SCIENCES (3’ SOCIETE On riait du Dr Fibre, aujourd’hui on l’honore DENNIS BUECKERT Prasso Canadlonne OTTAWA (PC) — Lors ue Denis Burkitt commenca a a firmer au cours des années 70 qu’on pouvait réduire les risques d’une crise car- diaque en mangeant plus de pain de blé entier, beaucoup l'ont fait passer pour un excentrique, un anola et un tenant farfelu de l’al- unentation naturelle. Aujourd’hui age de 81 ans, ce chirurgien britannique est devenu une lé yende du monde médical et ses id es ont profondément trans- formé la facon d’aborder certaines des maladies les plus mortelles du 20o siecle. «11 y avait beaucoup de scep- tiques et de critiques a ses debuts, mais le Dr Burlgitt a prouvé qu’il avait raison», attirmait recemment 1e College royal des médecins et chirurgiens du Canada en lui remettant un doctorat honorifique. Le Dr Fibre, comme on aime familierement l’appeler dans le monde medical, est un homme ini- posant et d’une grande vitalité. Lorsqu’il a amorcé ses recherch- es sur les fibres, la seule chose qu’il put découvrir dans la littérature sci- entifique portait sur les fibres op- tiques «Par le passe, les fibres étaient presque considérées comme des contaminants, de dire le Dr Burkitt. Personne n’avait soutenu par le passé qu’elles pouvaient qu’elles pouvaient étre bénéfiques, tout sim- plement parce qu’on ne savait rien d’elles.» Quelque Vin 7t années plus tard, les médecins a mettent que les fibres sont vitales a une alimen- tation équilibrée. l] a été rouvé que les fibres peuvent ré uire sub- stantiellement le taux de cholestérol dans le sang et réduire d’autant les ris ues de maladie cardiaque. Ls s ’cialistes affirment que la popularité des aliments pauvres en graisses et riches en fibres a con- tribué a réd uire de 20 pour cent l’in- cidence des maladies coronariennes au Canada et aux Etats-Unis. Par ailleurs, le monde me’dical reconnait de plus en plus qu’une al— imentation e’quilibrée est impor- tante dans la pre’vention du cancer. L’lnstitut national du cancer des Etats-Unis estime que 35 pour cent des cancers sont liés a l’alimenta- tion, notamment aux diétes riches en raisses et pauvres en fibres. e monde me’dical a fait pleu- voir les doctorats honoriques et ré- compenses diverses sur le Dr Burkitt (32 aux dernieres nou~ velles). Pourtant, il est encore sur- pris lorsqu’on lui décrit les méth- odes utilisées de nos jours dans la recherche en alimentation. «On me considere comme un scientifique. Pourtant, je n’ai jamais travaillé une seule journée en labo- ratoire, confie-t—il. Mes recherches ont consisté a examiner les gens lutét que d’examiner des souris al~ ginos, comme les chercheurs font.» be Dr Burkitt n’avait 'amais révé d’une carriere de cherc eur. Alors qu’il était jeune chirurgien, il a de- cidé de servir la 0 ulation pauvre de I’Ouganda p utot de d’occu er un poste de prestige bien pay en Angleterre, son pays d’origine. Alors qu’il était en Afrique. il a déCOUVt’l‘t un tvpe dB cancer encore jamais identifié et connu aujour- d’hui sous le nom de lymphome de Burkitt. Cela lui valut d’étre recon- nu come un brillant chercheur et lui permit de se constituer un auditoire fidele pour ses travaux et ses théories plus controversées sur les fibres. Ses travaux sur les fibres débutérent ar une observation tout simple: {es maladies les lus mortelles, dans le monde occi en- tal, notamment les maladies car- diaques et le cancer du colon, étaient presque inconnues dans les hopitaux ougandais dans lesquels il avait travaillé. ll recueillit des données dans 500 hopitaux du Tiers-Monde et établit que dans tous on signalait des taux extrémement faibles de maladies cardiaques, de cancer du colon, d’appendicite, de diabete, d’hémor~ ro‘i'des, de varices, de pierres aux reins et d’obésité. ll nota également que l’incidence de ces maladies changeaient lors ue les citoyens du Tiers~ Monge s’établissaient dans un pays industrialise’. Ainsi, l’incidence des crises cardiaques chez les Noirs américains est aussi élevée que chez les Américains blancs. EN 