4 L'EXI’RESS f sgmame du 21 au 27 Mai 1991 __ PHILIPPE PERDFIIAU Agencnl HINDU Presse NOUMFA (AH’) — Co mois d’avril aura eté, conimo tous les ans 5 Noumea (Nouvelle-Calédonie), le mois dos "mariages 'a onais”. Dans les rues onsolJei lées do Noumea, on a pu voir so romener de nombroux couples e jeunes laponais ui ont choisi de venir passer que quos jours sur le terri- toire francais du Pacifique-sud pour ochanger leurs serrnents dans "un coin do France" proche de leur pays. ll y a maintenant uno dizaino d’aiinoes que la salle dos maria es de la maine do Noumea (Nouvo le- t‘aledonie) voit réguliorement so presenter devant un consoiller mu- nicipal cos marios pas comme les dlllrl“. I‘lusieurs fois par somaino, un mnege de longues Mercedes ou do \eitures de luxe américaines avec chauffeur, .s'arrete devant l’Hotel do \ille. Des groupes do couples nippons eii grande tenue, robe do mariée blanche pour les fommes ot habit sombre pour les hommos, on dos- cendont pour so rondro, au son do l'llyrnne a la Joie, dans la petite salle dos manages do la mairie. ("est dans cetto piece aux murs blancs docores do flours on soie, de- vant les tlashes dos photographos et les cameras video qui immor- talisent la ceremonio, que los cou- ples - ils sont cortains jours uno dizaine « ochangent leurs alliances sorties d’une boite do velours muge, ot pretent sonnent dovant un L ’EMPIRE DU SOLEIL-LE VAN T ET 5135 COUTUMES Quand les Japonais se marient en Nouvelle-Calédonie... conseiller municipal qui jouo le role d'officier d’état civil. lI leur lit un toxte do circons- tance, ra pelant que cotte céré— monio ”tomoigne dos bonnes rela- tions franco-japonaisos, ronforoo les liens amicaux ontro les deux pays et rentro dans lo cadre dos echanges culturels”. Uri interproto traduit oo discours, puis Ie consoillor municipal romot aux jeunes mariés un "diplomo do maria re" qui figurera on bonne place ans leur maison a leur retour au Japon, ot fora sans douto rover les amis auxc uels ils projetteront la bando video 0 la oéremonie. Les photos do cotto fete oxotique, dont une, indispensable, dos jeunos mario’s posant ovant lo portrait du president do la Ré ubliquo francai- se, soront si .‘sib e publiéos par Io journal localxde leur ville et pour- ront memo sorvir 3 im rimor dos cartes magnétiques do to éphone. Les maries, apres uno visite aux princi aux sites touristiques do la ville ou des soances do photos sont a nouvoau or anisées, re agnont leur hotel of: i s sont accue lis sous uno pluie do grains do riz porte- i t l a ' J . Avril: le mols des marlages japonals en Nouvelle—Calédonle. bonheur. lls participent alors a un banquet organise a leur intention avec d’autres touristos japonais, ot apros avoir passe l’apros-midi a se fi mor mutuolloment dans les jardins do l’hétol dovant lo lagon couleur d'émeraude, ils so voiont ”offrir" un diner on tote-a-toto aux chandollos, marque caractoristi ue du "romantismo francais" u ils sont venus chorchor dans le ’aci- fiquo-Sud. Les mariagos on Nouvolle—Cale- donio, s’ils n’ont rien do tres officiel, puisque lo couple deit avoir été au— paravant uni do maniere logale dans son pays, sont tres prisos au lapon, ou ils sont entourés d’une aura d'exotisme ot do romantisme, ot permottent aux 'ounos d’échap- r aux frais consi orables engages ors dos ceremonies do mariage rituel au Japon. ll est en effet d'usage au “pays du soleil levant" d'offrir a chaque invite un cadoau do memo valeur que colui qu’il romot au couple pour ses nocos ot do nombroux jou- nos monages sont contraints do s’endottor pour plusiou rs anneos afin do no pas faillir a cotto tradi- tion. C'ost aussi pour echappor 3 cos