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Toronto (Ontario) M5

K

QRAFFETEE . N RAN AlS

Un centre a la croisée des chemins pour les jeunes de la rue et sans travail

Recyclage at info

85 rue Shuter, 2e éta e 183 Telephone :861-0201

EXPRESS

RTS 8 LOISIRS

(,‘INIZ‘MA

ussi bizarre

que cola puisse

paraitre, Yves

/ Montand n'a

jamais eu de

César. Mais «il a tou-

jours été un ami» de

cette manifestation du

cinéma francais et la 17e

Nuit des Césars, le 22 fe'vrier, lui sera de'die'e.

C’ost sur l’air des «Feuillos mortos» que de- filera cotto anno’o la tradi- tionnelle sequence dos personnalités disparues, et quatro scenes do uatre grands films d’Yvos on- tand («Cesar ot Rosalie», «L’aveu», «La iolie dos grandeurs», «Joan do Flo- rette») seront reconsti- tuéos sur scene, a annou- la semaine derniere Georges Cravenne, l’or- ganisateur do 1a soirée, en présentant la listo dos nominations.

C'est «Van Gogh» do Maurice Pialat qui arrive on tote do ces nomina— tions (12), mais suivi do tres pres par deux films tres différents: «Tous les matins du monde» d’Alain Corneau (11) ot «Delicatessen» do Jean- l’iorre Jeunet et Marc Caro (10). On trouve en- suite «Merci la vie» do Bertrand Blier (sept no- minations) et «La belle noisouso» do Jacques

Monsieur Yves Montand sera honoré.

Rivette (cinq). La lutte sera chaudo cotto annee entre les cinq films francais choisis par les membros do l’Academio des Arts et Techni ues du Cinema: «Van ogh», «Tous les matins du mondo», «Merci la no», «La belle noiseuse» et ...«Urga», du Sovio’tiquo Nikita Mikhalkov. La

resonce do co dernier ilm out surprendro dans lg catégorro «films frangaiS», mais les critores sont coux du CNC, C'ost- a—dire du financement‘. lo

film a été finance a plus de 50 pour cont par dos capitaux frangais.

En revanche un film d’oxpression francaise, mais réalisé par lo Bolge Jaco Van Dormael, «Toto lo ho’ros», figure dans les nominations pour lo meilleur film etranger. Avec une concurrence d’onfer. «Alice», «Danso avec les loups», «Le si- lence dos agneaux» et «Thelma ot Louise»...

Choz les acteurs, Jacques Dutronc («Van Gogh») est lo grand fa-

La 17e nuit des Césars sera dédiée au grand Yves M

ontand

vori, avec Joan—Pierre Marielle («Tous les matins du mondo»).

Pour les actricos, le double Cannes-Co'sars d"rene Jacob («La double Vic do Veronique») est menace ar Emmanuelle Beart («Ea belle noiseu- se») et surtout Jeanne Moreau La \‘ieillo qui marchait dans la mer»),

ui n’a jamais on do ésar.

Outre l’hommage 2: Yves Montand, on évo-

uera lo souvenir do

ierre Brasseur a l’occa— sion du 200 anniversaire de sa mort (sa femme Odette Joyeux, son fils Claude Brasseur, son po- tit-fils Alexandre Brasseur seront presents) et les or- ganisateurs prévoient une sério do séances insolites comme cha ue annéo: la famouse tira o dos nez do «Cyrano do Bergerac» on versions italienno, ospa- gnole, allomando ot Japonaiso, et les premiers ossais do jeunes debu- tants devenus dos stars: Marlon Brando, Paul Newman, James Dean, Juliette Binocho.

Outro les 18 Cesars do la com étition, deux Cesars ’honneur seront remis: l'un a Michele Mo an, presidento do la soiree; l’autro a Sylvester Stallone, invite’ d'hon— neur.

Semaine du 4 an 10 février 1992 L'EXI’RESS 7

AVEC

[Eli-Elli]

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VOUS N'ETES JAMAIS SEUL!

Jetl Beauchamp

638-6610

Difficile d'oublier la terreur!

