6 — L’EXPRESS les bonnes actresses " A 4/0 “”0 Q/ . \ ‘7/ Q~ ' r 0') w””"’"” assailant?“ 483-8161 Télit41€>l466~7675 \ Q 4 W 553 Guest. ave. Eglington. Toronto. Ontario M5N 185 Ouvert tous les 'ours our lunch at iner Brunch u dimanche : 11h30 a 15h00 Divertissemenl les tins de semaine 16 novembre 1982 Ie Beaujolais nouveau! “r Le Mistral 3“ Cuisine trancaise ,0) Style v Y!’ .._ , . I] ,7 223-5505 0 6309 rue Yonge 3’3 (au sud de Steeles) Maintenant ouvert pour Ie lunch DANIEL .& ‘2 DANIEL Patisserie traiteur épicerie fine 248 rue Carlton Toronto MSA 2L1 RESTAURANT FRA NCA IS - <3??wa 339 O., AVE. EGLINGTON TORONTO, ONT. M5N 1A1 TEL : 487-3636 8‘“ 842 L 1F2eénie1rlgodimar§§hlgirt lg laugfiih J Téiéphone 3 968'9275 ' ° ’ J V’s; Le Petzt Gaston 5 fi/ fig - . .,>/—////7/(’ Restaurant h‘ancals 33 (7/) / / a ‘H'flh-“Amewv-Mh ~~ ‘Es/awfla/K {g «8/ Gaston n’existait pas, off—:— 5 // laudrait I’inventer» Restaurant Francais -. — Gault & Millau 90 Avenue Road Toronto, Ontario ea” 48| 3,093 $9 ~ M5R 2H2 . g 35 rue Baldwrn, Toronto 596-0278 . . Tel.(416)920-0956 film 2311 at (it) Avwmiv Rtiziri (il’tltyi‘t/ o Wlwiilill t.l{[r,|,|ii 16 'uillet a 18h30, 20h30, 22h30 SAUL ROUDY — chanteur, guitariste, harpiste; un troubadour américain qui incorpore plusieurs styles musicaux dans son repertoire. ~ - 14, 15, 21, 22, 23, 28, 29 & 30 juillet a 18h30, 20h30, 22h30 MA MC. KIRK ELLIOTT - artiste extraordinaire. Un mélange de Restaurant commerciaux hilarants et la musique d‘un grand artiste solo. . 15:, O ,gfloamng 131 rue Jarvis, Toronto Tél. 363-0265 Les commerciaux ga nants du Festival de Cannes 1982 chaque soir 5: 19h et le jeudi a ’heure du lunch (12h45). Ceux de 1979 a 21h saut les soirs de spectacles. 833 ”£2 iBtuumtal Le lameux restaurant francals 20 ans d'excellence Cuisine continentale Service impeccable Reunions d‘attaires 8. groupes Reservations : 924-3721 23 RUE ST-THOMAS (quartier Bloor & Bay) 842 r— Café *m Des Copains Un menu de bistro trancais excitant et raisonnable Lunch, diner, aprés~théatre Jusqu’a 1h30 am. du lundi au Samedi 1%,; pewWama SAMMY PRICE Le roi du Boogie-Woogie du 11 au 23 juillet ART HODES Sa premiere apparition a Toronto on 20 ans du 25 juillet au 6 aout En plus des meilleurs pianistes de jazz dans un pro ramme spécral de 17h 0 a 19h00 les soirs de semaine 48 est, rue Wellington ~— 869-0148 fle paid ca/e' LICENSED UNDER L.L.B.O. 4 58 PARLIAMENT STREET Un petit coin trancais... sur Parliament Décor intime et fine cuisine, menu a la carte et choix quotidien de plats varies spécialement prepares par Pierre. Prix imbattables. $6.95 pour un diner complet. Ouven tous les jours pour le lunch at Ie diner, saut le dimanche. Reservations : 9214802 PIERRE et ANGELO Licence complete Vos hetes : Den se et Jean-Pierre robst m1 > 7/3 Z? Ferme’ les lundis O , Terrasse d’été ;\ ombragee , . Reservations : . 485-1111 .. ‘~1505 AVE. BAYVIEW 1e 7am“; RESTAURANT FRANCO-SUISSE G Ul TA RIS TE S UR LA TERRA SSE V PENDANT L 1575 TRAITEUR Pour vos commandes, appelez... 