contraintes que de nombroux cou- plos font appol a dos agoncos do voya es japonaisos spécialiséos dans os "mariagos oxotiques". La Nouvelle-Calédonie n'ost pas soule a beneficier do cet engouement ppur les manages lointains: Tahiti, awai‘ ot Ia Nouvollo—Zolande font o yalomont partio dos destinations cilfortos pour cos lunes do miol on- soleillées. Mais cos agoncos au com- merce florissant ont inscrit dopuis lon tom 5 la NouvolleCalédonie, ui no icie do la plus forte image o ”romantisme francais”, on tote do liste sur les “brochures ma- riagos” qu’elles éditent speciale- ment. Quelque trois cents mariagos sont ainsi organises chaque année par la mairie do Noumea dopuis une dizaino d'annoos, ot l’industrie touristiquo locale a appris a ap- pre’cior cos ceremonies. Solon les res nsablos d’un club do vacances qui accueillo régulieroment cos touristes un peu articuliers, les couples do jounes aponais, dont le ”sojour mariago" dure habituollo- mont une somaino, do onsent Iusiours dizaines do milliors do rancs sur le territoire, meme s'ils apportont du Japon la robe do la marioe ot leurs alliances. En offot, le séjour dans un grand hetol do Noumea, la location d'une limousine, les jouméos préoédant la céromonie consacrées a la decou- vorte to'uristi ue do la Nouvello- Calédonie ot a 'achat do nombroux pgoduits do luxo francais dans les utiques "dut -froo” do Noumea, apportont un p us non-négligeablo a1 industrio touristique locale. Lies rosponsables du tourismo os- peront aussi que do nombroux “marios do Noumea” reviendront un jour sur Io Territoire, ur un pé— lorinago sur les lioux do our lune do miol, ou ur faire déoouvrir a leurs onfants e pays do leur mariage, et qu’ils consoilloront sans douto a leurs amis do so rondro a leur tour on NouvelleCalédonio. V Uri reptile comme TOKYO (AFP) — A r‘es En quéte d'exotisme, elles se paient un safari en Afrique Les Japonaises se déniaisent! animal domestique? Y'a rien 1a 51 Tokyo! ELIZABETH ZINGG Ago"c~: I 'ilf‘Ce P'esse TOKYO — Pourquoi pas un reptile ? Pour un nombro croissant d'habitants de la capitale japonaise en mal d'animal familier, ct qui no peuvent so pennettre le luxe d’un chat on d’un chien, in- terdits dans les appartements u’ils occupent, la cause est llesormais entendue. Apparu timidemont au milieu dos annoos 80,1'en- gouemont pour les lezards, carrieleons, iguanes et autres reptiles s’est rapidoment developpo dans les grandes \‘illes ipnnaises. l e 0,5 pour cent on nombrouses a insistor sur l’achat d’un reptile et le phonomono devrait so ur- suivro parallelomont 3 ’aug- montation du nombro dos couples dont les deux mem- bres travaillent et ont dos Iors pou do tern s a consacror a our animal amilior. Pros do 100 reptiles dont les prix varient do 4000 vons <30 5) 3 125.000 yons (915 5) sont vendus chaquo mois au ra on «animaux familiors» do Ta shimaya. Lo lus populaire dos quelquo ) especos proposeos est l’iguane vert du Mexi ue, un grand lézard vert do (I a 50 cm do long, que les jeunes otro dos animaux, qui rotto que pou do boutiques ’ani- maux soiont on mosure do donnor les renseignomonts necessairos. l’our M. Hidoomi Tokuna— a, directour assistant do Traf- ic-lapan, uno assodation affi- lioe au Fonds mondial pour la nature (WWF) ot specialiseo dans la surveillance dos es- ocos on voio do disparition, l; roblome est d’un autro ordpro. «ll faut savoir que la grande majorité do cos reptiles sont importés d’Amori ue du sud ou d'Afrique ot qu’i s sont directement protogés ou con— trolés ar la Convention do 09%, lo pourcentage dos reptiles dans l’onsemblo dos animaux familiers ro— tenses au lapori est asso a 1,1 puur cent, l‘an omior, selon