1975, le Dr Burkitt et un col- legue publierent leur théorie voulant qu’une faible consomma- tion de fibres est associée a une inci- dence éleve’e de maintes maladies communes aux pays riches Cette théorie déclencha une série d’études qui se poursuivent encore aujourd’hui. Des centaines d'études sont publiées chaque année sur les fibres die’te’tiques et de nombreux GAGNEZ UN VOYAGE A PARIS: IMMATRICULEZ-VOUS Francaisos, Francais résidant on Ontario, i| vous reste encoreun mous avant Ie 31 décombro 1992 pour vous faire immatriculer ou renouveler votre immatriculation. Vous aurez ainsi une chance de gagner un voyage a Paris offert par Air-France et un séjour de deux l'hotol do luxe Concorde-Lafayette. 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NOUS en sommes conscient et l’homme occidental ne fait pas ‘ se7eimt/ gaisl’Ontaiio a ce qu’il faut ! \ exception.» I] cite l’analyse récente d’une centaine de rapports médicaux provenant de 30 ays et de l’Organ— isation mondia e de la Santé dé— , montrant que le monde scientifique est presque unanime a affirmer u’on doit modifier l’alimentation e l’homme si on veut accroitre son espérance de vie. On s’entend pour affirmer que, pour ce faire, on doit absorber plus d’amidon, plus de fibres, beauCoup moins de gras, beaucoup moins de sucre et beaucoup moins de sel. Le Dr Burkitt est visiblement heureux de la célébrité qu’il a ac- quise mais affirme qu’il n’est pas particulierement intelligent. 11 at- tribue son succes a son entétement. «Lorsque j’ai commencé a arler des fibres, on m’a traite’ de una- tique. J’ai ignore les critiques et j’ai j poursuivi mes études. C’est cet en- tétement qui m’a permis d’obtenir gain de cause.» L'EXPRESS — Semaine du 1" au 7 décembre1992 <9 5 Les fibres préviennent 1e cancer du sein OTTAWA (PC) — Les aliments riches en fibres comme } les 1' mos et les fruits réviennent le cancer du sein, l a déc ', mardi, M. ony Miller, directeur du pro- jet d’étude national sur le dépistage du cancer de seirL Des preuves sur l’effet benefique des fibres dans la prevention dii cancer du sein ont été établies dans le , cadre de cette vaste etude aupres de 89 0(1) femmes sur une période de sept ans, a precise M. Miller devant un 5' comité des Conimunes. ‘ Cette étude avait pour but d’évaluer l'efficacné des mammographies dans le dé istage du cancer du sein. Les femmes qui ont partiCipe a ce projet ont aussi rem- pli un questionnaire en vue de connaitre leur regime al- l imentaire. Ces données ont ensuite été analysées. ‘ «Les aliments riches en fibres semblent prévenir le cancer du sein. On peut maintenant parler d’un regime anti-cancérigene», a affirme’ M. Miller, president du de- artement de médecine preventive a l’université de oronto. On a abondamment parlé d’une relation entre une alimentation riche en matiere grasse et le cancer. Mais l’effet des fibres sur la maladie constitue une question plus controversée. M. Miller souligne cependant que . plusieurs autres études soutieiirient qu’il existe un lien entre les deux. «Dans presque tous les travaux de recherche sur le cancer dans lesquels on a etudié cet aspect, on a decou' vert un effet preventif dans la coiisommation de beau— cou de fruits et de legumes», souligne M. Miller. fainute également que les aliments contenant des matieres grasses augmentent les risques de cancer du sein, bieii qu’un roiet de recherche entrepris récem— merit aux fztats—L his a soiilevé des uestions a ce pro- pos. Selon lui, les questionnaires uti isés dans le cadre de cette etude n’étaient pas as’sez detaille's. A propos de l’utilité des mammographies dans le dépistage du cancer dii sein, M. Miller estime ue c’est une perte de temps pour les femmes de 5 ans et moms Cette vaste etude nationale en arrivait a la conclu- sion que les mammo Yraphies ne réduisaient pas le taux de mortalite’ chez les einmes de plus de 40 ans et qu’un simple examen physique était aussi efficace que s’il était compléte’ par une mammographie. H a aussi note qp’une radiographie de la sorte cou— tait a chaque fois _ t) S. «Nous parlons ici de milliards de dollars», a-t—il souligné. L'Association nationale des radiologistes a aidé les chercheurs a mettre au point ce projet et ont aussi participé. ll reste néanmoins que p usieurs e ses mem- res ont vivement critique les conclusions de l’étude. «Nous sommes critiques par des gens qui ont pris part aux recherches et qui ont accepté de participer», a declare M. Miller. 