Semalne du 1 aulvnovembre 1988

)1} E SS i ~+ ,

:3 DE TORONTO

L’E

I HWM d irked—m -

135 avenue Broaavlow, Toronto M4" 2E9 Canada. Telephone: (416) 465-2107/ Fax: 416) 466-0726 Courrler do deuxlbma classo/ Enreg stroment no 5043

Fonde en 1976. L'Express do Toronto est so veut un urnal mdépendant do toute a

'gublié par Le Toronto Express Inc, et

'liation politique, communautaire ou

commerctae Les opinions emises par les stgnatarres dos articles n‘engagen’t qu'euxrmémes Nos collaborateurs ei nos oorrespondants ne sont responsables que des articles qu‘ils ont signés. Les articles non stgnés se veulent strictement informants et sont Ia responsabilité du rédae'eur en chef Tous les drotts de reproduction ou d'uiilisation quelconque d‘articles et d'illustrations sont protégés et no peuvent étre obtenus qu'avec lo oonsentement exfoliate écnt du directeur

Auoune responsabilité n'est assumée envers le_maté_rie sollicrté Une enveloppo-retour dument alfranol'tie dort accom de materiel redactionnel a retoumer apres utilisation Toutes

rédactionnel non gner tout envore s lettres

adressees e L ’Express de Toronto et/ou a 595 rédacteurs sont considérées comme étant pour fin de publication L'abonnement a L'Express do Toronto coute $30 pour un an, $50 pour deux ans ou $60 pour trons ans, non-remboursable

Des tanf spécraux s'apoliquent aux abonnements de groups at aux etudiants. Pour tout renseignement ooncernant la publictté dans L ‘Express de Toronto.

veuillez vous adresser au directeur

Fondateur of President: Jean Mazare

Dlroctour: Fran Redactour on chef:

fiislaer eron iVille oudreault

Journalists: Marie-Claire Howard

Ont collabore a cone edition: Dominique Arnoldi, Léo Beaulieu. Geoffrey Howard, Dominic Maurais. Gary SlaterDagmar Ustohal Agence France-Presse, Agence Science-Presse,

IDEES

MIVILLE BOUDREAULT

La tactique est vieille comme le monde: lorsque les arguments qui font appcl a la raison ne fonctionnent pas, ayez recours a ccux qui flanquent une sainte frousse. C'est la tactique du bonhomme sept-heures qui est pre- sentemcnt appliquéc au libre- échange.

Apres la rhétorique passionnee qu'ils nous ont livree lors (les deux demiers débats. John Turner et dans une moindre mesure Ed Broadbent. ont atteint leur but: faire peur aux Canadicns en faisani fleche de tout bots conire cc qu'ils appellent "la liquidation du Canada"

Vrai ou faux'.’ Malheureusement. on repond trop souveni a cette question complexe par des réponses simplisies qui n‘ajoutent rien a la discussion (les sondages indiquent que les électeurs ignorent ioujours dc quoi 11 en reioume lorsqu'on abordc 1e theme du libre-echangc). ct qui creent un climatde confusion néfastc autour de ce sujet.

Le libre-échange bouleversera-t-il de fond en comble notre economte'.’; sonne-t-tl le glas de nos programmes sociaux'.”. changcra-t-il pour touiours les Canadians que nous sommes‘.’ C cries des interrogations valables.

sauf quc lc probleme est que l'opposttion. qui bombarde les électeurs de ces questions anguissanies. se compone

actuellcment commc 1e chasseur qui tire avcc le bon fustl sur la mauvatse ciblc.

En votci trots cxcmples. i'n commencani par la transfonnatton dc l'économte. Selon 1c repute econo- mtste québécots Pierre Fontn (un specialism associé a aucun dcs trots grands partis). le traiie signe avec les Américains ne chambardera pas l‘economtc canadienne. mais s'inscrtt logiquement dans la politique pour- suivie par Ottawa dcpuis 25 ans.

Selon ses calculs. les ajusiemcnis que I‘on devra apponer a notrc economic. soit une baisse des tartfs douaniers dc 3.5 a 2.507} sur une période de 10 ans. sont dc beaucoup tnférieurs a ceux consentts par les Canadicns au cours dc la periode allant do 1963 a aujourd‘hui, soit unc diminution de 10 a 3.5%. Pour Pierre Forttn. cet effort supplemeniaire. qui fera mal ct occasionncra des pcrtes d'emplois dans ccrtains secteurs. est acceptable car le pays sonira gagnant cn bout dc Iigne. sunoui grace a une protection accrue. ntais pas complete. comme le protectionnisme du Congres américain.

