4 L’EXPRESS

En 1745, trente-deux ans aprés le traité d’Utrecht, l’Acadie est plus francaise que jamais de langue, de culture et de coeur. L’Angleterre pour sa part, est bien résolue a présent a faire la conquéte de l’Amérique du Nord et par conséquent a déclarer la guerre a la France dans un avenir plus ou moins proche.

Cpar Anne Robichaud ( ollaboration spéciale)

Dans ces conditions, elle doit pouvoir compter sur les Aca- diens et de ce fait, prétend leur imposer cette fois un serment d’allégeance inconditionnel qui les obligera a prendre les armes contre la France et a renoncer méme a leur foi catholique. Or, cela les Acadiens ne l’accepterons jamais. ,

Ce projet de conquéte inte’grale débute par un plan de britannisation: une nouvelle capitale,_Halifax, est créée de toutes pieces sur la cote atlantique en remplacement de Port- Royal qui était devenu Annapolis.

. A partir de 1749, les bateaux anglais débarquent par cen- taines des colons venant d’Angleterre et d’Allemagne. En 1752, Halifax compte de’ja 4,000 habitants. Les Indiens qui n’aiment pas les Anglais, voient d’un mauvais oeil ces arrivées en masse et font connaitre leur opinion.

Le peuple acadien unanime, accepte de persister dans ses dispositions de loyauté a la France et refuse de préter un ser- ment inconditionnel. L’Angleterre alors, décréte, le 28 juillet 1755, en secret, de le de’porter tout entier et d’en finir. L’idée vint du gouverneur Lawrence qui se vante que «si cette opera- tion réussit, elle sera la plus belle action que l’Angleterre aura, menée e‘n Amérique».

La deportation des Acadiens, qui dans l’histoire prendra le' nom de “Grand dérangement” sera entreprise tout au long de la cote en fin de saison 1755. Les autorités ont attendu que les récoltes soient faites et engrangées. L’opération qui se déroula a Grand’Pré est la plus connue. Le 30 aofit, Murray s’y in— stalle. Le 2 septembre, il convoque tous les hommes et jeunes gens a l’église sous prétexte d’avoir une importante instruction 2‘: leur communiquer. A l’heure dite, par les sentiers et les chemins, les habitants s’avancent vers l’e’glise. La deportation desAcadiens est en marche.

Les innocentes victimes pénétrent dans le sanctuaire comme ’dans une souriciere. Une fois la trappe refermée, tous ces braves gens sont déclaré prisonniers. Aux prisonniers de la Grand’Pré s’ajouteront 2,500 Acadiens des villages voisins.

J amais il n’y avait eu tant de monde sur les c6tes en ces jours d’embarquement. Ce fut le plus vaste rassemblement acadien vu jusque 1a et appelé a se terminer par un feu d’artifice qui embrasera l’horizon. Mais c’est! 1e rassemblement de la fin, et au lieu d’hymnes et de chants, on n’entend que pleurs et gémissements.

Diverses phases vont alors se dérouler tout au long de la céte ou nous voyons sur cette vaste scene, une soldatesque im— pitoyable. C’est le spectacle insoutenable qui fera dire a Winslow lui-méme: «J ’en ai lourd sur les mains et sur le coeur».

Le gou’verneur Lawrence, que l’histoire jugera plus tard comme “1e bourreau des Acadiens”, avait loué a une maison de Boston tout ce qu’elle avait pu rassembler de vieux navires a peu pres hors d’usage, sans plus de souci des passagers que s’il se fut agi de bétail. Pendant sept semaines, apres maintes bat- tues dans tous les coins de la péninsule, les acadiens sont em- barqués, péle-méle et les familles démembrées intentionnelle— ment. «Ils montent sur .les bateaux en chantant et en priant» ont rapporté les témoins anglais eux-méme’s. Du fond de _la baie, ils verront les villages flamber. «Pour enlever 1e gout de revenir» dira Lawrence. 1

Les mauvais traitement commences en Acadie continueront sur mer et se poursuivront indéfiniment pour le plus grand nombre. La triste flottille surchargée dc déportés sera dirigée vers les colonies anglo—américaines. Plusieurs transports mirent longtemps a parvenir a destination. Beaucoup trouveront dans la mort la fin de leurs peines. ,

Pour ceux qui parvinrent a destination, 2,000 furent de’bar- qués a Boston, 2,000 dans les Carolines, 1,000 en Virginie, 400 en Georgie, 390 dans le Connecticut, 200 a New York. Les ports de ces Etats s’opposerent a leur venue car ils se trou- vaient ainsi a l’entrée de l’hiver, encombre’s soudain d’une foule de malheureux et de malades sans ressources ni moyen de sUbsistance.

