4 o L'EXI’RESS — Semaine du 4 au 10 révriggggzm
L'Ecu, l'ECU ou... le Mark?
BRUXELLES (Reuter) — A r‘es des années d'incertitude, i ap- parait désormais certain que les Etats membres de la Commu- nauté économique européenne (CEE) disposeront d’une mon- naie unique a la fin du siecle, mais il n est pas sfir qu’elle se nommera partout écu.
Les linguistes des Douze viennent d achever la redaction dans les neuf langues de la CEE du Traite d’Union economique et monetaire (UEM), conclu en de’cembre in Maastricht et qui doit one signé le sept fevrier, a-t- on appris de source diploma— tique.
Les versions different selon les lan ues. Ainsi, le texte fran- rpis revoit d’introduire en 1999 au p us tard l’«Ecu» ~ majuscule accentuee pour le 0 et minus- cules pour 10 c et le u — de maniere a ressusciter l’ancienne monnaie des rois de France. Les versions en langues allemande et anglaise parlent de l’«ECU» — trots majuscules — sigle ur Eu- ropean Currency Unit ( nite de Compte Europeenne), qui est deja en vigueur pour designer l’actuel panier de monnaies europe’ennes.
La difference peut paraitre minime mais elle est revelatrice des réticences, surtout alleman- des, envers le terme, qui ne si- gnifie rien en Allemand et que le chancelier Helmut Kohl a recem- ment juge en des termes peu amenes.
Selon un diplomate allemand, cela permettrait a Bonn d’adopter un autre terme pour de’si ner la monnaie unique. «Il y a e la place pour l’interpreta- tion», a-t-il dit, ajoutant ue l’on «reparlerait de tout cela la fin du siecle».
Un di lomate «neut're» dans cette polemique s’est quant a lui demandé si 10 gouvernement allemand se livrait ainsi a un «show mediatique sans lende- main pour rassurer une o inion publique inquiete a ’idee d’abandonner le Mark» ou si, au contraire, Bonn refusera reelle- ment d’appeler «Ecu» la monnaie unique. «L’Histoire nous 1e dira».
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L HCTLMLITE IMERNATIONALE
La Russie mfire pour une guerre civile?
LONDRES (Reuter) — A l'image du pays, l’ex- armée sovietique est menacée d’éclatement, et des troubles sociaux dans la Communauté des Etats indépendants (CEI) pounaient l’entrainer a prendre part a une veritable guerre civile, a estimé un expert militaire britannique.
Dans le numero du magazine Ianes's Intelli- gence Review sorti vendredi, Charles Dick, di— recteur du Centre de recherches sovieti ue do l'academie militaire britannique de San hurst, ecrit que la crise économique, politique, sociale et ethnique que connait actuellement l'ex-URSS prend des proportions catastrophiques.
«Des troub es sociaux entrainant des emeutes, des insurrections et, sans doute, des affronte- ments entre republiques ou entre regions — sou- vent fonde’s sur des divisions ethniques — sont certains», affirmed-i1 dans cet article. Dans un tel cas de figure, l’attitude de l’armee sera deter- minante.
«Mais I’armee n'a actuellement aucun dirigeant unique qui cristalliserait la loyaute, et sa cohesion au niveau des unites se détériore. Comme l’ancienne Union, l’armee est menacee de fragmentation. La situation est more pour une guerre dvile»,écjr‘)ute l’expert.
Les deserteurs appent de plus en plus aux sanctions, la discipline se relache dans les unites, et les officiers, mal payes, ne cachent plus leur mecontentement, ajoutth-il.
be resident russe Boris Eltsine, en voyage en Gran LLBretagne, aux Etais—Unis et au Canada la semaine demiere, a d'ailleurs averti l'Occident que sans une aide substantielle a l’économie de la Russie, des forces conservatn‘ces pourraient y mprendre le pouvoir et declencher une nouvelle course aux armements.
Le president russe, interviewe par la BBC, s'est irrite de recents propos de George Bush faisant des Etats-Unis les grands vainqueurs de la guerre froide. «Je aois que nous l’avons tous gaggée», a-t-il dit.
ris Eltsine a aussi declare: «Si, par exemple, nos reformes echouent et ue des forces conser- vatrices arrivent au pouvorr en Russie, la course aux armements recommencera aux Etats—Unis, en Grande-Bretagne et dans les autres puis- sances nucleaires.
