AIR FRANCE 17/ TORONTO- PAR 18 7 VOLS PAR SEMAINE via Montréal & sans escale TERMINAL 3 Reservations: 364-01 ()1 PRO PATRllA SAlBlPlB; PRO LIBERTATE SEMPER. .3 3. «(it . taACIUALITE NA TIONAIZE ETINTERNATIONALE SHOl’PE .E MEUBLE A LA MODE 1181 Kennedy Road (au nord de l'ave. Lawrence) Scarborough Tel: 757-8741 FAX: 757-81] 6 TORONTO. CANADA. 17¢ ANNEENUMERO 5 SEMAINE DU 4 AU 10 FEVRIER 1992 1.00 S + EDITEUR: JEAN MAZARE. sunscreen: FRANCOIS BERGERON Les "a'ieux" Américains abandonnés a leur sort MICHELLE LOCKE Associated Press SAN FRANCISCO — ll devient frequent aux Etats-Unis do trou- ver au matin, devant lo service des urgences d’un hOpital, uno pan- carte épin lee sur les vétements d’un gran -pere ou d’une grand- m‘ere abandonnés la ar des familles ployant sous la cllargo de ces a'i’eux qui vivont de plus en plus vieux. «S’il vous plait, pronez soin do lui-d'ello». Solon une enquete de l’Ameri- can Colle e of emergency physi- cians (AC P), menée aupres do 169 services d'urgenoe amenmins, huit abandons de ce type on moyenne so roduisent par seniaine. ais le phenomene semble en fait jusqu'a present surtout con- cerner les etats do Floride, Cali- fomie, Texas, ou est concentre un grand nombre de retraites, si l'on en croit le directeur des urgences do l'hopital general de Tampa, le Dr Toni Mitchell. Recomment, une vieille dame a ete decouverte 21 la porte de son ‘ service, assise dans un fauteuil roulant avec une pancarte epinglr’v‘ a sa veste: «Elle est malade. S 1‘ vous plait, occu ez-vous d'elle». ll n'a pu voir que es feux arrieres do la voiture de ses accompagnateurs s'eloigner au loin. On s’est ainsi debarrasse d'une autre femme a l’entrée du Pitt County Hospital de Creenville, raconte le Dr Jack Alli- son, qui din’ge egalement 1e senite des‘urgences. A San Francisco, il n’est pas rare ‘ qu’on laisse son grand-pore ou sa grand-mere aux urgences parce qu’il-olle est malade et t u’ua trois heures du matin, lo numere do tele- phone donne ne reponde touiours pas», raoonte le medean Ellen Tali— aferro. Certaines familles qui ont en charge un ai‘eul souffrant semblent vouloir s’acconj er une pause. Elle a deja u observer comment des ens aissaient a l'h() )ital un V1C1l fiomme huit heures d'affilee pour aller travailler et venaiont le re- clamer le soir... Mais la fomie d‘abandon la plus frequente demeure celle que la famille ou la direction de la maison de retraite adopte en envoy-ant une personne ageo a l'hopital sous un quelconque pretexte puis, lorsque l hOpital paile de la laisser sortir, en disparaissant: la chambre est prise, on no pout plus la prendro en charge... Les responsablos t ui ont repon. du a l'ent uete do l'A El’, tendent a attribuer le phenomene davantage a une diminution du sens humani- taire qu’a des raisons financieres. Quoi qu’il en soit, les hopitaux, croulant sous les impt‘its, ont de plus en plus do mal a s’impro'visu maisons do retraito. Les Drs Mitchell ot Allison voudraiont que les services d'assisr tance a domicile mettent au point des formules plus efficaces pour vonir en aide aux famillos qui ont des porsonnes agees a chargo, OTTAWA (PC) — La loi ontarionno qui assurera l’egalité des chances sur le marché du travail 5 tous les citoyens sans distinction no ferait place aux francophones que dans cortaines regions de la province. C’est ce qu'a declare la semaine derniere la commissaire a l'equité dans l’em loi, Mme Juanita West- moreland- raore, a la clOture d’uno seconde journee do consultation publique, 2: Ottawa. «11 est possible que le gouveme— ment reconsidere sa position et designe les francophones dans oer- taines regions», a affirme la com- missaire, en entrevue au quotidien Le Droit. Le rojet de loi sur l’équite’ dans l’emp oi, parrainne par la ministre des Affaires civiques do l’Ontario, Elaine Ziemba, reconnait que ua- tre groupes-cibles doivent etre soutenus et favorises sur le marche du travail, tant public que prive’. ll 1 Juanita Westmoreland-Traoré s'a it dos femmes, des minorites visi les, des autochtones et des per- sonnes handicapees. Les franco- phones sont exclus. lls devront d’abord demontrer au cours des presentes consulta- tions publiques qu'ils sont «desa- vanta res et vulnerables», a precise Mme esmioreland-Traore, dont la toumeedprovinciale l’a deja menc’te de Win sor a Toronto, on assant ar Kingston, Timmins ot hunder 'iy. Si proux't ost taito de leur op- pression, lo ministre Zien‘be les ajoutora a la liste dos groupes‘ qui st iont vnis a l‘abri de la discrimina- tion par :.i tiitiire loi stir l'equite d mnploi. [a loi sur l’ex uite' dans l’emploi pourrait ressom ler a celle relative aux services offerts aux franco- phones lorsque leur nombre le justi- Le projet de loi sur l’équité dans l’emploi Les francophones sont exclus faute d'Oppression fie. Ce concept de regionalisation a ete repere dans le projet dc loi par l’Assodation des onseignants et en- seignantes franco-ontariens, qui l’a Vite rejete. «La loi 8 n’est absolu- ment as une loi visant l’equite d’emp 0i», a declare lo porte-pamle de l’association, Laurent Jonms. «N’avons-nous pas souffert nous aussi?», a ensuito demande Mme Katherine Lagrandeur, porteparole do Diret tion Jeunesse, un mouve— tnent etudiant francophone. l.’etuii..ii~ to a rappole le chOmage elcve do ~~ Jounos Franco-Ontarions, leur patn'rc scolarisation, et l’atiop- tion dii l't‘}'lt‘ti\t‘nl 17 (11.11 a banz‘a le francats tap». 1m (x 'ult‘h. Sins compter cet article du (luolldlcn «Globe and Mail» qui, en 1985, soulignait qu’en Ontario, le frangiis est une «langue etrangerc parlee par des etrangers». JIM BRONSKILL Presse Canadienne Pour la premiere fois au Canada depuis 125 ans L'AAN B expose en nature au Sénat Finaloment, il a ete juge trop petit pour justi- fier lareservation d’une place a part. C’etait la l sie re dans l'avion. un l x inc-documents. xlll'L‘ du pays. le pret no soit fina ement accepte.» demier. OTTAWA — 11 est arrive dans les colonies on premiere classo, occupant prosque son propre n plein debat sur l’avenir du Canada, 1e document ‘a la source du probleme est recem- mert arrive 21 Ottawa, sans faire do bruit, dans .' \de de l’Ame’rique du Nord britannique, la ‘ corstitution de 1867, sera expose durant toute annee au Sénat, dans le cadre du 1250 anniver- Le chancellor d’Angleterre de la Chambre dos Lords a accepte l’ete demier de preter le docu- ment, a indique Jill Anne l’ickard, une adjointe au greffier du Senat. «Nous avons toutefois as nous soumettre a lusieurs conditions avant que Entre autres, la piece devait occuper son pro- pre siege d'avion a cOte d’Helen Forde, respon- : sable de la reservation au Bureau du document public do -midres, qui a emmene lo precieux document .egislatit 3: Ottawa, en decembre en document public.» ni uea l’ecolo. visite de la colline tario. «Ca frappe quand vous le voyez.» premiere fois que l’extrait de naissance du Cana- da traversait l'Atlantiquo. L’acte, qui est expose depuis ce mois-ci, etablit la structure constitutionnelle du pays. Bien que promulgue ar 10 l’arletnent britan- nique, il a ete concu ans les colonies par les peres de la confederation. Le document, a peu res de la taille d’un gros magazine, est l’un de oux originaux. «L’un est conserve a la Tour de Londres, a explique Mme l’ickard. L’autre est aux mains du Bureau du Les responsables britanniques ont exi re une surveillance de tout instant et des con itions strictes d’entre osage du document — assure pour 100(1) 5 — urant son sejour au Canada. Jeanne Cormier, 27 ans, se souvient d’avoir etudie' l’Acte do l’Amei‘ique du Nord britan- lais do voir le document lors d’une reconte at“ :w-ntaire semble avoir fait lus d’eftet sur a joune femme do budbury, l’etranger. habitants. Trop de toubibs au Canada? OTTAWA (PC) - Le nombre de medecins ne devrait pas cmitre plus rapidement que la popu- lation, affirme l’Association medicale Canadi- enne, en reponse a une etude suggerant que 10 Canada forme tro do specialisms. Neanmoins, ans un rap ort rendu public mardi demier, l'association a firme craindre que la reduction du nombre de medecins, atteinte en diminuant lo nombre dos inscriptions dans les facultes de medecine, affecte l’acces aux soins medicaux. L'association reagissait a une etude realisee en 1991 a la demande des sousaninistres‘ do la San- te, etude qui recommande do couper lo, hombre des inscriptions dans les ecolos do mededne et de reduire le nombre de medecins formes a Les critiques en matiero de santé ont longtemps avance que lo Canada formi- trop