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Chantiers; rien ne va plus!
PIERRE ROBERGE
Presse Canadienne
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l/VD’ACTUALITE N ATION ALEX ET INTERNATIONALE
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MONTREAL — Les manufacturiers du Québec dénoncent vivement I’escalade a laquelle se livre I’On- tario en représaille contre le régle- ment de placement dans l'industrie de la construction du Québec qui restreint la mobilité de la mam- d’oeuvre entre les deux provinces. «Au lieu de la négociation, l'Ontario choisit de mettre son pisto- let sur la table, au risque de se tirer dans le pied et d'exacerber les ten- sions regionales», attirme Richard LeHir, le president de l'Association des manufacturiers du Quebec
(AMQ).
Iin conterence de presse, l’AMQ a produit la semaine derniere copie d’un document du ministere onta- rien de la Santé, l’addendum no 7, concernant un projet d’hopital pres de Toronto et restrei nant severe- u Quebec.
Celles—ci nécessitent d’abord Ie feu vert du ministre, qui ne sera accordé que si une entreprise du Quebec est la seule pouvant faire telle partie du projet ou de tournir tel matériau,
ment les soumissions
marchandise ou systeme.
Toute t'ourniture du Quebec, sti— pule l’addendum, ne sera admise dans ce projet qu’avec «l’ap roba- tion spectfique» du ministre, ont un soumissionnaire devra t'aire Ia preu— ve en retourna nt ses formulaires.
Cette directive d’un ministere, sans doute pas la derniere, craint I’AMQ, découle d‘une politique du gouverne— merit Rae, annoncée le 27 septembre, excluant les contracteurs et sous—con- tracteurs du Quebec ainsi que les matériaux t'abriques au Quebec
Une loi doit aussi litre déposée a Queen’s Park, imposant aux ou— vriers du batimenl que’be’cois les memes restrictions que celles pré- vues par la loi du Quebec pour leurs
confreres ontariens.
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-— Le ministre québécois Gerald Tremblay 'a propos de Bob Rae
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A Québec, on doute sérieusement de la bonne foi de l’Ontario
PIERRE APRIL Presse Canadienne
QUEBEC (PC) - Le ministre de I’Industrie, du Commerce et de la Technologie Gérald Tremblay a prie’ le nouveau gouvernement canadien de convoquer une conference interministérielle pour régler une fois pour toutes la ques- tion des barriéres commer- ciales entre les provinces canadiennes.
«Nous esperons sincere- ment que le nouveau gou- vernement liberal du Lana- da convoquera, dans les plus brets delais, une ren- contre avec toUs les minis— tres responsables du com- merce intérieur our regler ce différend le p us rapide- ment possible», a-t-il dit.
Quand on lui a demande comment il entendait solu- tionner le differend, M. Tremblay a été tres severe a l’endroit du gouvernement ontarien dirige par le neo~ démocrate Bob Rae, qui a deja im ose des mesures jugées discriminatoires aux entre rises québecoises.
«J ai mentionne a plu- sieurs reprises, a indiqué M. Tremblay, que les mesures prises par le gouvernement de l'Ontario sont totalement inacceptables et imcom— préhensibles.»
Ra wpelant, un recent con— seil u vice-president du I’arti quebécois Bernard Landry, le ministre a expli— qué qu'il était vraiment
Che une solution depuis le mois de juin dernier, a des mesures de represailles a l‘endroit de l’Ontario, «pour ne pas mettre aux risques (sic les ententes que nous avons avec nos partenaires economiquesn.
u.\‘ous evaluons presen- I\ inent les incidences econo- niiques - et 1e dois dire qu'elles sont importantes - sur des entreprises du QueL bec c ut veulent concurren- cer Lie fagon legitime avec nos partenaires canadiensn, a—t-il admis.
M. 'l'remblav a explique que le Quebec s’etait deia entendu «avec les partenaires economiques transparents et qui veulent la reciprocite» comme celui du Nouveau— Brunswick qui a deia ouvert ses frontieres aux travailleurs quebecois de la construction a la suite de negociations.
Selon lui, la bonne Ioi est toutetois moins evidente dans le cas de l'Onlario.
«Malheureusement, a precise le ministre, on ne peut was changer 15 on 20 ans d istoire au Quebec du iour au lendemain, de la meme tacon ue l’Ontario ne peut was cinanger 15 ou 20 ans 'histoire pour les marches publics.»
Fn conclusion, M. Trem~ blav a fait sienne une decla- ration de M. Landry sur Ie premier minislre onlarien: «Un homme qui peut ame- ner l’économie rospere de l’Ontario au borc du 'vouftre
inutile de songer, a ce ino-
en trois ans est un po iticien ment-ci, et méme s’il cher-
dangereux».
(Suite en page 2)
l
Le Conseil scolaire aurait pu
Des chercheurs travaillent a la mise au point d’un ,it‘isecticid.e a base de cocaine
WASHINGTON (AP) — I’arce qu'ils ont observe que les insectes ne s’attaquenl pas aux feuilles de coca, des chercheurs de I’Hopital general du Massachusetts pensent qu’il devrait etre possible de mettre au point un insecticide etiicace a base de cocaine.