[)euxieme exemplc. les program- mes sociaux. lci c‘est la demagogie qm regne en roi ct maitre chez les adversaircs dc l‘accord. Les regimes dc reiraite public ci autres program- mes soni menaces, il est vrai. mais pas uniquemeni par le librc-échange. ll f‘aut se rappcler quc dcpuis leur mise on place. les differents programtnes

Le bonhomme sept-heures

sociaux ont été périodiqucment critiques, rcmis en question. puis finalement maintenus.

Libre-échange ou pas. la question fondamentalc demeure: avons-nous les moyens en tartt quc societé de les payer? En ceiie maiierc. la seule chose qui impone. c 'est la volonie populaire et. par ricochet, politique. l/es conservateurs ne le savent quc trop bien. eux qui ont reculé sur le dossier de la déstndcxaiion des pensions dc vieillesse et qui ont prudemment remisé sur les iablettes la proposition du rapport Forget de mettrc la hache clans l'assurance-chomage. La ratson: une sourde opposition dc 1a popu-

lation et une defaite électorale assuree. . Quant a la cratnte quc les

programmes sociaux mineront a mo- yen tenne la competitivité des cnireprises canadienncs. il suff‘it dc rappeler qu'il existe des pays comme la Suede qui demontre que l‘on peul étre libre-échangtste et en meme temps a la fine pointe au niveau social.

Demier exemple: l‘identité cana- dienne. Les tntcllectuels du Cana- da—Anglais. presentement engages dans un combat d'arriere-garde 2: cc chapitre. constitue le parfait excmple de recuperation du libre—échangc dans une lutte qui se deroulc pourtant sur un autrc terrain ct qui est. peat-cite. deia perduc. Qu’il suffit de rappeler quc nos compatriotes anglophones consomrneni dcpuis longtemps ct en doses massives dcs produits dc la television et du cinema de l'Onclc Sam. Libre~echange ou pas. cctte icndance restc et demeure la condition sine qua none a mic suthe dc l‘idcniite culturelle canadienne.

Cettc argument de la penc d'identité souleve d'ailleurs peu dc vagues au Quebec. or] a cause de la langue (clle-aussi menace. libre- —échange ou pas). on consomme davantage de produits' mediatiques locaux.

Enfin on pourrait tnclure la ques- tion sutvante: “Quelles soni les alter.

natives au libre-échange". Rien. dc reJouissant car les propositions brumcuses des libéraux et des

néo-démocraies cachent mal un Vltlc inquiéiant. alors quc le Canada It 'a pas les moyens dc s‘isoler dans ce féroce bras-de-fer economiquc planéiaire.

Mais apres la tactique du bonhomme sept»heures. il leur resiera toujours celle de la volte~facc. Pierre Trudeau et les liberaux la connaissent bien . cux qui avaient vertement de- noncé la proposition du contrt‘tlc des prix et des salaires des conservateurs de Robert Stanfield au cours de la campagne de 1974 pour. une fois rcporte’s au pouvoir. la reprendre 21' leur propre compte. lls avaient com- pris dcpuis longiemps qu'en politique. l'objectifn‘est pasde dire la vérité. titais de gagner.

L’ACTUALITE NA TIONALE

L'EXPRESS DE TORONTO -- 3

Les relations interraciales: la police reajuste son ttr

par LE'o BEAULIEU

Un symposium sur le muliicul» turalisme au sein des forces policicres de l‘Ontario s‘estdéroulé les 14. 15 et 16 octobre au Ontario Police College de Aylmei', pres dc London.

Si on en jugc par les propos tenus lors de ce symposium, une des institutions les plus conservatrices de la province devra faire peau neuvc durant la prochaine déccnnie.

Les corps policiers n'ont su iusqu‘a present s’ajuster aux

nouvelles réalités démographiques canadiennes. Une étude des corps policiers de 23 municipalités onia- riennes a fail ressonir la sous-représentativité des femmes. des minorites visibles et (les autochtoncs.

L'étude menée par le Sergeni d'état-major Syd Young, coordo-

nnateur des services de police interculturels du ministcre du Solliciieur general. pre’senie des

chiffres révélateurs. Sur un total de 12093 policiers. 633 (5.3%) soni des femmes, 275 (2.3%) appartiennent a des minorités visibles ei 19 (0.2%) soni des autochtones. Les autres, 11166 (92.2%). sonl dcs hommes blancs.

Sur le marché du travail oniarien. les femmes sont representées a 40.8%. les minorités visiblcs a 83‘); et les auiochtones a 1.0% les hommes blancs, eux. représenteni 49.9%.

