Semaine du 17 au 23 mai 1983
ISSN : 0705-1069
Fondateur & President
Jean Mazaré
Directeur & Rédacteur en chel Francois Bergeron
135 avenue Broadview, Toronto M4M 2E9' Canada. (416) 465-2107. Courrier de deuxiéme classe — Enregistrement no 5043
‘DE TORONTO
lnscrit dans le C.A.R.D.
Directeur administratif Christiane Beauchamp Directeur de la publicite’ Victor L. Flandres
Collaborateu rs
Denise Ashby
Renee Baligand
Louis-Paul Béguin
Francois-X. Chamberland Martine Claude
Mireille Desiarlais-Heynneman Jean-Claude Jaubert
Christine Klein
Rita Lecours
Pierre Lemieux
Pierre Leon
Dominique Millette Guy Rouleau Jean-Claude Susini Paul-Francois Sylvestre Alain Vercollier
idées
Comme quelque 40 millions de visiteurs entrent au Canada chaque année, on ne croit pas que les citOyens canadiens accepteraient des lOis et des mesures draconiennes normalement appliquées dans un Etat policier, ce qui s’imposerait pour supprimerpresque completement 1e risque que des immigrants illégaux demeurent au Canada. Par contre, il ne faut pas dépasser ‘ ‘une limite de tole’rance” , car la valeur meme de tout systeme de contrOle de l’immigration serait compromise.
— W. G. Robinson
(Immigrants ille’gaux, document de travail préparé par le conseiller special du ministre de l’EmplOi et de l’Immigration du Canada, février 1983, page 4.)
Une unanimité quin’a encore rlen réglé
Les créditistes re’e’lus en Colombie- Britannique; les conservateurs "fe’de’raux, sans chef, a 52% des in- tentions de vote contre les libéraux au pouvoir, selon les sondages; le Parti Libéral du Québec largement en avance lui—aussi (sans chef lui non plus) sur le Parti Québécois; recul des socialistes aux municipales francaises 1e 6 mars; e’lection du chancelier chrétien- démocrate Helmut Kohl en Allemagne 1e meme jour; réélection’ triomphale assurée, parait-il, du premier ministre conservateur Margaret Thatcher en Grande- Bretagne au mois de juin; prises de positions plus radicales du nouveau
“premleru ministre Nakasone du ~Japon; CXDUISIOHS massives' de
"‘diplomates” ’soviétiques en France et en EurOpe; chasse aux sous-marins fantOmes dans les fjords de Suede et de Norvege...
Autant de signes — contredits
seulement par la mauvaise posture du président américain Ronald Reagan dans les sondages, le succes des manifestations "anti—nucléaires et l’élection des socialistes‘ en Espagne‘ et au Portugal (l’Italie va aux urnes 1e mois prochain) — que la balance politique, au Canada et dans le monde occidental, penche fortement a droite en 1983. ,
L’analyse est évidemment plus complexe a l’échelle mondiale, mais 1e prochain sommet des puissances économiques occiden- tales 21 Williamsburg, en Virginie, devrait confirmer cette conclusion. A surveiller 1a facon dont les diffe'rents participants, choisiront de d’aborder les questions du dialogue Nord-Sud et des dettes monstres de certains pays sous- de’veloppés, et celles de la coex- istence Est-Ouest et de la reduction des armements strate’giques.
Au Canada, par contre, la situa- tion semble tres Claire : Il n’y a plus qu’un seul gouvernement néo- de’mocrate au pays —— au Manitoba
. — et un seul gouvernement liberal
— 21 Ottawa. Quant au Parti Québécois, i1 ne fait plus de clientelismo, selon le mot, du ministre Ge’rald Godin qui cite le
. dictateur argentin Juan Peron (!)...
c’est-a-dire qu’il a enterré son fameux «préjugé favorable aux travailleurs», recession oblige.
Le raz—de-marée conservateur viendra “normaliser” cet état de choses lors des prochaines elections fédérales. Prédire également 1a défaite du P.Q. aux mains des libéraux québécois (plus a drOite que ceux d’Ottawa) est moins facile pour l’instant, les deux forces en
presence connaissant, chacune de:
le?’ cote, ““6 période de transition determinante.
Puisqu’ils jouissent d’une bonne marge de manOeuvre, les conser- vateurs fédéraux peuvent meme se permettre de faire campagne pour .des idées auxquelles ils croient fermement, mais qu’ils con- side’raient électoralement peu ren- tables dans le passé : 1a limitation du rOIe de l’Etatr dans la société, 1a reduction des dépenses et des deficits, la libre-entreprise, etc. C’est d’ailleurs ce qui a cofite’ au premier ministre ontarien la chef- ferie du Parti : on reconnait q'u’il peut remporter une e’lection générale, mais dans la conjoncture politique actuelle, meme Peter Pocklington peut devenir premier ministre du Canada... et la philosophie de ce dernier est plus sédpisante que Celle de M. Davis.
