Semaine du 2 an 8 novembre 1993 — ”EXPRESS 0 3
L’ EXPRESS
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President: Jean-Pierre Mazare Vice-President: Francois Bergeron
PRODUCTION: Aklilou Etaya, Chantal Goulet.
17 avenue Carlaw, Toronto M4M 2R6 Canada Telephone: (416) 465-2107 Fax: (416) 465-3718 Courrier de deuxieme classe/ Enregistrement no 5043 ISSN 0823-163X
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i ONT COLLABORE A LA REDACTION DE CE NUMERO: Annie Bourret, Claude Levasseur. Manine Rheault, i Charles—Antoines Rouyer
AGENCES CANADIENNES: Agence SciencePresse (ASP-Montreal), Service de Presse (SOP-Montreal). Actualité Canada (AC-Toronto). Agence de la Presse Franco-Ontarienne (APFO-Toronto), Objectit: Media (Toronto). La Presse Canadienne (PC).
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IDEES
l l Redacteur en chef: Yves Bonneau l l
Le Parti Liberal au centre de l'échiquier
FRANCOIS BERGERON
L‘Express
Y a-t-il encore de la place, sur l’écliiquier politique canadien, pour une formation comme le l’arti Pro- gressiste—Conservateur — pas assez «progressiste» aux yeux de ceux qui ont vote’ pour le Bloc Québécois, et pas assez «conservateur» au gout des électeurs du Reform Party?
Plus important, peut'étre, a la suite de l'élection d'une maiorité de députés du l’arti Liberal au Parle- ment federal le 25 octobre demier : y a—t-il encore de la place our un autre grand parti «nationa » face a l‘émergence de deux partis «regio— naux», dans l’Ouest et au Quebec?
Bien sur, Preston Mannin ne cesse de proclamer que 19 Re orm Party est un parti «fédéraliste» qui aspire a devenir un grand parti «na- tional» et a presenter des candidats partout, meme au Québec... Mais ca sonne creux.
Son opposition au bilinguisme officiel représente l’antithése du fédéralisme canadien et son unilin- guisme anglais le disqualifie sur la scene nationale. moins de modi- fier son pro amme et d'apprendre 1e francais, reston Manning ne sera {pmais le chef d’un parti «fédéra-
'ste» ni d'un parti «national».
Dommage pour lui — et dom- mage our la cause de l’assainisse- ment es finances publiques, qu’il a brillamment défendue pendant la campagne et qui l’a propulsé au deuxiéme rang au Canada an lajs - car plusieurs citoyens ont vote Libé— ral ou Progressiste-Conservateur par défaut, séduits par le pro am- me économi ue du Reform arty mais repous 5 par son programme politique.
Lucien Bouchard conteste lui aussi la descri tion qu'on fait sou- vent du Bloc ébécois et certaines explications de son succes. Le Bloc, dit-ii, est un parti «national»... pour la nation québécoise (francaise)! Tout comme le Reform Party serait un parti «national»... pour la nation canadienne (anglaise).
Le Parti Libéral serait donc plu- tot migrande formation «fédérale» - la se e au Canada depuis l'effon- drement du Parti Progressiste-Con- servateur et du Nouveau Parti Dé- mocratique.
11 est trop tot pour affirmer que ces demiers ont été rayés de la carte définitivement. Mais leur avenir dé end maintenant moins de leur volbnté et de leur genie que du comportement de leurs adversaires.
Surtout au I’arti l’rogressiste- Conservateur, coince’ entre un Parti Liberal qui cherchera a projeter une image de gestionnaire com ’tent et a continuer d’occuper tout e centre de l’échiquier, et un Reform Party qui murtisera ses électeuts iusqu’au
emier.
La situation du NPD n’est pas l
aussi désespérée, ne serait-ce que .
parce qu’ils n’ont u'un seul enne—
mi stratégique: le arti Liberal, qui l
ne pourra pas gouverner a la fois comme un parti de droite et comme
un parti de auche. Le premier mi— 3
nistre Jean C rétien devra choisir, et il choisira plus souvent d’éviter de préter flanc aux critiques de droite. En effet, meme si un «retour du pendule», ou la majorité libérale serait réduite aux prochaines élec- tions, profiterait au NPD, celui-Ci
n’est pas aussi menacant pour les .