une enquote effec- tiiee par le bureau du l’m mier ministre et rondue publiqiie a la fin do l'an dernier L'iguano vert du Mexique, un grand lézard do 40 a 50 cm, est le plus populaire dos reptiles. Les jeunes do Tokyo se l'arrache littéralement... ashington sur le commerce internatio- nal dos especos mon- acéos d'oxtinction», note-t-il. M. Tokunaga cite lus particulieremont 0 cas dos iguanes, ex- plicitement mention- nes dans l'appendico 2 do la Convention, ro- Les reptiles restont pourtant tres largoment do- xanies par quelque 7 millions de c‘hiens (c ui representent 60 pour cent e i'onsomblo dos animaux familiers au lapon) et par quelque 3 millions do chats (Zh,l pour cent), le resto se partageant entre les oiseaux et les poissims «Les reptiles n'aboiont pis it no miaulent pas cvmme es c hiens ot les chats, et on n’a pas bosom d’aller leuaromo ner~ expliqiie uri ven our du grand magasin 'lal’ashimaya a lukyo, tout eri aioutant que les ieunos fommes les aiment parce qu'ils sont «mignons» et qu'a la difference dos autres animaux, ils n'ont absolumont "dilt tine odour» Lwelnn le vendeur, les fommes sont de plus en plus do Tolc 0 so sont arrachés au cours es domiers mois. Mais lo magasin pro ‘ egalemont dos dizaines o lézards plus petits, dont l'un rossomble a un crocodile miniature, quelques tits so ents, sans comptor ’innom rables os- poces do tortuos. 1a vogue dos reptiles est pourtant loin de faire l’una- nimito, d’autant que la plu- art d’ontre oux mouront au out do quelques mois do captivito, alors que leur duroe normalo do we pout attoindro plusieurs dizainos d’anneesi «ll n'est pas facile do s’oc- cupor d’un reptile et les acheteurs potentiols dovraient commoncer par s'informer», relove une responsablo do la sodéto )aponaise pour lo bien- sorvé aux especes «vul- nérables» et dont lo commerce est réglemente. Lo risque est grand, ajouto— t-il, do voir le commerce illo— gal do cos especos s’accroitre rapidoment au cours dos prochaines annéos. Los defenseurs dos ani- maux voiont pour leur part d'un mauvais oeil lo develop— pemont dos elevagos do cri- ckets et do souris destinos a servir do pfiture vivante a tous les reptiles non-exclusivoment herbivores. Pour so rap rocher on- core davantago e la nature, Ies zoologistes consoillent meme de placer los souris dans un incubatour, oii elles prendront la temperature roquiso, avant do Ies )etor dans la guoule du reptile. llawa'i' et les iles du aci- fique, I’Afri ue profonde est en passe e devenir la derni‘ero destination ‘a la mode pour les jeunes Iapo- naises en quote d’oxotisme, a on croire la presse spé- cialisée japonaise. «Oubliez tout et ton- toz un safari on Afriquo» titrait recommont lo ma— azine llanako (jounes illos on flours) ui s’adrosse aux jounos fil es celibataires qui travail- lent tout en continuant a vivro choz leurs parents Les «jounes fillos on flours» sont dovonuos on l'ospaco do quol uos an- neos un véritab e pho- nomeno do sociéto: tres indépendantes, dispo- sant do rovenus .s‘u s- tantiols, ellos n’hésitent pas a prondro dos va- cances et a sillonner lo monde endant que leurs colloguos mas. culins font dos heuros supplementairos. Les agoncos do voya o ont Vite compris tout e parti qu’ils pou- vaiont tirer dos «hanako» ou des «office ladies» (OL), un termo ui ro- groupo I’ensomb o dos )eunes fommes agées do 20 a 30 ans et travaillant dans dos bureaux, avec souvont pour tache os- sentielle ci'accuoillir la clientele et preparer lo the Sur les quelque ll millions do touristos japonais « un chiffro record dans les annales ilos du l’acifique, commo Guam ou Sa'i'pan, situoes a trois houres d’avion do Tokyo. Elles y passaient