-IA TORONTO-PARIS 4 VOLS DIRECTS PAR SEMAINE mardi, vendredi, samedi, dimanche Reservations : 364-0101 Heédomadczz'rv 4121571141276 VOLVIII No.XX|X * DE TORONTO Semaine du 26 juillet au 1er aout 1983 Les Creations des enfants a la Cour Adelaide De Platon a Jung, six jeunes en quete de la sagesse Les Creations des enfants, une troupe ar- tistiques trés spéciale, a déharque a Toron- to au debut de l’ete, en provenance de Mon- treal, et presente la semaine prochaine, du 3 au 6 aofit a 20h00, a la Cour Adelaide, sa toute derniére production originale de theatre musical: 5 + 1. — Le Serment du Griitli S imcoe Day, le 1er aofit, est congé civique en Ontario. On y fete l’an- ,niVersaire du premier chef du gouvernement provincial, Lord Simcoe. La-démO‘cratie’ ‘ suisse: des' lanngemeinden Pour les Suisses, toutefois, le 1er aofit est leur Fete N ationale, comme le 1er juillet pour les Canadiens, le 4 pour les Américains et le 14 pour les Francais. Les Suisses établis a Toronto ont donc une double raison de célébrer, lundi prochain. L’Express de Toronto a d’ailleurs découvert qu’ils sont nombreux dans la Ville-Reine. Nous avons prepare ce rappel historique et rencontre Hubert Bielmann, patron du restaurant-traiteur Le Petit Gourmet, rue Yonge a la hauteur de Rosedale (voir en page 4). Plusieurscommerces suisses profitent également de l’occasion pour faire connaitre leurs services par l’intermédiaire de votre journal. aux referendums '- 11 y a eu trois époques de l’Histoire ou le peuple a été souverain. La premiere remonte a la .Grece antique, Aprés un' de’bat public, 16 'peuple decidait de la guerre et de la paix, des lois et des alliances, et il élisa-it son gouverne- - ment. Les femmes et les esclaves n’ava‘ient évidemment aucun droit a la parole, mais la_ pense’e de grands phiiosophes comme Platon Le scenario, la musique et les paroles de 5 + I ont été composes par des jeunes de Creations des enfants qui participent également aux divers aspects de la production, costumes, decorset maquillage. Quatorze professionnels dirigent 35 acteurs, 5 musiciens ainsi que toute une équipe technique de jeunes ages de 9 a 19 ans.. . Le theme de 5+1 est celui de la communica- tion... ou de l’incommunicabilité. De Platon a Jung, on cherche des réponses, une solution, une sagesse, une constance disSimulee dans le chaos contem- porain. 5 + I est l’histoire de six jeunes qui décident d’ecrire un scenario. Chacun d’eux représente un sens primaire (1e gout, l’ou'i‘e, la vue, l’odorat, le toucher et. .. 1a cre’ativité). Un peu a la maniere d’une camera, leur effort est entrecoupe de scenes passees ou futures, de reve et de realite. 11 en découle un col- lage original, fragmente, intemporel. Imme’diatement apres les representations, les Creations des enfants ouvrira a Toronto une succur- sale pour les jeunes d’ici interessés a créer, jouer et produire leurs propres idees. . Les Creations des enfants fut d’abord un projet de l’Annee Internationale de l’Enfance, en 1979. Une animatrice réunissait un groupe de jeunes de l’Ouest de Montreal pour monter un spectacle. Le rideau tombé et la subvention e’puisee, les jeunes (et la fon— datrice, Clare Shapiro) refuserent de rentrer sage- ment chacun chez soi et instituerent l’organisme a but non lucratif. Les Creations des enfants est maintenant une organisation multi—ethnique et multi-culturelle bilingue, un lieu ouvert ou les jeunes peuvent communiquer, echanger, créer et canaliser leurs e'nergie sur des themes qui leur sont chers, et ce, par tous les moyens disponibles. Cinq adultes et cinq jeunes siegent aux memes titres sur le Comité de direction et prennent ensemble les decisions. Depuis 1979, 1a corporation a dfi demenager six fois! A l’ordre du jour de plusieurs reunions du Comite’ de direction revient donc régulierement la nécessite’ de posséder un local per- manent. Les Creations des enfants depend de l’ap- puis des divers niveaux d‘e gouvernements ainsi que des dons prives et corporatifs pour survivre. 