de medecins, provoquant du meme coup une hausse du cout des soms do some au pays. Entre 1975 et 1987,1e nombre de medecins a grimpe do 46 pour cc-nt, tandis que la poo ilation no croissait ue do 13piur cent. En 1988, i y avait :17 405 médedns, un par 455 FRANCOIS BERGERON L'E xptess Environ 40% de la population d’expression francaise on Ontario a une scolarité qui ne dépasse pas Ia 9e année. Cortains d'ontre oux ont continue a lire et a s’infonner, mais un grand nombro d’entre eux ont oublié ou ”desappris" et sont aujourd’hui plus ou moins anal- habetes. Chaquo année, dos mil- liers do jeunos abandonnent leurs etudes avant la fin du socondaire et viennent gonfler les ran 5 dos travaillours sous-qualifiés.%infin, plusieurs immigrants du tiers mnnde,1ittéralemont depaysés, ont aussi besoin do formation on do recyclage. Cost 51 toutes ces categories de gens que s’adressent les services 'Alpha-Toronto, ui lance cette se~ maine, avoc le C FCUT (Conseil dos ecoles francaises de la commu- ' naute urbaine de Toronto), un pro- Alpha-Toronto et le CEFCUT jet do sensibilisation et de depistage des analphabetes francophones parmi la population du grand omnto. Enseignants, parents et elevos seront mis a contribution pour identifier les gens qui ont de la diffi— culte a lire, a ecrire et a compter, pour les guider vers Nathalie l’el- etier, coordonnatrice du projet pour Alpha-Toronto. Les interesses euvent d’ailleurs deja appeler au )-9t)49 ou au 391-1261. Les programmes d’alphabetisa- tion seront developpes pour des pe- tits groupes dans un milieu non scolaire, puisque l’e'cole, pourtant obligatoire jusqu’a l’age do 16 ans ct Offrant une foule de cours pour adultes, ne reussit manifestement pas a interesser tout son monde. Alpha-Toronto, diri 6 par l'infa- tiguable Micheline St» yr, a ouvort ses portes en decembre 1988 au 25 avenue Brunswick (Spadina et Bloor). Depuis deux ans, dans ce l t l l . .1 ’ Andree Thouin et Micheline St-Cyr. d'AIpha-Toronto. A la recherche de l'homme... analphabete LA "TAXE DU PNEU": On manque 'od I ' d 1 ees. ST. CATllARlNES, Ont. (PC) — Le ministE're de l'Environ- nement de l’OntariO a oxpliqué, mardi demier, u’il possodo on- core un fonds do 80 millions 5, parce qu’il no trouve «tout sim- plement aucun projet a long terme, economiquement vi- able» ou le dépenser. Les 80 millions S pmviennent d’une taxe de 5 S du pneu neuf, imposee par le gouvernement liberal du premier ministre David Peterson, en 1989. [a taxe devait financer des projets do re- cyclage de pneus, mais a peino 5 millions S ont ete consacrés a cette fin jusqu’id. La ministre do l’Environ- nement Ruth Grier a annoncé en septembre demier qu’elle accor- dait uno subvention de 7,9 mil- lions S a la compagnie National Rubber, afin de l’aider a cons- tmire une usine do recyclage. Mais le gouvemement refuse tou' )urs de verser l’argent, paroe qu il n’a pas recu l'assurance que le projet avait une chance raisonnable de reussir. Plusieurs ecologistes croient que les 80 millions S devraient etre consacres a d’autres profits «verts». Mais un grand nom re de vendeurs do pneus reclament la disparition complete de cette taxe. itit local abritant notammont une ibliotheque de 1000 livres (la ”bi— bliotheque Mario-Luce Leblanc”, clu ham de celle (Hui est a l'origine du projet), Alpha- oronto offredes (sulte en page 6) Selon 1e president du Conseil du Patronat du Quebec 11 n'y aura pas de referendum sur la souveraineté au Quebec en 1992 QUEBEC (l’C) — Le gou- vernemont Bourassa no tiendra pas de referendum sur la souverainete a l'au- tomno 1992 et pourrait méme Etre tente de faire porter les prochaines elec- tions(en1993)surles of- frcs constitutionnelles d'Ottawa plutot que do les soumettre a uno consulta- tion referonilaire. C'est lo st enario que trace le presidont du Con~ sell du l’atronat du Quebec, Chislain l)ufour, dans uno entrevue actordt'o au quotr dien quebemis lo “Jolt-11. M. Dufour, qui est do tous les debats constitution— nels dopuis la Commission Belangor—(iampeau jusqu'aux conferonto . i . ms titutionnolles d’llalit.ix, Calgar ot Montreal, ( st persuaige qu'Ottawa pouri l rencontror les et hoancos fixeos dans la loi 150 of qu't-llos soront usatisfaisan- tos» pour les Quebecois. «ll n’y aura pas do referendum sur la souverainote», tran- che M. Dufour, (iii no partago pas du tout les ap- prehensions do coux qui craignont que dos delais trop courts no pormottent pas do presenter dos offres «liant formellement les provinces» et Viennont murt-«irmitor lo processus. l’our lo president du (.