12 a? L'EXPRESS — Semaine du 2 an 8 novembre 1993‘ U — PARIS dans les cim PATZCUARO, Mexi ue (AP) — L’une des fétes es plus intimes et pittores- $ues du Mexique, la oussaint et le Jour des morts qui suit, est dev- enue une veritable attrac- tion touristique, avec des rassemblements noc- turnes dans les cime- tiéres des plus petits vil- lages de campagne. Dans certains endroits, les éclairages des caméras de’passent parfois en in- tensité ceux des chan- delles et les touristes sont plus nombreux que les villageois assis sur les tombeaux de famille or— nés de nourriture et de fleurs en signe de com- munion avec les disparus Pourtant, rares sont ceux qui protestent contre cette «invasion» de tou- ristes, en particuiier nord— americains. Dans la région de Patz- cuaro, dans i’Etat du Mi- choacan situé dans i’ouest du pays, la Toussaint et le Jour des morts constituent la principale source de revenus, avec des hotels bonde’s et des places re- gor eant d’Indiens qui ven ent des souvenirs ar- tisanaux et des cranes en sucre décorés Javier Flores, un res- ponsabie de cette ville de 40 000 habitants, affirme que 6000 touristes passent ces fétes a Patzcuaro, en profitant pour s’égayer dans les cimetieres des villages alentours comme Tzintzuntzan ou Janitzio. C’est en effet dans cette région qu’a lieu l’une des cérémonies les plus pit— es meiileurs tarifs TORONTO-MONTREAL _ QUEBEC — OTTAWA — FLORIDE — VANCOUVER - HALIFAX — BRUXE LLES - BUCAREST - an Connection attirent les ouristes toresques du Mexique -ce qui ex lique que les 1300 cham res d’hoteis sont toutes retenues des mois a l’avance. Le «clou» du spectacle, ce sont les barques illu- minées de chandelles qui quittent a minuit l’ile de Janitzio pour traverser ie Lac de Patzcuaro. Le len- demain, ie paysage est beaucoup moins enchan- teur, avec les nombreux A ,.., .Wm m L'EXPRESS etiéres mexicains détritus et bouteilles flot- tant dans l’eau. La Toussaint et le Jour des morts sont célébrés avec des variantes, mais toujours avec beaucoup d’enthousiasme dans tout Le tourisme égyptien menace par le terrorlsme LE CAIRE (AP) — Des craintes sont exprimée au Caire concemant les risques de consequences né tives d’un recent attentat sur une activité touristique qui était a peine en train e repartir. Andrew Quinlin, directeur de l’Hotel Semiramis ln- ter—Continental of: a eu lieu l’attentat, reconnaissait que six de ses clients étaient partis depuis. Relevant que des éléments laissaient penser a un certain retour des touristes aprés la mauvaise saison de l'hiver dernier, il a jugé ue l'attaque «aurait certainement des conséquences». Les ex erts estirnent que es ertes de l’an dernier, dues a une vague terroriste islamrste, ont dépassé le mi liard de dollars US. Colin Pulley, directeur du marketing a l’Hétel Marriott, remarquait ue l’attentat de mardi survenait au tout début de la rincipale saison touris- hque pour les Occidehtaux, celle comprise entre octo re et avril. «Les affaires étaient moyennes dans le tourisme mais it y avait manifestement une reprise», a-t-il dit, en relevant que les reservations étaient inferieures de 50% l’an demier. i les pl (it‘ ioronio isirinii. Rapniair‘ . ("cs1 aussi Ic pius granil nomiirc ilt‘ vols en gros portcur. soil 4 vols en 7o7 rimqni- join om raiiiu iii «Jest ie service it‘ plus iréqucnl i-nlri- ( )Iirmn M 'loromo..\oi1 iii \‘ois i‘lmquc iour ourrabie. ii i .i iit'\ miiics .