2 O L'EXPRESS — Semaine du 2 an 8 novembre 1993
IA SCENE Pensez-y deux fois avant d
NATIONALJE
’annuler 1e contrat des hélicos
SJOHN WARD
Pmaoa Canadanne
OTTAWA (PC) _ L’engagement des libéraux d’annuler le contrat d’achat des hélicoptéres pourrait faire perdre confiance aux fabricants d’armements et nuire a la reputation du Canada, estimen les ana- lystes de la défense.
A la fin des années 80, le Canada a evo- que la possibilité de seprocurer des sous- marins a propulsion nucléaire, uis aban- donné l’idée. Plus tard, il a ét question d’une petite flotte decorvettes - sorte de tré~'
ates bon marché. Une autre idée qui sem- les’etre évanouie.
Maintenant, les hélicoptéres, dont le pro- jet d'acquisition a été approuvé par le cabi- net conservateur il y a sept ans, est a son
promesse d’annuler le contrat des helicop— teres des la semaine prochaine.
«Quiconque soumissionnera pour un contrat de la défense canadienne exigera désormais des garanties en béton avant de signer un autre contrat, prévient M. Martin Shadwick, analyste en stratégie de l’univer- sité York. Ces gens vont devoir jeter un coup d’oeil sur notre dossier, et ils vont cer- tainement exiger de vraies aranties.»
La firme montréalaise aramax Indus- tries, le principal entrepreneur canadien pour le contrat des EH-101 aux cotés d’un- consortium anglo-italien, affirme qu’an~ nuler le contrat couterait des centaines de millions de dollars de pénalités, et ferait pirdre des centaines d’emplois specialises.
ais ce qui pourrait étre pire, ce sont les répercussrons psychologiques, dit-on.
tour remis en uestion et cela réoccupe les analystes spécralisés dansle omaine de la défense.
Mercredi, Jean Chrétien a réitéré sa defense», soutient
«Cela va causer une perte de confiance de la part de toutes les industries canadien- nes qui s’intéressent de res ou de loin a la . Sean Henry, un
Aux dires de M.
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colonel a la retraite qui travaille aujourd'hui comme analyste des uestions de defense. enry, qui était au Col-
, mu.- ongoat'm'
le e de défense de l’OTAN a Rome entre 19 7 et 1990, les alliés du Canada vont eux aussi commencer a se poser des questions.
Comme lui, M. DaVid Code, directeur exécutif de la Conference des associations de defense, craint que les Canadiens n’ac- quierent la reputation de gens sur qui on ne peut pas com ter.
Le roiet es hélico teres prévoit l'achat de 43 H-iOi, au (out e 4,8 milliards 5. Les appareils sont cense’s remplacer des héli- Copteres de’suets. Treize d’entre eux servi- raient a des missions de recherche et de sauvetage, et 30 seraient utilises sur desnavires de guerre.
Les libéraux ont romis une révision de fond en comble de l; politique canadienne de defense. Certains analystes pro osent que la decision d’aller ou non de ’avant avec le contrat des hélicoptéres soit reportée apres cette révision.
M. William Weston, vice-president de l’Association des industries aéros atiales du Canada, a dit souhaiter ue les ibéraux pesent bien toutes les cons? uences d'une annulation avant de prendre eur decision.
Lachapelle échappe a la sanction de ses pairs
(Sulfa do Ia promlora page) Vin t-trois conseillers ancgalophones et Daniel Lachapelle ont voté con— tre essieurs Arsenault et . int-Yves.
Le CECGT a donc opté pour la seconde solution proposée par l’avis 'u- ridique, Le. le développement d’une politique interne de controle es présences pour tous les conseillers scolaires du CECGT.
Pour le president de la section langue francaise, Jean-Guy Saint-Yves, «le grand conseil s’est prononcé contre une suspension de salaire comme mesure disciplinaire, c’est dire ue le cas Lachapelle est re lé, il n’y a plus rien a faire de ce cote-la», opinait Saint-Wes visiblement écu du résultat.
