Samalna du 26 gptombn au 2 octobra 1989 L’EX PRESS 35:61)]; TORONTO Médozmdzm’ (/2 L’EXPRESS pgronouro .. 3 Fonda an 1976. L‘Ex sa vaut un ' umali ou d'utilisation $30 pour un an, $50 vauillaz vous adassar au diractaur. dant do route a . eommarcia . Les opinions amisas par les signatures dos qu‘aux-mamas. Noe collaborataurs at no: correspondents na cont _qua das articles qu'ila ont sign“. Les articles non stones ‘ intomtatits at cont la raaponaabiltta du dractaur. Toua las data do ' nqua dam at d‘illustrationa cont protegea atra obtanue qu avac la oonsantamant explterta aerit du droctaur. Aucu rasponsabilita n‘ast assumaa onvara la matanal redactionnal non eolltetta. Una anvaloppa-ratour dOmant attranehia doit aeeompaonar tout anvoi do material redactionnal a ratoumar apraa utilisation. Tomas lac lattraa ad L‘Exprass do Toronto at/ou a sac redactaurs at eorrospon comma atant pour tin do publication. L'abonnamant a L'Exprasa da Toronto 00th . pour deux ans ou $60 pour troia arts. non-rambounabla. Des tanta spaciaux s appliquant aux abonnamants da groupe at aux atudiants. Pour tout ransaignamant oonearnant la publicite darts 17 avenue Carlaw. Toronto not 2R6 Canada. Telephone: (416) 465-21 07 Counter do dauxlama claaaa / Enraglatramant no 5043 so do Toronto aat'gublia par La Toronto Express Inc. at ltatton politiqua. eommunautaira ou ' n’angagant so vaulant atrietamant Praaldant at Editaur: Jaan Mazara VIea-praaldant at Dlraotaur-gdn‘ral: Francois Borgaron at no pauvant no messes dents \sont eonsidéréas 'Exprass da Toronto. Faisant le bilan dc l'annee écoulee ' la refcrme de la Loi éderale sur les langues officielles, le 15 septembre 1988. lo commissaire D'Iberville Fortier. charge de son ap- plication, a declare qu’a son avis "les resultats tangibles sont nettement insufl'tsants Pa} . rapport aux W‘ cnptions du legislatem' et qu’il regne darts beaicoup trop d’institutions {odor-ales un attenusme. vorre une lethargic. inexcusable". La nouvelle Lei ne pourra produirc les efl'ets escomptes. de dire le com- misaire. que dans la mesure oft tous les Canadians comprondront qu'ellc re- flete "un besoin fonda- REDACTlON: Maria~Claira Howard CHRONlQUES: Yvan Brunat alsquas). Michal Lacroix (paychologia). icholla Grangiar la calandnar cultural). Jaan Sévéno (sant ). Dani: Shalston (intormattqua Gary Slater (seianea). COLLABORATION: Michal J. Bakerspaaroa. Michalla Grangiar, Manin Landry. Yves Massieotto (Toronto). Maria Babinoau (Montreal). AGENCES CANADIENNES: Aganca Seianca-Prassa (ASP-Montreal), Service do prossa (SOP-Montreal), Actualita Canada (NC-Toronto). AGENCES INTERNATIONALES: Cartoonaws (LURIE-Naw York). Andre Molanqon automobile). Aqanea FraneocPrassa (APP-Parts). [BEES FRAN l8 BERG RON Un jcune barman du Press Club me confiait recomment -- sm' le ton de Bruce Wayne revelant qu'il se uansfmnc la nuit on Batman -- qu‘il etait membre d'un nouku mouve- mem trotskyste sur le campus de l'Univa'site de Tormto. Celafaisaitdesmnéesqmjen'avais pas renoontre un vrai gauchiste. vrai dire. jc pcnsa‘ts que cos étudiants et professeurs qui admiraient Ie socia- lisme cubain et vantaient lee méritesde la revolution culuirdle chinoise. a re- poque oii j‘etais a l'universite. etaient tous aujourd'hui mieux mm or avaient un peu home de leur naivete d'antan. Jc me souviens encore. avec une certairtefienedesluttesepiquesqu‘me poignéed’enuemusamcneesconuele tamrisme intellectuel exerce sur les ts d'histoire et de sciences ‘tiques pa ces profs nixxistesJeru- ‘ ‘ castristeo. rustes. . maotstes. etleurseuidiants favoris. L'undeuxne m'a dunno la note de pasage. "D". qu‘apres avoir compris qu‘il risquait aesgross'ilmerevoyaitdanssonemus (obligatorre‘ ' )lasession suivante... Les " histes" -- radicatx et mo- deres -- atmenttoujouis souligner le fair que les penis et les matvernmts dc "gamhe" ont uaditionnellementplusde