xv; irwés- ray s i «u. ,,, w- .e ,. @995 ’7 5-“, -,.s-yp~ra—rw n ’7‘- at. 2 t i 6 - L'EXPRESS, vendredi 4 mai 1979 LES ACADIENS ACCUSENT LE C.R.T.C. Le Conseil de la radio- diffusion et des telecom- munications canadiennes est l'un des principaux responsables de l’assimi- lation au pays, ce, en con- trevenant a la loi sur la radiodiffusion dont l’un des principes fondamen- taux stipule: «que le systeme de la radiodiffusion canadienne devrait étre possédee et controlé effectivement par' les Canadiens de facon a sauvegarder, enrichir et raffermir la structure cul- turelle, politique, sociale et économique du Cana— da.» Telle est l’accusation lancée, la semaine dernie- re, par le Front commun pour l’amélioration des communications au Nord- Est du Nouveau-Bruns- wick (FCCNE), un orga- nisme issu d’un a pel de la Societé culturel e de la Baie des Chaleurs a la sui— te de l‘annonce du retrait, le 4 décembre dernier, de la station de Radio-Cana- da a Matane par le distri— buteur de cable de Cam- bellton (N.B.). Parmi les objectifs du CRTC depuis 10 ans face au secteur privé, nous dis- cernons tout d’abord l’ac- croissement substantiel du volume d’émissions cana- diennes produites par ce secteur, la creation d’une industrie rentable de pro- duction indépendante et enfin le désir d’offrir aux auditoires canadiens un choix plus vaste de ré- seaux et d’émissions. Un certain nombre d’initiatives du CRTC ont découlé de ces principes, telles l’extention des ré- seaux CTV et TVA, l‘at- tribution de licences aux stations indépendantes et la formation d’un troisie— me réseau de langue an— glaise. «Voila qui devrait augurer d’un avenir floris- sant pour la radiodiffu- sion canadienne, declare M. Paul Marcel Albert, resident du FCCNE. ous ces beaux projets n’ont abouti dans les faits qu'a l'accroissement du volume d’émissions ame- ricaines disponibles au pays et ceci a cause d’une derniere initiative du CRTC qui a réussi a an- nuler toutes les autres: l’expansion de la télédis- tribution dans la plupart des villes canadiennes.» «ll était na'i'f de croire, poursuit M. Albert, qu‘il en serait autrement... En effet, le CRTC espérait que les nouvelles stations fourniraient aux téléspec‘ tateurs un éventail plus grand émissions cana- diennes et donneraient l‘im ulsion nécessaire aux pro ucteurs independants qui étaient dans une si- tuation financiere précai- re. C'était 1a faire preuve d‘une étroitesse de vue considerable pour ces soi- disants protecteurs de l‘i- dentité canadienne.» L’analyse du Front commun est la suivante: Les «efforts» du CRTC au cours des 10 dernieres années n’ont done eu pour résultat que de sub- merger les ondes cana- diennes d’émissions amé- ricaines par le biais de la cablodistribution. L’ex- pansion de la cablodiffu- sion a eu pour conscé- quence , en fragmentant les auditoires, (plus de postes, moins dc téléspec- tateurs pour chacun) de rendre les couts de pro- duction d’émissions cana- diennes plus prohibitifs que jamais et de diminuer la cote d’écoute des sta— tions canadiennes. Le CRTC n’a done pas «canadianisé» le pays comme c’était peut-étre son objectif premier, mais il contribue plutét de faeon indeniable non seu- lement a l’assimilation des francophones mais aussi a l’américanisation du Ca- nada et a l’anéantissement de l’identité canadienne. Comment expliquer au- trement les manoeuvres d‘un organisme fédéral qui sanctionne a un ryth- me effarant l‘implantation des medias électroniques anglophones au sein d’une population aussi majori- tairement francophone que celle du Nord du Nouveau-Brunswick? (Les comtés de Restigouche et de Gloucester comptent respectivement 