A vaincre sans péril, on triomphe (et on gouverne peut-étre) sans gloire. Le succes des conservateurs comporte donc des risques, notam- ment celui de succomber a une cer- taine paresse intellectuelle qui portera a commettre des erreurs ou 21 mal expliquer les succes.
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I’actualité nationale
L’EXPRESS — 3
Industrie pharmaceutique : exode
duxQuébec... mais aussi du Canada
Principal innovateur et producteur canadien de médicaments durant la Seconde Guerre mondiale, 1e Que’bec est maintenant
un simple consommateur!
par Ginette Boucher
Il regroupait, au de'but des années 40, pres de 80% des entreprises pharmaceuti- ques canadiennes; en 1976, cc pourcentage baissait a 61070, pour atteindre au- jourd’hui 36°70.
Toronto, nouveau car- refour canadien des af— faires, a drainé une bonne part de cette indUstrie, at- tirant chez elle quelques en— treprises québécoises et les nouvelles compagnies s’in- stallant au Canada. Ceci serait surtout dfi au climat politique et économique québécois qui, selon 1e president de Sandoz Cana- da, M. Breski, crée une situation d’incertitude qui ne favorise guére l’expan— sion de l’industrie du medicament au Quebec.
L’industrie pharmaceu— tique québécoise est donc en crise. Mais ce n’est pas exclusif au Québec! En ef- fet, depuis 1975, cette crise revét un .caractere pan- canadien: plusieurs entre— prises quittent non seule-
ment 1e Québec mais aussi)
le Canada.
C’est 1e cas d’Hoffmann— La Roche qui produit, en- tre autres, “valium”. \Installée au Quebec depuis 1931, la compagnie déménagera ses installations aux Etats-Unis dans quelques mois ne lais- sant en Ontario qu’une usine d’entreposage, d’em—
le célebre .
ballage et de contrOle de qualité. La decision de Roche suivait de peu celle d’Ayerst qui annoncait l’an dernier la relocalisation de son laboratoire de recher- che — 1e troisieme en im- portance au Québec! —— aux Etats—Unis en ,janvier 1984. ’
Outre ces departs, d’au- tres entreprises ont mis sur les tablettes leurs projets d’expansion tant dans le domaine de la production que de la recherche.
Ce ralentissement d’ac- tivité est en grande partie imputable a la loi cana— dienne des brevets. Cette loi, inscrite dans la legisla— tion de presque tous les pays, vise géne’ralement a protéger les inventions pen- dant 17 a 21 ans afin de permettre au créateur d’ex- ploiter son filon tout en
' poursuivant ses recherches.
Or, depuis 1969, la loi canadienne a la particulari- té de- n’accorder aucune
protection aux produits
pharmaceutiques. Elle autorise toute personne a se servir. d’une invention moyennant le paiement d’une ristourne de 4% du prix du remede a l’in- venteur. «C’est ‘comme si vous écriviez un livre a succes et que le gouverne— ment permettait a n’im- porte qui de la copier, d’y inscrire son nom et de le vendre a meilleur prix», ex- plique M. Guy Beauche- min, président de l’Association canadienne
gde l’industrie du médica-
ment. , En modifiant sa loi, 1e cabinet Trudeau voulait en
"effet abaisser le prix des
médicaments vendus au
Canada. Et il a réussi! D’apres le ministre de la Consommation et des In- stitutions financieres, M. Andre Ouellet, parmi les 356 produits les plus utilisés a travers le monde, le Canada Offre les prix les plus bas pour dix d’entre eux et arrive second pour plusieurs autres. Les prix ont donc baissé mais l’in- dustrie pharmaceutique y a laissé des plumes au profit d’imitateurs: Roche aurait ainsi perdu pres (16 $23 millions et l’ensemble des entreprises plus (16 $400 millions depuis 13 ans.
Ce chiffre tient compte
. dc l’impact négatif des pro-
grammes provinciaux. Ces reglementations permettent aux pharmaciens de rem- placer le medicament prescrit par le médecin par un produit similaire moins cofiteux. En outre, les gouvernements rembour— sent les remedes des bénéficiaires d’aide sociale et des personnes agées selon un bareme qui leur est pro- pre.
,En Ontario par exemple, l’Etat paye le plus bas prix des médicaments sembla— bles inscrits sur la liste de médicaments rembour- sables. Au Que’bec, on tient plutOt compte d’un prix moyen.
L’application de ces mesures a permis au Trésor québécois d’économiser cinq millions de dollars en 1981. «11 a épargné de l’argent, note le président dc l’Association, mais‘ il a aussi perdu $13 millions en vente au Que’bec car les compagnies imitatrices sont pratiquement toutes en Ontario et aux Etats—
Voyagez en Ontario : les franCOphones vous invitent!