Le president de la section langue francaise croit qu’il taudra éventuelle- ment amender la loi sur l’Education pour avoir un meilleur controle de la section de langue francaise. «Comme la section a pratiquement les mémes
uvoirs que e grand conseil, il serait logique ue cette section de langue
ancaise puisse se prévaloir d’un pouvoir semb able dans le cas d’un con- seiller scolaire ui ne se présente pas aux réunions du ou des comités, le vote se ferait a gintér‘ieur de la section, le controle serait évidemment plus serré et le risque que le vote puisse étre dilué pour toutes sortes de raisons serait éliminé», opine Jean-Guy Saint-Yves. I] aurait d’ailleurs en trepris des démarches en ce sens, au res de l’association francophones des conseillers scolaires de [Ontario (A $0). M. Saint-Yves croit u’il est tres impor- tant que les (gens s’impliquent et il invite les parents et ecteurs francopho- nes a faire es representations en organisant des délégations pour ex- primer leur opinion a l’égard de toute cette affaire. La prochaine reunion de la section e langue francaise aura lieu le mercredi 10 novembre a 20 h.
Chantiers de construction: nen ne va plus entre le Quebec et l’Ontano
(Sulta do la pram/bro page) Le président de l’AMQ constate que, jamais auparavant, une province plutot qu’une autre n'a e’te’ visée de cette facon par un gouvemement.
Aussi M. LeHir trouve les oliticiens du Canada irresponsables d’avoir, en juillet 1992, conclu l’accorcl)de Charlottetown (rejeté par referendum le 26 octobre suivant) en oubliant le probleme des barrieres au commerce in- ter-provincial. «L’incapacité du Canada a se doter en 125 ans d’un marche’ unique constitue un échec retentissant pour le fédéralisme», dit M. LeHir.
Le Canada a conclu un accord de libie-échange avec les EtatsUnis sans en avoir réussi autant a l’intérieur méme du pays, déplore-t—il, et, pour lui, ces barrieres au commerce inter-provincial sont une «bombe».
Avec le Parlement actuel, soit des libéraux partout en Ontario et en face une majorité du Bloc québécois, ce geste du gouvemement Rae accentuera le clivage entre les deux provinces centrales, redoute M. LeHir.
Ce sera néfaste des deux Cotes de l’Outaouais, juge M. LeHir, mais l’On- tario ale lus a perdre car la balance commerciale lui est favorable de 3 milliards l; dont des centaines de millions liés au secteur de la construc- tion.
Le gouvernement du Québec n’est pas sans tache non plus et l’AMQ l’exhorte a enlever sans tarder les effets rotectionnistes de ses lois et r‘egle- merits quanta la mobilité des ouvn'ers u batiment.
r l’ANNOAIRE DES RESSOUROES 6 FSANOOPHOHES OI! GRAND TORONTO 1 94
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MARIE TISON
Pram canadienne
WASHINGTON (PC) - Chicoutimi-Jonqujere est le pire endroit oii vivre au Canada.
Toronto, le meilleur.
Dans les villes québécoises, Québec et Mon- tréal se classent bien,mais pas Sherbrooke et Trois-Rivieres. Quand a la région d'Ottawa-Hull, elle se situe a peu pres entre ces deux groupes.
C’est du moins ce qu’indi ue un livre de référence lancé par Prentice all la semaine derniere a New York, Places Rated Almanac, une compilation des meilleures et des ires zones ur- baines ou vivre en Amérique du 0rd.
Toronto est la seule ville canadienne a faire partie des 10 meilleurs endroits ou vivre en Amérique du Nord.
Elle suit Cincinnati, Seattle et Philadel hie, et precede Pittsburgh, Raleigh-Durham, Wishing- ton, DC, Indianapolis, Salt Lake City et Louisville.
Vancouver suit en 11e position.
Les auteurs du guide, David Savageau et Richard Boyer, basent leur jugement sur une série de criteres le cofit de la vie, les rspectives d’emplois, 1e marché du logement, e trans ort, l’éducation, la santé, le taux de criminalit , les arts, les loisirs et le climat.
