SEMAINE DU 5 AU 11 MARS 1991
BENOlT LEGAULT pom l t egress IURUNI‘O - Le premier iiiiiiistre oiitarien Bob Rae a dit a des journalistes que le bilinguisme otticiel n est pas pour bientot, et ce, avant meme que la touriiee du ciimite constitutionnel ontarieii iie soit tinie.
lie lit‘llii‘tt'lH represeii~ taiits d'oieaiiisiiies tiaiuo» oi‘tarieiis out deuiaiide saiis i‘elailieie liiaitizuisiiieottztiel denim L\' ioiiizie 'iieside par it‘ iii'i‘ii' i
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I‘t‘ di'l‘iilli‘ 't:'.t‘."\ iztezzxe s: l\‘.ie a dit tiiil .t‘\ si‘f\‘.ies i',«‘11\t'l!‘.t' eiitaxzs et stinazies t‘l‘ irau \\.li\ si'tillt‘ll l‘l'iilt‘rti‘s
la touiz‘ee di: ( oriéite H 11m s est .‘l illiii'.1!\ ozii i \ ..eu‘.i i1t (erizimee de\.iii! it s i liets de The do i Ontario isdans il‘ulcin‘
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L‘ACTLIA L LLL13 NATIONALEM 11 veut renforcer les services en franeais mais... %
Bob Rae dit non au bilinguisme officiel
tariens devront sans cess'e reveiidiquer leurs droits en Ontario, ils ne pourmnt pren— d re leur ilace de partenaire du developpement econo- mique, social et culturel dans ce'ite provmce et dans ce pavs", a alors exprime Mar- t el liruneau, president du groupe qui veut l'établisse— ment d'un college franco— phone dans le sud de l'On— tario
l’our sa part, le president Lit‘ l'AL‘l-‘O, Jean Tanguay, a dit etre iiiquiet agent a la declaration de Bo Rae qui ionsacre l‘unilingmsme otfiv i'iel en Ontario. lri\ ite spefldl dc FAQ H), le iiesident d'Allianoe Quebec, ix‘ohert Keaton, est venu der \lllt' les Ontariens anglo-
claniait aussi du leadership de la part du gouvernement ontarien devant le Comite Silipo: “L'Ontario doit de- venir un leader x>ur la cause du francais au anada. Mais pour cela, il faut que le gou— vemement reconnaisse 10 ca- ractere unique de la culture francaise en Ontario et qu’il msse de la mnsiderer comme une francophonie depen—
dante du Quebec.” Le Centre franco- phone do Toronto etait represente par son president Clau- de-Reno D'Aigle, et .sa directrice generale Anne Rich, Ce Cen- tre regmupe 60 0 Ya- nismes et dessert es 350 000 indiVidus qui parlent francais
Helpness - 3
Bob Rae
sur le territoire de la Com» munaute urliaine de Toronto.
sa propre station de televi< .sion francophone. On oblige
phones et trancophones ont uii grand role :1 iouer dans le
debut constitutionnel
A son aVis, le gouierne- ment ontarien doit acceptor en preiiant le leadership natio- nal siir les questions constitu-
ses res-ponsabilites
tionnellts et lingUistiques.
L'n iour plus tOt, le Centre :raiiiophone de Toronto re«
'.,‘ ._ . ' .o
La dlrectrtce du Centre francophone, Ann Rich.
M D‘Aigle n’a pas ete tendre a l'egard du gou- \‘eriiemeiit federal qUi, a son avis, “laisse supposer que le Quebec est la .seule provmce avec uiie tulture francaise Viable",
"l‘ar exem ile, a poursum M “Angle, dLans le domaine des Lommunications, le gou- \ernement federal a decide tillt‘ l'Uiitario n’a pas droit a
l’Ontario trancais a .se jomdre a l’Ouest quebecois ur re- cevoir des services 0 televi- .sion en francais.”Bien con- scient de la realité multicul~ turelle de la francophonie tomntoise, M. D’Aigle a rap- pele que "le mot franco- phone englobe tous les fran- cophones de l'Ontario, in« dependamment de leur origi— ne culturelle ou ethnique”
S’endormir Vite, mais donnir mal!