Si vous vous informez aux services touristiques de l’Ontario, il n’y a pas de francophones en Ontario!
par Guy Rouleau
Ils sont pourtant presque 3 /4 de million!
D’aprés les mémes ser- vices touristiques, i1 n’y a pas d’événements franco- ontariens! Le Festival franco-ontarien a Ottawa, la Nuit sur l’Etang a Sud- bury, un tas d’autres festi- vals, des fétes theatrales partout, tout le temps, ca ne compte pas?
Les Québécois et Québé- coises se promenent en On- tario depuis des années en ignorant qu’ils passent sou- vent en pays de con- naissance. Aux chutes du Niagara, i1 y a aussi des francophones, et des meil- leurs! Et Niagara n’est pas si loin de Penetang, une fameuse de belle place! Et
de Penetang on peut traver—. ser l’Ontario par le moyen nord‘ et aller de’couvrir les sites d’escalade de la région de North Bay! Et en pas- sant, on peut s’arréter dans Prescott-Russel. ..
La Fédération québécoise de camping- caravanning vient de découvrir l’OntariO francais et y a développé des projets concrets in- téressants.
La Fe’dération québécoi- se de l’Ajisme, avec ses soeurs canadiennes, est égalcment préte a favoriser les franCOphones ontariens. La Federation de l’Age d’or du Quebec est in- formée de notre existence: les ainé(e)s du Québec cir- culent a pleins autobus en Ontario.
La Federation québécoi- se des Agricotours, Vacances-Familles,
l’Organisation u Tourisme étudiant, 1e Réseau plein air, la Fédéra- tion québécoise de moto- tourisme, Vélo Québec, Sentiers Quebec, la Fédéra- tion québécoise de canot- camping, Keroul (tourisme pour personnes han- dicapées), etc... doivent aussi prendre conscience de notre existence et de la ressource que nous consti- tuons pour eux.
Les Franco-Ontariens et les Franco—Ontariennes sont organises. Ils sont une association d’entraide qui regroupe une quarantaine d’associations présentes partout en Ontario.
L’ACFO peut vous aider a établir les premiers con- tacts qui vous permettront de créer des projets nouveaux en Ontario. Et vous pourrez toujours compter sur la réciprocité!
La FESFO se réunit a Plantagenet
Septieme assemblée an- nuelle de la Fédération des Eleves du Secondaire Eranco-Ontarien (FESFO). “A cette occasion 1e conseil des représentants, formé de dix e’le‘ves du secondaire, élus l’an dernier, organise quatre jours d’activités sous le theme: Et ca con- tinue. .. Opération Progre‘s.
Ce septieme congres, c’est deux cents éléves fran- cophones délégués d’une soixantaine d’écoles francaises et mixtes de l’Ontario. Ils se donnent rendez—vous a Plantagenet les 20, 21, 22 et 23 mai pro- chains.
C’est une occassion pour les étudiants du secondaire d’apprendre et d’échanger en participant a divers ateliers tels que: production theatrale, photographic, cyclisme... c’est aussi des spectacles amateurs et pro- fessionnels, des rencontres inoubliables et une ex-\ périence trés enrichissante.
C’est la poursuite d
travail amorcé par et pour ‘
les éléves franco-ontariens depuis bientOt sept ans. On
36 rencontre pour planifier et organiser un avenir qu’on construira de nos mains.
On a prévu une dizaine d’ateliers qui comprennent des sujets aussi varies que: les relations homme—
femme; les loisirs; 1a radio / TV communautaire; 1e cyclisme; la production théfitrale; 1e post- secondaire; 1e leadership; 1a photographic; l’emploi; l’informatique; la FESFO et son avenir. El
-
Lancement de l’Alliance ontaroise de Québec
C’est 1e 17 mai 'que L’A lliance ontaroise. de Québec a/été officiellement lancée par son president M. Jean-Marc Demers, a l7hOO, dans les locaux du Secretariat permanent des peuples francophones (SPPF), au 54, rue Saint- Pierre, Quebec.
L’Alliance ontaroise de Québec recevait récemment ses lettres patentes. L’association vise a regrouper des personnes in- téressées a renforcer les liens de solidarité par- ticuliére qui existent entre
la communauté de langue francaise de l’OntariO et celle du Québec.
Le projet d’une telle alliance est né a la suite du mois consacré a la culture ‘d’expression francaise en Ontario présenté a Quebec, par le SPPF, en collabora- tion avec des organismes franco-ontariens et québé- cois, du 27 janvier au 27 février dernier. Cette manifestation culturelle a permis au public québécois de se familiariser et de mieux connaitre 1e mouve- ment culturel franco—on- tarien. D . ’
Unis. On a done réussi a économiser, en important toutefois des produits et en privant les Québécois d’emplois! »
La publicité qui a en- touré l’annonce du depart d’Ayerst et de Roche pour- rait modifier ce sombre portrait de l’industrie phar- maceutique. «Les gouver- nements, souligne M. Beauchemin, se montrent maintenant plus ouverts a des changements dans leur
reglementation. QuOi qu’il en soit, dit-il, ou la situa— tion change ou il ne restera plus d’entreprises phar- maceutiques au Quebec et au Canada!»