«Les contribuables devront pa er (. . .) dos milliards de dollars, ce qui est cent ois plus cou- teux que d’aider a financer nos reformes pour qu’elles n’echouent pas. .,
e.
Boris Eltsine s‘est rendu aux Nations Unies pour des entretiens sur la securite intemationale. On lui a demande’ pourquoi la Russie avait en- core besoin d’armes nucleaires; il a repondu: «Eh bien, il y a des pays comme l’lrak . . .»
Le premier ministre britannique, John Major, s’est felicite des projets de desarmement ameri- cains et russes, mais en faisant clairement com- prendre ue la Grande-Bretagne n’envisageait pas de r ’ uire sa force de dissuasion nucle’aire.
Lors d’une interview a la BBC, il a note que Londres avait deja reduit sensiblement ses forces classiques et nucleaires. «Nous avons operé des reductions tr‘es importantes de nos capacités nu- cleaires et conventionnelles. Mais je crois qu’il faut voir cela clans le contexte de notre capacite nucleaire ct conventionnelle globale comparee a celles de l’Union sovietique et des Etats-Unis».
«Cela represente une tres faible proportion do do qu'ils possixlent, environ le quinzieme, meme en tenant compte des reductions qu’ils pro- posent. Aussi parlons-nous d’armements a une echelle entierement differente.»
Par ailleurs, la terrifiante prison de la Loubianka, qui a tenu lieu pendant des annees de quartier general au KGB, la police secrete dc l’ex—regime communiste sovietiquc, fait desor- mais l’objet de visites organisees... par un ancien officier.
I’our environ 40 S on effet, les touristes peu- vent depuis peu visiter 1e fameux edifice qui abrita le Comite our la sécurité dc l'Etat que dirigea Felix Dzerjinski sur la place qui ne porte meme plus son nom ‘a Moscou.
lls peuvent ainsi decouvrir comment les soumois espions imperialistes utilisaient pierres creuses, appareils photo camoufles en stylos, fausscs moustaches et autres perru ues pour dejouer les agents socialistes. Avant e jeter un coup d'oeil, au troisieme etage, sur les bureaux de Youri Andro v, qui succeda 5: Felix Dzerjin- ski a la tete du GB et qui dirigea brievement l’URSS entre 1983 Ct 1984. Mais «pas de photos s’il vous plait».
ll ne s’agit cependant plus de prote er des secrets, simplement do ne pas risquer d: com- promettre les ventes de cartes postales ou de depliants touristiques... Autre attraction: le «snack-bar du KGB», qui propose bretzels, gateaux secs, coca-cola, biere allemande et cafe.
Au deuxieme etage, le musée retrace l’histoire de la police secrete et expose annes et materiels divers confisques aux a ents occidentaux, ainsi
ue diverses photos es he'ros de la Guerre roide.
Si l’on en croit ce qui est devenu l’Agence federale de la sécurité, la Loubianka n’abrite plus aucun prisonnier et seules six cellules sur les 3(X) ont echappé a la reconversion en cafeteria et bu- reaux administratifs.
be lieutenant-colonel Valeri Vozdve‘enski qui officie comme guide annonce solennelfement au cours de la visite que plus de 20 000 officiers du KGB ont ete victimes des purges staliniennes. ll se refuse toutefois a disserter sur le cas des of— ficiers qui ont eux mene ces purges...
«Ils devaient obeir, ils devaient faire ce qu'on leur disait de faire. Et bien sfir, certains ont cru qu’ils faisaient ce qu’il etait bon de faire», explique—t-il simplement, mais «il est facile de les critiquer maintenant».
Les agressions se multiplient, notamment contre les étrangers
MOSCOU (AP) — En cette période économique tourmentée pour la CE], une vague d’a ressions et meme d’un enlévement, notamment a Moscou. Kevin Américain qui fetait son 27c anniversaire dans un restaurant moscovite avec huit amis dont quatre Russes, a teen un coup de couteau de malfai- teurs qui lui ont dérobé son argent. «Un restaurant, c’est vraiment le dernier endroit ou vous vous attendez a étre attaqué», a-t-il declare.
