote, le de- voir de supporter les consequences d’un choix, on. La personne humaine, surtout chez les jeunes, a un besoin interne de se former, de se changer, de s’auto-eduquer. Le jeune en venant au guidisme et au scoutisme vient cher- cher, selon ses anima- teurs, plus ou moins con- sciemment ce change- ment. L‘e grou e de jeunes sert alors ’agent educa- tif, dimension perdue par i’ecole, considere-t-on dans les milieux du scou- tisme. L’entraide collec- tive et la culture populai- re elles, favorisent l‘ap- prentissage de la vie. I f . WW ‘ - établi. écrite. mars. nationales au service des FrancOphones Les hebdos francophones hors Quebec se sont regroupés en association nationale en novembre 1975. Durant les premieres années, 115 out voulu bien asseoir leur organisme: une charte d’incorporation a but non-,lucratif est obtenue du gouvernement fédéral; un conseil de cinq directeurs est élu chaque année; finale- ment, en aofit 1979, un bureau permanent est Toutes ces réalisations, et bien d’autres, sont dfies en bonne partie a l’appui constant ac- cordé par le gouvernement fédéral dans le cadre de la Loi sur les langues officielles: plus par- ticuliérement, des Secrétaires d’Etat, de M. Gerard Pelletier a M. David MacDonald; des ‘Commissaires aux langues officielles, MM. Keith Spicer et Maxwell Yalden; et de plusieurs hauts fonctionnaires de la Fonction publique du Canada, tant du Secretariat du Conseil du Trésor que de directions d’information de nom- breux ministeres et organismes fédéraux. Pour l’Association de la presse francophone hors Quebec, c’est une vérité fondam'entale que chaque journal membre, pour étre un atout a sa communauté, doit non seulement s’acquitter des lourdes et délicates responsabilités que lui im- pose la ‘liberté de presse’, mais pouvoir aussi se faire valoir continuellement auprés de l’ensem- ble de ses lecteurs: les seuls patrons de la presse L’Association a déja a son actif des réalisa- tions qui augurent bien pour l’atteinte des objec- tifs qu’elle se donne dans ses principaux axes d’action: offrir des services professionnels et techniques a ses membres; assurer ainsi une presse de qualité a leurs lecteurs; et répondre auxaspif'ations fondamentalesdescommunautés qui sont la raison d’étre de cette presse heb- domadaire francophone hors Quebec. Cette semaine marque le début d’un projet visant a faire mieux connaitre cinq des associa- ‘ tions nationales francophones hors Quebec. Grace a la collaboration de la Direction des groupes minoritaires de langue officielle, du Secretariat d’Etat du Canada, les dix-neuf heb- domadaires membres de l’APFHQ publieront des articles préparés par chacune des associa- tions suivantesz. La Federation des femmes ca- nadiennes-franca‘ises: la semaine du 2 mars ; La Fédération culturelle des Canadiens francais: la semaine du 9 mars; La Federation des Jeunes canadiens-franeais: la semaine du 16 mars; L’Association de la presse francophone hors Quebec: la semaine du 23 mars; Le Conseil canadien de la coopération: la semaine du 30