Les auteurs soutiennent qu’ils se basent sur des données précises, vérifiables, et non pas sur des «opinions que partagent les gens au-dessus d’un verre a une sorrée ou dans le bar d'un aéro- port». lls aioutent que les lecteurs peuvent se concentrer sur lescriteres qui les intéressent le plus, ce qui leur permet d’établir leur propre liste de preferences.
Ainsi, Toronto peut se trouver en 4e position, sur les 343 zones urbaines étudie’es, mais lorsqu’il est question du cout de la vie et du loge- ment, elle glisse tout pres de la demiere position.
Toutefois, en fait de possibilités d’emplois, Toronto se classe en 5e position. C'est surtout en raison du taux de choma e, des loisirs limitéset du climat que la zone ur aine de Chicoutimi- Jonquiere se retrouveen 307e position.
Elle est en 330e position dans la catégorie du climat, en 314e posrtion dans celle de l’emploi et en 311e position pour ce qui est des loisirs.
Volcl loo poaltlons qu’occupont loo villas canadienne: otquobocolsos dana la compilation dos mollloura on- drolts ou vlvro onAmérlquo du Nord, salon Places Rated Almanac:
Toronto (4e rang nord-américain)
Vancouver (lle rang)
Québec (30c rang)
Montréal (48c rang)
Halifax (55c rang)
Hamilton (57c rang)
Ottawa Hull (63c rang)
Saint-Jean TN (639 rang ex aequo)
London (70c rang)
Calgary (83c rang)
Kitchener (91c rang)
Edmonton (109e rang)
Victoria (112e rang)
Winnipeg (127e rang)
Windsor (128e rang)
Saskatoon (129e rang)
St Catharines-Niagara (132e rang)
Regina (190e rang)
Sherbrooke (195e rang)
Oshawa (209e rang)
Trois-Riviéres (224e rang)
Saint-Jean NB (256e rang)
Thunder Bay (272e rang)
Sudbury (303e rang)
Chicoutimi-Jonquiére (307e rang)
Par contre, elle est en 42e position lorsqu’il est question du taux de criminalité, et 46e position
ans la catégorie du logement.
Selon le guide, la ville de Québec est le meilleur endroit oUvivre au Québec meme. Cette ville est au 30e rang de la compilation nord- américaine.
Elle est notamment au 8e ran en Amérique du Nord lorsqu’il est question e loisirs, et au l9e rang dans e secteur de la santé. Ces bons ré- sultats compensent le fait qu’elle se retrouve au 288e rang dans la catégorie du climat, et au 241e rang dans celle du cout dela vie.
Montreal est quanta elle au 48e rang de la compilation générale. La métropole québécoise est au 5e rang lorsqu’il est questiond’éducation, au lle rang au chapitre des arts, et au 13e ran dans les caté ories des transports et de la sante. Par contre, e le au 275e ran lorsqu’il est ques- tion du cout de la vie, et au rang au niveau des loisirs. C’est aussi la ville québécoise la plus dangereuse, étant au 210e rang dans la catégorie du taux decriminalité.
Ottawa-Hull se classe au 63e rang nord— américain. La region de lacapitale nationale est au 8e rang lorsqu’il est question destransports, mais elle perd des plumes lorsqu’il est question decofits de la vie (287e rang), du logement (274e rang), des lois1rs(247e rang) et du climat (244e
rang).
herbrooke se retrouve beaucoup plus bas dans la compilation nord-américaine, au 1958 rang. C’est qu’elle se retrouve au 310e rang au niveau des loisirs, au 302e rang en tait de climat, et au 282e rang en ce qui concerne l’emploi. Le fait u’elle soit au 46erang dans la catégorie de la sant et au 68e ran v dans la cate’goriedes trans- ports sauve un peu a mise.
