Semalne du 12 au 18 juillet 1983
135 avenue Broadview, Toronto M4M 2E9 Canada. (416) 465-2107.
Courrier de deuxiéme classe — Enregistrement no 5043
ISSN : 0705-1069 ,
lnscrit dans le C.A.R.D.
Fondateur & President
Jean Mazaré
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Directeur administratil Christiane Beauchamp Directeur de la publicité Jean-Pierre Milller
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Francois-X. Chamberland Martine Claude
Mireille Desjarlais-Heynneman Jean-Claude Jaubert
Christine Klein-Lataud Philippe Lafaury
Bernard Lécerf
Rita Lecours
Pierre Lemieux
Pierre Léon
Dominique Millette Guy Rouleau Jean-Claude Susini Paul-Francois Sylvestre Alain Vercollier
idées
Malheureusement, la plupart d’entre nous avons appris a écrire non pas dans un état de relaxation mais par la force, avec comme résultat d’étre plat, ennuyant et enflé — certainement pas original, naturel et libre. La difference la plus fondamentale entre l’écriture par la force et l’e’criture naturelle est que la premiere est imposée du dehors, tandis que l’e’criture
naturelle emerge de l’intérieur.
—— Gabriele Lusser Rico
Writing the natural way (Tarcher,-1976, page 19)
Que se passe-t-il derrlere les Rocheuses?
Le gouvernement “cre’ditiste” récemment réélu de M. Bill Ben- nett, en Colombie—Britannique, a décidé de faire coincider son action avec les principes politiques et philosophiques qu’il avait défendus lors de la campagne électorale.
Pronant la limitation de l’in- tervention de l’Etat dans la société et présentant un programme favo- rable a la restauration d’une écono- mie de marché libre — dans la me- sure de ses moyens en tant qu’admi- nistration provinciale —— 1e parti du premier ministre Bennett vient de mettre fin au controle des loyers, éliminer certains privileges syn- dicaux en congédiant quelques mil- liersde fonctionnaires, hausser les ,tarifs des soins hospitaliers et haus: ser certaines taxes foncieres dans le bUt d’épohger 19 déficit budgétaire du gouvernementsDe plus, sacri'le- ge des sacrileges, i1 abolit 1a Com- mission des Droits de l’Homme de la Colombie~Britannique.
Que se passe-t-il? se demandent tous les observateurs pris de court par cette action foudroyante. Depuis quand un politicien tient-il ses promesses ou un gouvernement pratique-t-il ce qu’il a préché en campagne électorale? Ou va-t-on s’il faut maintenant se fier au pro- gramme électoral des partis politi- ques canadiens! Les Commenta- teurs, analystes et tous ceux qui se chargent de nous expliquer pour- quoi un premier ministre peut im- poser des controles sur les prix et les salaires, apres avoir fait campagne contre cette idée, n’ont plus qu’a changer de, métier.
Et cela risque de ne pas s’arréter la : on va se mettre a exiger du Parti Libéral qu’il change d’orientation ou qu’il change de nom; du Parti Progressiste-Conservateur qu’il se branche entre “‘progressiste” ou ‘ ‘conservateur’ ’; du Nouveau Parti Démocratique qu’il appelle les choses par leur nom,_ c’est-a-dire qu’il e'limine 1e mot “nouveau” et remplace 1e mot "démocratique”
par le mot “socialiste”. Mais la tradition c’est la tradition: il faut parfois l’accepter sans y croire lors- que la changer demanderait trop d’efforts ou susciterait trop de controverses, méme si la clarté y gagnerait a long terme. C’est ainsi que le parti de M. Bennett, qui ne s’eSt jamais tres distingué des partis ‘ ‘progressistes-conservateurs ’ ’ des autres provinces,-a garde’ le nom historique de “Cre’dit Social” en Colombie-Britannique. (En fait, le manifeste historique du Crédit Social trouve davantage son expres- sion dans l’action, contemporaine du Parti Libe’ral, tandis que le sens classique du mot “libéral”.s’appli- que a l’action récente des Bennett,
Reagan, Thatcher et cie.) ’
A part l’augmentation de taxes, les mesures an‘no‘ncées sont de natu- re a libérer une province ou m1 pays de la bureaucratic envahissante, de la domination syndicale, des défi- cits et des dettes incontrolables, et des freins inutiles a la croissance et au pluralisme. C’est sous ce dernier item qu’il faut classer l’abolition de la Commission des Droits de l’Homme de la Colombie-Britanni-r que : la creation de ces nouveaux organismes, longtemps aprés que nos regimes de’mocratiques aient renversé 1a tyrannie et imposé en
pratique la reconnaissance des.