(,‘INI'JMA

a terrifiante scone de la douche dans le film «Ps chose», un suspense d’Alfred Hitchcoc datant de 1960, a en un tel im-

L'anecdote est de Doug Eliak, agent d’éducation do l’Office national du film, qui y voit une illustration do l'effet que les films peuvent avoir sur le comporto- mont ot les perceptions des gens. La fameuse scone montro une pauvre femme poignardee sous la douche par un intrus qu’on dovino a peine.

Au cours d’un séminaire recent, M. Eliak a ox- pliquo que dos realisatours de cinema aviso’s, qui utilisent do facon «judiciouse» la violence ou la sexualite, peuvent impressionner do facon durable les spodateurs si lo scenario situo les ovenemonts dans des endroits que les gens considerent oneralement comme surs.

La cham ire a mucher, la salle do bain ot la cuisine sont pamii les pieces les plus sou— vent privilegiées, ajouto M. Eliak, ui donne l’exomple e la torrido scone def’ovior do cuisine dans «Liaison Jamie», un film c ui dépoint une liaison extra—mantalo qui o— viondra mortolle. Nosferatu, lo «film de vam- pires» do F.W. Mumau, toumo on 1922, com- porto pour sa part one scene do chambro a couchor si menacante que ceux qui l’ont vuo verifient probabloment encore sous leur lit pour s’assurer qu'ils n’y trouveront as d’in- trus avant do so coucher, affimio M. liak.

Certaines scones do films sont devenuos si fameusos qu’elles improssionnent memo dos gens qui no les ont pas vuos oux- memes. «Psychose, par exemple, fait main- tenant telloment partie do notro memoiro culturollo collective que lo réalisatour Mel Brooks a pu la parodior dans "High Anxiety", on 1977, parco qu’il etait certain que lo pub- lic saisirait la plaisanterio.»

Un professeur associo on sodologio do l’oducation a l'Universite do Colombie— Britannique abondo dans le meme sons que M. Eliak. Nous sommos, dit—il, mrtainemont influences par co que nous voyons au potit ocran et au cinema.

Notre com ortomont est susceptible d’otro affecté s’iFy a correspondance otroite entre co que nous voyons a l’ecran ot co c u'il y a dans notro pmpre vie, a-t-il confirme en entrovue, do Vancouver.

pact psychologique sur les 5 ectateurs que les ventes de pommeaux e douches ont chuté pendant un certain temps.

Anthony Perkins quelques Instants avant Ia slnlstre scene.

AU 159 FESTIVAL MONDIAL DU CIRQUE DE DEMAIN

Les Québécois triomphent a Paris

Hommage insolite rendu depuis 1949 5 Edgar A. Poe

MICHEL DOLBEC Presse canadienne S P15 (3 TA (31.15 S es Québécois ont raflé le tiers des mé- dailles au 15e Festival mondial du cirque do domain, qui se tenait la se- maine demii-re a Paris.

L’Ecolo montroalaise, la seule du genre on Amériquo du Nord, a resente’ trois numéros et ils ont tous éto primes. trapézisto suisso Ti— Toune a docroché une medail o d’argont, tout oommo lo «Trio dos llos» (Jeannot Chiasson, An- dre ot Damion Boudroau) ot son numero acroba- ti ue do «mains a mains». Joannot l’inchaud, ac- ro ate a bicycletto, a rem rté do son cote une médaille do bronze. Le irque du Soleil etait roprésonté par les jumelles trapézistes Karyno et Sarah Stobon, qui ont realise la meilleure perfor- mance quobo'coiso en décrochant une modaillo d'or.

«Cola montro qu’on fait désormais partie dos puissanoes mondialos dans les ,ar’s du cirque, os- timo lo directour general do l’Emlo nationalo du cirque do Montreal, Jan Rok Achard. Lo cirque

quebemis arrive maintenant au memo nivoau que les ms qui ont une enormo tradition.» Le Que est le soul des 20 pays partidpants a avoir roQJ autant do re'compensos. «On reconnait ainsi, souligne Jan Rok Achard, que 02 que l’on fait est, par rapport a co qui so passe id, archi-innovateur. On reconnait aussi que les Québe’cois ont dos chosos a dire. lls no font pas seulement dos numéros techniques mais presentent dos chosos qui touchont lo public, qui dogagont dos emo- trons.»