Trois-Rivieres se retrouve plus loin encore, au 224e rang. C’estqu’elle est au 334e rang dans la catégorie du transport, au 296erang en ce qui concerne la situation de l’emploi, au 255e rang pour les loisirs, et au 243e rang pour ce qui est du climat.
Toutetois,elle se place au 25e rang dans la catégorie du logement.
EN DIRECTION DE MONTREAL
UN EUNE CADRE MET LES OUCHEES DOUBLES.
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Création d’un nouveau parti provincial au Quebec:
C’est imminent!
PIERRE APRIL Prease Canadtame
QUEBEC — La realisation d'une troisiéme voie politique au Quebec n’est plus u’une for- malité, selon 1e préai ent du Fo- rumoption-jeunease, Mario Du- mont.
«Il n’y a aucune raison u’on n’ait pas, d’ici quelques mors, un programme, des gens de valeur et le financement nécessaire au lancement d'un troisieme arti pplitique au Quebec», a expliuné,
. Dumont, a l’issue d’une con- ference devant l’Association des travailleurs autonomes du Quebec.
«11 y a des approches qui se font, a-tvil dit, et 1] ne manqueplus
rand chose. Présentement le roupe Action-Quebec est un giouvement politique précurseur
un .
« ici quelques jours le docu- ment de réflexion sera publié, apoursuivi M. Dumont, ce sera une base de discussion pour au moinslancer 1e débat et permettre d’amorcer une tournée a travers le Quebec our voir ce que les gens cm a dire.»
La grande motivation des Al- lairistes et des romoteurs de la miseen place d une nouvelle for- mation politique, selon M. Du- mont, «c’est de voir ce que pro- posent les deux partis en lace, le
arti québécois et le Part1 liberal du Quebec, et qui ne satisfait as beaucoup la population qu bé- coxse».
«C’est ce qui nous pousse a dire qu'il y a peut-étre moyen de- proposer quelque chose de plus mobilisateur», a-t-il ajouté.
M. Dumont a expli ué que la troisieme voie ressem lera a ce que le Rapport Allaire a propose comme deuxieme option, soit un- ecommunauté économique ou une confederation d’Etats cana~
diens, «desliens économiques et pgitiques modernes ou le Que- jouira d’une autonomie beau- cou plus grande». ar ailleurs, l’ex-président de la Commission jeunesse du PlQm’a pas apprécié se faire dire ar le president du Mouvement sjardins, Claude Béland, lui aussi participant aux discussions du Groupe de réflexion, qu’une troisiéme voie n’a pas sa place, de rejoindre le Parti québécois et d’y défendre ses idées.
«Faire des changements a l’in- térieur d'un vieux arti, a-t-il dit, je me suis dqa bu la-dessus et je n‘ai pas le out de recommencer. La population du Quebec est ca- pable de faire ses choix et elle n’attend pas aprés de soi~disant dirigeants pour so forget une opinion. I] y a un ties fort mouve- ment en faveur d’une troisiéme voie quoi qu'en dise n’importe
qui.»
ll a ensuite déclaré que M. Be- land, a sa connaissance, n‘a ja- mais été pressenti ur devenir le leader de la troiSieme voie. «Je nesais pas of: ii a pris cela», a-t-il dit avant de rappeler e leprési- dent du Mouvement s'ardins a, de toute evidence, rapi ement laissé tomber «les idées qu’il a pourtant véhiculées au sein du Groupe Action-Quebec».
Sans nommer personne, M. Dumont a confié que le Grou e de réflexion Action-Quélzjec a té a roché ar lusieurs é utés liggraux, «5t mgme de minisrhes», depuis l’annonce de la candida- ture du President du Conseil du trésor, Daniel Johnson, au leader- ship libéral.
«lls reviennent discuter avec nous, a-t-il précisé, ce sont de sin- dividus inquigts qui ne voient a
u res as ’avenir pour eux 5: pie. P
lls sont dans une riode de leur cheminement ou i s regar- dentles options»
""1 4\'_\. .
II suffi! de prendre [0 temps.
Urn/w. In W
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