Libéraux qu’un Reform Party plus modéré qui aurait réussi a absorber les Progressistes—Conservateurs. Brian Mulroney avait été élu en promettant d’éliminer le déficit et
de restaurer la paix constitution- ‘
nelle. 11 a échoué sur les deux fronts, et ce sont ces échecs qui ont favorisé la montée du Reform Party et du Bloc Québécois.
Malgré cela (et malgré la TPS et la recession), la défaite de Kim Campbell — surtout une défaite d’une telle ampleur — n’était pas inevitable. Mais il aurait fallu mener une vigoureuse campagne d’idées et proposer des plans d’ach'on auda- cieux sur le front des réformes poli- tiques et économiques, tant pour frapper les imaginations ue pour convaincre l’électorat de a bonne foi de la nouvelle équipe.
L’initiative appartient désormais aux Libéraux. Jean Chrétien a le bonheur de prendre le pouvoir a un moment or] a confiance envers tous les politiciens est a son plus bas. S'il réussissait uelques bons coups - réduire le c (image, controler les budgets, gagner un référendum québécois sur la souveraineté — il n’y aura peut-étre pas de «retour du pendule» avant tres longtemps
l l
« «Pas question de toucher a la dualité linguistique!» .
* r
LA SCE'NE N' ATJIONA 1L, 1E
SELON LA PRESIDENTE DE LA FEDERATION DES COMMUNAUTES FRANCOPHONES ET ACADIENNE .
HUGUETTE YOUNG
Presse Canadienne
OTTAWA - Les francophones de l’extérieur du Québec exhortent le premier ministre élu Jean Chrétien a réaffirmer son «at- tachement indéfectible a la dua- lité linguistique canadienne» dans les 100 premiers jours de son mandat.
Avec l’arrivee massive do dev putes du Reform Party a la Chamv
bre des communes, le gouverne— ment doit «des le depart, faire comprendre qu’il entend respecter ses obligations constitutionnelles et statutaires en matiere de langues officielles», a soutenu la présidente de la Federation des communautés franco hones et acadienne du Cana a, Claire Lanteigne.
«ll n’est pas question de remet- tre en cause une caractéristique aussi fondamentale au pays que
celle de la dualité iinguistique», a- t-elle poursuivi dans un commu— nique.
Au lendemain du balayage li- beral, la federation a exhorte le nouveau premier ministre a ne pas oublier les députes francophones
ui ont ete' élus a l’extérieur du guébec lorsqu’il formera son con- seil des ministrcs
La federation s’attend «a ce que cette réalité se reflete dans le futur cabinet de ministres», a
deputes avaient
ficosse, a on ()ntan'
le minis
Victoria.
declare la presidente lanteigno Cet organisme a note ilui- 1-1
liberaux francop iones éte elus en Nouvclle- u Nouveau-Brunswick, 0 et au Quebec.
Au Nouveau-Brunswick, no- tamment, la deputee rovinciale l’ierrette Ringuette-Ma tais a down
tre des Ressources hu-
maines Bernard Valcourt dans la circonscription de Madawaska-
ui sont les trois principaux leaders
du nouveau Parlement féde’ral?
Lucien Bouchard
N e le 22 de- cembre 1938 a Saint-Coeur— de-Marie. ll est admis au Bar— reau du Qué- bec en 1964.
ll pratique le droit dans un cabinet pri- ve’ d’avocats a Chicoutimi.
l’rés i d e nt des tribunaux d’arbitrage du secteur de l’éducation de 1970 a 1976. ll sera aussi
rocureur en chef de la Commission de ’industrie de la construction, appelée Commission Cliche en 1974—75.
Ambassadeur du Canada en‘
France de1985 a 1988. ll est ar la suite élu député conservateur $8 Lac St-Jean le 20 juin 1988. ll est nommé secrétaire d’Etat du Canada en 1988.
Re’élu dans Lac St—Jean le 21 no- .
vembre 1988. ll deviendra ministre de l'Environnement en 1989-90. Le 22 mai 1990, ii démissionne de
son poste de ministre cle l’Environ— .
nement et quitte le caucus conserva- teur pour sieger comme indépendant.