Il parlait an Iais et ne cachait pas qu’il possédait des dollars. Cinq hommes attables a la table voisine lui ont propose d’échanger des rou- bles contre ses devises. II a accepté, et quand 11 a pris son portefeuille, l’un d’eux a sorti un couteau et l’a frappé avant de lui prendre tout son
des étrangers ont récemment fait l’objet d
argent.
cambriolage; deux Américains ont été déleste's de leurs dollars, l’un dans
ardner, un
le marché noir.
un train, l’autre dans un hotel de luxe; un homme d’affaires australien et son épouse ont été enlevés a l’aéroport de Moscou et détenus endant huit jours - la police les a Iibérés la semaine demi‘ere eta arrété ix ravis- seurs qui avaient exigé une rancon de plus de 1,5 million 5.
D'apres le ministere russe de l'intérieur, la criminalité a augmenté de 11% en 1991 a travers toute l’ex-URSS — excluant les républiques baltes. En cc qui conceme Moscou, un pone-parole de la police a precise que le nombre de crimes raves a augmenté de 9% en 1991, mais u'il avait baissé de 9% pour es crimes et délits commis a l'encontre es 85 000 etrangers se trouvant dans la ville. Toutefois, ces chiffres ne sont pas vraiment significatifs car ils ne font pas état de nombreux délits comme le vandalisme ou ceux qui mettent en cause des étrangers trafiquant sur
Ils ne prennent pas non plus en compte les difficultés économiques grandissantes, en particulier la hausse des prix des denrées de premiere nécessité en Russie depuis le 2 janvier.
Durant des décennies, les Soviétiques n’osaient meme pas adresser Ia Parmi d’autres incidents: un Africain a recu une balle pendant un parole aux étrangers par crainte de représailles. Diplomates et 'ouma-
stes occidentaux vivaient pour la plupart dans des quartiers gar es.
Stratégie de valorisation de l'eau pour I'Ontario
Consultation publique
Le gouvernement de l'Ontario est en train d'élaborer une stratégie de valorisation de l'eau pour la province. Les représentants de plusieurs ministeres provinciaux, des municipalités, d'organismes industriels. commerciaux, agricoles. protessionnels, écologiques et autres. travaillent a l'élaboration d'une stratégie qui viserait a assurer que les ressources en eau de I‘Ontario soient utilisées judicieusement. Cela signiiie qu'on examine notamment certaines options encourageant une utilisation judicieuse de l'eau.
Le processus de I'élaboration de cette stratégie a commence au mois d'octobre 1990 et est censé se terminer en mars 1992. Un document de travail de cette stratégie a été rédigé a l'intention de tous les participants. Ce document comprend I'ébauche de textes ooncernant I'utilisation de l'eau. d'un compte-rendu des objectifs, des principes a adopter et de mesures a prendre p0ur promouvoir Ia valorisation de l'eau.
Nous vous invitons a nous faire part de votre point do vue. Si vous souhaitez recevoir un exemplaire de ce document de travail, veuillez remplir Ie coupon ci-dessous, Ie découper et nous l'envoyer par la poste. Vous pouvez aussi téléphoner au Centre d'iniormation sur les ressources naturelles. a Toronto, au (416) 314-1553, entre 8 h 30 et 16 h 30, du Iundi au vendredi. Nous acceptons les appels a lrais virés.
)- ————————————————————————————————————————————————————————————— Veuillez m'adresser un exemplaire gratuit du «Document de travail- sur la Strategic de valorisation de l'eau pour I‘Ontano.
M/Mme _ Nomdolamdla Plénorn Adresse : g _- 7 no mo ‘ rrrrr 7 7 WI Vilo’vllqo Plow; Codomslnl N0 de telephone : (,VA_)_,_, 7 V ,_,_H__
Centre d'lnformatlon sur les ressources naturelles Ministers dos Richesses naturelles
Bureau M1-73
Edlllce Macdonald
900, rue Bay
Toronto (Ontarlo)
M7A 201
Adresser au :
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naturelles Ontario
Major veut des sanctions contre la Libye
NATIONS UNIES (AP) - Le Con— seil de sécurité des Nations Unies devra prendre des sanctions eco- nomiques contre la Libye pour la contraindre a remettre deux de ses agents accusés d’avoir comman- drté les attentats de Lockerbie et du DC-10 d’UTA, a estimé la se- maine derniere le remier mi- nistre britannique jo Major.
