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ALPHA-TORONTO

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Alphabe’tisation populaire

Entre amis. un retour - a la lecture - a l‘écriture - au calcul

Et plus encore...

L'EXPRESS

CHARLES-ANTOINE ROUYER pour L'Express

ainsi évitee.

3/94.

définitivement...)

' 'Ouverture bilingue de laflsaison T du COC avec Rigoletto et Werther

4 ()I’IZ‘A’; \

a nouvelle saison du Canadian Opera Company a debuté finalement comme prévu, samedi 19 octobre a 20h00, les négo— ciations avec l’orchestre 3 ant abouti de justesse Ie jour meme 3 15 30, et la gréve

Le nouveau contrat voit une Iégere augmentation de la moyenne clu nombre de journées garanties aux membres de I’orcliestre. Dune centaine - - - l’an passe, elles se montent a environ 120 pour 92/93. Une augmentation de salaire de 3% a également été accordée.

L’horizon e’conomique étant encore sombre, la négociation de garanties plus conséquentes a éte’ remise au printem s prochain, pour la saison

e ” aysage scénique” toron— tois pourrait ui aussi évoluer, un fac- teur supplémentaire expliquant sans doute ce contrat d’une petite année (Ie bruit Court que le projet du nouvel ope’ra ne serait peut-étre pas enterré

Delores Ziegler dans les rOIes rincipaux, le jovial et talentueux natif de Rimouski, Claude Corbeil, present en juin demier dans ”Le barbier de Se’ville".

L/e COC résentera également cet automne “Don Giovanni” e Mozart au Elgin Theatre, en alternance avec ”Cosi fan tutte”.

Robert LepaE: mettra en scene pour sa art en jan- vier prochain ” chateau de Barbe bleu” e Béla Bar- tok, ainsi que Ie "Erwartung" de Arnold Schoenberg.

Iusqu’au 10 octobre, en alternance, "Ri 'oletto” et “Werthcr” (interprété en Francai's). Billets au 8 2—2262.

Dans I’iinmédiat, Ie Centre O’Keefe reste la scene principale du COC, ac- cueillant en alternance en ce de’but de saison "Rigoletto" de Verdi, et ”Werther” de Jules Massenet, dont Ia

remiere est samedi 26 septembre 2. ohm.

Interprété en Francais (surtitré en

homme.

anglais), Werther est un conte roman- tique, dont I’intrigue classique tourne a la tragedie. Inspire d’une oeuvre de Goethe, I’opéra met en scene I’amour entre le poete Werther, et Charlotte, dont la main a été promise a un autre

On retroiivera, outre Neil Wilson et

I Au Pantages Theatre:

Encore des étincelles avec le b

LEWIS HERTZMAN pour L‘Express

out comme U y a un an, un programme varié du ballet russe 5e produira dans le cadre séduisant du Pan- tages Theatre, soit Ie Iundi 5 octobre a 20 heures.

II s’agit encore une fois d’une tournée nationale des danseurs étoiles Ekaterina Maksimova et son mari Vladimir Vasiliev, en compa ’- nie de neuf colle rues plus jeunes u Theatre Bolcho'i' e Moscou.

Les balletomanes auront une ex— Cellente occasion d’y voir ces grands artistes de pres lors d’une soirée bien assortie de solos et de duos, et d’un final retentissant pour

I’ensemble, sur la choregraphie de Kasian Coleizovsky et de Vasiliev lui-meme.

Ce ne sont, bien sur, que des ex— traits que l’on propose, donc comme un avant-gout ou une anti- cipation du grand spectacle e’ventuel.

Cela fera plaisir quand meme d’observer sur scene une succession inusitée de r61es,tels Cendrillon, Romeo et Juliette, Narcisse, Mac- beth, Aniuta, et Jester, entre autres.

La articipation I’année

assée d1: quelques danseurs du Kirov dans l’ensemble a provo- qué uel ues remous, notam— ment St- etersbourg ou leur di- recteur artistique les a congédie’s par la suite.

Cette fois Ie groupe est ho-

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ROM \cnc: IalIl't‘ un tour an Muscc.

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Cours en frangais pour jmmes muséophiles

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Semaine du 29 septembre au 5 octobre 1992 - L'EXPRESS a 5

AVEC

EELBM

Hgnnm

vous N'ETES JAMAIS SEUL!

Jeff Beauchamp

638-6610

The Secret Garden ou le paradis retrouvé

PIERRE KARCH pour L'Express

Comme ce sont les contes que nous avons lus, enfants, ui nous ont ini- tiés a la vie, il est tourours intéressant de les retrouver, adultes, pour recon- naitre l’importance de la dette que nous avons envers ceux qui nous les ont fait connaitre. Ce que nous PIO—

ose Susan H. Schulman, ui signe a mise en scene de la com ie musi~ cale américaine The Secret Garden, c’est une relecture du célebre roman de Francis Hodgson Burnett (1849- 1924), adapté par Marsha Norman. Cette adaptation, mise en musique piar Lucy Simon, est illustrée par

eidi Landesman et Theoni V. AI- dredge, ui recréent respectivement par les écors et les costumes un theatre de marionnettes tels qu’on les concevait a la Belle Epoque qui coincide, en An Vleterre, avec Ie régne d’Edouard ii.