Et cela devrait changer puisque l’industrie phar- maceutique en est une de pointe qui fait partie de la grande famille des biotech- nologies, un secteur qui figure au rang des priorités du virage technologi- que! El
Fonction publique fédérale
L’ACFO veut plus de francophones, mais admet qu’il y a du progres
La Commission de la fonction publique du Canada vient de rendre son rapport an- nuel 1982. Comme l’Association canadien- ne-francaise de l’Ontario (ACFO) s’in- téresse a la qualité des services fournis en francais par les fonctionnaires, de méme qu’a une repartition des subventions tenant compte des besoins de la communauté franco-ontarienne, elle a examiné les statistiques présentées par la Commission.
L’ACFO se réjouit de l’augmentation du nombre des francophones dans la fonction publique fédérale en Ontario (en dehors de la région de la capitale na- tionale qui est un cas a part). «De 1,332 qu’ils étaient en 1981, ils sont passés a 1,563 en 1982, ce qui nous permet de croire que les services assurés en francais sont un peu meilleurs dans quelques milieux», a déclaré M. Andre Cloutier, president général de l’ACFO.
L’ACFO a souvent a traiter avec des organismes qui ne savent que peu de choses de la communauté franco-ontarienne, sous—dotés qu’ils sont en effec- tifs francophones. La sous-representation francaise provoque des lenteurs dans les réformes que les or- ganismes doivent effectuer au sein de leurs unite’s pour bien fournir leurs services en francais. «Il faut plus de Franco-Ontariens et de F ranco-Ontariennes et ce, a l’échelon des agents et aux échelons de ges- tion et de direction», a indiqué M. Cloutier.
En ce qui concerne la gestion supérieure, i1 n’y a, dans la fonction publique dans son ensemble, que 16,9070 de francophones. , l’échelon de la direction, la Sipuatlon est un peu mellleure, car on y’aouve' 21% de. francophones. L’ACFO est d-’avis que ‘les
_ mlnistéres et agences .devraient étre suivis de pres par
le gouvernement afin quI’ils mettent tout en oeuvre pour améliorer nettement cette situation déplorable qui a des repercussions negatives sur la repartition des subventions et, on 1e sait, sur la qualité des ser- vices en francais.
«Plus de Franco—Ontariens, plus de Franco- Ontariennes, a la gestion supérieure, a la direction, a l’échelon des agents, constitue une clef importante de notre développement et nous comptons sur des décisions fermes de la part du gouvernement fédéral», de conclure M. Cloutier.
A Queen’s Park, c’est sur les agences provinciales qu’on doit maintenant mettre l’accent
Pendant ce temps, a Toronto, le ministre des Affaires intergouvernementales et ministre responsable des services en francais du gouvernement de l’Ontario, M. Thomas Wells, a déposé le 13 mai a I’Assemblée législative Ie quatrieme rap- ‘ port annuel du Bureau du coordonnateur provincial des services en francais. ‘
Pour sa part, 1e coordonnateur provincial, M. Don Stevenson, sous-ministre des Affaires intergou- vernementales, a déclaré que «les services en francais du gouvernement de l’Ontario ont connu un essor significatif au cours de la derniere année, c’est pour— quoi 1982 marque une e'tape déterminante dans le développement des services a la pOpulation franco- phone de l’Ontario».
M. Stephenson indique qu’apres l’institution des coordonnateurs des services en francais dans les ministeres, il faut a present songer a engager les nombreuses sociétés provinciales de la Couronne, plus ou moins autonomes du gouvernements, dans le processus de bilingualisation.
Le rapport annuel du Bureau du coordonnateur provincial démontre que pres de 85 070 des fran- cophones de la province habitaient dans les region's et zones désignées; c’est-a—dire 1a 011 les services en francais du gouvernement sont assures.
Dans le cadre de la revue des services en francais Offerts par les ministeres, 1e coordonnateur provin- cial souligne dans son rapport annuel que «un souci de qualité qui grandirait parallelement avec l’aug— mentation de la quantité du materiel publicitaire et d’infOrmation en langue francaise contribuerait directement a améliorer les services Offerts en fran- cais». M. Stevenson a en outre rappelé que l’étude sur les services en francais rendue publique en 1982 a conduit a l’élaboration d’un véritable plan d’action, qui permettra de poursuivre efficacement le développement des services en francais du gouverne- ment de l’OntariO. El ,