Au lendemain de la deportation, Lawrence et ses acolytes sont plus résolus que jamais: «Pas de pitié pour les sur- vivants». 'Ce peuple acadien doit étre totalement‘anéanti; aucune racine ne doit en subsister car 1a vengeance des sur- vivants serait a la mesure des traitements qu’on leur a infligés.

Lawrence en a parfaitement conscience. C’est pourquoi il prendra deux séries de mesures: il organisera la chasse a tous les Acadiens fugitifs qui ont échappé a la deportation et il recommandera ensuite aux autorités ame’ricaines de disperser

les déportés au maximum et de faire enlever leurs enfants aux‘ ,

parents. Les gouverneurs de ces Etats les livreront a leurs con- citoyens qui les exploiterons comme bon leur semblera.

Il leur sera interdit de quitter la place qui leur a été assignée pour se mettre a la recherche des leurs, sous peine de prison et en cas de re’cidive, du pilori et du fouet en public. Beaucoup ,le

feront quand meme, surtout pour assister a des funérailles. '

C’est au Maryland, Etat fondé par des catholiques que les choses se passérent 1e moins mal, tout au moins au debut. Nos déportés y furent jugés dignes de compassion, mais la situation changea lorsque la majorité devint protestante et vit en eux un danger, une charge et un fle'au.

Les Acadiens de Beauséjour avaient été conduits en Georgie, la colonie 'la plus lointaine. 115 y furent si mal recus qu’ils s’enfuirent en Caroline pour y rejoindre 582 de leurs compatriotes, arrivés la, affamée et dépouillés par les marins de tout ce qu’ils avaient pu emporter. Ils ne gagnerent pas grand choSe a ce changement car ils furent bientot attelés avec les noirs dans les riziéres en qualité d’esclaves.

A Philadelphie 011 plus de la moitie’ des déportés suc- comberent a la maladie et au désespoir, des fanatiques pro- poserent de vendre les survivants comme esclave. Cette in: itiative suscita une si vive indignation chez les intéressés qu’elle fut abandonnée. On se contenta de disperser les Acadiens par- mi les habitants qui devinrent leurs geoliers avec ordre de les exploiter par petits groupes et de leur enlever leurs enfants pour en faire de bons sujets anglais. «La perte que nous avons fait de nos habitations, declare une de leurs nombreuses pe’ti-

tions, et le fait d’étrc amenés ici, n’est rien compare a la

cruauté de prendre nos enfants de force sous nos yeux.»

Le sort réservé aux Acadiens sera jusqu’au bout sans merci a leur égard, et cela toujours pour la méme raison: les respon- sables, conscients des mauvais traitements qu’ils leur ont fait subir, ne cesseront de craindre des représailles de la part des éventuels survivants qui se regrouperaient en communaute’.

_ 1"

La. messe c0pte a Salnt-Louls-de-France

(Suite de [a page 1) ,

Le moment culminant de la visite a été 1a messe célébre’e le dimanche a midi en presence d’une centaine de Coptes (dont la moitie’ au moins étaient catholiques) et de nom- breux paroissiens de Saint-Louis-de-France. L’arabe, qui est la langue liturgique des Coptes n’a pas empéche' les non-initie’s de suivre la celebration, car chacun avait en main un texte arabe-francais (oh! bilinguismel). La langue, les vétements liturgiques, tous les gestes soulignaient l’originalite’ d’une tradition aussi ancienne (sinon plus) que la nétre. Jusqu’a la communion sous les especes du pain (ordinaire) et du vin, qui montrait l’universalite’ du rite eucharistique sous ses formes variées.