Le Festival mondial du cirque do domain, ui so tient sous la ooupolo historiquo du Cirque d’ i— vor Bouglione, est consideré commo lo plus pros— tigioux évonomont du genre. La majorité dos par— tidpants (do ?5 ans ot moins) vionnent dos grands drquos du monde. L'Ecolo nationalo do Montreal, fondée il y a onze ans, y partici depuis cinq ans. A chaquo fois, elle a nemporto os medaillos, co qui montro bien, souligne M. Achard, que les succos intomationaux du cirque québéoois «no sont pas seulement un fou do Benga

Bion qu’ils soient «tros excitants‘», cos Street‘s no roglont pas oopondant les pmblemos do l’Ecolo na- tionale. L'institution so trouve on offot dans uno situation financiero relativoment procairo. Commo

cola arrive souvont, l’éoole multiplio les succos a l’e’tran er mais a do mal a se faire reconnaitre chez el 0. «On a do la difficulté choz nous, ox- plique lo directeur general. C’ost bizarre. On so fait reconnaitre sur le lan international alors que chez nous, les arts db cirque, c’est encore difficilo sur le plan dos investissements.»

L’ocole ne pourrait pas subsistor sans les sub- vontions du ministore dos Affairos culturellos. Pour consolidor sos bases, ollo attend l’appui du ministoro do l'Ensoi noment supériour et du mi- nist‘ero federal dos ommunications. Elle a aussi entropris dos demarchos pour intérossor lo socteur pn've a son travail. L’appui dos ontreprisos permottrait aux jeunes artistes d’aller plus sou- vent ‘a l'étranger. L’Emle nationalo a doja rocu uno douzaine d’invitations on Chino, on ltalio ot in Monaco, mais a du los décliner faute do moyens.

«On ut pas faire ea sur le pouce, souligno Jan Rok Acligrd. C’ost dommago car, compto tonu

u’il n'y a pas enormemont de volume au guéboc, aller a l’étranger, c’est one occasion do voir si notro orientation ot notro vision du drquo reste intérossanto.» Dos boursos accompagnont les medailles décernéos hier: 2000 S pour l’or, 1(XX)S pour l’argent et 5005 pour lo bronze.

BALTIMORE, Maryland (AP) Tout droit sorti d'une nouvelle d'Edgar Allan Poe, un homme ve- tu do noir a déposé dimanche une bouteille do cognac a moitie’ vide ainsi que trois roses rouges sur la tombe de l'écrivain a Baltimore pour commémorer l'an- niversaire do son déces, perpétuant ainsi une tradition qui remonte a 1949. Co rituol a do’bute on l’honnour du 100- omo anniversaire do la mort do l'écrivain decode on 1849 a Baltimore. ' ' Los gardiens du cimotioro n’ont ja- mais essayé d’intor- vonir et ont assisto a

la commemoration Ed ar Allan Poe. ow

silonciouso du mysterioux indi— vidu dimancho vers 3h45 du

«Nous avons vu le visiteur a - proclier, deposer une bouteille e mgnac et trois roses. ll s'ost ensuito agenouille, a somblo trier et il est parti», a declare Jeff Jerome, con- servateur du musee Edgar Allan

l’oe.

Les specialistes s'interro vent tou— jours sur a signifi- cation de co rituel. Solon Jeff Jerome, les trois roses correspondent aux trois person— nes (l’auteur, sa femme et sa bello- more) entorreos dans le cavoau, mais la presence do la bouteille do cognac domoure mysteriouse en dopit dos recher— chos menoos dans les oeuvres et

dans les biographies d’Edgar Al-

matin. lan l’oe.

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measles

/ Michael Eagan

Steven Hawkins

2/} THEATRE FRANQArs Dr: TORONTO

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Stephen Godfrey, Globe and Mail 1992

ciiiii AVANT LA GUERRE A Einsteins

Prix du Gouverneur général 19

(I! ,_ 1,1171} [it/ithjr

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Jean Harvey. Pascale Parron

\u Canadian Stage Theatre, 26 Berkeley St.