En juillet 1990 nait le Bloc québé- . cois. M. Bouchard est marié et pere de ;
deux enfants.
j Jean Chrétien
Preston
M Le chef liberal Jean Chrétien est age . . de 59 ans. 11 a fait son entré a la Chambre des Communes en 1963 comme dé we de Saint-Maurice, ii a servi sous es trois dernieis remiers ministres libéraux, soit MM. 'ter B. Pearson, l’ierre Elliott Trudeau et John Turner. i
ll a été secrétaire parlementaire de M. Pearson et ensuite du ministre .. Mitchell Shar .
k Le 4 avril19b7, il est nommé? ' A ministre d'Etat aux Finances. ll occu— pera huit postes différents: president du Conseil du Trésor, ministre des Affaires indiennes, du Revenu, de l’lndustrie et . du Commerce, des Finances, de la Justice et de l’Energie. l Sous John Turner, il sera nommé vice—premier ministre et se , crétaire aux Affaires extérieures. ‘ Avocat de formation, a la téte du ministere de la Justice, il 3 sera responsable des discussions menant au ra atriement de la constitution sans l’accord du Quebec. Le 2/ fevrier I986, ‘ Jean Chrétien uitte la politique, a res sa defaite aux mains 3 de John Turnerqlors de la course au eadership de 1984.
ll ira travailler comme avocat iur la firme lang Michener et comme conseiller se’nior chez (Eibrdon Capital.
En 1990, ii revient a l'avant-scene et devient chef de son ar— ti et ce, au beau milieu du naufrage de l'Accord du lac Meec .
En décembre199tl,il fail un retour a la Chambre des Com— munes apres s’étre fait élire lors d'une election partielle dans , la circonscnption de Beauséiour, au Nouveau-Brunswick.
Jean Chrétien est le dix—huitieme enfant d'une famille de 19. Ne a Shawinigan, il est marie, a trois enfants et plusieurs : petits-enfants.
quette du Reform 1 en 1987.
tants pendant plu brievement travail Systems, une comp
C hurch.
anning
l’reston Manning, est nele10iuin 1942, il est ' le fils de Ernest Man- ning, l’homme qui .i gouverne l’Alberta pendant 25 ans ius— qu’en19o7.
M. Manning a ten— té sans succes d’r‘tre élu sous la banniere du Credit social en 1965, au niveau te— deral.
i’uis en 1988, ii s’est présenté contre l’ancien ministre conservateur Joe Clark, sous l'eti~
’arty, qu'il venait de tonder
Avant d’entrer en politique, il s’est interesse a la hysique, puis a l'économie,
l détient un baccalaureat en economic dc l’Universite de l’Alberta a Calgary.
M. Manning a eu sa propre firme de consul-
sieurs annees, apres avoir lé en Californie pour ’1 RW agnie de fabrication de mis-
siles et de satellites-espions.
Les passetemps preferes du chef retoriniste sont l’equitation et la péche.
Son epouse et lui sont egalement membres d'une eglise évangéliste de Calgary, Alliance
l’reston Manning est marie et pert- do cinq cntants, ages entre13 et 25 ans.
Les pouvoirs méconnus de l’opposition officielle
DIANNE RINEHART
Les régles protocolaires prévoient que les rands de ce monde qui défi out a Ot- tawa rencontrent le chef de l'Op‘position.
A l’inverse, cette fonction lui confere le privilege de voyager a travers le monde
Si Lucien Bouchard devient comme prévu
le chef de l’Opposition officielle a la Chambre des communes, il sera a méme de promouvoir
1a souveraineté du Quebec aupres de la communauté intemationale.
les Canadiens qui ont vote pour des partis dam l'oppo— sition, pas seulement ceux des électeurs du Bloc.» Certains specialistes on affaires etrangeres font \‘a— loir que la situation pourrait s’apparenter a cello connue en 1976 quand le l’arti québécois, dirige par Rene
et d’avoir acces aux chefs d’Etat et de gouvernement. Un des conseillers de M.