Egyptiens et occidentaux, coptes et latins ont découvert sans qu’il soit besoin de le dire qu’ils ont en commun des trésors complémentaires.

Puis, ce fut la reception fraternelle dans le parc: le soleil s’e’tait mis de la partie. ll faut préciser que la connaissance du francais chez la plupart des Egyptiens facilitait d’au- ,tant les échanges. Le lendemain, Mgr Abadir, le pere Guy Hamel et une delegation des Coptes catholiques ont rendu visite au pere Markos, de la paroisse orthodoxe d’Agin- court, qui leur avait réserve’ une charmante reception.

Le visit‘eur parti, 1e moment est-i1 venu de tirer le rideau? Certainement pas. Les contacts établis vont se développcr: on se l’est promis, non seulement, bien entendu, entre coréligionnaires catholiques, mais aussi avec les Coptes orthodoxes. Et l’on pense déja a un échange de services. religieux pour la prochaine Semaine de l’Unité en 1984: d’autres enrichissements en perspective! D

L’Acadie, une étOile qui monte (IV)

Semaine du 12 au 18 juillet 1983

Le Grand

A

La deportation des Acadiens: certains ont été vendus co

mme esclaves

Dans les Etats du sud, on finit par les con- sidérer comme dangereux, car ils risquaient, estimait-on, de s’entendre avec les Indiens'et les Noirs. On leur permit de ce fait de cons- truire de mauvais bateaux avec lesquels,

longeant les cotes ils essayerent de regagner .

l’Acadie, mais ils échouerent bientét sur les cotes de la Virginie. On les prit d’abord pour des ennemis qui venaient piller, ensuite pour des pirates, enfin pour des hotes dangereux dont il fallait se de’faire a tout prix.

On les forca a’monter sur un bateau 'qui valait encore moins que celui qu’ils'venaient de quitter et ils s’échouaient bientot dans une ile déserte ou ils mirent a réparer ce vaisseau. Ils reprirent la mer une troisieme fois, et apres quatre mois de luttes contre l’épuisement et l’abattement moral, ils atteignirent la riviere

Saint-Lean, au Nouveau Brunswick. Quel- ques-uns retrouverent des parents, des amis dont les avaient séparés dix années d’exil... l Une cinquantaine de familles voulurent aller jusqu’au bout, gravir 1e calvaire jusqu’a 1a derniere marche, et, de leurs yeux, revoir au moins les ruines de leurs villages, de leurs . foyers. 113 y allérent et ne virent rien. Tout avait disparu; plus pierre sur pierre. Seuls sub-

sistaient ici le puits, la les digues, ca et la des '

arbres, surtout des saules, dont le pale feuilla- ge languissant semblaient pleurer leurs deuils sans nombre.

Méme les noms de leurs villages n’existaiEnt plus: Beaubassin était devenu Amherst,

. Beauséjour s’était mué en Sackville, Cobe-

quid en Truro, Pisiquid en Windsor, Grand’Pré en Horton, Port la Joye en

Derangement

Charlottetown et jusqu’a la Baie Francaise qui était devenue Fundy Bay. On leur adressait des injures dont ils ne‘comprenaient pas le sens, mais dont ils devinaient toute la malveillance. On les traitait en intrus, chez eux, sur leur propre terre, eux, les légitimes possesseurs qui n’avaient plus méme une pierre pour reposer leur téte.

Avoir fait ce cruel pélerinage pour trouver un tel accueil au pays natal! Désespérés, ils s’enfuirent jusque vers les. mauvaises terres délaissées de l’extréme Baie Sainte-Marie, au fond meme de la pe’ninsule.

D’autres, parmi les plus robustes, partis a pied depuis les Etats du sud s’acheminerent, sans armes, sans vivres, a travers la forét vierge, par l’interminable route du la Cham- plain et atteignirent héro'i'quement 1e Canada. D’aucuns gagnerent directement Montréal par le Richelieu, d’autres arriverent a Québec par bateau et ils iront fonder de nouvelles Cadies dans le district de Nicolet ou dans celui de Saint-Jean ou l’accueil peu ordinaire de la population et du clerge’ ranimeront en eux l’espoir de refaire leur vie.