769-4525 LE TROUBADOUR RESTAURANT 2241-8 BLOOR ST. W PATISSERIE FINE EUROPEENNE 1572 Bayview Ave. Toronto, Ontario M46 387 481-4523 MENU COMPLET DE 11H30 A MINUIT ET DEMIE, 7 JOURS PAR SEMAINE 361 ouasl, rue Queen, Toronto M5 V 2A4 — Tel: 593-0934 Les dimanches parfaits : “Brunch" avec musique classique interprétée par nos musiciens de midi a 16 heures. Les mercredis parfaits : Tous les mercredis soirs de 18 a 23 heures, nous vous oftrons une bouillabaisse originale de Marseilles. Les aprés-midis parfaits : Tous les aprés-midis de la semaine de 15 a 17 heures, c‘est l'heure du the! L’Express de Toronto a Ie plaisir de vous recommander tous ces restaurants et traiteurs Maison Basque RESTAURANT FRANcAis 15 RUE TEMPERANCE (entre Queen at King, un bloc a‘ l'ouest de Yonge) , TORONTO, ONTARIO _ TEL. 368-6146 328 Queen W. Toronto 596-6405 Ze Se'fecb (81'5th Sa terrasse d’été ouvert tard Ie soir s FORMERLY JIMMV'S BARBERSHOP J WNW Semaine du 12 au 18 juillet 1983 vous m’en direz tant 3. Les soldes au centre commercial 11 y a encore des gens qui bondissent de joie quand on leur declare, 1a voix essoufflée et les jambes molles: «Venez-vous-en! 11 y a une vente au centre par Louis-Paul Béguin d’achats.» Et les voila par- tis, carte de crédit en avant. Moi, je l’avoue, les phrases en question me me font pas jubiler d’allégresse. Toutefois, depuis que j’ai lu dans le Vocabulaire de la commercialisation de I’Office de la langue francaise du Quebec quel— ques précisions sur ce vocabulaire difficile et anglicisé du commerce et de la vente, j’ai repris courage. L’auteur, M. Robert Globensky, a su indiquer le bon francais pour deux fautes que j’ai depuis des éons — j’exagere, mais ce fut long — dénoncées dans maints articles. Le rabais est une reduc— tion consentie sur le prix courant d’une marchandise ou d’un service. C’est, en anglais, 1e “discount”. On a longtemps voulu que le plus proche, phonétique— ment, des mots francais en soit l’équivalent, soit l’escompte. Ce n’est pas correct et le Vocabulaire de la commercialisation le souligne. Le “discount house” est en francais le minimarge (néologisme) ou simplement le magasin de rabais. Le solde est notre fameuse “vente”. Les “Ventes-Sale” sont bien connues au Quebec et sont un triste témoignage d’une langue encore en con- valescence. Pourtant, com— bien de fois ne l’avons-nous pas dit? Le solde de cer- taines marchandises est une vente au rabais, d’articles qu’on dit aussi vendus en solde, ou mis en solde. Il est parfois au pluriel pour un ensemble d’artlcles: soldes. C’est un mot du genre mas- culin. Le centre commercial est une agglomeration d’éta- blissements commerciaux qui offrent une gamme variée de produits ou de services destinés a satisfaire les besoins d’achat du con- sommateur. En francais, on met l’accent sur le centre lui—meme qui vend a des clients plutot que sur les clients eux—mémes qui Vien- nent y faire leurs emplettes. Le “shopping center” est un réseau de distribu— tion commerciale. Il ne faut donc pas dire “centre d’achats” ni “centre de shopping”. Quant au mot “shopping”, qui s’entend dans les milieux snobs en France, je peux vous assu- rer que des millions de gens ne l’emploient pas en France, et que faire des emplettes, des achats, du Iéche-vitrine, des courses, leur suffisent amplement. Le Vocabulaire de la commercialisation traite de centaines de mots techni- ques de cette activité économique souvent ap- pelée “marketing”. L’auteur propose en effet 1e mot commercialisation comme equivalent qui of f re les meilleures chances de survie. C’est un ensemble d’ac— tivite’s qui consistent a iden— tifier les besoins des con- sommateurs, a créer les produits et les services pour les satisfaire et a mettre .ceux-ci en valeur dans les établissements, eta permet- tre a l’entreprise de se tailler une place sur le marché de consommation. Cette defi- nition se trouve dans le Vocabulaire de la commer- cialisation de l’Office de la langue francaise qui est un ouvrage excellent et fort utile. Je 1e recommande a tous les intéressés du do- maine du commerce. E] eréation La m yste’rieuse forét de Saint—A rbrousse—Poil Chapitre IX: Fiflard raconte le voyage de Bernard. 