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SCI

L’agression émotive pire que l’agression sexuelle selon les experts

MARLENE HABIB emu Carnot-rm

TORONTO - Les enfants ayant subi des

blessures d'ordre émotif en sont beaucou

plus affectés que ceux a ant été a recs 3

sexuellement ou d’autre acon, sou ennent

gsprOfessionnels qui tentent de leur venir en 2.

Au cours d’une conference tenue a Toronto la semaine demiere, l’un d’eux, James Wilkes, d'un centre de santé de la région torontoise, a fait valoir que les enfants maltraités emotive- ment sont plus susceptibles de devenir des adultes dérangés et dan eneux que les enfants victimes de violence. « ertains enfants, dit-i1, n’ont pas de relation filiale forte et s’identifient a des rsonnages a ressifs comme le lutteur Hulk Hagan. «Les e ants peuvent bien tous se ressembler, mais a l’intérieur d’eux-mémes, ils sont tres différents», a-t-il ajouté.

«S’ils vivent a la maison des situations of: ils sont victimes de negligence affective, les enfants ne développent pas un égo trés fort et ne s’at— tachent pas véritablement a leurs parents, étant donné que le foyer ne leur appprte pas ce dont ils ont besoin sur le lan émo ' , a-t—il afi‘irmé.

La conference d2 trois jours avait été or a- nisée par I’lnstitut pour la prevention es agressrons contre les enfants, un or anisme a but non Iucratif installé a Toronto. us de 500 s 'alistes, venus de partout en Amérique du

ord, ont assisté a cette conférence.

11 est arfois difficile d’identifier les blessures motives vécues par les enfants, ces derniers ne présentant aucun signe apparent de mauvais traitement, a l’exce tion de tics nerveux, a I’occasion, a ajouté M. ilkes.

«1] n’existe aucun signe apparent qui nous permettrait de nous presenter devant les pa- rents de l’enfant et d affirrner: comment osez- vous faire cela7», a renchéri Al Koop, un con- seiIIer familial de I’Ontario.

«Les mauvais traitements émotit's envers les enfants existent, mais je n’ai jamais vu un tri- bunal décréter que les enfants devaient "étre

rotégés contre cette forme d'agression», a dit

Pour devenir une personne équilibrée sur le plan émotif, un enfant a besoin de sentir qu’il est apprécié, entouré, chéri, et qu’il dispose de la Iiberté d’explorer son environnement, a ex- pliqué M. Wilkes.

Semaine do 2 an 8 novembre 1993 L'EXPRESS e 5

ENCES ET SO CIETE

Le comportement d’un enfant agressé ffiancais sexuellement peut étre révélateur

TORONTO (PC) - Quelques heures a peine aprés leur naissance, Ies enfants prennent déja conscience de leur sexualité, mais des actes anormaux our leur age pourraient indiquer qu’ils ont agressés sexuellement, ont affir- des chercheurs participant a un colloque sur les enfants sexuellement précoces.

«Les enfants peuvent se masturber quel ues heures a ine a res leur naissance», a déc aré Darlene ordic Hall, une collaboratrice en recherche au service de la «West End Creche Child and Family Clinic» de Toronto.

«En fait, les enfants qui ne sont pas cons- cients de leurs zones érogenes ne sont pas nor- maux.»

Le comportement sexuel des enfants impli— quant des contacts avec d’autres jeunes con- stitue un nouveau champ d’étude pour les chercheurs, a souligné Mme. Hall devant les déIé ués assistant a la 8e conference annuelle de l’ nstitut pour la prevention d’a ressions sexuelles envers les enfants, un centre but non lucratif établi a Toronto.

Plus de 500 personnes dont Ie travail consiste a dis enser des soins aux enfants eta veiller a leur ien-étre eta leur santé mentale, ainsi que des docteurs, des policiers et autres profession- neIs sont venus d un peu partout en Amérique du Nord pour assister a la conference.

«Ce qui constitue un comportement sexuel

normal chez les enfants est encore sujet a inter-

pretation, a ajouté Mme Hall. On ne peut juger

qu'un comportement sexuel est anormal sans

examiner son contenu, sans tenir compte de I" e de l’enfant», ainsi que d’autres facteurs.

s thérapeutes affirment que les parents sont souvent cho ués d’apprendre que leurs enfants sont imp iqués dans des activités

sexuelles.

«En général, tout ce ue les enfants font c’est

montrer leur sexualit », a déclaré Stephen Wood de «ACT ll Child and Family Services»

de Coquitlam, en Colombie-Britannique. «Il est important qu’ils ne réagissent pas de maniere excessive, mais il est aussi important qu’ils en

tiennent compte.» Brenda Rudko, qui est aussi thérapiste chez

ACT 11, affirme ue la pire des choses ue Ies

arents puissent aire c’est de s’écrier. «0 mon ‘eu, ne fais pas ca!»