on general un long week-end, altornant courses ot baignados. Mais un nombro croissant d‘ontre ollos passant do 1000 a 8000 l'an domier. ll .s’agit on tros grando ma— ‘orito do jounes fommes «al- echoes par nos oncarts pu- blicitaires mais surtout par l’image tros particuliere do au niveau do I'lnde ot du Ne- pal ~ qui accueillont actuelle- ment quolquo 40 (XX) a 50 000 touristes iaponais par an — dans les destinations touris- tiquos dos laponais ot surtout doslaponaises. w $ «A Tokyo, on est tou- {ours prosso, on Afnquo, o temps no compte was», note Akiko Miho, 3 ans, une ancienne informati- cionne, dans une inter- view accordoo a l'hebdo- madairo Shukan Asahi, apros un voyage do huit mols on autobus a tra- vors l'Afri ue. Pour a plupartdes Japonais, l’Afrique est un grand continent pau- vre, resto tros proche do la nature, ot dont les habitants so contentont do chantor otdanser. La vogue du safari en Afriquo fait suite a l'ongouomont pour la musiquo africaine, ap- paru cos dernieres an- noes dans certaines couches do la ieunosse japonaiso. Les deceptions ourtant sont nom- Ereusos. «Dans cortains Villages, on no trouvait uo dos tomatos, dans 'autres uniquemont dos pommes do tone. Ailleurs, la seule viande disponiblo otait du mouton plein do mouches wraconte Akiko. l’our des touristos habituees a un service impeccable ot a des con- ditions d’hygiono tros strides, l'Afnque reserve du Japon - qui ont sillon- no le monde l’an dernior, Les Japonalses changent leurs habltudes. on donombrait 1,7 million d'OL, solon un Iivro blanc gouvornemental sur le tourismo, rendu public la so- maine demiero. Jusqu’a recomment encore, les principales destinations do cos 0L otaient Hong Kong, Singapour, Seoul, ou quelques sont devonues plus exi- goantes, reclamant dos voyages plus «exoti uos», dans dos contrées do p us en plus oloignoes du lapon. En 10 ans, le nombro dos touristos japonais a visitor 1o Kenya a éte’ multiplié par huit, I'Afrique», oxpliquo lo respon- sible d'une agonce do voyage specialisc’e dans l’Afrique, qui propose dos voya es d’une dizaino do jours osci lant ontre 3000 et 4500 dollars. Solon Iui, l'Afriquo de- vrait tros rapidoment so hisser bion dos .surpnses. A cos problomos materiels vi- ‘ ennent s’aiouter les diffi- cultos d’adaptation aux moeurs locales. Les laponaises qu vo a— gent seulos s'offusquent d'otre abordees par dos hcimmos. La presse (‘IIO lo ("as do faux policiers on do tonanciors d’hc‘itol tmp insismnts. La nouvelle mission des Forces Armées canadiennes LIN AVENIR INCERTAIN PAUL MOONEY V'V'u'J‘ CJI'VIU ('V "0* La nouvelle politiquo do Defense que lo conseil dos ministres est a etudier pour- rait representor do bien mau- vaises nouvelles our les Forces Arméos cana ionnes. la fin de la (iuerre Fmide (-I les coiipures budgetaires imt oblige le gouvornoment d'( )ttawa a repenser son am- bitieiise politic ue do Defense tracee en I‘M et destinoo a remc-ttre siir pied une force militaire effroyablement no- gligee aii cnurs des annoes pri'wi'xlerites ( ettepulitiquede1987, qui n'est plus valable, pmmet— tait aiix Forces Armoos du personnel siipplementairo, dos sous-marins a propulsion niicleaire, do nouveaux chars de combat et autres equipe— ments modernes. Toutes cos irornesses d'achat, dopuis Hrs, ant ("to .iriniiloes. ()ttawa .ivait promis de presenter sa iimivelle pole tique do Defense il y a deux ans. Malhourousement, l’unité nationale ot les problemes fi- nanciers ont ou la priorité chez les elus. La politiquo do Defense revisee fut miso sur les tablettos a plusieurs reprises. Cello-d, évidemment, de- vra par aillours tonir compte dos changemonts on Cpro- fondeiir qui so sont