droits et libertés fondamentales dans nos socie’tés, a malheureuse— ment été motivé par un désir de nos gouvernements d’intervenir dans nos activités pour nous dire com- ment engager du personnel, a qui louer un logement ou quoi écrire dans nos journaux. Une véritable charte (comme 1e “Bill of Rights” américain) est supposée proclamer les libertés individuelles et tracer les limitesde l’action étatique.
Cela prend du cran pour s’atta- quer a de tels symboles. Bill Bennett vient de retenir notre attention.
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I’actualité nationale
L’EXPRESS -— 3
L’Ontario nomme un premier
agent général aux Etats-Unis
Avant de quitter le ministére de l’Industrie et du Commerce, M. Gordon Walker a eu le temps d’an- noncer la nomination de M. John G. Dunlap, avocat
et homme d’affaires d’Ot— tawa, en tant que premier agent général de l’Ontario aux Etats-Unis. M. Dunlap s’établira a New York.
M. Walker a fait savoir,
en meme temps, que la pro- vince ouvrira trois nou- veaux bureaux commer- ciaux aux Etats-Unis cette année: a Boston, Baltimore et San Francisco.
Les femmes et la technologie
Des consultations régionales sur l’acces aux bonsemplols
Le ministre responsable
‘du dossier du stat t de la
femme a Queen’s .ark, 'le vice-premier ministre Robert Welch, va comman- diter six consultations régionales cet automne sur, les chances d’accés des fem- mes aux emplois liés a la nouvelle technologie.
Coordonnées par le “Directorat des femmes de l’Ontario”, une agence du gouvernement provincial, les consultations veulent permettre au ministre Welch de faire adopter des mesures favorisant un plus grand acces des femmes 51 cc type d’emploi.
On y invitera des gens d’affaires et des industriels, des représentants des in- stitutions d’enseignement
_et des organisations syn-
dicales, des groupes de femmes et des fonction- naires gouvernementaux. Autant que possible, les colloques seront re’alisés en collaboration avec les six nouveaux centr‘es technologiques cre’és l’an dernier par le Conseil de leadership du développe- ment industriel (CLDl, ou BILD en anglais). Ils devront culminer par une conference, en octobre 1984, impliquant les leaders
de tous les groupes. «La segregation conSIS- tant a grouper les femmes
'dans les emplois générale-
mentgpeu rémunérateur est profondément enracinée dans nos pratiques et nos attititudes», a reconnu 1e ministre Welch devant la reunion triennale de la Fe’dération canadienne des femmes universitaires a Toronto. Les jeunes fem- mes doivent étre en- couragées, a-t-il ajouté, a étudier les mathématiques et les sciences, matieres re- quises par virtuellement tous les emplois liés a la nouvelle technologie. El
— Amélioration des quartiers
Queen’s Park comble le vide laissé par le fédéral, affirme le ministre Bennett ‘
Dans le cadre du pro- gramme d’amélioration des quartiers de l’Ontario (PA- QO), le ministre des Af- faires municipales et du Logel‘nent, M. Claude Ben- nett, a annoncé récemment que des subventions d’un montant total de $12 millions seront accordées a 66 municipalités de la pro- vince.