C’est aussi 1e temps de l’action qui commence en Inde alors que Mary Lennox (Melody Kay) perd, au cours d’une é idémie de cholera, tous ceux qui I entouraient et lui rendaient la vie facile : ses parents et Ieurs serviteurs. Orpheline, elle re— toume en Angleterre chez son oncle Archibald (Kevin McGuire) qui vit enfermé dans son chagrin depuis que sa femme est morte en lui don- nant un fils, Colin, qu’il ne voit que la nuit pour ne pas étre vu de lui.

Mary, plus débrouillarde que son cousin du meme age, doit com- poser avec une réalité qu’elle n’a pas choisie et se faire une place dans un monde d’adultes qui lui sont hostiles ou indiffe’rents. La situation, qui est propre aux contes

allet russe

Les danseurs étolles du Bolcho‘i do Moscou:

Ekaterina Makslmova et Vladlmlr Vaslllev seront sur les planches du Pantages a Toronto Ia semalne prochalne. mogene, tous membres du Bolcho'i‘, dont plusieurs que nous connais- sons et apprécions déja.

Mais, bien sur, c’est la presence charismatique cle Maksimova et Vasiliev qui assure desormais Ie succes du spectacle.

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de fée, se préte facilement au mélw drarne u’on e‘vite en partie, en faisant ‘du personnage principal une enfant qui n’a rien d’une petite fille modele. C’est qu’elle pousse comme les plantes du jardin de sa défunte tante, un jardin abandonné dont on a fermé la porte a clef.

Mais les rosiers dont on ne s’oc- cupe pas ne meurent pas tous nécessairement. Les enfants u’on néglige, non plus. Mary se cu tive, non pas a l’e'cole ni meme a la mai- son, mais en cultivant son jardin. Un jardin splendide qui ne doit rien au reel, puisqu’il est la méta hore du creur, ce qui en fait un jar in se- cret. Le creur étant Ie siege de nos affections, le jardin est le rendez- vous des souvenirs de Mary, des fantCimes bienveillants de sa pre- miere enfance qui I’encouragent et lui inspirent ses plus beaux mouve— ments. Plus elle y passe de temps, plus elle prend de force, elle et aussi

Colin qu’elle libere de I’influence nefaste du docteur Neville (Dou— glas Sills), le Vilain de I’histoire. La vie qu’elle redonne a la maison du pere, désolée et hantée, fait d’elle un oiseau... de paradis, puisqu’elle transforme le jardin secret en a- radis terrestre. ("est ainsi que I au— teur féministe corrige Ia Genese et chasse du paradis, non pas les en- fants innocents, mais bien le ser- pent qui a voulu les erdre.

La s lendeur dpes décors, la beauté es costumes, Ia richesse du texte et, plus que tout, le talent ex- ceptionnel de I’interprete princi- pale, Melody Kay, que secondent admirablernent bien une vingtaine de comécliens dont Ia Canadienne, Tracey Ann Moore, font de ce pa- radis retrouvé un jardin de réve.

I’our tous ri’nsvigncnn‘nts rt reserva- tions (oncvmant The Secret Garden, tr‘lfyrhmir’r au (4hr) SSLHHSI.

OBSERVATIONS DU PUBLIC

A la tin du mois de novembre, le groupe d'étude indépendant sur l'avenir du Musée des beaux-arts de I‘Ontario présentera au ministére de la Culture et des Communications, et au president du Musée des beaux-arts de i‘Ontario, les solutions envisa- geables pour I’avenir du Musée.

Le groupe d‘étude soliicite le grand public, individus ou organi- sations, de partager par écrit ieurs experiences et ieurs attentes a l‘égard du Musée des beaux-arts de I'Ontario. Leurs opinions peuvent, sans s’y limiter. porter sur ce qUi suit:

- experiences ve’cues en tam qu‘individus ou organisations. lors des visites au Musée des beaux—arts de i'Ontario ou de l'utiiisation de ses servrces;

' attentes ayant trait a tout aspect des programmes OU des services du Musée des beaux~arts de I'Oritario en sa quaiité de musée desservant toute Ia provrnce;

° commentaires relatiis au soutien apporté par ie gouveme~ ment provincral au Musée des beauxarts de I'Ol'iiallO.

Toutes les observations demeureront strictement confidentieiles et doivent parveriir avant ie 12 octobre 1992 a i‘adresse suivante :

Terrence Heath, président

Groupe d'étude indépendant sur i‘avenir du Musée des beaux-arts de I‘Ontario

101, rue Bloor Ouest, 6e étage

Toronto (Ontario) M7A 2R9

ou envoyées par télécopieur au (416) 314-4976

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