1:1 Un jour d’aofit de l’an 1291 , les hommes des vallées d’Uri, de Schwytz et d’Unter- wald se jurerent assistance mutuelle contre la violence et l’injustice. Ce Serment du Grutli constitue l’acte de naissance de la Confederation suisse. Le document of- ficiel scellé, libelle en latin, est déposé at’ix Archives des Pactes federaux a Schwytz. En souvenir de cet événement, le 1er aofit a été institué fete nationale lors du 600eme anniversaire de la Confederation en 1891. Jusqu’a une e’poque récente, la celebration se limitait a quelques heures en Soiree. Les cloches du pays sonnaient a la tombée de la nuit, la population con- vergeait alors vers les ecoles, les sections de gymnastique formaient des pyramides hu- mainesa la lueur des feux, de Bengale, les fanfares interprétaient des marches populaires et un edile local faisait un discours solennel. On se séparait générale- ment vers 22 heures. Par exception, en 1941 , 1a fete nationale du 1er aofit revétit un éclat particulier. Il s’agissait de commemorer le 650éme an- niversaire de la Confederation. Dans la nuit du 31 juillet au 1er aofit, des estafettes accourues de tous les cantons allumerent des flambeaux a un grand feu dressé au milieu de la prairie du Grutli et s’en furent porter, a travers le pays, ce message de fidélité et de foi a leurs compatriotes. Le lendemain, des fetes d’une ampleur inac- coutumée se déroulerent a Schwyz en presence des autorités fédérales, can- tonales et du commandant en chef de l’armée, fetes civiles et religieuses qui se terminerent par la representation d’un grand festival du poete soleurois César von Arx. Enfin, le 2 aofit, sur la prairie du Griitli, devant 1e general, le Conseil federal et une foule considerable, des represen- tants des trois cantons primitifs renouvelerent solennellement le serment de 1291. Chacun des 25 Etats qui torment au- jourd’hui la Confederation commémore annuellement ou périodiquement les événements les plus marqu‘ants de son histoire. Dans les cantons de la Suisse primitive, ce sont surtout les victoires rem- portees, aux 14eme et lSeme siecles, par les Confédérés sur les troupes des ducs d’Autriche ou de France. Aujourd’hui, on a maintenu la sonnerie des cloches, les feux illuminent les hauteurs du pays et la mise des lampions multicolores aux fenétres. Le drapeau suisse, croix blanche sur fond rouge, orne les batiments officiels et de nombreuses demeures privées. Plutét que s’apesantir sur le passe, les discours — dont l’allocu- tion du president de la Confederation — évoquent sobrement les problemes de l’heure. ' 31.1” r w» . , .2“! ’1. . I'm“. 31,?! in ”Wi‘f’.’: et Aristote a influence-la. pensée politique jus- qu’a nos jours.’ - » _ ' ' ' ,. . Au moyen-age, i1 y a eu eette forme la plus pure de la democratic populaire: les “landsgej meinden” alpines. Des centaines d’hommes se réunissaient a ciel ouvert et'se faisaient le ser- ment d’étre des “genossen” (compagnons féaux) les uns pour les‘autres; d’ou le terme de “Schweizerische Eidgenossenschaft”, Con- federation suisse. Chaque homme libre avait le meme droit de vote et d’élection. On trouve encore en Suisse centrale les heri-tiers de ces anciennes démocraties alpines qui Ont forme’ au 13eme siecle les cantons situés autour du Lac des Quatre-Cantons. (Suite en page 52 W r W:-:= am: maul!!! I W In a, a: m I I u n , , _ = 3'! a n: m I I II a , I I I I I I I . _ , . .‘ ..~,.. . V ‘- Les grandes assembiées populaires, ou les hommes votent a mains levees, décident encore des questions locales dans certains cantons suisses. La fontaine de St-Jean (Renaissance) a Fribourg, ville bilingue .