En annoncant les sub- ventions de cette année, M. Bennett a rappelé que le PAQO avait été lancé en février 1981 a la suite de l’annulation unilatéraIe, par le gouvernement fédé- ral, du Programme des contributions pour les ser—
vices aux collectivités. Depuis ce temps-la, lapro- vince a accordé $23.8 millions a 76 municipalités. -«Ce programme comble le vide laissé lorsque le gouvernement fédéral est revenu sur ses engagements envers l’Ontario et ses municipalités,» a-t-il ajouté. Dans le Cadre du PAQO, la province absorbe 50% des couts des . travaux d’amélioration des quar— tiers, y compris les travaux touchant les routes, les trot- toirs, les pares, les centres communautaires et les ins— tallations récréatives. Ces travaux doivent étre
réalisés d’ici quatre ans, et les subventions feront l’ob- jet de versements partiels qui seront effectués en
‘fonction de l’avancement
des travaux. . .
Le p AQQ fait part1e d’une série d’initiatives prises par la province en vue d’aider les municipali- tés et le secteur privé a ef- fectuer des travaux de renovation com- munautaire. Les program- mes d’amélioration com- munautaire comprennent également les programmes de revitalisation des centres-villes et de revitalisation des rues prin- cipales. El
$79 millions pour développer l’usage . de l’énergie solaire
Le ministre de l’Energie, des Mines et des Ressources, M. Jean Chrétien, a annoncé récemment la mise en oeuvre d’un programme de $79 millions pour aider a la mise en valeur de l’énergie solaire active au Canada.
Ce programme quinquen- nal devrait aider financiere- ment l’industrie solaire a trouver d’ici 1988 des systémes rentables d’utilisa- tion de'cette e'nergie.
«Le premier objectif de ce programme, qu’on entend
poursuivre avec beaucoup de ‘
vigueur et de dynamisme, est d’améliorer le plus possible la rentabilité du materiel», a déclaré M. Chrétien. «Il devrait mettre l’industrie en position de livrer une véritable concurrence sur le marché libre au Canada et a l’ét‘ranger.»
A cette fin, $30 millions'
ontyété réservés dans ce pro- gramme pour les travaux de recherche et de développe- ment que menera le CNRC (Conseil national dc recher- ches du Canada). Quelque $45 millions seront affectés a des programmes de demonstration qui, a titre de projets a financement mixte pour la plupart, seront ad- ministrés de concert avec le secteur privé. Les $4 millions qui restent serviront a payer les frais nécessaires pour respecter les engagements pris dans le cadre du programme AUES (Achat et utilisation d’équipement solaire), dont 1e ministere des Travaux publics assure la gestion. Durant sa premiere année, le programme comportera une autre phase ’de la demonstration des chauffe-
eau solaires domestiques, qui prévoit l’installation de tels chauffe-eau dans 2,000 foyers; 1a moitié du cofit des installations sera subven- tionnée'par 1e gouvernement fédéral.
Durant la premiere année également, un programme d’énergie solaire destiné aux secteurs commercial et in- dustriel offrira des subven- tions destinées a alle’ger. 1e cofit des appareils de chauf- fage solaire. Ce dernier pro- gramme présentera certaines similarités avec le programme Canada-Ontario dc demonstration de l’énergie solaire dans les secteurs com- mercial et industriel, qui ex- iste présentement.
Enfin, des fonds seront consacrés a des projets spe’ciaux de demonstration axés sur des. techniques nouvelles et prometteuses d’utilisation de *l’énergie solaire, et qui ont pour objet de mettre a l’essai des idées et des concepts uniques ,qui, tout en ayant un certain in- térét, ne peuvent s’intégrer
aux programmes solaires ex- ’
istants. Chacun de ces trois programmes fera appel a des investissements relativement considérables de la part du secteur privé pour assurer 1e financement des projets mis dc l’avant.