60 p.c. et 83 pc d’Acadiens. Selon certaines données publiées par la Société Radio-Canada, la televi- sion occupe les Canadiens pendant plus de la moitié de leurs heures de loisirs. Le Canadien moyen passe 20 heures ar semaine de— vant la té évision; quand il a terminé ses études se- condaires, l’adolescent canadien a passe environ 20,000 heures devant le petit écran, soit 1e double du temps passé en classe. D’autre part, les plus récentes statistiques dé— montrent que les téléspec- tateurs anglophones n’ont consacré que 26 p.c. de leurs heures d’écoute aux emissions canadiennes, alors que chez les franco- phones les chiffres appro- chent du 50 p.c. Pour toutes ces raisons, le FCCNE s’oppose fer- mement a la demande du cablodistributeur de Campbellton pour l’ob- tention d’un permis qui lui permettrait de diffuser deux chaines américaines supplémentaires. Les pro- blemes soi—disant consti- tutionels de ce pays pro- viennent en partie du fait que son élément angio- phone souffre peut—étre d’un manque d’identite donc d’homogénéité. Ce n’est certes pas en injec— tant a chaque semaine au téléspectateur anglophone 14 heures d’émissions sur 20 a contenu, caractére et valeurs américaines que le CRTC contribuera a la creation d’une veritable i- dentité canadienne. Pour ce qui est de l’élé— merit francophone, 1e pro— bleme de l’identité est our ainsi dire inexistant. .l n’en deumeure pas moins que nous devons affronter un danger aussi grand: celui de l’assimila- tion. Le Front commun pour l‘amélioration des com- munieations au NordEst du Nouveau—Brunswick s‘interroge: «Il faut dire que l’assimilation aux an- glo-canadiens n’a rien d’attrayant pour un fran- cophone, méme hors Qué- bec. Incapable de solu- tionner ainsi le robleme canadien, nos irigeants auraient-ils alors imaginé en derniere instance de nous assimiler aux Etats- Unis de la maniere la plus subtile qui soit: en nous en donnant la mentalité par le biais de la télévi— sion?» fix L’ACFO de Simcoe réclame une école secondaire francaise homogene D L’Association canadienne franeaise de l’Ontario de la région Simcoe, au nom des franco-ontariens de la région, réclame au gouvernement ontarien l’établisse- ment d’une école secondaire homogene francaise. Les franco-ontariens de Simcoe ont longtemps attendu le rétablissement de leur education francaise. Depuis la declaration du réglement (loi) 17, en 1913, les franco-ontariens de Simcoe ont fait tous les efforts possibles pour obtenir justice en matiere d’éducation. Les dix dernieres années ont été‘pour eux des années de compromis 01) PM s’efforgait d’obtenir une education a équate dans les cadres d’une école secondaire mixte. Ceci s’est avéré un échec comme l’ont prouvé lu- sieurs rapports sur l’éducation francaise en Ontario dont: le rapport Churc ill, Symons et Béri'ault etc... A partir des difficultés insurmontables de cette situation les franco-ontariens de Simcoe, depuis plus de trois ans, réclament inténsément leur propre ecole secon- daire homogene francaise a la Commission Scolaire dc Simcoe. 115 cm patienté toutes les tactiques a plusieurs etapes don’t: une etude qui consultait autant les an- glophones que les francophones. Cette étude comprenait une série de comités re- groupés en Comités interne et externe, des mémorres de toutes parts et recomman- dations par dessus recommandations. Tout cela pour enfin aboutir a la Commis- sion des Langues et finalement au Ministere de l’Education. Pendant toutes ces é- tapes, la Commission Scolaire de Simcoe, par la voix de leur Directeur de l’Edu- cation, nous a demande d’avoir confiance mais pour finalement aboutir a des compromis. Pendant