new“ . , . .. V ES/Al\777£§¢§&’(:K:1PQES(:) MONTRFAL (PC) — Une étude scientifique vient de prouver hors de tout doute ce que des centaines d’enseignants soupconnent depuis longtem il existe un lien entre la pietre qualité de la nutrition des en- fants des quartiers défavorisés de Montreal et leur faible performance a l’école. La recherche a demontré qu’une forte proportion des éleves de troisieme anne’e primaire qur échouent a leurs examens de mathématiques et de langue souffrent d’apports alimentaires insuffisants, notamment en pro- téines, en vitamine D, en calcium et en magnesium. De plus, les chercheurs ont étahli que les écoliers qui aft‘ichent des difficultés de concentration ou divers autres problemes de comportement souffrent des memes carences alimentaires. L’étude a été effectuée a la demande du Conseil scolaire de l’ile de Montreal par un rofesseur de nutrition de l’Université de Mon- tre’al, ichéle HoudeNadeau, et un spédaliste en educa— tion, le kinanthropologue Bernard Cotnoir. la recherche a été menée aupres d’un échantillon de 226 éleves de troisieme année pzimaire provenant de 14 écoles de milieux défavorisés. ur moyenne d’age était de neuf ans. Les suiets ont été divisés en deux groupes, un premier forme d’éleves dits «performants», le se- cond regroupant les eleves présentant des difficulte’s Les chercheurs ont d’abord e'valué l’etat de l’ali- mentation de ces enfants. lls ont ensuite observé leur comportement en classe. Finalement, ils ont étudié leurs résultats aux examens de mathematiques et aux tests de francais 31a fin de l’année 1991. Chez les écoliers dits «performants» le poumentage de ceux ui ne rencontraient pas les normes alimen- taires fix s par le ministere canadien de la Santé était prati uement toujours plus faible — du moins dans plus e la moitié des cas — que chez les écoliers qui éprouvent des difficultés. Les chercheurs se sont par ailleurs attarde’s a la «prevalence de certains comportements alimentaires associés a des niveaux de performance différents». L'omission du petit déjeuner, par exemple. Plus de 25 "/o des enfants qui ont participe’ a l’étude ne déje— unent pas tous les jours. «C’est une proportion importante. Dans l'ensemble de la population québécoise, la proportion varie de 15 La 20%. Cela inclut les adultes et les adolescents qui L’enfant qui ne déjeune pas mange sa masse musculaire uvent, eux, se permettre des écarts plus grands que es enfants», a dit Mme Houde-Nadeau. Pourtant, ce repas est reconnu comme le plus important de la journe’e parce flue l'organisme doit faire face en tout temps a une emande de glucose de la part du cerveau qui exige exclusivement cet élément nutritif pour fonctionner normalement. «Or, precise le rapport d’étude, a res 12 heures de jefme, les reserves de glucose sont tres basses et le foie doit Ie produire a partir de la masse musculaire. Ceci entraine un stress particuliérement chez l’enfant. Chez le jeune en croissance, le ratio poids-cerveau-foie est beaucoup plus élevé que chez l’adulte. Le cerveau est proportionnellement plus exigeant et les reserves de glucose et de rotéines musculaires plus faibles que chez l’adulte. ette disproportion de la masse cerveau- foie est d’autant plus exagérée que l’enfant est mal nourri.» Le pourcenta ye d’écoliers «performants» qui ne déjeunent pas régu ierement s’éleve 3 14,5 r’/o. Chez les écoliers en difficulte’, cette proportion atteint a 35 %. La consommation d’aliments sucrés a également un effet sur les résultats scolaires. ll ressort de l’étude que les enfants dits «performants» consomment moins d’ali- ments sucrés que les éleves ui affichent de meilleurs résultats. Les auteurs de l’e'tu e ont également établi un lien entre la mauvaise humeur, l’agressivité et l’irascibil- ité d’un éleve et le fait qu’il déjeune ou pas L’e’tude révele de plus que les apports en nutri- ments étaient insuffisants chez les éleves en difficulté comparativement aux éleves performants. Parmi les nutriments en déficit chez les éléves en difficulté, ont note les rotéines, les acides pantothéniques, le ma - nésium,l)’acide folique, le phosphore, 1e calcium et Ta vitamine D. 11 en va de meme pour les éleves qui sont souvent «fatigués» a l’école. «Un enfant qui ne mange pas correctement eut difficilement avoir un com ortement ouvert a ’ap- prentissage», a estimé Mme oude-Nadeau. L’analyse des résultats obtenus par les écoliers aux tests de mathématiques montre que le Succes a ces tests est fortement et significativement relié a la consommation suffisante de calcium et de phosphore. «L’analyse des résultats aux tests de langue mater— nelle re’vele une grande similitude avec ceux des tests de mathe'matiques», a-Hin ajouté. LIBRAIRIE ~.______4. _ anon-I. Champlain 468 EST, RUE QUEEN, (a I'Est de la rue Parliament) Tél: 364-4345 Fax: 364-8843 Soucteux do mleux servlr ses cllents, Ia UBBAIRIE CHAMPLAIN annonce do nouvefles heures pour talre des achats: Lundl, mardl, mercredl et leudl shoo a 18mm. Vendredi 9h00 iusqu'a 20h00. Samedl 9h00 a when. [JUVERT LE DIMANCHE A PARTIR DU 6 SEPTEMBBE DE MIDI A 17H00. iononro Environment Canada Environnement Canada IUVMS I'fil DEMANDE D’AUTORISATION TRANSITOIRE e Ia Loi sur les péches) dans la provrnce de Canadian Pacrlic Forest Products Ltd Macmillan BloedeI ltd Strathcona Paper Company M. Simon Llewellyn, P.ENG. Directeur regional Protection de l’environnement Région de l’Ontario Toronto (Ontario) M47 1M2 (Cpciragraphe 24(2) du Reglement (federal) sur les elfluents des fabriques de pates et papiers Aws est donne de la receotion par Ie Directeur de la Protection de I'environnement du ministere Iederal de I'Envu'onnement, region 9 I’Ontario, d’une demande d'autorisation transitoire laite par les fabriques suivantes ’Ontorio, pour la periode commencant Ie I" decembre I992 et se terminant aux dates Indiquees Fabrique Lieu Date AIJIIIbI Price Inc Fort William DiVision Thunder Ba 3I decembre I995 Ahitibi Price Inc Iroquois Fafi/s 3l decembre I995 Ahitibi PFICC Inc , Provmcial Papers Thunder Bay 3I decembre I995 Beaver Wood Fibre Co Ltd Thorold 3t decembre I995 Borse Cascade Canada Ltd Fort Frances 3I decembre I995 Borse Cascade Canada Ltd Kenora 3I decembre I995 Canadian Pactlic Forest Products Ltd Dryden 3l decembre I993 Thunder Bay Sturgeon Falls Napanee Cette demande VISC a I'ohtention d’une autorisation transitoire en vertu du Reglement sur les eI‘IIuents des fahrnques dc )ates ct papiers qur permettra temporairement I’immerston ou Ie relet de substances nocives, comprenant r es matteres exercant une demande biochimique d'oxygene (DBO) et/ou des matieres en susperwon (it /ou UH eflluent qUt presente une lotalite argue pour Ie poisson, au deIa des Iimites prescrites loot mrmmw (writ c)l)lt"nlt (les renseignements en s'odressant nu Directeur 25, avenue St. Clair Est, 7' étoge I(:IF?[)Iir)ri!: (416) 973 IO55 IeIecopieur (416)973 IIOO (Com. rlmmmde (onstitun one proposition a IaqueIIe s'applique Ie Deciet (federaI) sur les Irgnes directrices visrmt In [nor mam {I (‘VHIUHIIOH nt rl'oxarnen en mattere d'environnemnnt ) 3I decembre I995 3I decembre I995 3I decembre I994 (Zaruufii .u, .. may WW," ,. . . .. MA/IATI ON L'EXPPESS :- S-e‘rnyai‘ne du 20 au 26 octobre 1992 11 Octobre 1e mois de sensibilisation au cancer du sein Une terrible maladie qui pourrait étre évitée par un simple examen TORONTO — Pour bien (les femmes, les années cle l’age d'or sont assombries par une terrible maladie: le cancer du seirL Con- trairement a l’opinion générale, les risques do cancer du sein chez les femmes augmentent avec l’ége. Environ 75 % de tous les cas de cancer du sein se produisent chez des femmes de 50 ans et lus. Le Programme ontarien de dgpistage du cancer du sein (PODCS) permet aux femmes de 50 ans et plus de passer un sim le examen de dépistage pour deceler le cancer du sein a un stade précoce, au moment ou la gue’rison est encore possible. Chez les femmes, le cancer du sein est la rincipale cause de déces par suite ’un cancer. Chaque (our, un diagnostic de cancer du sein est établi chez environ 16 femmes, en Ontario, et cinq d’entre elles déce- dent des suites de cette maladie (selon les estimations pour 1992). Au cours du Mois de sensibilisation au cancer du sein (octobre 1992), les dix centres de dépistage du PODCS organisent plusieurs activités lo- cales en vue d’informer les femmes de 50 ans et plus: 1) qu’elles sont exposées aux risques lesplus élevés de cancer du sein et 2) qu un examen de dé istage peut jouer un rale es~ sentie en vue de déceler cette mal~ adie de facon précoce et, peut-étre, de sauver leur vie. be mois d’octobre a été officielle- ment proclamé Mois de sensibilisa- tion au cancer du sein par la Ville de Toronto. Au cours de ce mois, le pgsonnel du Centre de Toronto du DCS présentera des conferences dans plusieurs centres de l’age d’or, notamment au Centre des his- panophones, le 13 octobre, et au Centre communautaire philippin Silayan, le 25 octobre, et fera des presentations (avec exposition) a plropos du PODCS au Doctor’s ospital, le 15 octobre, a la Con- ference des infirmieres en pratique familiale, le 24 octobre, a la Con- férence des auxiliaires fe’minines de l’Ontario (au Royal York), le 27 oc- tobre, et a la Fete de la bonne forme physique des employees de Belle Canada, le 27 octobre. Le PODCS :- «u » -.~ - w-v-wmou -.~,, {N u...» m .o or l I I:- t ,2 Ma our to graco La tochnlclonno mammographlo. Howra Int do talro lo mammogrammo d'uno damo I'apparoll sophlsttqué do mammographlo. fait l’objet d’articles dans plusieurs journaux communautaires, notam- ment le Cabba etown-Riverdale News et le «In ocus», bulletin de liaison des Canadiens originaires des Antilles Une rencontre d’infor- mation communautaire a propos du Programme ontarien de dépistage du cancer du sein sera or- anisée le 21 octobre, au 277, rue ictoria, a laquelle participeront plus de 60 invites provenant des nombreux organismes multicul- turels de la Communauté urbaine de Toronto. Une conference publique intitulée «Le cancer du sein: questions et 0 tions» sera or- ganise’e (entrée libre le 28 octobre a ’lnstitut d’études pédagogiques de l’Ontario, sous la responsabilité du Women’s College Hospital, grace a la collaboration du Programme on- tarien de dé istage du cancer du sein, des Bur ington Breast Cancer Support Services, du Disabled Women's Network, du Dé arte- ment d’hygiene publique de Toron- to, du Toronto Women’s Health Network et du YWCA. Le PODCS est un programme de Parrainée par la Monnaie royate canadienne Venez voir les denim d'artistes canadiens, notomment Robert Bateman, Ken Danby, Glen Loates. George McLean et Stewart Sherwood _ Exposition do dessins originaux choisis‘ pour orner des pieces de monnate ‘canadienne Mercredi 21 octobre et jeudi 22 octobre 11 h - t7 t1 Hall d'entrée nord Roy Thomson Halt 60 rue Simcoe, Toronto Entree libre la Fondation ontarienne pour la recherche en cancérologie et le traitement du cancer qui est offert a toutes les femmes qui re’sident en Ontario et sont agées de 50 ans ou plus. Les examens de dépista e com- prennent une mammograp ie (ra- diographie des seins), un examen hysique des seins realise ar une infirmiere examinatrice et es ren- seignements sur la facon de réaliser l’auto-examen des seins. Ce programme est offert sans frais, et les femmes peuvent pren- dre d’elles-mémes rendez-vous ou étre adresse’es au centre par leur médecin. Pendant le Mois de sensibilisa- tion au cancer du sein, les femmes de 50 ans et plus sont invitees a se résenter a l’un des trots centres du ODCS dans la Communauté ur- baine de Toronto. Pour plus de ren- seignements, ou pour rend re ren- dez-vous, veuillez té e’phoner au Centre de Toronto, au (416) 928- 1379, au Centre de North York, an (416) 512—0601,ou au Centre de Scarborough, au (416) 298-2626.