01‘1 l’on voit encore qu’un bienfait n’est jamais perdu. Cet apr‘es-midi la, les merles faisaient 1a ronde dans la clairiere, avec Céline et Florence. Stéphane, un petit garcon du village voisin, était par Pierre Léon venu les rejoindre. Les merles avaient trouve’ Stéphane mal peigné mais tres gentil. Il voulait toujours jouer au ping-pong et faire de la bicyclette. Mais aucun merle n’avait voulu apprendre ces jeux-la. Stéphane se conten- tait donc de participer a la ronde entre le merle bleu et le merle jaune qu’il aimait beaucoup. Tout le monde était un peu inquiet car Fiflard, qui avait voulu rac- compagner Bernard et Ranu- la au pays des rhinoceros, Fiflard n’était toujours par revenu aprés une longue absence. ' Et voila que, tout d’un coup, sortant d’un léger nuage gris, Fiflard apparait dans un éclatant rayon de soleil. II a l’air du Saint- Esprit sur, les images de premiere communion! Tout le monde applaudit et se met a chanter: «Le voici Fiflard si beau, Le beau merle blanc, Du ciel il arrive enfin, Applaudissons-le! » Fiflard remercia sans pouvoir siffler tellement iI était essoufflé. Tout le monde avait fait cercle autour de lui. 11 se percha sur un scion de framboisier, goba en moins d’une seconde vingt-deux grosses framboises bien rouges et, désaltéré, reprit son souffle. On attendait son récit. Il prit son temps, bat- tant des ailes pour se rafraichir, secouant la téte et le cou pour se détendre. Il commenca enfin: — Foufoufaflé... — Vous vous rappelez... traduisirent Céline et Floren- ce pour Stéphane, qui ne comprenait pas tres bien 1e merle quand il parlait Vite. L’histoire que Fiflard résuma était Ia suivante. Le rhinoceros, Bernard, était donc reparti pour son pays avec sa nouvelle femme, la petite rainette verte, Ranula. Ranula était perchée sur le dos de Bernard. Elle était émerveillée de tous les pays qu’ils traversaient. Parfois, c’étaient des montagnes tres hautes et couvertes de neiges étincelantes, parfois c’étaient des plaines immenses avec des arbres pleins de fleurs et d’oiseaux de toutes les couleurs. Ils avaient aussi traverse sans difficulté des fleuves rapides, des mers houleuses et des océans sans fin. Un soir, alors qu’ils ap- prochaient du pays des rhinoceros, il arriva un acci- dent affreux. Bernard disparut dans un grand trou que des chasseurs avaient creuse’ au milieu d’une haute forét, pour attraper du gibier. Le trou était si profond que le malheureux Bernard avait beau donner de la corne con- tre les parois, il ne pouvait en sortir. Ranula 1e consola et lui dit qu’elle irait chercher du secours. Elle rassembla toutes ses forces, tendit ses petites pattes comme de puissants ressorts et hop! d’un seul bond elle fut dehors. Il faisait tres sombre dans cette grande foret. Les arbres étaient si hauts que les nuages s’accrochaient dans les pointes des branches. On entendait partout des cra- quements sinistres, des miaulements de tigres, des rugissements de lions et des sifflements de' serpents. Ranula avait tres peur. Mais elle était tres courageuse et continua d’avancer sur un sentier étroit qu’elle venait de découvrir. Ce sentier n’en finissait pas et voila que la nuit