Le president du Conseil sur les relations interraciales et les services de police. T. Sher Singh, rappone pour sa pan que dans la region dc Toronto. 55% dc la population provicnt dc cultures dont les langucs ne sont ni l'anglais ni 1c francais. Plus de 20% de la population apparttent ii une minorité visible.

La police do Toronto cotnptc 5 .466

we .,

. h _ g V "’ r 1 Les forces poileléres son! plus conscientes do ncuveau visage multiculturel de la soclété ontarienne.

agans dont 222 (4.1%) font partie des minoriies visibles. ll n‘y a quc 6 policiers chinois a Toronto.

Monsieur Sher Singh soulignc que les agents do police appartenant a des ininoriies visibles torment 40% des effeciifs au bas dc l'échelle (assignés aux parcom‘etres. agent dc circulation, etc). (1‘ pourcerttage tombe a 3% pour les postcs plus imponants (administration, constable. etc.) et a 0‘3: au niveau (les cadres supérieurs. les décidcurs.

II va dc soi dc conclure que la police d'aujourd‘hui n‘est nullement a l'image des ciioyens qu'elle dessert.

Lcs factcurs determinants de ce phenomene sont l’arrivée dc plus en plus massive d'immigrants dcpuis la demiere guerre mondiale et la longue tradition miliiaire ei hiérarchique de la police qur en fail une institution reluctantc au changement. A cela

vicnt s‘ajouter une baisse sans precédzint du taux de natalité. La decision politique dit

gouvcnicment fédéral d'ouvrir lcs portcs de l'immigration sc justtfie par

1c phenomene dc dénatalitc ei dcs repercussions économtques qu'il entrainc. Chaque secteur d'activite en sera transfonné. meme les plus invariables.

Les gens faisant rtioins d‘enfants ct la population vieillissam, qui seroni les payeurs de taxes quand les "babyboomers" scroni a la reuaite'.’

Les gouvemcments canadiens c ontarien iiennent d’une pan it promouvoir l‘ideniiié mulitculturelle de l’Ontario ei d’autre pan it minimiser les confliLs interraciaux dans l‘avenir.

L‘initiative prise par le Solliciteur general. Joan Sniiih. ct l'Asstx‘iaiion dcs chefs dc polices de l’()niano d‘organiscr le symposium. cadre dans une série de mesures desiinées a améliorer les relations cntrc les forces policiercs ct les minorites visibles.

Trois changcntcnis importanis survnont:

-l'adaptatton dcs politiqm‘s d‘cmbauche ct du personnel du systemc polictcr aux nouvelles

realiiés multiculturclles. ~ La misc sur pied dc programmes

dc fortnaiion sur les groitpes minoritaires a l'tntcntion dcs policiers Cl

» La mise en place d‘un reseau d‘écltange coniinu entre les forces policicrcs ct les comrttunautés dc tninorités visibles.

(‘es changemenis auroni des implications concretes décrites dans un rapport rendu publiquc 1c 12 octobre dcmier. Les auteurs du rapport. le (iroupe de travail dc la région urbaine dc Toronto sur les

services de police dans les communautes urbatnes multiculturelles/multiracialcs. oni

presenié leur résultats lors de la conference a Aylmer

(‘es resuliats pcrmeticnt d'cntrcvoir quc ceriains aspects de lots canadiennes scront

décnminaltsés. L‘enscniblc dcs lots changeroni afin de mieux rcllcter la Chane canadicnnc des drotts ct libertcs.

On doti s’attendre aussi 51 cc quc les forces policiercs dcvrenncni ntotns miliiaires et plus tnviianies aux ycux du public. L'idée de mini-stations dc police disséminécs dans les qitanters donnani a l‘agent dc police un visage plus familier decrit bten la nouvellc approche. L'image du poltcicr sera transfomiée par des reglcs plus fie thles dans lc port de l‘untformc. Pensons par exemple aux barbes encore inierdtics aujourd'hut. Le gouvemcment ontan'en cherche a transformer sa police pour en faire un model l'hannonic dans scs l't‘lttlltins‘ avec la population. S'il y pan ictit. peul-cue quc beaucoup retxindroiii dans l'affimiativc a I'unc dCs ques- tions posécs lors dc la réccntc con» lercncc: quand ave/~vous tnxiie un policicr a diner dcmtcrcntciit"

Un dossier electoral chaud dont on parle peu , Don d’Eaton’s La fiscalité: les solutions

des trois grands partis

par GEOFFREY HOWARD

S‘il reste ioujours vrat quc ricn n'est plus inevitable que la mon ct les imp6ts. l’appel aux umes du 31 novembre prochain prcrnettra it toitt lc moins aux (‘anadiens ei ('ana-

diennes dc s'exprtmer sur qui dcvrait payer combien au fist;

Suriout qu'aucun pant n‘a janiats encore osé promcttrc unc exemption dc la monalitc‘!