534-6604

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ness"...

John Van Burek E

I Glsiflo Roussoau, Renéo leard,

Charlotte Dean

1,

do 4500 a char ue représen tation. . Mas Matsui, portoparole do

Le Cirque du Soleil préta faire un malheur au Japon

DARRYL GIBSON

Presse canadienne

SPIL‘CJ'IM C'I.I§S Le Cirque du Soleil est pret a in- 2 augurer en grand un festival artistique du Canada qui aura mpg lieu au Japon, au cours du prin- temps et de l’été.

La semaino derniero a Tokyo, co u dovant pres do 300 journalistes M.Ci_ {aponais et étrangors, M. Guy laii»

erté, pro’sidont-fondatour du Ymupe montrealais, a affirme que o spectacle - qui réunira 72 artistes du Canada, dos Etats-Unis, du Mexiquo, do l’ologne, do Chine, do France, do Russio et de Grande- Brotagno était le plus ambitieux que sa compagnie ait monlé )usqu'ici.

en a coute 40 millions S au cirque do Montreal pour preparer l’extraordinaire sério do numéros qui seront presentes dans huit dos plus grandes villes du Japon, do 5 maiau 31 aofit.

La touméo, intituléo Kirin Fas— cination, est parrainee par Kirin, Taras Chornowol plus grando brasserie du Japon, lo

{eseau do television Fuji ot tout un groupe d’autres ontreprises japo- narses.

_ . _ Le Cirque du Soleil donnera du 21 lanVler au 9 fevrler 1992 pllusieurs representationsa Tokyo, agoya, Hiroshima, Osaka, Sa -

poro, Yokohama, Sendai ot 1- takyushu. ll prevoit dos audiences 000 spoctateurs a

Prix (l'interprétation fémininc Irene Jacob (Ianncs 1991

"Un enchantement" l,uc Perreault. LA PRliSSl: . "Double Vie : $1 belle, 31 pure. "

7Louise Blanchard. Lli JOURNAL l)l€ MONTREAL

Kirin, a indiquo que sa société voulait s’assuror que les spectacles présontés au Japon soient «surtout plus gros ot moillours» quo tout co que lo Cirque du Soleil a pu offrir en Amérique du Nord ot on Eu-

«Nous leur avons domandé do "faire mieux" )ur lo Ja in ct c’ost . ’ils()ntpf(ait»,a-tp(-il ajouto. Philippe Voller aliborto’ a parlé do moga- i 3 spectacle. «Jo suis convaincu que lo public japonais accueillera cotto toumoo avec enthousiasmo ot qu’il sera omerveillo par cotto represen- tation . , . Venir au Japon a toujours fait partie do nos roves».

Avec lo )ids jumolé do la mise en marche ot do la publicito do Kirin, do Fuji TV ot do l’empiro Fu- ji-Sankei du socteur do l’odition, pour appuyer la toumoo, il est pou pmbla o qu’au cours do l’annoo il y ait un Japonais qui no voit pas au moins un video ublicitairo du (irque. Cotto publrcite’ contiont en- tro autros un instantané du pre- mier ministro Brian Mulroney

Irene .lacnh

«(ONADDII or u rurmr rrvvu‘r‘ln

souhaitant lo succes do l’en—

mimo- LA 0 DOUBLE-VIE. DE n plus de la publicite impor-

tanto que lo Cirque du Soleil ap-

portora aux arts canadiens, l'oto .

prochain, l’()rchostre sympho- 4 ”p ( I) {,

niquo de Montreal offectuera une .. I I

tournoe au Ja on do 5 avril au 18 UDltv-mwvl' m gut/4P

orIleIuVIou

ii L'AFFICHE nu CINEMA CUMBERLAND

avril, et le Bal et national du Cana- da donnera dos spectacles 2. partir du 2 juin.

Lo Winnipeg Ballet doit aussi so rendre au Japon en 1993.