Pourquoi avoir redit les souffrances de nos ancétres? Pour plusieurs raisons: ce récit, basé sur l’histoire et les souvenirs des pionniers, doit étre transmis. Puis ces souffrances nous aideront a mieux saisir l’ame complexe des Acadiens, de certains atavismes encore vivace qui ne s’expliqueraient “que bien difficilement sans ces rudes coups du sort: me’lange dc timidite’ et d’audace, d’individualisme et d’esprit de corps, de géne avec l’e’tranger et d’exubérant abandon avec les leurs, de pa- tiente resignation et de soudaine combativité.

Henri Martin, rempli d’admiration devant

, les gestes des Francais de la Nouvelle France, ne pouvait s’empécher de s’écrier: «Dans l’In—

de, on avait pu admirer quelques grands hom- mes; ici ce fut tout un peuple qui fut grand». Les Acadiens étaient de méme sang. Si les autres Francais du Canada furent des cédés et non des vaincus, c’est encore plus vrai en parlant des Acadiens. On a voulu les engloutir sous l’oppression, les priver de leur liberté et leur fierté francaise. Ce fut en vain.

«La France est un pays de resurrection», se plaisait a répéter René Bazin. Or l’Acadie n’a jamais renié son caractere francais. L’Acadie vivante a fait voeu de ne pas mourir. Les Aca- diens, dans l’Histoire, n’ont q'u’un seul et meme nom avec le peuple polonais, celui de peuple-martyr.

Quand, apres tant de tortures, un petit peu- ple a le courage de ne jamais renoncer a vivre sa vie d’autrefois et cela sous tous les cieux... quand il a l’instinct de se grouper et de ne pas douter de la Providence, quand il ne cesse de se redresser et d’agir en union avec tous les esprits créateurs dans un enthousiasme in- défectible,’ qui oserait mépriser un tel atout dans l’édification de toute une Patrie?...

Dans sou film sur l’Acadie (1968) M. Lee- nard Forest nous fait comprendre qu’étre aca— dien, «c’est étre descendant d’une grande famille qui a connu, dans ses premiers temps, une extraordinaire homogénéité, unc extraor— dinaire cohe’sion, un extraordinaire bien-étre, et qui a garde d’elle-méme, a travers les temps et les intempéries, une image Ade solidarité filiale et de bonheur collectif. Etre Acadien, c’est partager un souvenir.»

Le frere Antoine Bernard, C.S.V. dira que: «C’est 1e son de l’ame qui identifie un Aca- dien: je veux dire une certaine gravité, une certaine sensibilité plus réelle qu’apparente, le sens religieux, 1e culte du souvenir.»

Aujourd’hui, l’Acadie nouvelle compte plus de 300,000 fils qui partagent ce souvenir!

Pécheurs: . prestations ameliorees

Nouveau! Les pecheurs en eaux intérieures auront désormais

droit aux prestations d’assurance- chOmage. De plus, les prestations accordées a tous les pécheurs saisonniers sont ameliorees. Les . prestations des pécheurs saison- niers sont maintenant versées du 1er mal au 15 novembre, ainsi que du 1er novembre au 15 mai. Si vous

étes pécheur saisonnier ayant accumulé au moins 15 semaines

de péche, votre montant de prestations sera maintenant calculé sur vos dix meilleures semaines de travail. De plus, Ie revenu obtenu d'une péche traitée pourra main- tenant étre ajoutea celui d'une péche fraiche. Enfin, vous pourrez construire un bateau a usage com- mercial, Sans pour cela perdre vos droits aux prestations. Ces mesures peuvent augmenter Ie montant des prestations. Le nombre de semaines de travail requises pour étre admis- sible aux prestations demeure le meme; toutefois six de ces semaines doivent étre consacrées a la péche.

Parents adoptifs: admissibilité aux prestations d'assurance-chomage

Nouveau! A partir du1erjanvier1984, un parent adoptif pourra toucher des prestations hebdomadairesjus- qu’a concurrence de 15 semaines.

Si c'est une adoption legale et si vous étes un parent adoptif qui peut démontrer que sa presence est re- quise a la maison, vous serez peut- étre admissible a ces prestations.