Au lieu de cela, dit Mme Rud k0, les parents

devraient prodiguer des conseils et enseigner

aux enfants ue leurs parties privées ne peu-

vent étre touc ées par personne d’autre qu’eux.

«Si ca ne marche pas ils devraient s’in—

quiéter», ajoute-t-elle.

Mme Hall a rappelé que les enfants d’age

a 5 ans feront preuve d’une curiosité intense et, si I’occasion leur est offerte, regarderont et exploreront Ies corps d’autres

pré-scolaire jusqu

personnes en plus de se masturber. «S’iIs sont dans la salle de bains avec un de

leurs parents et que ce dernier se penche, il est probable que l’enfant soit porté a toucher quelque chose qui nd.»

Lorsqu’ils ont de 6 a 10 ans, il est tres normal que les enfants jouent a des ieux dans Iesquels i s s’exhibent, se masturbent, jettent un coup d’oeil sur les corps des autres enfants at ca- ressent leurs amis du méme age ou des enfants un u plus ieunes.

10 a 18 ans, ils ont des relations intimes avec leurs copains - quelquefois du méme sexe qu’eux -, tombent amoureux et commencent a s’embrasser, a se caresser et soit simulent soit ont carrément des rapports sexuels

Parmi les facteurs dont on doit tenir compte pour determiner si Ie comportement sexuel d'un enfant est anormal, on note les suivants: Ia nature du comportement, sa durée, sa fré uence et s’iI est impulsif.

i dans son comportement l’enfant se toume vers d'autres enfants, il est important de déter- miner si I’enfant a resseur a un certain pouvoir sur les autres, s’il ait usage de récompenses ou de coercition et s’il fait de son comportement un seaet.

Mme Hall dit ue des études indiquent qu’environ 50% es garcons et un nombre erement supérieur e filles qui ont été sex- uglement précoces avaient été victimes d’agres- sions sexuelles. Plus I’enfant montrant un com- portement anormal est ieune, plus il est proba-

le qu’il ou eIIe ait fait I’objet d’une agression sexuelle, a-t-elle conclu.

l’égalité entre les sexes dans l’avenir?

RON SUDLOW

Pmsse Canadlenne

VANCOUVER Charles Crawford croyait qu’en achetant les memes jouets a son garcon et a sa fille il créerait une atmosphere fa- vorisant I’éfg:lité des sexes.

Il leur o ‘t donc deux rnitraillettes jouets.

«Mon fils a utilisé Ia sienne jusgu’a ce qu’on dusse la 'eter», explique M. Craw 0rd, psycho- logue de ’université Simon Fraser.

La mitraillette de sa fiIIe fut retrouvée quel ues années plus tard, encore en parfait état, lors ’un déménagement.

Etait-ce prévisible? Pas nécessairement, af- firme M. Crawford, qui raconte cette histoire pour mieux expliquer qu’en donnant des poupées ou des armes aux enfants des deux sexes, on peut parfois obtenir des résultats im- prévisibles.

«Chez moi, ma fille est plus agressive que mon garcon, mais elle n’aime pas les armes a feu.»

Les parents et éducateurs sont de mieux en mieux sensibilisés a la notion d’égalité qui doit prévaloir entre les enfants durant leurs jeunes années. Les chercheurs se demandent encore, toutefois, si cela se trad uira un iour par une véri- table égalité entre les sexes.

M. Crawford, citant Ies differences bio- Iogiques, doute que cela se produise jamais. Les garcons atteignent Ia maturité physique plus rapidement que les filles. Ces dernieres, par

ailleurs, s’expriment mieux et plus tot. Les garcons ont plus d’aptitudes pour la mé- cani ue...

Ces differences sont profondément ancrées dans l’histoire de I’évolution.

«Tout au long de l'histoire, les hommes et les femmes ont dt‘i faire face a des roblemes dif- férents qui ont affecté leur évolution physique et cérébrale», explique M. Crawford.

Kieran Egan, un psychiatre de Simon Fraser, reconnait que les barrieres qui séparent les en— fants sont en train de s’écrouler, mais ils estime

ue cela ne fera que mettre en lumiere les verita— b es differences entre garcons et filles.

M. Eg , ui étudie 1e comportement des en- fants, rappe e notament qu’il existe des dif- férences au niveau de l’activité hormonale dans le cerveau des filles et des arcons.

moins qu’ils ne e réclament, vous n’obtenez aucun résultat et ne faites que détruire les stéréot pes en donnant des poupées aux garcons et es carnions aux filIes.

«Les parents doivent traiter les filles et les garcons de facon égale pour des questions perti- nentes. ]]s doivent etre sensibilisés a ce qui les in- téresse réellement.»