succesquela"droite"aatirerdaisleurs rangs les gens les plus insuuits (etu- diants. enseignants. jomnalistes. ar- tistes. eta). prettve selon eux que leur ideologieest fondee Stir un examen plus objectif et exhaustif de la realite. . Pcrsonnellement. ce n'est pas le fart que les intellectuals libéraux soient mi- noritaires par rapport aux intellectuals socialistes qui m‘impremionne. Je tmuve bien plus interesmnt qu’aucun intellectucl liberal notoire. au til do scs années dc recherche, soit devenu so- cialiste, tandis que les cas d’intel- lecuiels socialistes decouvrant les venus du liberalisrne son: nombreux. Pour revenir a mon barman, j'etais donc étonné d'entendre un indivrdu se declarer cornmuniste en 1989. spree la Le barman rouge delavieenEm'opedel'Estpmrles ”gens ordinaires". j’etais assis en compagnie de trois experts de ces questions. un Tcheque. un Russo et un Estonien. nes darts ces pays mais aujourd'hui profewurs et joumalistes auCanadaetauxEtats-Unis. llfautsavoir qucpourlesimmigres d‘Europe de l'Est. erttcndte nos so cialistes do salon ntcr les atrocités commises giques du passe chez eux. Mes amis ont donc servi au jeune truskyste une lecon do philosopiu d'histoire qu‘il n'est pas pret d‘oublier. momesi elleestsansdoute tombee dans l'oreille d'un sourd. Je suis en effet de plus en plus eon- vaincu qu'on milite aujourd’hui pour le totalitmisme oomme d'aum passent deporteenpmepourlasTémoinsde Jehovah: ces idées sont devalue: des religions dont les adeptes. dos cues ' . effrayés refugient dms un mondc imaginaire psychologiquemcnt par les realites du plus securisant Les sectes religieuses condmnnent notre sociéte de pecheurs pom clues au Paradis apres la tin du monde. Elles eritretiennem co révc magique en essayant dc refuter plusieurs realites scientifiques: l’évolution des especes. les decouvencs de la physique. les nouvelles technologies. etc. sectes communistcs con- damnent également notre sociéte ca- pitalisteetaspirentaun Paradis ou les gens sentient égaux pour toujours. Et elles doivent aussi tenta’ dc contoumer des realities historiquas et économiques, notamment l’échec do toutes les ex- periences collectivistes et le succes re— latif des systemes fondes sur la liberto individuelle Darisleadeuxcas.onassisteaune ::l par ces regimes provoque la meme colere que chez les Juifs lors- qu‘on veut minimiser les persecutions nazies. Les deux mum lc meme effroidevanttmtd'ignoranccetveulent eviterAtoutprixqueneserepetentun jourcheznouslcsenemslesplustra mental d'équite or do wmprehension muutellc necessaire a l' '- sement du pays”.m- missairenoteparailleursmt certain nombre de reali- sations: un accent plus prononce sur l'offre active de services bilingues. la promulgation d’une poli- ' uesurlaplacedashngues o tcielles dans les evene- ments populaires d'enver- e . l gur a mtanationale, l'accéléra- tion du processus dc con- clusion do [euros d‘entente avec les institutions (we- raise assurant leur impu- tabilite en matiero dc qui a trail a au moins un dos reglemcnts prevus. Toutefois. "cos uelques initiativesn'ontpas cepur cree la nouvelle dynamiquc attendue chez les {onc- tionnaires ot les employés dos sociétés d'Etat. ni pro- voqué une amelioration sensible des services an public". Tout en reconnaissant que lo processus d‘éla‘ L ’ACTUALITE‘ NA TIONALE O D'lbarvllla Fortiar. boration dc reglements definissant entre autres la "demande imponane" do communications et de ser- vices bilingum prend un certain temps, lo commis- saire rappelle qu'il n'est nullement néccssaire d'attendro la nouvellc régle- mentation. pour urgente qu'dle soit, avant do to media a do nombreuses in- suffisances demncées au coursdesans Quantalasimationdela langue francaise au travail dansles regionsdesignéesn 'le talon d'Achille do l'administration federale" -- lc commissaire reclame dos maintenant un regime plus dynarnique qui foumira au francais "l'oxygene indis- pensable pour creer et in- novor." "lci aussi. l'absencc de la rcglementation. ou meme d'un projet do rogloments. so fail cniel- lernent sentir. Nous at« tendom toujours une politique cohérente qui in- citerait les administrateurs a sortir dos senders bamis." Selonlecommissaire,"la question de la participation equitable suscite encore beaucoup de oontroverscs inutiles. La nouvelle Loi compone tous les outils necessaires. y cornpris dos federal a s'attaqucr avec plus d'énergie a certains problemes persistants: par exemple la sous-repre- sentation dos anglophones dans la Fonction publiquc fédémle au Quebec ct dans le soutien adminisuatif 21 Ottawa. ainsi que la fai— blesse démontree do la pré~ scnce francophone dans l’importante categorie do I] invite le gouvcmomonl davantagc radios langue ont piétiné. Le commissaire souligne ce- pendant que lo Secretariat d’Etat a pris do louables initiatives pour les minorities do languc officielle ct l'in- vite a poursuivre activement sos effons: "ll taut trouver do solutions taillées sur mesure (centres scolaircs communautaires. communautaires). qlu apportent notarnrnent "A lour premier versairc. traucoup qui ostde la nouvelle l responsablos respond ni d In [CUR l a 0 L01 sur les langues officrelles: I O des resultats insuffisants mesures réglcmentairos, Gestion ct choz les scien- aux DCUIL‘N munmmuztu pour faire rospecter les ufiquesctleswécialistes. minoritairos, un tntlttlhiml droits do chacun et corriger services fédéraux vital qui assurt‘ru lour wun lt‘ lesdé$quilibms." aux minorites dans leur etleurepanouiwmcnt all”! ll Viv: fants‘ marchont dot-Lt. Pour to DI \‘tll' les langucs olittttilcs. les tonttnucnt trop souvent tl'crl\.))'cr dos {aim-part on Lilllltllt\'.tlll son av‘cncmont. (‘ela nt- (UP . ni :l l‘csprit dc la l.t V) dc NXX", a conclu lo common”; Accidents de travail: 25 nouvelles cliniques Les travailleurs blesses dc la région du Centre dc l'Ontan'o, y compris la region métmpolilaino dc Toronto. pourmntbicntétscfairc songnerdansZS nouvelles cliniques. la Commission dos accidents du travail a on eftct an~ noncé que cos climques scraient tn- tégrées a un tésoau provincial dc cliniques communautaircs ofl'rant dos mes do traitements ides et intensils aux travaillours rant do lesions des tissus mous. y cornpris les entotses ct les lesions dorsales. dont les frais seront assumes par la CAT. Les cliniqucs communautaircs constituent lo premier dos trots nivcaux dc services de la nouvello strategic dc réadaptauon médtcalc que la CAT a lancéo cn septcmbrc I988. Ccttc strategic pnévoit I‘étahlissemcnt on Ontario do 50 a 100 clrniques offrant des services a pmxrmité du dorntctlc du travaillcur. Les travaillcurs blesses sc- ront orientés vcrx la cltntquc commu- nautaire par leur médectn traitant dos que possible. Cos services sonl host‘s \ur It In- MLEC medicale 'Jlnjl que \tu les té.stiltatsol)tenusdarts12r~royzqitt.it s lancésdanslaprovtncc on collulximnnn avec la CAT entrc mai 1987 ct tuztr» 1988. y comms les tron: L'hnqut“. do Canadien Bxk lnsutute sttuéu a 'lo ronto. Scarborough et Brampton 1 programmes & diérapic tune dc nix projets pilotes. appliqués a un sudt' precocc et sur une base quoudtcnnc. so sont averes superiours aux mules do traiternents plus traditionnels loll-.it‘x \‘llT lc repos et la thérapnc passive On provort que la plupurl «in .It niques communautairc.» que lo I ;\l 2 aprmuvécspour la region no t rt'l't‘ I‘Ontario scrum plomctwstt; k ' \ d'tci la fin du mots d‘octnlm Le Bureau central do In (‘At tri-t'; 50% do toutes les domnntlcx minim» artnuellement a la Cullllllhxlttll. -- qmlla portent priCtpalt'ntcnt \or (i -. lesions dorsalos ctdos léstotixtfra ti wt mous. CZ: LE COURRIER DES LECZ‘EURS Radio-Canada a Toronto. son. Marie radio". extraordinaire! Pour les lecteurs do L’Expresx 8i sont aussi dos auditcurs do BC. je voudrais apporter ici un commentatrc au sujet do la dispa- rition. dos la fin septernbre. do l‘é- mission Participe Present l’antenne de la radio {rancaise dc Participe Present. magazine so cial. cultural, politique. économique et do varietes. can on ondes depuis deux ans. tous les apes-midi de la semaine, de Hill a l7h30. L'emis- sion connaimait Ia meilleure cote d'ecoute do CJBC. un auditoire majoritairement mntois, compose. selon des statistiques informelles. a 50% de nes d'origine ca- nadicnne- 'se. 50% provenant d‘autre pays francophones et francophiles J 'avais lo plaisir do l‘animer. en— tourée d'une equipc tres speciale: la réalisam'ce Christiane Tnidcau- Scher. assisteo de Brigitte Thomp— Duchesneau. recherchiste et reporter. Avec la collaboration a temps pattiel do Claude Naubert. je dais dire que nous formions un groupe "d’artisans do la comme on dit. Au fil des jours, nous avons couven I6 sujets les plus varies. do Present. avorts grandi. Les plus grands de la littoraturc. la mttsique. le cinema. lo theatre. la peinture. la sculpture. y ont été in- terviewee. Et nous avions un rescau de critique-s que Montreal pour-rait. a juste titre. norm envier. le theatre. lc jeudi avec Hare-Paul ou Mariel Karch. lc cinema. le vendredi, avec Harry Fichbach, Lucie Amyot pour les expositions de peinture ct sculpture. l'inimitable Pierre Fortier r la litterature canadicnnc- ‘se et les sagas historiqucs. Christine Klein-lataud pour la lit- Ft quc terature europeenne et le roman po licier. Claude Naubert pour l‘opera. Marie-10sec Chanicr pour la danso. Tous savaient raconter. analyser simplemcnt. avec intelligence. Avoc eux. nous avons appris a mieux connaitre, comprendre revolution deco mondedesans. avec eux nous Nous avons produit, tenu tous les titles, darts des radio-feuillctons hi- larantsecritsparClaudeNaubert. En ondas. nous avons ampe do su- perbes fous n'res. nous avons cure tre region". tluthlt‘ qur n‘étaiont [MS d‘eux. donc en anglatx, tonnes il y a quelquos mois qu'il ontcndait supprimer Paniripe Pré- sent pour la rcmplacct' par emission constituéc it 75% d‘in» formations dc provenance reg ionalc ct a 25% sculcment torontoisc. Par la suite. Monsieur Dubois a songc a meme plutét en ondes. dc 16h. a |7h., unc emission dc mus:- quc rock a l‘intention dos jcuncs. Réalisant ensuite que les jcunes sont dans lcur autobus scolairc a ccttc heurc-ci. il est rcvcnu au projct d‘unc emission qui aura pour but. )6 lo citc: "dc promouvoir les actmtos francophoncs du sud do l’Ontano et d‘informor sur les différcntex pos- srbiltlés dc vnrc sa culture darts no fatsionvnous d'aulrt‘. a Purl/ripe I'rr‘tr‘nl? Il est vrat que nous parlmns aussi dc spectacles, filmx exposmons. cit lntnmphones" Nous avrons prt llmhlomcnl lo tort dc penscr quc nos auditeurs franco phones pouvuimt. :‘t in ngucur, s'intéresscr 3 cc qur cst tout autour Nous avons auw probablcment commis Ic crime do toupurs con— sidercr nos auditeurs commc dos gens mtclligcnts ct curioux. la rc- cettc du SUCL‘C‘s. du "gros" auditoiro. ' Quolques mots 21 propos do la disparttlon do Participe Présent d'enfants mourants. les provisions météomlogiques a partir dos roc- tions dos animaux do fermc. lo retour de la mini-jupe. etc. etc. ll n'y avail pas de sols sujets a Participe uno minutes. AlrLs‘I dork. In girvnlmm Clavel. MlChCl Trout Lt . Maillot. Bertrand i.tt"l'l'lv :. CJBC. c‘m tout néalisatn'cc Scher n‘a pas n‘ntvu .k'il' M.‘ consequence. pron-r .llklt'tltlll .: sujet discutc’ durum Hm Iv ' qu'Alain kt)t?l‘k‘(illlll.'l. lw ‘tlJ It 1»: Pierre Rampal. ltlttst :‘lilt.’ autres SOON en \‘tllt‘. l!\ .IIW ‘ti: ti; 1 éSmmutcs.2il (‘nitxxttm llltlillLllt‘tit p———————.——.—_——_.~ —-———- “J l . l.vl E t, thy m Pam'apr' I’réwm n‘tst pin » ix- vant in definition (in mm H! UN mission qur lut .‘tittt unw-i ('hrutmnv lnt ‘. w C'csl lino pt‘m‘ turtq to l’“ ll RA dio—(‘ana