(ASP) Pour s’endormir plus rapidement, plusieurs per- sonnes prennent un verte de boisson alcoolisée avant d’aller au lit.
Seton la psychologue Alis- tair MacLean, de l’Université Queen’s, en Ontario, cette habitude perturbe le som- meil.
La chercheuse a mesuré les effets de l’alcool sur les deux principales phases du cycle du sommeil.
La premiere phase est un sommeil léger et sans réve, alors que la deuxieme est un sommeit plus profond ac- compagné de réves.
Au cours d’une nuit nor- male, ces deux phases alter- nent, bien que le sommeil avec réves soit plus frequent a la fin de la nuit.
Lors d’une série d'expé- riences, Alistair MacLean s'est apercue que deux venes d'alcool sont suffisants pour supprimer les réves au debut de la nuit et en augmenter le nombre a la fin, ce qui, dit- elle, perturbe le sommeil.
()1‘11\‘V1\ (H i 7 \‘otre demeure est-elle uii gouttre sans fond? l'ossede t-elle un toit qui a grand besoin d etre retail? Vos appa- reils tltt‘tid yers sont-its en panne
et vos in e u les uses?
lt'xti les \lulrenm et ( lire \ I r .'t \Ixit‘l‘it’\ sont de \t'rl' 'atm s :- l'ilii,“ pour les detora 't rs." s "‘I‘X‘Jlt ;rs lticstiiit ‘riii.;.::~i :w ' f.‘.e ..i faiture
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w. .l at ies a l intomia *t igue pour le deriiier 1'Zl‘t'\l,'l‘ \il “N la tattun- d'utiiir \JTH 'Y‘ ei d er'ri flt'l‘ des residences des deax im.:':.1e:‘s reuiues s ele \t‘ii ISL-1‘ dit “‘ iul \
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lm'it tin hen a eiiiriieiiage a \torrumat tout jiisie aVant Noel, sl‘ 174“» apri-s sen election a la tete du l‘ar'i
211i".
lfiveral federal Des ":t‘e \.i'.eur de 27 000 S
.i.. i it .t \u
629$ de paillassons chez Chrétien
ont ete achetes pour le bien—etre du kilt‘i de l’opposition et des memhres de .sa tamille. ll en a egalement coute plus de 17 600 S pour faire re 'indre la maison, (‘hez :N Malniney, le repara- teur Maytag ne s'ennmerait was iion plus lies milliers de doliars ont ete depenses pour la relpara- tion d’appareils menagers. a re- paration c e l'ascenseur a mute 17 000 8, la restauration de meubles, quelques milliers supplemen- taires Vein t ueliiues exemples de depenses 3i , tor-noway: ll 877 S pour d u linge de maison, 4000 S de trais de emenagement pour les L‘hretien. [Ct au 24 Sussex l)t'l\'(" (v29 5 pour des paillassons, 4877 S pour des svstbmes de cli- matisation de l’air, 1080 S pour comhattre la \‘ermine, 1296 5 en equipement azidio—Visuel.
Demande de financement au Secretariat d’Etat Le College du Sud n’est pas mort
BENOIT LEGAULT
now [I ID’SSS
TORONTO - Le ministre ontarien des Colle es of Universités, Richard Al en, a dit la semaine demiere avoir demandé au Secre- tariat d’litat pres de 25 millions 5 en fonds de démarrage pour la creation du College franc0phone du Sud. (‘ette annonce met en veilleuse la rumeur persistante qui voulait que le ministre Allen ne serait prét a aller de I'avant qu’avec le College du Nord — pour lequel il a demandé 59 millions 5. Un colle e francophone existe déja dans ’Est ontarien.