ce temps 1a, les ‘franco-ontariens paient pour un systeme d‘é— ducation qui ne répond pas a leurs besoins et a leurs aspirations et qui, littérale- ment, les assimilent. I Si vous pouvez procurer de nouveaux emplois aux ieunes de l’Ontario, l’Ontario,vous aideta a payer leur salaire. Si vous exploitez une entreprise comrnerciale ou agn’cole ct ctéez des em lois entre le 30 avn'l et le 21 octobre 1979, vous pouvez d’emploi pour les ieunes de l’Onau-io dc $1.25 l’heure Em ' une demande de subvenu'on au Progranune (iusqu’é un maxrmum de 550 par semainc) sur le salaire de chaque ieune adn‘tissible que vous embauchez pour ces emplois. Sountettez votte demande rapidement, les fonds son: lixnités Si vous de’sirez embaucher un ieune :i n’importe que] moment durant 1c programme, veuillez envoyer votre demande aussitét que possible, Les dcmandes sont examinees par ordre d'arrive’e, La date limite de depot des demandes et le 3 iuillet 1979 on plus tot si [es fonds sont e’puise's. Les employeurs admissibles doivent avoir exploite‘ activement une entreprise commerciale ou agricole en Ontario pendant au moins un an avant le 30 avril 1979 a chaque lieu de travail pour lcquel la demande est pre’sente’ei Les employés admissibles doivent'étre ages d’au moins 15 ans mais doivent avoir moins de 25 ans le 30 avril 1979.115 doivent re’sider en Ontario et avoir le droit de travailler en Ontario, 115 ne peuvem pas étre apparenre‘s a l'employeur conforme’mcm a la loi sur l’cmploi des ieunes de l'Ontario (Ontario Youth Employment Act). Durée du programme Le programme sera en vigueur pendant 25 semaines du 30 avril au 21 oetobre 1979i L’employeur n'est pas oblige d’emhaueher un ieune pendant l’entie‘rc période de 25 semaines, Conditions d’emploi l’our pouvoir étre subventionne', 1e postc crc'é doit venir s’aiouter :1 tout emploi régulier et saisonnier normalcment offert pendant la pe’riode du programme, 11 doit fournirun minimum de 25 heures de travail supervise par semainc pendant au moins six semaines. Subventions L’employeur admissible peut avoir droit :1 une subvention portant sur un maximum de 150 semaines—hommes pour chaque lieu de travail. Par exemple, i1 peut embau- Cher 10 ieunes pour 15 semaines on six ieunes pour 25 semaines on 15 ieunes pour 10 semaines s'il de’sire profiter du maximum de la subvention. Les employeurs approuvés recevront unc subvcntion de 5125 l'heure jusqu’a un maximum de 850 par semaine (40 heures d’cmploi) pour chaque ieune cmbauehe’ conformément au programme. Le PEIO est pour nous tous. William Davis, premier ministre Embauche Avant de pouvoir cmbauchcr des employe’s dans le cadre du programme, il faut avoir obtenu l'approhation écrite de la province. L’anne’e demiére, 40 000 nouveaux emplois ont été approuvés pour les ieunes de toute la province Si vous pensez étre admissible pour une subvention dans le cadre du programme, veuillez soumettre une demande, l’our plus de renseignements Sllr le Programme d’emploi des ieunes de l'Ontario et pour obtcnir les formules dc demande, veuillez contacter le: Ministére des Affaires intergouvernementales, Direc- tion des subsides, Queen‘s Park, Toronto M7A 2R8. Telephone 1-800-268-7592 (appel gratuit). Dans la communaute’ urbaine de Toronto, eomposez le 965-0570. Dans le Nord de l'Ontario (indicatif regional 807) appelez Toronto 5 frais virés au 9650570,_ Veuillez te‘léphoner du lundi au vendredi entre 8h et 17h. Remarque: Si vous avez participe’ aux programmes dcs anne’es pre’eédentes, une formule de demande et un livret d’instructions vous ont éte’ expe’diés. Province de l’Ontario ”minimum”!:”Multan-numb”.tu.(.,.\u,rn¢.,‘