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L HCTLMHT' LITE NATIONALE Le Canada a la croisée des chemlns
MONTREAL (PC) — Michael Porter, le riche et ré uté pro- fesseur de l’universito Harvard, n’a pas tari d'éloges sur lo dy- namisme économiquo québécois au cours d'une ro’cente conference
ortant sur son étude de ’économie canadienne intitulée «Le Canada a la croisée dos chemins».
«Au Quebec, les ontrepn'sos, les syndicats et les gouvernements semblont collaboror on vuo d’éla— borer uno strategic commune ur faire progressor l'économie o la province», a-t-il déclaré a un groupe do gens d'affairos, 3 Mon- treal. Lo Quebec, a-t—il ajouté, est a co chapitro un modole que lo reste du Canada ferait bien do suivre.
M. Porter, comme d’autres ana- lystos avant lui, a mis on lumiero 1e concept do cette communauté do vuos ontre politicians, chefs syndi- caux ot gens d’affaires designée par l’oxpression «Quebec lnc.».
lroniquemont, les louanges do M.Porter survionnont a eino uolquos semaines apros 1a gillito ’un dos plus beaux flambeaux do l’enneprenourship quobécois, qui a fait couler boaucoup d’encre.
Lo 3 docembro, les croanciers excédés du Croupe Lavalin - uno des plus importantes sociétés d’in- go’niorio canadionnos - so sont ro’u- nis avoc la forme intention do récupérer les millions do dollars qui leur étaiont dus.
Lavalin, lancée dans do gan- diosos projots d’expansion et soutonuo par des subventions gou- vernementales, s’otait aventureo dans des soctours d’activité tols la pétrochimio et la location d’avions, sans liens avoc l’ingénierie, qui constituait son champ d’expertiso traditionnol. Sa dotto cumuléo at- teignait a la fin quolque 860 mil— lions S.
Tandis que les créanciors récla~ maient leur argent a grands cris,
les analystos, d’un bout a l’autro du pays, so demandaient si d'au- tres geants risquaient do suivro los traces do Lavalin ot si lo Quebec do la concortation economiquo n'était pas on difficulte.
Claude Boland, president du Mouvomont Dosjardins dont les actifs atteignont 43 milliards S, rit bien aujourd’hui lorstsu'il évoquo les rumours d'etton romont do l'apparoil économique do 1a provmce.
«Apros la chute do Lavalin, ii etait amusant do lire dans la prosse britanniquo dos articles sur les problemos du "Quebec lnc."», at«
irmo-t-il.
«Quand do Havilland a com— mence a connaitre do seriou res dif- fimltés ou quo Principal Trust a one ruiné, est-co que ueiqu’un a songe’ a ecriro ue l’" ntario lnc." ou l"'Aiborta nc." s’offondrait?»
M. Beiand conviont, toutofois, que lo problemo d’imago du «mira—
cle» economiquo québécois puisse avoir un lien avoc son efferves- cenco politiquo.
Lo dynamisme economique quebocois est no avec la Revolution tranquille, dans les annees 60, Iorsque les Québécois franco-
honos ont commence a occupor os postos do commando dans les grandos compagnios ot a mottro sur pied iours proores ontreprisos. Co mouvomont s est accentuo au debut dos annoos 80, quand 1e Par- ti québecois était toujours au ou- voir. M. Béiand, qui est ago o 60 ans, est un fervent nationalisto. Mais, soulignetil, politiquoment, tous les leaders economiquos ot syndicaux quobécois no naviguont pas dans les memos eaux.
«ll y a dos independantistos, dos fé-doralistos, dos capitalistes ot dos socialistos. ll serait erroné do nous porcovoir comme un groupe do gens aux convictions srmiiairos - comme le Japon lnc.»
Robert Bourassa rassure les
investisseurs
rREDéRic TREMBLAY Pm: madlenne
MUNICH (PC) — Le premier mi- nistre Robert Bourassa s’est do nouveau évertué dans le cadre de sa toumée européonne, ‘a rassuror les investissours étrangers sur l’avenirdu Quebec.
Le premier ministre a rencon- tré ‘a Zurich, en Suisse, le grand patron do l’Asoa Brown Boveri (ABE), Percy Barnevik, atin d’apaiser les craintes qu’il pour- rait avoir a l’égard du Quebec.
«H y a une claire majorité de Québécois qui aimerait un Québec fort sans démanteler le Canada», a oxpliqué M. Bourassa au president d’ABB, un empire industriel qui compte plus de 200 000 om loyés dans le monde.
ABliyest cette multinationale qui tente do ravir a la firme Bom- bardier le contrat do realisation éventuelle d’un train a grande vitosse ontre Windsor et Quebec.
M. Bourassa a dépoint lo Canada a M. Bamevik comme un pays privilégié, donnant acc‘es a trois oceans, et oil on retrouve uno paix et un niveau de liberté excoptionnels.
«Quoi qu’il arrive, nous devri- ons avoir une forte union économique entre lo Québoc et le Canada», a aussi fait valoir lo pro mier ministro du Quebec ‘a M. Bamevik.
Cot extrait do conversation on- tre les deux hommos a pu etre capté par les micros dos camera- men, qui avaient eu souls accés au lieu de la rencontro durant quelquos minutes.
Au cours dos trois derniers jours, le premier ministre Bouras~ sa a roncontré un grand nombre d’investissours étrangors, afin
articulierement de leur dunner e pouls sur la situation politique du Quebec ct du Canada.
Le premier ministre Bourassa a par ailleurs ou droit en Alle- rnagne a un accuoil officiel du gouvomoment de la Baviére.
A l’hotel of: séjoume le pre- mier ministre, on a meme pris soin d'accrochor un drapeau du Quebec 3 l’ontrée do l’e’tablisse- ment. En Alloma o, les uelquo 11 millions d'ha itants du land do [a Baviere sont reconnus pour leur propre nationalismo et leur culture unique.
Croisade contre la gomme a macher
SINGAPOUR (Router) _ Les touristes arrivant a Singa our seront désonnais tenus do declar- or leurs gommes a machor.
Le gouvornoment do Sin- gapour a do’cide’ d’interdiro a par- tir do vondrodi l’importation do gommo a macher sur son torri~ toiro
«Nous n’ompochorons pas quolqu'un d'amenor que] uos tablottes do omme a mac or, mais s’il on a piiusicurs paquots, ils lui soront confisqués», a declare Tan Cok Huat, rosponsablo do co dossier au de’partoment dos douanes, cité morcredi dans lo joumai Straits Times.
Lo ministero do l'Environ- ncmont a annonco’ cette interdic- tion lundi on affirmant que les gommos a machor usago’s jotés dans les lieux tubiics ot lo metro étaiont uno «nuisance constanto».
Une premiere condamnation pour importation do romme a macher sora assib e d’uno amondo do 10 0( 0 dollars do Sin- fiapour (environ 7440 8 CAN) ou
’uno année do prison ou dos doux.
La consommation do gommo a machor no sora copondant un dolit que dans cortains lieux pu- biics, comme lo metro, a souligné lo ministero do l’Envimnnemont.
Pas si secretes ces informations confidentielles du fédéral...
OTTAWA (PC) — Des infonnations gouvernementales dos plus so- cretes n’étaient pas gardées en lieu sfir, classées correctoment ou meme mani ulées avoc soin au ministore do Fa Justice, ont demon- tré dos verifications fédérales.
La sécurité était «inade’ uate, voire absonto dans nombre e do- maines», a mnclu un rapport sur la gestion dos dossiers. Une autre verification portant sur les services do securité a pour sa part pormis do constator «uno absence do poiitique do securité globalo au soin du mi- nistero».
Le rapport date‘ do 1989 or obtenu grace a la Loi d’accos a i‘in- formation signalo que los fonction- nai‘ros avaiont accos a dos secrets d'Etat protegos do facon in- adequate. Lo nombre d'acces non— autorisos 3 cos informations n’a pu otro determine. Les responsablos no savaiont pas comment punir los ompioyés qui pordaiont ou volaiont dos documents secrets. En fait, ils no savaiont meme pas £1 qui s'adresser lorsquo cola so produi» sait. Tout indiquo que lo ministoro do la Justice a aussitOt reagi pour corriger la situation. La verification portant sur les services do securite montre que dos mosuros ont ote prises pour résoud re co roblomo «do facon significative», a ors que lo rapport sur la gestion dos dossiers note que dos travaux otaiont on cours pour romettre do l’ordro dans codomaino.
l’armi les faits souiovos, on rotrouve: °Dos documents ont été laisse’s dans dos iocaux non vormuilios ou ranges dans dos classours disposes dans les mrridors; dans un cas, dos employés so seraiont opposes I) la miso on place do controlos rigoureux ot so soraiont vus romot‘ tre les clés dos locaux ou etaiont conserves les dossiers;
. Les verifications ont {ait otat do ia «faiblosse» do la sécurité dans les batimonts; dans l’un d'oux, la surveillance était pratiquomont in- oxistanto en dohors dos heures do travail ot la fin do somaine;
'Los codes d’ontreo dans les sys— temos iniormatiquos n’otaiont pas changes assoz souvont pour prévonir lo vol do materiel, ot dos porsonnos connaissaiont dos codes qu’ollos n’auraient pas du con- naitro;
0 Des documents consideres «top secret» or ranges dans dos Chemises portant la mention «protege» etaient conserves dans dos condi- tions roiativomont pou somritairos qui pormettaiont d‘y avoir un accos fan’lo; 0 Des dossiers personnels n’etaient pas supprimés et d'autros docu- ments voyaiont lour cote do somrito retiree trop lontomont: 0 Lo ministoro n’omottriit pas do miso on gardo au sujot dos monacos posant sur lo systome intormatiquo Les services do securite du mi-
nistero avaient confié aux verifica- tours qu’un guide sur la classifica- tion dos dossiers n’etait pas neces- sairo « uisquo les avocats connais- saiont o nivoau do protection requis par les ditto-rents ty s d’informa- tions». «Meme si co a était vrai - et nous n’en sommos pas convaincus — une politique aussi tacito aurait pour resultat qu'on no pourrait otro sur que l'information ost consultee, classoo ou memo supprimoo do facon approprioo, contormomont aux bosoins do la sécurité», ont souiigno ios verifica tours.
EDMONTON (PC) - Le com- missairo aux langues officiolles, M. Victor Coldbloom, a choisi joudi lo meme auditoire no lo romier ministre do l’Al‘berta, l . Don Getty, pour ropondre a ses récentes critiques sur lo bilinguisme au Canada. H y a trois somaines, M. Cotty avait demande i’abmgation do la
l LVIctor Goldbloom
Loi dos lan vuos otticiolios, affir- mant qu’ol o constituait un irri- tant pour lo Canada angiais.
Dos lo londonmin do co diN‘ cours, I.) socrotairo du club i\)()< tary d’lkimonton, Mme Virginia Nascimonto, rocovait un ap wl toiophoniquo do in part do. .
Victor Goldbloom donne la réplique 21 Don Getty
(ioldbloom, qui reclamait lo droit do ropondro au premier ministro.
Lo commissairo a signalo que souiomont 400 dos 13 000 postos (trots pour cont) do la fonction publiquo fedorale on Alberta doivont etro occupes par des or~ sonnos bilinguos. La moitio do cos postos so trouvont dans dos detachoments do la CRC dossor- vant dos communautes franco- phones.
Dos 87 postos do cadres dans la pmvinco, nouf sont consideres comme bilinguos. Do cos nouf postos, huit sont occupos par dos Albertains do languo anglaiso qui ont appris lo trancais.
Dans toutes les provinces do l'Ouost, a ajoute M, Coldbloom, 60 pour cont dos 1600 postos bilinguos (sur un total do 50 000 postos fedoraux) sont d’aillours occupes par dos angiophonos bilinguos.
Lo bilinguismo, a-t~il note, couto aux contribuabios 654 mil- lions 5 par anneo, soit 0,6 pour cent do toutes les doponsos du gouvornomont federal. La moitio do l’argont ost versoo aux pro- vinces, pour i’onsoignomont du francais. «ll me semblo que l'oclatomont do notro pays cot‘itorait boaucoup plus chor quo cola ot sorait boaucoup plus douiouroux que les irritants porous par cortains Canadions dans notro systomo dos ianguos officiclios», a-t-i] dit.
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Tél: 364-4345 Fax: 364-8843
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