Premiere constataiion. les par tisans des reductions d‘impots a la Reagan seront décus. Les partis politiqucs sc ntontrent prudcnis a cc chapitre dcvant Ia coniraintc lillv poser par le deficit national. (‘cpendanL meme si le Canada nc rtvaltsera pas avec Monaco ou Panama en iant quc paradis fiscal. chaque chef dc pant concocte un petii houlevcrsement du régtmc fiscal.

D'abord, les conservatcurs se trouve a mi-chemin d‘unc grandc réforme fiscale en deux temps. ()n pcut déchiffrer l'essentiel de la premiere étape en comparant nos feuilles dc paie. Apres une rude haussc des prclcvcmcnts sur les salaires en debut dc mandat. lc ntoniant dc nos tmpt‘its a éte‘ allege grace a la reduction des iranchcs‘ fiscales a trois taux d'imposiiion.

Par ailleurs. la conversion dc la plupan des dcductions en credits at égalise' leur valcur pour tous les contribuablcs. quelquc soit leur taux d’imposition. llne dcductton fixc épargne lc contribuahlc dans ttnc tranche elevcc plus quc son concityocn dans une tranche inf'érieure. De plus. comnic t1 l‘avatt promis. Brian Mulroney a aussi inauguré son "impt‘ti rondclci" minimum sur les grands rcvenus autrefois exempiés d‘imix‘ii.

Enfin. malgre lcur syntpaihic pour les milicux d‘aff‘aircs. les conscrvaieurs n‘ont pas licsttc’ a augmenter Ia part des impt‘its sur les

Michael Wilson.

profits dcs enireprtses dans les rcceltcs du Trcsor.

Pour compleicr la dcuxiemc étapc. Michael Wilson. ministre des finances. propose itnc taxc uni’ verscllc sur la venic (les btcns ct dcs services dont les recettes devraient sc subsittucr aux impois sur lc revenu. L'objcctif dc cctte subs— titution scrait d‘cncourager 1'épar— gne ct l‘tnvestisscment en penalisant la consommation.

(‘cpendant, une taxc sur la consontmation tonibe sunout sur lc dos des contribuables a revenu modesie qui doivent depcnser proponionncllemcnt plus dc leurs salaires ct économisent pcu. sou- Iigiicnt les liberaux. lls ajoutent qu‘iine tellc taxc, e’tant cachée dans les prix, serait une facon trop facile dc rcnlloucr lc Trésor sans subir les rctombées politiques qui auompagnent les hausses d'impots.

Ottand a l‘imrx‘ii sur le revenu.1es liberaux dresscnt un bilan d‘ine- galite et prometient. sans preciscr comment. d’établir un abattcment fiscal pour la classe moyenne qui. sclon citx. sort la victimc de la compression des tranchcs d'impois.

lispcranl profiter du désespoir de la clzisse moyenne dcvant lc surcliriuffcment du marché immo- bilicr. les liberaux miseni lc paquet sur les credits d'impc‘its pour les locataircs ct les propit‘taires con- sacrani plus de 30% de leurs revenus au logcmcnt. (‘cpendanL les eco- nomistes estiment quc les credits

envisages feroni cncorc gnmpcr les loycrs ci les prtx dc l'tmmobtlier.

De lcur cote. les néordcmtx‘raics rejettent également la taxe dc venic untversellc dc M. Wilson. En remplacement. lc NPl) prone unc renovation fondanicnialc dc l‘impot sur le revenu dans 1c sens dc l‘equtte.

1c premier point de cc pro- gramme serait l‘éltnitnaiion dcs Hal» tcmcnts préférenucls accordes aux renies. aux interets ct aux gains capitaux. y compns la famcusc exo‘ néraiion pcrsonnellc dc 5100.000.

Le deuxicme point dc cc . programme viscrait a couronncr les trots iranchcs fiscales cxtstantcs d‘une iroisieme tranche imposahlc a 32% sur les revenus (lt‘passant les 565.000.

Le troisicme point scraii un lmpOl minimum sur les grandes soctétés fonemeni reniables qui trouvcni le moyen d‘échappcr aux impt‘its en exploiiant les deductions ct les lacunes dans la loi.