Les filles se jugent souvent incompétentes Iors ’eIIes manipulent des jouets techniques at préf rent les ’eux émotifs avec leurs poupées, souli ne M. gan. Quant aux garcons, [15 se trans orment en Wayne Gretzky Iorsqu’ils jouent au hockey dans la rue.

On peut combattre ces tendances, reconnait

M. Egan, en enseignant aux filles a s’amuser avec des jeux vide’os et en invitant les garcons a s’adonner a des jeux qui ne sont pas compétitifs.

Les jeux ne doivent toutefois pas étre trop étroitement structures pour favoriser l'égalité en- tre garcons et filles, souligne Sally Rogow, pro- fesseur d’éducation spécialise’e a I’Université de Colombie-Britannique.

«Ce n’est plus du jeu lorsque les parents inter- viennent trop directement.»

Les valeurs sont plus importantes ue les ap- parences Iorsqu’il s’agit d’élever un en ant.

«Si vous élevez un enfant en lui inculquant le sens des valeurs, vous obtiendrez des résultats positifs.»

Celia Haig-Brown, rofesseur a la faculté d'éducation de Simon raser, affirme ue les stereotypes sont souvent perpétués par es pa- rents qui assignent, de facon routiniere, les ta- ches manuelles aux garcons et les travaux de cui— sine aux filles.

Mme Haig-Brown blame également Ia téIévi- sion, notamment les commerciaux qui «projet- tent une vision étroite des filles et des femmes».

Les traditions familiales peuvent également nuire a I’é alité entre garcons et fiIIes, soutient Colin Mc enzie, rofesseur d’économie fami- IiaIe d’un college e Vancouver.

Ainsi, dit-elle, beaucoup de personnes du troisieme age estiment que seules Ies filles de- vraient suivre des cours d’économie familiale, anrs que ses classes sont au'ourd’hui également partagées entre garcons et fiI es.

N-:-:-'mmmdox

L’égalité entre les enfants dennera-t-elle

Ouvrons l’oeil sur le sommeil des enfants

dunes Associated Press

Croissance, mémorisation, récupé- ration de la fatigue nerveuse, par ses multiples fonctions Ie sommeil tient une place importante dans la vie de I'enfant.

L’écoIier est souvent cham ion des ruptures de r thmes. ard couchés, tot levés, lies enfants en manque de sommeil auront plus de maI a se concentrer suffisamment sur les Iecons.

Apres une iournée Ie corps, Ct particulierement le cerveau, ont be- soin de ralentir Ie rythme et de récu rer.

C 91 I’enfant, le sommeil est un besoin hysiolo yique essentiel. ll faut veiIler, dans‘la mesure du pos- sible, a le coucher chaque jour a la méme heure. II convxent de re-

une sieste est indispensable pour com Iéterla nuit.

ais pour une majorité d'en- fants, les retards de sommeil qui s’accumulent jour apres jour ne seront pas compensés par une sieste ou une grasse matinée. Pour les plus grands, se reposer quand Ia vigilance diminue est une nécessité biologique.

Relaxations, activités calmes, exercices physiques libres permet— tent aux en fants de récupérer.

Les rythmes de vie et de som- meil des jeunes varient en fonction des r thmes de la nature. Au cours de Iannée, des saisons, de la journée, I’enfant passe successive- ment par des temps forts et des temps faibles qu’iI est nécessaire de

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specter ses rythmes d’endormisse- ment et de ne pas Ie déplacer pen- dant les 20 premieres minutes de son sommeil, car up risque de re- tomber dans une période de veIIIe Iongue et fangante.

-es médecins considerent que les ieunes enfants ont besoin, en moyenne, de ll .1 l3 heures de som-

mflm, , . ,,.., .

meil par jour, puis d’environ 9 heures vers I’ége de 13 ans. II faut cependant avoir conscience qu’a tous les ages, il y a des «couche-tot» et des «couche-tard»; l’important

est de bien re rer Ie rythme propre a chacun et e Ie respecter Ie mieux possible.

Couchez I'enfant des I’appari— tion des signes d’endormissement

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et Iaissez-Ie s’éveiller spontane- ment, vous connaitrez ainsi les be- soins de sommeil de votre enfant. La bonne forme dans la ioumée de— meure Ie signe d’un sommeil suf- fisant.

Complement de sommeil, Ia sieste est trés utile, a condition que de ne pas I’im oser et de ne pas I’mterrompre. firsqii’a quatre ans,

Connaitre et de respecter, afin de Iui proposer des activités au «bon mo- ment».

Toutefois, au cours des 24 heures, 11 existe deux périodes de grande vigilance, identi ue chez tous les in- div1dus,entre 5 et 8h du matin et entre 17h et 20h et deux périodes de moindre vigilance entre IIh et 14h et entre 2h et Sh du matin.

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Tél: 364-4345 Fax:

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