TROP TARD POUR LE JAPON, MAIS...
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Le Conseil de semrite a adopte recomment une resolution visant a obteriir de la Libye l’extradition de ces deux agents qui seraient im-
liques dans l’attentat contre un
)eing de la Pan Am au dcssus de Lockerbie (Ecosse) en décembre 1988 (qui avait fait 270 morts) et dans l’attentat contre un DC-10 d’UTA en Afrique en 1989 (qui avait fait 170 morts).
De uis le vote de cette resolu- tion, ripoli n'a pas fait connaitre sa decision sur le sort des deux agents.
Le Maroc, seul pa 5 arabe par- miles 15 membres u Conseil, a vote cette resolution. La Chine, un dos cinq membres permanents, a
estime’ qu’une mediation entre les diffe’rentes parties etait encore pos- sible eta averti que la resolution «ne devait pas conduire a des ac- tions draconiennes ou des ten- sions».
M. Major est alle’ 21 New York pour presider vendredi le sommet du Conseil de sécurité, la Grande- Bretagne occupant pour le mois de janvier la presidence toumante.
Le sommet ui reunissait les chefs d’Etat et e gouvernement des 15 pays membres du Conseil de securite de l’ONU etait consacre a l’apres-Guerre froide et au nou— vel ordre intemational issu de l’ef— fondrement de l'ex-URSS et du communisme.
I
La Plume d Or
O I de la leerte \ ‘ 0
a la journaliste ch1n01se Dal ng PARIS (AP) — La federation in- ternationale des éditeurs de journaux réunie ‘a Paris a dé- ceme vendredi Ia Plume d’or de la liberté 1992 'a la journa- liste chinoise Dai Qing.
Cette distinction donnee au nom des 15 000 'oumaux de 58 pays membres e la federation recompense une action remar- quable pour la cause de la liber- te de la resse.
La federation note que Dai Qing, 50 ans, s’est battue coura- geusmeent pour la liberte d’cx- pression en Chine face a des persecutions repetees et a une repression massive de la presse.
Emprisonnee pendant dix mois apres la repression san- glante du rintem s de I’ekin en 1989, el e a eté epuis inter- dite dans son propre joumal, le quotidien Guangming. En de- cembre dernier, apparemment sous la pression des Etats-Unis, Pekin lui a delivre un visa ur lui permettre d’aller a l’Univcr- site de Harvard.
La federation remarque que des dizaines de journalistes, ecrivains et intellectuels chinois sont toujours emprisonnes et persecutes ur avoir voulu ex- ercer leur roit d’expression en Chine. ll est essentiel pour le monde democratique de main- tenir une pression sur le gou- vernement chinois qui s’ef orce de persuader l’opinion intema- tionale qu’il prend au serieux les accusations de violations persis- tantes des droits de l’homme portees contre lui, dit la federa- tion.
Nul ne peut accorder du credit A l’affirmation selon laquelle la situation s’ameliore, quand tant de journalistes res— tent on prison et tant de publi- cations sont interdites.
Bush doit expliquer sa rencontre avec Li Peng
NEW YORK (Reuter) — Le pre- sident George Bush a défendu sa decision de rencontrer le premier ministre chinois Li Peng, l'un des principaux res- ponsables de la repression du Printemps de Pekin en 1989.
Venu a New York pour assis- ter au premier sommet des quinze pays membres du Con- seil de securite des Nations Unies, George Bush a explique: «J’essaye de voir chaque mem- bre du Conseil de securite».
Cette rencontre a constitue le contact de plus haut niveau en- tre les deux pays depuis le mas- sacre des etudiants democrates sur la lace Tiananmen en juin 1989 a ekin,
Au moins 28 senateurs avaient demande au president do ne pas renmntrer Li Peng.
Mais Marlin Fitzwater, qui est porte-parole de la Maison blanche, a declare que c'etait au contraire l’occasion d’e’voquer les violations des droits de l’homme...
présente
au congres a la direction du parti Liberal de i'Ontario en direct du Copps Coliseum de Hamiltion
La te’lévision de Radio-Canada Ontario/Outaouais
"Le choix d'un chef"
Ie vendredi 7 février é 23h05—resume des discours des candidats
Ie samedi 8 février a comprer de 13h-depouillement du
scrutinanalysestable rondeeic.
SRC
TELEVISION
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