pro uits on Europe. Elle doit aussi reconcilier lo role do gardien do la paix que lo Canada joue dopuis longtemps dans lo Tiers- Monde avec ses rosponsabi- lites nationalos ot les coupures budgetaires. l.a politiquo ouvorne- mentale devra eta lir defini- tivoment le rOle dos Forces Armoos. Quels sont les roles ot les missions que l'on doit dorona- vant con ior aux militaires (anadiens? Quolles sont les monaoos a la «smir- et a la souverainoto du Canada ,et do quello facon doit-on équiper nos forces pour les eontror? Le Canada doit-il conti- nuer a maintonir dos troupes et a entrotonir dos bases on Europe, maintenant que I'Est ot l'Ouest réduisent leurs arse- Nos forces militaires doivent-elles otro proparoes a participor a des conflits com- me celui du golfo l’ersiquo, ou simplement pouvoir faire face a des crises commo cello creoo par les Mohawks d’Oka, l'été dornior, ou pour romplir di- systemes do communication et do divers autros équipe- merits necessaires aux mili- tairos charges do telles mis- sions? Quel role doit jouor la Marine canadienno? l’a~ trouillor on haute mer? Cet article est le premier d'une série de trois sur l'avenir des Forces Années canadiennes naux convontionnols sur co continent, que les ancions aI- lies dos Sovioti uos so sont re- tires du Pacte o Varsovie et ont opté pour la democratio, et que l’Armoo Rouge so retire sur ses propros frontieres? De uel type d’armoo lo Canadacdoit so doter? A-t»il bosoin do chars de combat? Dholic‘optoros? verses missions sur le terri- toiro national? Ottawa continuora-t—il a appuyor le role dos Forces Armoes commo gardiennes do la paix dans lo Tiers- Mondo. Si (“est lo cas, on doit dotor cos forces d’une capacito do transport aorion rapido, d’armements legers, do Surveillor Ies pocheries? A—t- on besoin do sousmarins? Do petits bétiments do patmuillo pour nos cc‘)tes? L’Aviation a-t-elle bosom do gros porteurs pour trans~ porter rapidoment troupes ot equipoment vors l'étran 'er pour participer a dos o ora- tions allioos ou y faire regner la paix? L'Aviation doit-ello faire cause commune avec les Etats Unis dans l'espace pour surveiller plus effieacement lo territoire canadien? (‘ortaines propositions d’Ottawa ont eto revoloes au public, recom- ment, lorsqiie le vice—amiral Charles Thomas a domission- no on .si me do pmtestation. Che d’etat-major adjoint do la Defense ot officier le plus elove do la Marine canadi- enno, le vice-amiral Thomas, dans iine lettre ouverte, a af- firmé que los mesures sug- form par Ottawa affaiblimnt a Marine. Solon lui, lo 'ouvorne- mont .sug rerait l’adliat d'equi- pement c 'uri prix tres oleve qui, croitvil, no seront jamais livres. Ses critiques, ainsi que ses ontretiens avec des ana~ lystes de la Defense, ont per- mis do tracer les grandos lignes de la nouvelle politiquo do defense d 'Ottiiwa. Reduction du personnel dos Forces Armees do 87 000 acmellemont a quelque 70 (XX) ou 75 000. Les plus pessi- mistes prévoient meme que lo personnel militaire pourrait otre roduit a 65 (XXI. 0 Formoturo do six a huit bases militairos, possiblement plus. 0 Amorco d'un when total de nos forms on Euro . ' Creation d‘une rigade spo- Cialement éqiiipoe qui pour- rait otre aeroportee rapido- ment on Europe ou ail eurs pour assistor les forces allioos en cas do crise. ' Construction do corvettos pour la Marine pluti‘it que do regates, batimonts do plus grande taille et mieux amies. ' Fin dos unites blindoos dans l’Armoe. Les vieux chars Leopard, ramenés d'Europo, sorvimnt a maintonir uno cer- taino capacito dans ce do- maine sur lo territoire cana- dien. lls soraient presquo uni- quement utilises pour I‘en- trainement.