tombait vite. Ranula savait que si elle ne trouvait pas une fontaine on se cacher pour la nuit, les renards ou les chacals la mangeraient. Et il n’y avait pas 1a moindre flaque d’eau alentour, pas le moindre ruisseau en vue. Elle se rap- pelait qu’un jour un certain Pigou affamé avait failli l’at- traper, «si jamais il m’a suivi», se disait—elle, «i1 me broiera les os d’un seul coup de machoire.» Elle entendait déja le vilain bruit que cela ferait dans sa petite téte af- folée. Elle se laissa alors tomber de désespoir et de fatique dans une grosse touffe de fougeres fanées. Elle ne pouvait plus avancer et se mit 21 pleurer. De grosses larmes argentées coulaient de ses beaux yeux d’or. Et voila que, tout a coup, comme elle entendait les- hurlements d’un loup, tout pres, elle se rappela la petite fioIe mystérieuse que Merlin l’enchanteur lui avait donnée avant de quitter 1a merlerie. C’était une toute petite bouteille en verre, bleu azur. Ranula 1a tire prestement de son sac a main et met ses lunettes roses sur le bout de son nez vert, pour mieux lire 1e mode d’emploi écrit en toutes petites lettres noires. Elle retrouve courage. Elle lit: Elixir de longue marche. er celui a’es aulres. La Foulardie‘re, _ c’est une boutique recherche. Fort/ards, chales, carrés, cravates, ‘ mouchoirs, sacs, cemtures, bijoux fantaisie, tous articles (1e marque et griffés par les plus grands couturiers de France que vous pouvez trouver dans l opulence du choix, pour votre plazszr au Renaissance Court 162, rue Cumberland (Yorkville) Toronto Porte voisine de l’hotel Four Seasons Propriétaire : Mme Bobbie Doucet Prendre une goutte d’élixir sur un petit morceau de sucre ou dans un grand verre d’eau. Ranula n’avait ni sucre ni eau. Elle met donc une goutte de l’élixir une un pétale de fleur de cactus et avale le tout d’un seul coup. Elle sent aussitot ses forces revenir, ses muscles se tendre puissam- ment et quand elle veut se remettre en route le premier bond qu’elle fait la propulse a sept lieues de la! Cet Elixir de langue mar— che était une potion magique préparée en secret par Merlin, pendant les nuits sans lune. Quand on en prenait, on faisait sept lieues — ce qui ferait aujourd’hui vingt—huit kilometres -— d’une seule ,en- jambée ou d’un seul saut. Ranula en fit dix en moins de temps qu’il n’en faut pour. le dire. (A suivre) pour les cadeaux petits et grands, qu’on fall aux autres on a soi—méme, avec le soucr de la qualité et de la 961-0380 GHANDLAit vous offre des Iivres, bien SCH, pour tous les ages, mais aussi: DISQUES, CARTES DE SOUHAITS. MANUELS SCOLAIRES, JEUX EDUCATIFS 9. . la ifiaatillt Remnant frangais WWW Trois petites salles intimes au décor sobre et chic, atmosphere agréable Nourriture fraiche et soignée Prix extrémement abordable ENCYCLOPEDIES, DICTIONNAIRES. etc., etc. Char/esE Arsenau/t “CHAMPLAIN, c’est pour mieux vous servir.” \ml c'cxt nolrc \gillc a manger mnmnnquc mcc \u linc cuisinc. son \ci\ icc impeccable cl scx pri\ LIl‘Ulklill‘lLN on alors noirc bistro .it‘t'ucillnm on rcunions cl icnconiics pcmcnl ClIL‘ uric cwcricncc \tlll\ tin. librairi '~x~.\' '»\\\\ .. . L’une des plus importantes Iibrairies francaises au Canada situe’e au coeur de Toronto. Plus de 125,000 Iivres. 65 SlllCRBOURNlC 8] (corner of Sherlmurnc (Q Adelaide) RICSICR\ \'|'|()\'S 363-0179 POUR UNE SOIREE INOUBLIABLE, TELEPHONEZ A U 961 '1 7 74 107 rue Church (angle Richmond) Toro. (416) 364-4345 51 RUE ST—NICHOLAS, TORONTO