, Améliorations import - aux programmes d'emplor et a l'Assurance-chomage

Le gouvernement du Canadaa effectué plusieurs modifications importantes au Regime d'assurance-chomage ainsi qu'aux programmes d'emploi.

Femmes enceintes: accessibilite accrue aux prestations d'assurance-chémage

Nouveau! A partir du1erjanvier1984, les dispositions relatives aux prestations de maternité devien- , dront plus simples et plus e’quita- bles. II faudra, comme par le passé. démontrer que vous avez travaillé 20 semaines afin d’étre admissible aux prestations de maternité. Cependant, l’exigence de dix semaines de travail, lors de la con- ception, n'est plus requise. Vous pourrez également, au cours des semaines pre’cédant et suivant~ l’accouchement, recevoir des prestations d’assurance-chdmage. Ces modifications permettront a plus de 100,000 femmes d’avoir plus d'accessibilité aux prestations.

1Tavailleurs: prolongation de la norme variable d’admissibilité a I'assurance-chomage

L’application de la norme variable d’admissibilité de 10 a 14 semaines sera maintenue durant les deux prochaines années. Comme au- paravant, si-vous habitez dans une region ou le taux de chOmage est élevé, vous n'aureza travailler qu’aussi peu que 10 semaines pour toucher des prestations; dans les regions ou le taux’de chomage est faible, il vous faudra accumuler jusqu’a 14 semaines d’emploi.

:antes

Employés et employeurs:

intensification du multiplication des Programme de travail prestations deformation partagé

Femmes sans emploi:

En 1985-1984, des montants sup-

Ce programme important, dont le succes a été amplement prouve’, est prolongéjusqu’en mai 1984 et bénéficiera de sommes supplemen- taires. Le Travail partagé est une en- tente entre employés et employeurs en vertu de laquelle les heures de travail disponibles sont réparties parmi l’ensemble du personnel de l'entreprise, afin d’éviter des mises a pied. Depuis le debut du program- me, plus de15,500 ententes signees, touchant plus de 260,000 travail- leurs, ont permis d’éviter la mise

a pied de plus de100,000 employés. Aux termes de ce programme,

la semaine de travail est réduite:

Ie travailleur recoit, d”une part, son salaire pendant les journées travail- Iées, et, d’autre part, ses prestations durant lesjours ch0mes.

Travailleurs:

formation et SGI'VlCGS de placement avec Ie Tfavail partagé

Dans ce méme contexte, de nouveaux projets témoins serOnt mis en oeuvre, permettant de por- ter a 50 semaines le Travail partagé dans les entreprises qui doivent procéder a des licenciements. Les employés visés pourraient dans certains cas s'inscrire a des cours a temps partiel ou a des activites de recyclage, sans perdre leurs droits aux prestations d’assurance— chémage. lls pourraient aussi avoir recours a des services de placement.

Le Travail partagé permet aux travailleurs et aux employeurs de mieux repondre aux changements structurels et technologiques qui bouleversent Ie marché de I’emploi.

, nouveaux métiers

plémentaires verses au Programme national deformation permettront a plus de chOmeurs, a‘des femmes en particulier, de mieux se preparer a assumer les nouveaux métiers de demain. A ce titre, si vous n’avez pas droit aux prestations d’assurance- chémage pendant votre stage de formation, vous pouvez recevoir d’autres allocations spéciales de’ formation et de subsistence. Ces al- locations, des le1erseptembre1983, ,seront augmentées et les allocations de garde d 'enfant vont étre majo- rées d'au moins 100%. Par exemple, le taux d’allocation hebdomadaire de garde passera de $20 a $50 pour ' un enfant, de $35 a $80 pour deux, et de $65 a $150 pour cinq enfants.

Femmes: apprentissage aux

L’apprentissage a de nouveaux métiers eta de nouvelles spécialités sera plus accessible aux femmes. Le nombre d’étudia ntes augmentera considérablement pour les cours deformation aux métiers n'on tradi- tionnels. De plus, les associations féminines pourront demander des subventions jusqu’a conCurrence de $50,000 pour élaborer des projets de cours deformation destinés aux mmmm.

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