‘l'Q, uno sim ilo accepta- tion dos offros felleralos par l’oxet utif do chaque pro- Vlntt‘, (’ost»a~diro lo conseil dos ministros, ost suffisante pour ({u'olle lio formelle- ment os provinces. ll no sorait donc pas nt’tcossairo que los parlomontsprovin» tiaux soiont appo es 2: so prononcer sur cos offres pour qu'ollos soiont consi‘ doros par lo Quebec, 11 baso sa conclusion sur los interprt'-tatiot‘is que les constitutionnalistos ont foumi, selon lui, aux mom- bros de la Commission Belan Yer-Campeau .sur le sens 3e cetto obligation d’obtenir des offres «liant formellement les rovinces» et reprise dans la oi 150. Quebec pourrait alors presenter cos offres aux Quebecois plutot que do tenir un referendum sur la souverainete en octobre 1992. M. Bourassa pourrait alors tenir une consultation referendaire sur cos offres ou choisir de retarder un pen of de tenir uno election sur cos offres en 1993. «Cola permettrait alors de faire une election sur les offres constitutionnelles plutot que sur lo «manage- ment» du arti au pouv voir», a-t-il ait remarquor a M. Dufour. «Meme lo l’arti quebecois no souhaite pas un referendum sur la sou~ verainete. Voyez-vous la (atastropho pour le l’Q si le 4 resultat du referendum debouchait sur un score do 48-52 ou 49-51 contro la souverainote. Est—co que tu peux mmme parti politiquo prendre cotte chance-lab», a demande M. Dufour. Le president du ('l’Q a participe activement aux deux grandes conferences constitution nolles d’llalifax et do Calgary. 1] sera dos trois autros, notamment cello qui s’ou- vrait hior soir a Montreal ot doit portor sur l’union economique. M. Dufour dit avoir constate .3 Halifax et Calgary «uno ouvorturo qui n'etait pas la lors do la com- mission 5 iicer ou au mo- ment de oech». «Si C’etaiont los gen 43111 participont 2) cos con e- rencos qui etaiont los mai. tros' du ion, on aurait dos of- fros accoptablos ot qui assoraiont comme uno bal— ll) au Quebec», ostimo-tril, M. Dufour troit que l’on est do plus en plus cons— (iont dans le reste du Cana- da que le Quebec est «serieux» et que la vague souverainiste n’ost «pas un phenomene ephemero». Los federalistos quebe- cois qui assistent assidu- mont 2: cos conferences s’ef— forcent, selon lui, do laisser au reste du pays un mes- sage clair: le Quebec fe- deraliste vous presento .ses domandes minimales gar— doz l’osprit ouvert et faitos- nous dos off res acceptablos. «S’ils no lo font pas, je sais tres bien dans un referendum oii je vais me ramasser», a-t»il (onclu pour bien indiquor qu’un referendum sur la sou- vorainete pourrait tres‘ bien monor a la separation du Quebec si lo Canada faisait defaut do satisfairo 5 cos oxigencos minimales du Quebec. Fido la coquerelle géante SYDNEY, Australio (Router) -— Vous chorchez l’animal familier ideal? Celui qui ne jappe pas sans cosse et n’impr‘egno pas le tapis do la sallo-a-manger? Of- frez-vous un cafard, un cafard geant d’Australie. ' Un ontomologiste do Sydney on Australio s'est lance dans le commerce lucratif dos couples do cafards géants, ~Macropa- nosthia Rhinoceros- qu’il nego- cio pour 65 S australiens (58 5 CAN). En un an et demi, il en a vondu 180 couples. Contrairement a lours potits cousins qui crapahutent dans les cuisines, los «cockies», comme les o'ants sont sumommes, sont 30 ois plus lourds et ont la longueur d'un doigt d'adulte. llabituollemont, ils vivont a un metre de profondeur, dans le sous—sol. «lls n'ont pas l’air mau- vais. Ce sont do bonnes bites. Et puis vous pouvez partir on va. cancos sans vous domandor qui los ontrotiendra et comment ils subsisteront. Un rien leur suf- fit», declare l'entomologiste. 7 l71648 78681. C1 Québec, 1e modele a suivre pour le Canada ——-—— PAGE 2 f [:1 IMMOBILFER: Les REER demeurent intouchables PAGE 3 C1 Imminente? La uerre civ1 e on Russie... CI LANGUE: ' La femzrasatton en question PAGE 4 PAGES C1 Hommage posthume 5 Yves Montand PAGE 7 D TOURISME: Le Portugal 51 votre portée ——-———— PAGE 10 I l l