‘\ei‘opimr ii at rumuier ii riiaque ml 01 um- pr inn' (iv 25% est (‘moriiee aux \omgeurs en t'lilSSt‘ \iinn‘cs. Cost luen mieux' que (lo goiter (i(‘> moutltes. AirCanada ui Vole tre‘s tat rapem beaux verm'rsseaux. NOUVEAU Lii 15 NOVEMBRE! PREMIER v01, RAPH)A1R“" m: 'r( )R()N'l‘() A MONTREAL DES 6 H :50. US Le premier vol Rapidair‘"’ quitte maintenant (les M130 rlmque iour ourrabie. Mais to n’est pas tout. ,\u Iolai, ii _\' a ‘3? vols t‘llitqtlt‘ jour ouvmbie cntre Mount-oi ct i'ueroport l’carson (ie 'loronto ainsi que 3 \ois par .\ir Ontario cnlre Montreal cl l'aéroport ie Mexique. Certains met- tent l’accent sur les céré- monies a la maison. D’au- tres, comme a Patzcuaro, privilégient les rassembie- ments entre parents et amis au cimetiére. Dans de nombreux vil- lages, les families instal- lent des autels gorges de nourriture pour les pa- rents décédés. Parfois, des étales de soucis sont {etées dans la rue jusqu’a ’autel pour guider les morts jusqu’a leur anci- enne demeure. Lorsqu’ii est temps pour les esprits de partir, des danseurs masqués se rassemblent devant 1e tombeau pour chasser les trainards et les ramener dans le monde des morts. Outre Patzcuaro, les en- droits les plus fréquentés par les touristes sont sans doute Mil a Alta pres de Mexico et tla, a proximi- té de Oaxaca dans le sud. A L'AEROPORT DES NTO lLES DE To - 948-5929 ~ toun arr-doom. do Toronto. chute. du Niagara, Lac Slmcoo, etc. un lion? QUEBEC (PC) — Si la liberté était ren- due a tous les animaux sauvages et ex- otiques détenus en captivité au Cana- da par des particuliers, on pourrait organiser un impressionnant safari digne des plus belles aventures du Kenya! L’activité serait surtout concentrée clans la région de Montreal, ou la ma- jorité des betes sont gardées. «11 y a des tigres, des panthéres, des pumas, des cougars, des singes, des alli- gators, des serpents venimeux et plus encore. Ca touche beaucoup de mon- de», souiigne Ser ye Bergeron, agent de recherche a la rég ementation au minis- tere provincial du Loisir, Chasse et Péche (MLCP). «De uis i’entrée en vigueur de la nouveliz régiementation provinciale, ie 6 am?“ 1992, entre 300 et 350 permis ont été accordés a des Québécois qui posse- daient déja un ou plusieurs animaux maintenant frappés d’interdit de garde et qui bénéficient maintenant de mesures transitoires. «Réguiierement, ajoute M. Bergeron, de nouveaux s écimens viennent ac- croitre le chepte . lls appartiennent a des gens qui, par ignorance ou autre, n’ont pas encore enregistré leur animal.» Les personnes qui possédaient déja un représentant d’une espece indigéne ou exotique maintenant inter ite, avaient jusqu’au 31 mars pour se con- former aux nouvelles directives. Non seulement doivent-ils se procurer, au cout de 25 5, un pemu's annuel de garde rovisoire déiivré par l'un ou i’autre des Eureaux re’gionaux du ministére, mais ils ont l’obiigatjon de faire marquer leur animal a i’aide d’une micro- uce que le MLCP foumit gratuitement. ’opération doit étre réalisee par un vétérinaire, aux frais du pro riétaire, natureilement. De uis e 6 aout 1992, donc, aucun anima indigéne ou exotique interdit de garde au Québec ne peut étre vendu, acheté ou meme donné a moins qu’il ne soit marqué d’une micro-puce. Avec les années, on finira donc par faire dis— paraitre des maisons et des commerces «toutes les es eces venimeuses, dan— gereuses ou di ciles a garder». Selon M. Bergeron, la réglementation a été révisée afin d’accorder davantage de protection aux espéces elies—mémes Sous lo patronage at our presence In Consul General do France lNTER-EUROEEISSPEOTAOLES Directeur clouds Beauclalr PRESENT! La paix chez soi rte Georges Courtelloe Feu Ia mére de Madame rte Georges Feyrleau Jeudi 11 novemhre 1993 at 20h00 St-Mlclrael Theatre. 121 rue St-Joseplr, Toronto Guichet et Reservations: 926-7135 (ouvert lle 15h i 1911, do lundl arr vendreill) Blllels 14 s (Scolalres et Emulam a s) et au public. Au in des ans, piusieurs plaintes avaient été formulées par des citoyens, contraints de vivre a proximité d’animaux dangereux. L’un des cas les plus célebres s’est produit, ii y a quelques années, a La- chine, dans l’ag lomération mont- réalaise. Un coup e tenait mordicus a partager son existence avec un guépard «qui n’est pas plus dan§ereux qu’un gros chien», argumentait-' . Les voisins ne i’entendaient pas de cette facon et ils ont tant et tant protesté qu’iis ont fini par obiiger les autorités municipaies a interdire la garde d’ani- maux sauvages dans les limites de la ville. A i’epoque, les édiies avaient retenu l’opinion de l’inspecteur principal de la Sodété protectrice des ammaux. Le spé- ciaiiste avait déciaré que bien que le guépard soit le moins dangereux des animaux sauvages, ii ne tiendrait pas 3 en voir un chez son voisin parce que la vie humaine est plus importante que celle d’un animal. Plus récemment, un inoendie éclatait dans une ferme de la région de Mont- réai. Les pompiers qui ont accouru sur les lieux ont sans doute été stupéfaits en apercevant trois fauves en captivité. Mais, a défaut de pouvoir se faire ac- compagner d’un leopard, on peut tou- jours se procurer... la grenouille léopard, l’une des espéces autorisée pour la garde en captivité. Les autres especes sauvages acceptées par Ie MLCP sont le crapaud d’Améri ue, la renouille de bois, la grenouii e du 0rd, la gre- nouille verte, le necture tacheté, ie oua- ouaron, le triton vert, la couleuvre rayée, l’écureuil gris, i’écureuil roux et ie tamia raye’ (suisse). Le reglement limite cependant a 10 le nombre d’animaux sauvages qui peu- vent étre gardés en méme temps En ce qui concerne les animaux exo- tiques, la piupart des espéces vendues dans les animaleries euvent étre gardées. On peut donc c oisir son ani- mal favori parmi les lézards, les ser- pents et les tortues a l’exception, évidemment, des especes venimeuses, des crocodiliens et des tortues marines. La §arde des oiseaux est aussi autorisée sau les étourneaux et les corvidés (cor- beaux, comeilles, etc.). kfi—i fl THEATRE FRANGAIS DE TORONTO Diana Leblanc, directrice artistique présente une tragédie musicale dans une ambiance de cabaret l'ALLiANCE FRANCAISE DE TORONTO PRESENTE les Bonnes la pie(e suliureuse de de lean Genet le mercredl présentée par le lhédtre de la (routte dans une mise en scene de Philippe loure i0 novemhre o i9h30 nu Hort llouse iheotre Reservation 97? 70ltli/tllian(e lrancoise) / 9/8 8668 (30! oliire’ Olivier L'ECUYER Claude NAUBERT iiii’i \t i\ I: r x «in i: iiu ins L~z \i ,u , , H.vr. ii“‘i\[‘il'\llli‘ll“ irwpoin ~ [inn tinnim \i‘ i .liitlliiil‘ illi'li:l~ill‘-i iililil‘ilN ll ‘llh' ,, "41min ‘i in iiil“~ ‘iii 3 ItH H'“ H Venez faire un tour au Musée I. \11isw :owi \ll‘ [illiiiliiil ii‘ piir grind Lit'\ must-4's «.miuiu ns -liri rin- i‘i-‘i'i n: . \ivsnr/ i n \.l\i‘ll' \i.i\.ml.n;i‘ sin in own: My "imiwsii Hi J‘v my ‘ “I" A in Is 095 rues Bloor 9! Avenue Road. menu Museum 1 R( ) M . 9 ‘1,» r" sinimii» ,iii ‘ ‘nn in. n 'i‘st'iLLi‘i 'In Hi 53:. «o»- :5: SRC ! Ontario PREMIERE EN FRANQAIS AU CANADA De CR Taylor/ Adaptation de 8. Karmann Mise en scene de Claude GUILMAIN Avec : Jean-Marc AMYOT Robert GODIN Francois KLANFEH Dennis O’CONNOR Scénographie : Yvonne Sauriol Direction musicale : Claude Naubert Pianiste : Marc Auguste Régie : Francine Lapoinle présentée a L’Atelier du TN 219 rue Dufferin, Suite 300 (au sud de King) du 15 au 28 novemhre tous les soirs a 20h00 (reiache iundi 22 novembre) Réservez tot, car le nombre de siéges est lim/té. GUIOHET : (416) 534-6604 Commanditéc par: lift Lise LEBEL WAGER Julie LEMIEUX Louise NAUBERT Rachel PERRAULT L'liXPRE