62 Ontario Un message de l‘Office des afiaires lrancophones de l'Ontario Un Plan d'Action National pour la Prospénté Parlons-en Lu 1‘) Ut'lill‘lt‘ ilcinici. la (‘oiiiilt' ilii’t'tlciii tic l.i Plil\[)L‘llIt‘ iiit'scntail .iii | 4' -” t ' ‘ l | . L'tltHk'l'llt'lllL’lli lctleml sex moniniziiitlaiionx pour on plan illit lion ll.tlltltl.tl 8 UI e , en VOUS resen an U8 U65 OUI'S au arava l L ‘ é noltre Consulat. P q q I p n loiit'lianl | ctiiniinnc IL‘slt‘tHllllllrllltlillltlll\ [llllilll\t‘t‘\ It'llt‘lk‘lll les opinions , t'\iii‘iniecs p.” (les Liens ti .lll.lllt‘\. lc nioiiwnicnt sintlital. lt- lillllt'll tlk' CONSULAT GENERAL DE FRANCE l'unst‘igiicinciil cl tlt‘\ lllllllt'l\ (lt' ( '.in.itlicii\ le‘ Ionics lw t .llt't‘tll It's \llk l.l|t'\ 130 Bloor Street West, Suute 400 TOI'OI'IIO. Ontario \illh poiiw/ .Iiiiioi’ici iinc l‘lL'k'lL‘ll‘sL‘ toiitiiliiitioii .I \tlllt' iiioiiit' .1\L‘llil cl .1 Lt'llll l M53 1N5 Llll ( '.in.itl.i l’i'cne/ pail .i llllt' tll\kll\\l1lll \tll lk' plan tint llllll t‘l \tll les lllL'\l|lL‘\ .i l (416) 925'8041 pit-lithe cnxi'inlilp poiii lilllL' t'll \illlt‘ tin'il llt' lt'\lt' l‘.t\ lt'lllt' Illillli‘ 3 YM( ‘A of Greater Toronto 20 Grosvenor 81.. Toronto 18 h 30 ii 20 h l l l l I l . , l [has iii/nut'li/iivmr'nis .wmnl .\(’I'\‘l.\ J l 62/973 Canad'éi' Avis public CRTC 1992-79. Lo Consent a été sai3i dos demandos suivantos: 4. ALTON, AMHERST POINT, COTTAM. MONO MlLLS, GREENHURST» THURSTONIA, ST. ALBERT ET WENDOVER (Ont). Domandos (921000600, 921001400, 921002200. 921004800, 921003000. 921005500. 92 1006300) présontéos par 01 CABLESYSTEMS INC., 1173 ouost, chomin North sorvico, unité 6, Oakviilo (Ont ) L6M 2V9, on vue do modifier les li- concos do cable dossorvant les localités susmontionnéos. on supprimant la condition actuollo do licence relative ft to construction at a la miso on oeuvre dos ontropnsos at on lui substituant co qui suit: La présonto liconco ost assu- iottie a la condition que la construction soit torrmnéo et que la miso on oeuvre dos ontropnsos ait liou Io ou avant lo 30 soptombre 1993. 'Examen dos do- mandos. Alton/Hone Hills: Bureau du groflier, 200 , rue Church, Calodon SON) / Amhont Point: Bureau du grollior, R R #2, Canton do Maiden, mherstburg (Onté/ Cottam: Bureau du grottior, Cottam (Ont) / Groan- hurIt-Thurotonia: uroau du grotfior. 21 est, ruo Canal, Canton do Vomlam. Bobcaygoon (Ont) / St. Albert: Bureau duvyrollier, 958 route 500 ouost, LE PLAN D’ACTION Canton do Cambridge, Cassolman (Ont) / ondover: Bureau du grollior, Canton do Plantagenet nord, Plantagenet (Ont) La demando ot les ron- i ' soignomonts sur la procossus d'intervon ion sont disponiblos on communi- ’ uant avoc la salle d'oxamen du CRTC, difico central, Les Torrasses do Ia haudwro, 1 promenade du Portage, Piece 201, Hul | (Oué) Les interven- tions écntos dowont parvonir ou socrétairo général, CRTC. Ottawa (Ont) K1 A 0N2 ot prouvo qu‘uno copio oonlormo a été onvoyéo a la roquéranto to on avant lo 21 décombro 1992 Pour do plus amplos ronsoi nomonts vous pouvea contactar Ia direction dos Audiences publi uos du CigTC (819) 997- 1328. su Sos Services d‘inlormation du CRTC a Hul au (819) 9970313. Fax (819)9944i218 I“ Avis public 1 II. |. i --iii|l"" 1.i" it! .in ll.i ..i' Hil\lllt‘\\ ,\ l‘ltlii'ssl‘ll .i. \xun .,I’nv- Y . . ltiiimiu \1i\l\iil\ m l H... it,,,-, ,. tuiliiiiiiii‘i' ill ~-—————— lli‘ll'lt'l ( i‘ill‘L‘l' ' r 1-“. h. ”— . l m n... .. li,iin,i'y In. ,.. ,. l. , . (WW, , \i‘ q E, 1.11 (311 um l'fi' Consent de la radiodilluswn et des ltIeCOmmumcaoons canadionnes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission