Semalne du 12’au 18 Juillet 1983
Boudria menace de retourner son flambeau A qui appartient le nom ‘ ‘Olymplque’ ’ ?
Une cinquantaine d’en- treprises torontoises, ainsi que des dizaines d’autres au pays, utilisant le mot “olympique” dans leur nom ou dans leur publicité commercialei, se sont vues menacer de. poursuites judiciaires par l’Associa- tion olympique cana- ‘dienne.
Celle-ci revendique en ef- fet 1e monopole de l’utilisa- tion du terme “olympi-
que”, prétention nouvelle qui est contestée par les compagnies qui en font usage deja depuis longtemps... et par le député liberal ontarien Don Boudria, lui-meme porteur du flambeau olympique en 1976, qui prend leur defense.
M. Boudria a ecrit au ministre d’Etat a la Santé et au Sport amateur, 1e
senateur Raymond Per- reau, le priant d’intervenir pour faire entendre raison a l’Association (subven- tionnee a environ 20% par le ministere), menacant de retourner 1e flambeau— souvenir qu’il avait recu en 1976.
L’Association reclame $200.00 a chaque entreprise pour des frais legaux (sa let— tre est envoyee par le bureau d’avocats Sim,
Hughes, de Toronto) et soutient que la Loi sur les marques de commerce in- terdit a tout autre groupe l’usage du mot “olympi- que”.
Tout en reconnaissant que l’Association peut avoir des droits sur le sym— bole olympique, M. Boudria estimeque 1e mot lui-meme est du domaine public. {:1
La Federation des clubs sociaux Apres 25 ans, un nouveau depart
La Federation des clubs sociaux franco-ontariens fétait lors de son dernier
par Guy Rouleau
congrés, tenu a St-Cathari- nes les 3, 4 et 5 juin der— niers, son vingt-cinquieme anniversaire d’existence.
Vingt-cinq ans d’existen'- ce pour un organisme qui ne compte que sur ses pro- pres moyens, c’est impor- tant! La Federation des clubs sociaux est, en effet, trés peu subventionnee, a peine ce qu’il faut pour maintenir une bureaucratie minimale, mais elle compte sur l’action benevole de milliers de Franco— Ontariens.
La Federation des clubs sociaux est implantee sur-
tout dans la moitié Sud de ,
l’Ontario, 01‘1 elle compte une cinquantaine de clubs, mais son histoire rend compte de sa presence dans l’Est et dans le Nord.
Les membres presents au
congres du 3, 4 et 5 juin ont decide de re-organiser ~la Federation et de lui donner un plan de développement. La Federation entend se développer ainsi sur l’en- semble du territoire on- tarien en fonction de trois grands objectifs: — les loisirs culturels — les loisirs sportifs — la clientele prioritaire des jeunes
D’autres objectifs im— portants que s’est donne la F ederation concerne: — une meilleure organisa- tion —— un plan de communica- tions — un programme de for- mation
Le congres a dit sa satisfaction de toute la demarche de restructura- tion amorcee par M. Hu- bert de Cotret, ex-presi- dent, et poursuivie par M. Raymond Lanthier, presi- dent interimaire, et M. Marcel Brfile, responsable
du Comite de la structura— tion. Des Comites d’action dc districts (CAD) seront desormais, les maillons de cette grande chaine franco— ontarienne d’entraide que veut étre la Federation des clubs sociaux franco-onta— riens.
Mme Lorraine Gandol- fo, de Mississauga, a ete élue nouvelle presidente de la Federation. Les autres
membres du Conseil d’ad- ministration sont: M. Rhea] Allaire, vice- president, M. Marcel Brfile, president sortant, Mlle Christine Carrier, secretaire, Mme Solange Ward, directrice Sportive, Mme Laurette Lapierre, directrice jeunesse, d’un directeur(trice) culturel(le’) a nommer, de meme que de tous les presidents de districts. El '
_ La guerre des insectes
N’en deplaise au Credit social, l’ennemi jure de l’humanite n’est ni 1e sexe, ni le communisme, mais bien les insectes. Le tiers de la recolte mondiale d’ali- ments est détruit par les in- sectes et un homme meurt d’une maladie transmise par un insecte a toutes les six. secondes! une guerre a finir entre
C’est donc.
nous et eux.
Voila pourquoi 1e Con- seil ‘de recherches en sciences 'naturelles et en genie du Canada vient de charger' une equipe de l’Universite York de To- ronto de determiner com~ ment les insecticides agis-
g sent et quels peuvent étre
leurs effets a long terme sur les autres especes. [1
thééitre ‘
L’EXPRESS -- 7
The Woolgatherer
Pourquoi 86111611161“ \siXJ'S’lll‘S? a,“
I
Nancy Barclay dans The Woolgatherer
Il est dommage qu’une piece de. theatre aussi bien montee et interpretee ’que The Woolgatherer ait tenu
par Rita Lecours
l’affiche aussi peu dc temps a Toronto. Du 4 au 10 juillet, ona presente au Theatre Centre de la rue
King le drame humain d’un homme et d’une femme tres differents l’un de l’autre.
Rose habite une petite chambre terne dont la seule fenetre est bouchee. Nancy Barclay nous montre toutes les excentricites de cette personnalites inst-ables,
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cette petite femme qui a peur de tout, qui prefere passerson temps au zoo ou au musée — voir les animaux en cage ou les dinosaures en caoutchouc — plutot que de communi- quer avec les étres humains. Cliff entre dans la cham- bre et dans la vie de R086. Jon Comerford interprete un homme sfir de lui, un chauffeur de camion qui a voyage partout, qui a con— nu tout le monde et qui traverse l’existence en bla— quant. - Paradoxalement, comp— te tenu de ce que nous avous deja dit sur Rose, les deux personnages sont tres forts cote dialogue. Le met- teur en scene Stephen Jolly a reussi a donner un ryhtme
naturel a l’action pourtant '
Theatre Company,
sont cependant un peu fai- ble dans les longs monologues sur leurs fan- tasmes.
La piece, ecrite par William Mastrosimone, a gagne le prix des critiques dramatique de Los Angeles en 1982. Elle est secouee du gros rire et des blagues de Cliff et penetre profonde- ment 1a paranoia de Rose.
Leur interpretation, pleine de feu, donne quel- ques fleurons au Unknown dont The Woolgatherer au Theatre Centre est la premiere presentation pro- fessionnelle.
S’ils pgursuivefit leur travail avec (1’ 3111551 bonnes productions, il faut espérer qu’elles tiendront l’affiche plus longtemps que six .
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