. Bouchard, M. Daniel Turp, a ‘ de’claré que le chef du Bloc québécois profiterait de cette tribune ur expliquer i aux leaders tie: autres pays le mandat du Bloc, qui est
e promouvoir la sou— veraineté du Quebec par
: des moyens demrx'ratiques. M. Turp dit s'attendre a ce que son patron livre le 1 meme message a l’étran er que dans la Chambre es communes: faire valoir que
le Canada et le Quebec ont
tous deux intérét a former deux pays distincts. Les choses pourraient cepen— dant ne pas étre aussi sim— ples, selon Jose h Jockel. Actuellement a l emploi du Connie d'études stratégiques internationales 3: Washing— ton, ce demier a déia occu ’ la fonction de spe’cialiste d}: études canadiennes au dé— partement d’Etat américain.
ll dit considérer ue la situation sera iu ée delicate par les chefs d' tat étran- gers. «Vous pouvez imagi- ner, dit-il, le president d’un pays débarquant 3 Ottawa, s’entretenant avec le pre-
LE COURRIER DES LECTEURS
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mier ministre pour ensuite rencontrer Lucien Bouchard qui lui expliquerait pour— quoi le Canada ne fonc— tionne pas.» ll soutient meme que M. Bouchard pourrait fort bien se servir des ambassades canadien- nes pour livrer son message souverainiste a travers e monde.
Car a titre de chef de l'Opposition. il a tout le loisir, ajoute M. Jockel, de contacter une ambassade canadienne et demander qu’on lui «organise une vi- site».
Ancien ambassadeur
WINNIPEG
Jean Chrétien était
canadien a Paris, conseiller de Jean Chrétien en matiere do relations internationales et, depuis lundi dernier, député liberal, Michel Dupuy ne voit aucune rai- son pour laquelle on révi— serait les privileges accordés traditionnellement au chef de l’Opposition, dans le contexte actuel.
«Quant a savoir ce que M. Bouchard va livrer comme message sur la ques- tion de la souverainete du Quebec, c’est une autre his- toire, a—t-il dit. Mais sa fonc- tion devrait l'inciter a defendre les interéts de tous
THUNDER BAV
SUDBUNV
swu sr: MAFIEK ,7 ‘»
SARNIA , /
l
Levesque, a on» porto au pouvoir.
Le gouvernement Love»
ue tentait de fairc affaire
directement avec les autros pays, sans passer par Ot~ tawa. Dans es a mbassades canadiennes, on n'.ippro~ Ciait pas tellement cette facon de faire,
lr'ancien ambassadeur canadien aux Nations Unies, Stephen lewis, dit quanta lui que les leaders etrangers auront deux per ceptions differentos de la souverainete du Queber celle de Jean (‘liretien ct celle de Lucien Boucha rd.
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(416) 465-3778
C’est peut-étre plus facile a dire apres les élections qu'avant, mais depuis le début je pense que Jean Chrétien était le meilleur choix a cause de son ouverture envers les minorités francophones et les mi- norités ethni ues. Plusieurs candi- dats du Parti(l_.ibéral représentaient ces oupes et ont été éliis.
ans les débats des chefs (en francais et en anglais), il est le seul a avoir mentionné les franco hones hors Quebec. 11 a meme déj repre- senté un comté francophone au
J'attendais avec impatience le
premier Salon du livre francais de
oronto, annoncé dans L’Express depuis le début de l'année.
Mais je craignais qu'il fasse «amateur» comparé a ceux du Qué- bec, vu que c’était une premiere ex- perience et vu ue la communauté
ancophone deql'oronto est souvent difficilea faire bouger.
Quelle ne fut pas ma surprise de
1e meilleur choix
Nouveau-Brunswick, celui de Beauséjour.
Kim Campbell s’adressait tou- iours aux «Québécois», iamais aux «Canadiens-Francais». Les autres sont pires: Lucien Bouchard nous abandonne et Preston Manning nous attaque.
Je ne sais pas si son rogramme économique va marc er, mais i1 m’a aussi semblé qu’il était le seul 3 en avoir un!
David Marion
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Bravo au SalOn du livrel
découvrir au Metro Hall un événe- ment des plus dynamiques, de nombreux et beaux kiosques, des activités bien organisées, etc.
Merci a L’Exprss d’en avoir pu- blié le programme et pour vos re- portages, et surtout bravo aux or-
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