(‘es demandes ont ete taites alors que le secretaire d'Etat du Canada, Cierrv Weiner, a rencontre :1 Toronto M Allen et (lilies l’oiiliot. ministre ontarien responsahle des Attaires tramophones ll s'agissait
de la premiere rei-coiitre de nego- tiations eii \‘ue de la tfi‘dhfln de «es mllt‘ res
N Werner a ensuite dit aux iour- nalistes "Ie suis uii supporteur des conimiinaiites liiiqiiistiques otti- cielles en situation iiiiiioritaire et l'educatioii est urie priorite Alors i'ai doniie iiiie repoiise ties posi» me "I e sei'retaire d‘l tat a souligiie le ser:eu\ de la ttil!‘ll.l\\lt‘ll l’mur deau, dorit le rapport a reioni mande la creation tie toileees dans le Sud et dans le \ord
l e gouveinement oiitarien doit maintenant iresenter au \eiTetanat d'l tat des plans preiis pour la mise sur pied c e L‘.“ tolleges iiui sont pe'cus par les lraricorUntariens mznme des points d ancraee essen tiels de la siirvii'aiue traiuophone en ( hitario le president dii L ollec tit pour le ( ollecze du Hud, Marcel Briii ea'i, a dit .il lspress "( ette
Les jeunes francophones hers Quebec et les medias:
UN DRAME
annonce est encourageante. ("est beau d'entendre la demande Hin-
)llllt‘ pour les deux mlleges, ca rue La rumeur voulant que thhdrd Allen denianderait seulement un college dans le Nord.”
.\ Bruneau a neanmoins reitere que ”le (oilemf du Sud veut quatre campus dans quatre edifices dis- illlk is Nous ne voulons pas
partager des edifices scolaims". En vertu de l’entente federaltsprovin- dale qm a den ete utilisee dans le
meessus de creation de la Cité col- égiale dans l'l-‘st ontarien, chaque partie verse r10 ‘7: du fonds de de- manage. l’uisque le ministre Allen a demande "20—25 millions S” au Secretariat d'Ftat pour le Colle e du Sud, une somme totale de ”4 - 50 millions S" .serait affectee au fonds de demarrage du College du Sud.
"Cette somme m'apparait adequate”, a dit Marcel Bruneau, enchante de cette tournure des event-merits
é
“elite-he seolaire (Ill 9 all I7 mars
BRIGlTTE BUREAU
_-ii.' ix> -.
”Qu’il s'.ieissc dc la television, de la radio, des lt‘ul video et des Lilins sur Video t.l\Nt‘Ht'. dans tous les niiliein, meme u‘ux ou les traiiiophones torment plus de Mt', de la popula~ tion, les ieunes repondants traiiiophoiies siint a l'etoute des medias de Ian -ue aiiiglaise,” eirit Ia tail-ration des ieunes (anadieiis tr.iii\.iis dans sun plus ii'ient hulletin puhlie dans le (.idre de son eiiquete nationali' sur l'as- siiiiilatioii, plus toiiiiiiune» merit .ippelee Vision il'iumirr
ii'» \Ll" ’ I t 's li'll‘illyt'l's
r l ii- .., ..
'iil"l7‘.l'it|l‘ xiii ‘ 7t .1 v” in tiiilllkllit‘ d: s i ‘v ‘: 1‘ iii}\l‘ii,”i'x lug-x
t’i‘ 'i \i ii I ‘ \il“s it"s li Ha": iili'it‘.tiill'\l1"\ ' .i r’tw- «wt: iii‘se‘udies,
w.“ il‘ «will a'ii, it x :ures,
les revues, les bandes dessi- iiees, les films, les specta- \ les, le theatre et l'ecriture par plaisir "l lans les douze at tix'iies mesurees, le coni- portement linguistique n'est iamais a predominance trancaise lorsque nous mn- siderons les movennes lzlohahles,” a ionstate la lederatioii
hi ,es ieiines sont de ta1hles ionsommateurs de produits tultiirels et media- lltlllt‘\ de langue ifdltt‘fllstt, i'est d'almrd pane que «eiix ii sont tres peii d:spomliles, alors que du tote aitglophone ils sont oiiiiupiisents, a souligne en eiitrevue telephuniiiiie Roger llernani, till‘l‘t tour de la rt’t heri he a Vision ildi‘t'nlr
lle plus, Monsieur t’wrnard est d'aVis lth‘ d(‘ tacoii geiierale les inedias traiicophoiies qiii existent iie miroitent pas la realite du ieiiiie traniophone.
C(‘iut-Cl ne s’v retmuve au~ cunement, se sentant surv tout marginalise l.es me— dias francophones ne par- lent de lui qu'a l'occasion d'evenements s ieciain, telle la Nuit sur 1' :tang, ou encore lorsqu'il s'agit de faire un reportage sur it‘s Wrohlemes qu'enmun'nt les Lrancophones en milieu mi- noritaire ll d('\’l(‘lll en quelque sorte un Pht‘ntir mene a l'etude, un niargiv nal
lie )eune trancophone se tourne donc du cote .inglor phone. "L'image que le l““‘ he francophone se tera de lui‘meme proViendra doiic de ce que lui proletteront les medias anglophones
(‘ette ima ve passera non seiilement a 'autre langue mais a l'autre tulture,” a avance Monsieur Beriianl tin effet, Roger Bernard est d'aws que plus serieux en» iore (111010 probleme dii transtert des ieunes de la
langue francaise a la langue anglaise est celui du pas- sage d'une culture a une autre
("e pmhleme est d'autaiit plus grave que les medzg‘ sont devenus, seloii lui, "des agents de soualisation et de culturation au meme titre cue la famille et l'efiile.’
De plus, selon Monsieur lit-maid, le franco ihone qui preiid l'halutude de rer rard er la teleVisior: de iiingue anglaise, iar exem- ple, eprouvera de la ditti- L\lllll ft retourner Lil] Hilt' dt‘ la television de langue tranr guise
Fntre autres. la presenta» tion de la nouvelle, le ryth- me de l’actioii, la tacon d'a- nalyser un suiet, l'humour n'y sont pas les memes le francophone aura appiis a se seiitir plus a l'aise avet la culture anglaise.
(‘es donnees, il \'a sans dire, ne peignent pas lln
tableau eiiioiiraeeaiii des hahitudes niltiirelles et ”it‘- diatzques des ieuiies franco— phones Mais l’equipe de
'isioii.1.1:'eiiir ii'a tertes pas .‘ini d'eliran‘ier Ilaiis les deux derniers lix‘res d une serie de i‘uatri' prodiiits par Vision 11 Marvin et devant paraitre a la nil'nldt, il sera question, eiitie .iiitres, de la perieptioii iizii- se toiit les ieiines ( anadieiis traneais d'euxanemes, de leur laiigue et de leur iiilture
, ii .ixant—uoi'it heule
ment llf’? des ieunes tran- iophones hors Qllt‘i‘l‘t croient qiie la langue tran- caise est en l‘ttti’it‘ ou tres honne posture aii (’aiiada Ft, iaradoxalement,a l'et Lit-He tariailieiine, plus les ieunes se retrouVent en milieu maioritairement tram ophoiie plus ils sont pessiiiiistes iiiiant a la siirvie de leur laiuziie et de leur t iiltiire l'ii dossier a suivn-
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loiiis cl tit‘lHtll\ , iiiciie/ ii
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I‘oiiitiiioi iic pas essaiei peiiilaiil it“s \.|c.llch'\ dc iiiai's ’ l’as ile siipplciiiciil .I now
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passe passe cl l‘illiisioiiiiisie \\ iltl \\cs /.i|i.iiiil\ \oiis siii'pieiiilia .l ioiis lcs t oups
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CenUe des solences de I'Ontario
770 DON MlLl S ROAD PRES D FCUNTON AVENUE EASl M1514?) 36-17 m ,1: ,mi us .i lMlNi Jiui it A ‘ll' WI i'iii‘ .uuiwi' A' N‘s m . iN'Asoi
INFO-BUDGET 1-800-267-6640
i’otlt‘ toute question concemant le budget federal 1991.
oil poiii‘ plus (le i‘ens‘eignements, appelez sans fi‘ais.
/,I ~- Mil/r n/rm/rm/s [in/(I'I‘Illl/ mm/msr’)’ li' l—Nl)()-2(i7~(i(i5().
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Department of Finance Canada