Ceté social. pour financer le ncttoyage de la pollution. Ed Broadbeni preleveratt unc surtaxc spécialc sitr toutes les corporations. quclques soicnt leurs activiics. Aux parents. Ed Broadbcnt promct une augmentation du credit fiscal pour les enfants a charge, credit qui n‘a pas augmenté depuis Iongicnips.

Sur le plan fiscal donc. les trots panis adh‘crcnt asscr cirottcmcnt a leurs doctrines classiqucs. D‘un cote. les conscrvaicurs vculcnt sitmulcr l‘cxpatiston economiquc cn favorisani l‘c‘pargnc ct l'tnvcs- tissemcnl. A l'autrc extremité du spectre politique , les nee—demo- crates chcrchcnt a rcdisiribuer les revenus a iravcrs un sytemc fiscal progressif. Lcs libéraux. quand it eux. sc sitiicnt entrc les deux ct sc contentcni d‘improviscr pour fairc face au problcmc dit moment. la crisc du logcmcnt.

aux archives de I’Ontarto

la (‘ompagnic T. [anon Limitéc. la plus grandc ct plus anctcnne chaine dc irugasins .i rayoiis du Canada. a fail don iutioutd‘hut dc tous scs documents hisionqucs attx Archivcs publiques dc l’Ontarto.

lx' premier nitntstrc dc |'()ntario. N1 David Peterson ct lc présttk‘nt dc lilitm‘s of Canada. M. John (‘ratg Eaton ont tart uric dcchiration a cct ctlct lors d'unc ccrcmomc olfictclle au magasm Fairin‘s du ccntrc 12a ton dc Toronto.

les archives d‘l‘aton‘s rcmontcnt au

dt‘bul dcs annecs 1880 Ct rt‘prcscnlt‘nt plus dc 1.5 million dc documents. 7([) 000 pieds de film et dc bandes magnetoscoptqix‘s ct quclquc 3(X1lmphotographtcx ~ sort lc don d‘archives lc plus ttntxinani qui att julndh or fart aux Archives publiques dc |‘( )niatio I par unc societe camtdiennc. "Brain's continue dc ioucr un role dc ; premier plan dans lc (lomaitie du commerce au Canada. a declare M. Peterson. In colr lociton dcs archives d'Faton's constituc un tt‘motgnagc durable dc la contribution dc la farnille Eaton ct des cmployés de la soctcic ii la vie sxx‘ialc ct communautaire en Ontario ct au Canada."

les documents cn quesuon comprcnncnt des bulletins pour les cmployés, dcs an nonces au sujet dc soldes. de la publtciie ct des dossiers ponant sur l'cntrepnsc consi- derable dc la vente par corespondancc dc la société Fatm's. la scnc dc catalogues d‘iiaton's illusmc la mode, le mobiltcr ct lt‘\ antcles de ménage dcputs lcs anneCs 1880.

"(“est avec plaistr quc la société lait don de ses documents histonques aux AK‘hth's publiques dc l‘()ntano. a dit M. lutton. lcs dossiers ct articles on question coimcni plus tl‘un sieclc dans la we de la faniillc l-aion ct dc la meiétt‘."

Des archivtstcs dc la ct'xlcront au m. a I'organtsatton ct it l‘arr chivage (1c la collchon Elton. llnc ltstc exhaustive dc la collection dcvrati cite prcic ct misc a la disposition dit public d ‘iti l‘année pnx‘hainc.

"la collection Brion occupcra plus d‘un ttcrs dc millc d'espacc dc tablcttc aux Ar- chives publiques dc l'()ntarto. a annoncc‘ M. Wilson. Les articles seront cntrcposes avec le plus grand soin pour les generations we. sentes ct it venir." Les Archives publiques dc l'Oniario est un organisme du nitnisterc dc la (‘ulture ct des Communications.

pmvmt c pro

NOUVEAU

D Rtuouvtuuuur

COUPON D'ABONNEMENT / SUBSCRIPTION COUPON

NOM D 560 mors ANS U 550 oeux ANS ““5555 El 530 UN AN

VlttE -

'1‘ . D (.NQOUI

C] MANOAT PO'.”

. 0‘ ("If V C] ”m " PROH'>SI()N

[3 Via Cl Mutercard

Sin-w"

CODE POSTAl

T'

[13:11? “i" T No. .. J-..L ,4.“ J

5 VP reloumez le tout avec volre paiemenf a

L'EXPRESS

135 Broadview Ave Toronto. MAM 2E9

Un abonnement a‘ L ’Express: tau/ours /'équiva/ent du prix d’une tasse de ca/é par semaine!

La promotion du franeais en Ontario vaut au moins cela...