La recherche et le dévelop- pement joueront un role im- portant, grace surtout a des contrats spécifiques qui doi— vent étre accordés par le Con— seil national de recherches. En cherchant activement a rendre le cofit du matériel concurrentiel, ces travaux auront des résultats favora- bles qui pourront étre appli-
qués aux demonstrations futures.
On s’attend a ce que l’ap- port de fonds du secteur privé dans ce programme a cofit j‘partagé s’accroisse d’année en année. Le programme devrait inciter l’industrie solaire a engager des frais de plus de $130 millions pendant les cinq années d’exécution, ce qui contribuera a créer des emplois et a ouvrir de nouveaux débouchés aux produits solaires, au Canada et a l’étranger.
On invitera sous peu ceux qui désirent participer aux programmes de demonstra- tion a présenter leurs projets.
Cette nouvelle initiative dans le domaine du solaire constitue le point culminant des efforts déployés par des représentants des gouvernements fédéral et provinciaux et par des diri- geants de l’industrie pour doter 1e Canada d’une nouvelle politique de l’éner- gie solaire. Cette nouvelle ap- proche, qu’on a mis presque un an a mettre au point, prévoit un appui fe'déral de cinq ans pour la mise au point d’installations solaires capables de rivaliser, sur un pied d’égalité, avec d’autres formes classiques d’énergie.
L’énergie solaire présente de nombreux avantages. C’est une ressource locale, re- nouvelable, et par ailleurs, son approvisionnement ne risque pas d’étre perturbé. Elle ne présente aucun danger pour l’environnement et est percue par les Canadiens comme une option energeti- que. judicieuse. Elle offre aussi de grandes possibilités sur le plan commercial. Cl
«La nomination de M. Dunlap et les nouveaux bureaux font partie du pro- gramme d’intensification de laprésence de l’Ontario aux Etats-Unis, qui consti- tuent notre principal marché d’exportation et une importante source de nouveaux investissements dans notre secteur manu— facturier», a déclaré .M. Walker.
Le ler juillet, M. Dunlap deviendra le quatrieme agent général représentant l’Ontario a l’étranger. Les trois autres sont en Europe: M. W. Ross DeGeer a Lon- dres, Mme Adrienne Clarckson a Paris et M.
Omer DesLauriers a Brux-
elles.
M. Dunlap est né a Ot- tawa et a fait ses études a l’école secondaire StgPa— trick et a l’Université d’Ot- tawa. Ila suivi les cours du Osgoode‘ Hall, l’école de droit de Toronto et a été avocat bien en :vue a Ot- tawa pendant 30 ans. 11 a été nommé conseiller de la reine en 1967.
Bien connu dans le mon- de du sport, M. Dunlap a joué au football avec les Rough Riders d’Ottawa, les Tiger Cats de Hamilton
et les Argonauts de Toron- to. Apres avoir été directeur général, il est maintenant administrateur du club d’Ottawa.
M. Dunlap est marié a Dena Morrison, d’Ottawa. Ils ont deux enfants, John et Joanne.
A New York, M. Dunlap sera essentiellemen-t res- ponsable de développer des relations étroites entre l’Ontario et le Nord-est des Etats—Unis. Le bureau, ouvert en 1956, couvre 14 Etats et coiffera les nouveaux bureaux du mi- nistére qui ouvriront a Boston et Baltimore a l’automne, selon M. Wal- ker.
Le bureau de San Fran- cisco doit aussi ouvrir a l’automne et relevera au début du bureau actuel du ministére a Los Angeles.
Les trois nouveaux pos- tes porteront 1e nombre de bureaux de l’Industrie et du Commerce aux Etats-Unis a huit. Les autres, a part ceux de New York et Los Angeles sont a Atlanta, Chicago et Dallas.
Ailleurs dans le monde, 1e ministere a des bureaux a . Londres, Paris, Francfort, Bruxelles, Tokyo et Hong Kong. D
deficits budgétaires.
la Justice.
portefeuille.
Le remaniement mimstérlel ontarlen
Davis lance uni avertissement a la “droite” en *. préparant Sa succession
Le premier. ministre de l’Ontario, M. William Davis, a ‘procédé le 6 juillet a. un important remaniement de son cabinet. I] a donné un coup de barre a “gauche” et peut-étre indiqué sa préférence pour un suc- cesseur en nommant aux Finances l’ex- ministre de la Santé, M. Larry Grossman.
Au bureau de M. Davis, ses proches col- laborateurs tendent a confirmer cette analyse. «On peut dire que l’ex-trésorier Frank Miller était plus conservateur avec un petit “c” que M. Grossman, a-t-on indiqué a L’Express de Toronto. 11 devait l’étre d’ailleurs en période de recession, mais mainte- nant que la reprise e’conomique est amorcée, il peut passer le flambeau a un homme qui a d’autres objec- tifs comme M. Grossman.»
En clair, cela signifie que M. Grossman a moins de scrupules que M. Miller lorsqu’il s’agit de de’penser les deniers publics et qu’il a l’intention de se lancer dans de nouveaux programmes de “creations d’emplois” plutot que de rester obsédé par les
M. Miller devient ministre de l’Industrie et du Commerce, remplacant a ce poste un farouche défenseur de la libre-entreprise, M. Gordon Walker, dont les ambitions, advenant 1e départ de M. Davis comme premier ministre, ne sont un secret pour per-t sonne. Il vient meme de publier un livre, A' Conser- vative Canada, expliquant sa philosophic. M. Walker est abaissé au poste de secrétaire provincial a
M. Davis vient donc de faire savoir a l’aile “droite” de son parti qu’il ne voit pas d’un bon oeil les préparatifs de son candidat au leadership, M. Walker, et qu’il a meme l’intention de tout faire pour favoriser l’avenement d’un successeur plus “pragmatique” comme M: Grossman, notamment en lui permettant de jouer un role de premier plan au sein du gouvernement (M. Grossman a déja aussi été ministre de l’Industrie et du Commerce).
Une demi -douzaine de ministeres changent de direction dans ce remaniement — le premier depuis l’élection de 1981 —- et l’on compte quelques nouveaux venus, dont Mme Susan Fish aux Affaires civiques et culturelles, la troisieme femme (aprés Bette Stephenson et Margaret Birch) a entrer au Conseil des ministres ontariens sous Bill Davis.
M. Keith Norton devient ministre de la Santé. Son
ancien portefeuille de l’Environnement sera mainte- nant la responsabilité d’Andy Brandt, lui aussi Iministre pour la premiere fois, et qui s’est im- médiatement trouvé plongé dans l’eau bouillante — c’est 1e cas de le dire! —— avec la découverte, cette se- maine, de milliers de poissonsmorts a la suite du déversement accidentel de detergents industriels dans la riviere Spanish, dans le nord de l’Ontario.
Deux autres députés accédent au seinrdes seins : M. Phil Andrews devient ministre de l’Energie, un portefeuille que laisse 1e vice-premier ministre Bob Welch qui vient d’écoper du dossier du statut de la femme; et M. Gordon Dean devient ministre sans
M. Bruce McCaffrey, anciennement aux Affaires civiques et culturelles, devient secrétaire au Dévelop- pement social, en remplacement de Mme Birch qui se retire. M. Norm Sterling, qui était secrétaire a la Justice, s’occupe maintenant du secretariat au Développement des ressources, a la suite de la deci- sion de M. Lorne Henderson de prendre sa retraire. M. George Ashe va aux Services gouvernementaux. Le ministére du Revenu qu’il dirigeait est confié a M. Bud Gregory, qui était ministre sans portefeuille et whip en chef du parti a l’Assemblée legislative. Le nouveau whip est M. Robert Eaton, qui était lui aussi ministre sans portefeuille.
F.B.