La coca contienl une forte concentration de
voter une suspension salariale
Le conseiller Lachapelle
de chercheurs pour tenter d’expliquer pourquoi les insectes ne s'attaquaient as aux feuilles de coca. I.eur etude est pubiiee par la revue «Proceedings of the National Acadmny of Sciences». lls ont pu verise de petites quantites de cocaine sur des teuilles de plants c e tomates et y ont
les chercheurs ont découvert que la cocaine a une action de blocage sur une substance chimique jouanl un role de messager entre cellules,
Che]. l'homme, il s'agit de l'adrenaline et de la dopamine, chez les insectes de l'octopamine. Or, souligne Ie docteur Nathanson, c'est mrce que ces substances sont differentes che/ l'iiomme et
s’en tire sans
égrati;
93'???“ EEE‘EPEJRM-
YVES BONNEAU L'Express
TORONTO - Le Conseil des écoles catholi ue du Grand Toronto (C CGT) réuni en assemblée géné- rale le jeudi 21 octobrc s’est penché sur to cas de Daniel Lachapelle. Une motion présentée par le conseiller Charles Arse- nault demandait qu’on suspende pour deux mois le salaire du conseiller Lachapellc cn rap ort avec sa longue liste I’ab- sences aux reunions de la section dc Iangue fran- caise. II s'agissait d’un précédent au CECGT.
Il taut savoir que la loi sur I’éducation ermet a un conseil scolaire de ré- duire le salaire d’un con- seiller.
gnure
Pour appliquer tel- le mesure, une majori- té de conseillers doi- vent voter en faveur de la motion.
Dans les semaines précédant le fameux vote, le CECGT avait demandé un avis juri- dique sur la uestion, histoire de 5 assurer de la validité de la démarche.
. Pour ne pas étre en
reste, on a proposé trois options au con- seil, scient: l. déduire
______ un montant raison-
nable des émoluments du conseiller Lachapelle en raison d’absences non- motivées aux réunions du conseil et des comités, comme révu a l’article 191, alin a 12 de la loi sur I'Education; 2. développer une politique interne de contréle d assiduité des conseillers scolaires de la section langue francaise et 3. le statu quo.
C’est donc sur la base de ces dittérentes alterna- tives que se sont rononcés les membres du ECGT.
La réunion qui s’est ensuivie a eu lieu a huis—clos comme le veut la procedure du CECGT lorsqu’un cas personnel est débattu sur le
arquet du conseil et
a motion du conseiller
Arsenault a été battue. (Suite on page 2)
cocaine et c'est a parlir de ses feuilles, qui poussent en Amerique latine, qu’est produite la drogue. Les effets de celles-ci sur les étres humains peut étre variable selon les concentra- tions. Mais les insectes, eux, en meurent. Le doc- teur James Nathanson, neurolo ue et pharmaco- logue de l’Hopital general dufi/lassachusetts, a dirige’ pendant deux ans les travaux d’une equipe
depose des larves. Au bout de quelques minutes, ces larves ont commence a avoir des comporte- ments anormaux, avec notamment des tremble- ments. Mais, surtout, «ces anomalies se sont accrues au fur et a mesure que les larves se nour— rissaient et, a tortes concentrations de cocaine, les
m ed eci n.
Ca ‘tourne a I’APCM
L’association des protessionnels de la chanson et de la musique franco-onta- rienne étaient degassage a Toronto mercredi dernier ans Ie cadre de sa toumée provinciale dc mise en marché. Les Butch Bouchard, Michel I’aie— ment, Joelle Roy et France Gauthier don- nait la note au Arts & Letters Club devant une cinquantaine de spectateurs enthousiastes qui s'étaient donné rendez- vous en cette soirée fri ' uette d’octobre. Les joyeux lurons e l’AI’CM n'ont as mis de tern s a réchaufter la salle, gutch Bouchar le remier. lls étaient venus dire en paro es et en chansons ue les artistes franco—ontariens etaient la our rester et que leurs oeuvres étaient enfin dis wonibles a travers un réseau de point die vente. L'AI’CM est a mettre sur pied ce reseau en ce moment qui permettra d'avoir acces plus facile— nient aux productions tranco—ontarien- nmpartout en region. _ l‘rance (iauthier a egalement protité de l'occasion pour presenter son nouvel (premier) album, Hum, qui a ete ac- cueilli chaleureusement par le public.
Pour olili‘mr plus limp/es (It‘IIIIIS sur It‘s si‘r- Ma's I” [vs prodmls dismmibli‘s par l'mtr‘rv me’diairc dc I'AI’CM, mus ronipom'z sans hair: I“ leUU-465AAI’CM. Y.B
Michel Paleme
\
nt, FranceGauthler, Joelle Roy au Arts & Letters Club. En medatllon: Butch Bouchard.
\ J.
chez les insectes qu'on peut envisager de mettre au point un insecticide a base de cocaine. Ia cocaine elle<méme ne constituerait pas un bon insecticide, non seulement en raison du risque d'utilisations detournées, mais aussi parce larves cessaient de se nourrir et mouraient au c u'elle n'est pas assez selective. I’ar contre, un bout de 24 ou 48 heures. Resultat: les feuilles d
erive pourrait étre eft‘icace, de l’avis du étaient protegees.» Sur un plan plus technique,
i CETTE SEMAINE l DANS L’EXPRESS
CI Les pouvoirs méconnus de I’Opposition officielle
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D Francais: l’Heure H
———PAGE4 D Upper Canada distribue la Saint/Immerse en Ontario
PAGE 8
u MEDECINS
«Les francophones doublement pénalisés»
I’ALI‘Lb I 1i i l:‘ Ii ‘ l l. i 7 71648 78 81‘
Presldent: Phil LACASSE Roprésontant: Gilles PARADlS
42-2-11 00
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SATURN - SAAB - ISUZU 957 avenue Egllnton 5.. in l'Ouest do Don Mills)
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ISUZUV
SATUVN on i; urvleotaltla am»: