Semaine du 7 au 13 décembre 1993 L'EXPRESS o 5

L’ON U enquéte en Somalie

MOCADlSClO (Reuter) - Une commission internationale de ju- ristes cre'ée ar l’ONU est arrivée a Mogadiscno pour enquéter sur les combats entre casques bleus et miliciens somaliens.

Matthew N ulube, magistrat zambien et president de la com- mission, a promis d’«établir la vérité» en essayant de savoir comment des centaines de per- sonnes ont pu étre tue’es ou bles- sées dans ce ui était au depart une operation umanitaire.

Le Conseil de sécurité des Na- tions Unies a nomme’ cette com- mission il y a deux semaines pour enquéter particulierement sur la mort, en juin, de 24 casquas bleus pakistanais tombe’s dans une em-

uscade. Une véritable guérilla a op ose' ensuite les forces de l’O U aux miliciens du chef de guerre Mohamed Farah Aidid, considéré comme le responsable des meurtres.

Le Conseil de sécurité a récem- ment mis fin aux operations vi- sant a capturer le général Aidid. Mais celui-ci a décidé de ne pas collaborer avec la commission et réclame une en uete «neutre» ne dependant pas e l’ONU.

Rapport

positif sur l’Irak

NATIONS UNIES (Reuter) La Commission spéciale de l’ONU chargée d’éliminer les armes de destruction massive de l’lrak a remis la semaine derniere au Con— seil de sécurité son rapport le plus positif 3 ca jour sur Bagdad.

En acceptant une surveillance de longue tlurée de ses arsenaux, l'lrak a éliminé le principal obsta— cle s’opposant encore au respect de ses obligations de désarme— ment, écrit la commission. Elle ajoute ce ndant qu’elle doit en— core véri ier des données concer- nant les armes chimiques et met— tre en oeuvre le programme de surveillance.

De plus, il manque encore cer— taines informationssur les'miSv

sileaiira-lisaiques, l’t-rak ayant

détruit plusieurs des documents concemés.

par BRIAN MURPHY

ROME - Mohammed Na- dur, un immigrant tuni- sien de 25 ans, lave les pare-brise des voitures a un carrefour romain pro- che du Tibre, obtenant arfois un billet de 1000 ires (75¢). Parfois mains. «Si je ne fais pas ca, la solution c’est de ne rien faire du tout», explique-t-il. «J’attends le ur on ie serai en Grande- retagne ou en Améri ue avec un vérita- ble emp oi, une vraie vie.» la plupart dos immigrés vivent en ltalie en marge de la société. Ce sont les ltaliens qui, dans un s s- teme économique tres er- et encore souvent trés

Les immigré

clientéliste, occupent les postes de serveurs, de chauffeurs de taxi et d’éboueurs,

Les histoires comme cel- les de M. Nadur abondent avec des Nord-Africains participant aux cueilleltes de fruits dans le Sud, des Eggptiens vendant des ba ioles devant la gare principale de Rome ou des

olonais s’échangeant cles tuyaux a l’e’glise sur des ména es.

L’ltalie connait une im- migration moindre we les pays d’Europe du ord, mais elle est en progres- sion. Pres de 930 000 per- sonnes d’origine élrangere vivent légalemenl dans ce

tants, selon les statistiques officielles. Mais on estime ju’avec les immigre’s clan- estins, ce chiffre est plus pgoche des 1,5 million. Les arocains sont les plus nombreux, tandis ue les l’hili pins, les Soma iens et les Libyens constituent des communaute’s importantos «Qui menacons-nous?», s’interroge Anna Siminski, une Polonaise venue en car a Rome pour chercher des ména es. «I’renonsmous le lravai de uelqu’un? Je ne crois pas. ourquoi les ltal- iens nous considérent-ils comme un probleme?» Certains ltaliens crai- gnent un afflux de réfugiés économiques d’Afrique du Nord et de l’ex-Yougos-

lavie si les frontieres ne sont pas assez controlées. D’autres craignent que la privatisation des entrepri- ses publi ues provoque une com tition plus apre avec les travailleurs e‘tran- gets. «L’ltalie a toujours été un pays d'e'migration, pas d’immigration», souligne Jousef Salman, directeur de la Commission des étran- gers en ltalie, une or anjsa- tion rivée d’aide. « l n’y a abso ument aucune struc- ture pour les immigrés.» La péninsule a serre’ Ia vis en 1990, en modifiant sa legislation pour réduire fortement le hombre d’im— migrés. Les ressortissants des pays extérieurs a la CEE doivent de’sormais

s viyent en marge de la soc1ete 1ta11enne

avoir un visa pour venir et prouver qu’ils ont un tra- vail ou des parents ou— vant assurer Ieur suEsis- tance.

Les agressions xenopho‘ bes sont encore rares mats elles ont tout de meme ten— dance 51 em: plus frequen- tes, en particulier dans le Sud pauvre. En aout, un millier d'ouvriers agricoles al'ricains ont ainsi fui la ville meridionale de Stor— nara apres avoir ete at- taqués par des habitants suite au cambriolage cl’une maison.

Quelques iours plus lard, c’est aux cris de «salts étrangers» que des Italiens ont frappé un Egyplien a Anzio.

Stages de sume our iourna istes

AMS'I l“.R[)AM (Al’) lls portent do,» treillis, rampent sur le sol, ap- prennent [i eviter les balles des tireurs isoles. Mais il s'a it de Journalistes et non de so dats. Le ministere de la défense et la Federation iles journalistes hol- landais sc sont associe’s pour pro- poser aux reporters et photogra- phes des stages de survie.

Servaas Smulders, president de la Federation, en a eu l’idée cette ete apres avoir compris «a quel point les reporters sont mal prepares» a des séiours dans des en roits comme la Bosnie. «Des confreres qui en sont revenus nous ont dit clu’ils n’étaient pas du tout entrainés a survivre en lone tie combat. ll fallait vrai- ment taire que! ue chose».

Les stages e survie durent cinq lours et se déroulent dans um» base militaire, avec des cours dispenses par dcs instructeurs, un

pays de 58 millions d’habi-

Des radios our les c1to ens de ara]evo

PARIS )~ Plus de 4500 receptcum de radio out at collect“ récemment au tours de la campagne

de trois inure «Des radios pour Sarajevo» o niv see 1: mole dernier R rs Sans Fronheres,

l’asoociatlon «Vive a re on et la FNAC, une li- brairie .

Dans un communique, Reporters Sans Fron- tier” reds: que le materiel, contrfilé et recondi- tionn , a to envoyé a1: base militaire d’Orléans qui se charge de leur transport. Une tonne dc poet“ a transistors out déia été acheminée samedi denier a Sarajevo cu ils oeront distribués en prio— rité aux names on isolées.

Ce: pastes cont destinés a permettre a ceux dont la radio est la scale source d'information de memoir non eeulemeot des reuseignements sur la situation dam la ville et le pa 3 mais aussi des in- dication: pratiquee our lea iotributions d’aide alimenuire pace amt radios locales

Parachutage de jouets

pour les enfants de Bosnie

FRANCFORT (Renter) - Le Haut Commissaire de l’ONU pour les réfu es, Sadako Ogata, a lance lundi denier l’ci tion Noel» qui consiste a parachuter deo ioueu, den ours en peluche et des véuments aux attent- dc Bosnie.

i‘(Zette o “6311! complete les&arachuta es de Y, s - ,~ ca u’e ectuent e uis 11$ ”‘9’ M ,W " gramme-gue-

on. is...

Sadako O ta s'est undue our la base stricture américaine e Francfort d’ou soot up attics 36 000 tonnes d’aide humanltaire depots “pm“ et dont l’aumbnerie eat a l’origioe dc ’initiative de la mllecte de jouets. -

«L'impact psychologiaue sen home. Ce doit etre l'opération la plus ifficile qu’aient iamais remplie mes services male c’est auui cell: of: nous avons le plus , d nombre de collabora- teurs», a commenté dako Ogata. Lu aviateurs occldentaux rout ausci dc menu ufions alimentairea sur la Bosnie. Ce: «rations quoti- diermes humanitaitea» templaccnt lee plats pre- pares dc l'armée américaine qui etaient juaqu’a present parachutés.

Des intellectuels serbes et croates dialoguent

Des intellectuelu serbes et mates se cont engages récemment a tenter dc renouer 1e dialogue entre leurs deux pays, pour la la epuia train ans. Le groupe, qui comprend 41 professeurs d’universite, avocats, écrivaimd ism et un 'uge, s’est dome pour mot d'ordae dc remplaoer la ame et la méfiance parla nioon. lls se son! Kurtis pendant not: form a Zagreb. ahuisdosetaomhautesécufltéleonlaflomen- tre Belgrade ct Zagreb cont hostile. depuls que des rebelles serbes, avec le caution de l'armée yougoslave, se cont empares d'un tiers du terri- toire de la tie a an occasion en 1991.. (1 La guerre a fail (les 111331“: do 30m et les eux ays se rejettent mu ement bilit den atrocitéa commie”. Lutpm s'engagent a latter dam lento eh d‘attivité respectifs contre les comportemento like.

Malgré la Conference nationale dite souveraine qui a soutenu l’idée de la reconciliation nationale, le Zaire n’a as franchi l'éta- pe qui clevrait le faire

asser de la dictature a 'Etat de droit.

Les dinosaures entrai- nent ledpays vers la ‘guerre civile, ont ils prési ent et commandent la mise en oeuvre. Exemple: la guer- re tribale dans la région du Kivu et du Shaba, le massacre barbare de civils a Kananga perpétré par des militaires de la Divi— sion Spéciale Presiden- tielle envoyés de Kin— shasa.

Le lerme «democratie» est vague pour Mobutu et ses disciples, si l'on se refere a sa definition clas— sique qui signifie d’une part, que l'action de l’Etat est soumise a des regles constantes et sures, el d’autre part, que les indi- vidus peuvent exiger le

dictature qui a ruiné 1e Za1re, des electlons

ce pays qu’apres une

solutlon économi ue

nouvelle generation,

Quel

Apres 28 ans d’une

démocratiques ne devra1ent étre orgamsees dans

gérée par es dirigeants de la

affirme ce candidat présidentiel za'irois en exil au Canada,

a Toronto.

apport moral fin. Ainsi, Mobutu et ses

faire prévaloir ses opi-

Des elections démocratiques au Zaire?

par JEAN-OSCAR-K. N'GALAMULUME

vestissements, étant en- tendu que l’auto-finance- ment est le prélevement d’une partie des ses avoirs propres pour financer ses investissements, c’est-a- dire l’épargne? La re’ on- se est certes non. our é argner il faut avoir pro— uit et commercialise, et ur produire il faut avoir

e capital.

Pour rétablir ses equili- bres rompus, le Zaire est donc oblige de souscrire a la regle traditionnelle: il doit avoir recours aux so— ciétés financieres interna- tionales, tout en réamé- nageant ses facteurs de la production nationale, des e’changes et de consom- mation. ll doit renforcer le contrble de l’affectation du rofit réalisé.

ans le but de remé- dier avec le passé, il faut que tous les gens qui ont mal géré le pays en exer- cant abusivement les pou- voirs politiques cessent de

Les USA veulent que Malval reste a son poste

WASHINGTON (Router) Les Etats~Unis ont salue la semaine demiere les efforts «courageux» du premier ministre ha'itien Robert Malval pour rétablir la démocratie clans son pays et divers responsables ont souhaite qu’il resle a son poste,

Des dirigeants a mericains ont ex lique que la decision poten— tie lement dangereuse do pour- suivre sa lache lui ap mrtenait mais n'ont pas cache leur prefix rence. «Je pense qu’il n’a pas fini le travail tres important qu’jl a en— tamé», a dit le secrelaire d’Ftat Warren Christopher.

Le premier ministre haitien, qui a rencontre récemment les mili- taires au pouvoir, a declare qu’il soumeltrait au president Jean- Bertrand Aristide, a Washington, de nouvelles propositions pour re— soudre la crise qui aftecte Ie pays depuis deux ans. ll n'a fourni au- cune precision.

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a

respect de ces regles de- vant les juges indepen- dants.

En effet, cette action conduit l’Etat aux proble- mes du maintient do I’m- dre et l’evaluation de sa capacite’ d’intervention qui constitue un veritable enjeu de débats, aussi bien sur le plan economi- que que politique.

Dans le cas du Zaire, une evidence saute aux yeux. Vingt—huit années de diclature, c’est une du- ree considerable qui per- met un recul pour qu'ap— paraissent les tendances nouvelles.

Les choix dc la mise en oeuvre d'un nouvel ordre politique au Zaire impose une intervention ponc- tuelle d'un groupe poli- tiquemenl organise qui servirait de tremplin vers , la normalisation des lnsti- lulions politiques, pour garanlir les mecanismes wonomiques.

l'idee de plaider pour les elections democra- lqut‘s au Zaire, et croire assim-r ses resultats, dans un pays ou les besoins so- tlaux t'l economlquos no soul pox. arantis, est il'imi' )',I.illt_fi‘ illusion.

peut—on attendre d’un citoyen affamé, qui, par manque des moyens, mal- gré la loi instaurée par la démocratie, vole pour subvenir aux besoins de sa famille? Ce facteur a déja conduit les hommes

olitiques de notre pays a a débauche, ils n'ont plus froid aux yeux ur voler.

Toute solution électo- rale au Zaire doit étre pre’céde’e par des mesures économiques, gére’es par des hommes nouveaux. ll taut s’assurer que la quan- tité des biens disponibles par rapport aux besoins a satisfaire est suffisante, sinon, la démocratie dont on Farle lant n’aura pas d’e fets positifs.

Une sociéte’ est gou- vernable, si les conflits et les tensions qui s’y déve- lop ent ne contredisent pas a liberté et le bonheur des femmes et des hom- mes qui la composent.

Mobutu n'étant plus president du Zaire depuis e 5 decembre 1991, date de l'expiration de son mandat. Depuis lors, un accord lacite de deux an» nees que la Conference nationale dite souveraine lui avail donné arrive a sa

com lices veulent tricher les é ections.

A cet effet, je note avec grande satisfaction que le peuple Zairois n’est pas disposé d'encaisser le

cou .

[Eu terme de ce rappel, ii im orte de poser le problgme d’une solution proprement politique, pe’nétre’e d’intelligence el de raison. La démocratie a ses exigences au niveau des principes qui sont in— contournables, tanl en matiere de moralilé qu'en matiere e’conomique.

Sur le plan moral: L'élaboration d'une cons- titution est un exercice démocratique qui impose l’association de toutes les forces vives du pays, afin de clarifier l’organisation des pouvoirs exécutif, le- gislatif et judiciaire.

Cette constitution doit étre précise dans son en- semble pour résoud re les

roblemes immediats tie a démocratie, c'esLa-dire qu’elle doil renforcer tuus les pouvoirs legaux en ac- ceptanl un vrai debat con- tradictoirc entre la ma- yorité et l'opposition.

Elle doit donner la pow sibilité a la maiorite tie

nions et a l'opposition celle de vivre en pleine liberté.

Sur le plan économi-

ue: Qu’il s'agisse de le’volulion économique du l9e siecle, ou du déve- loppement recent des so- ciétés multinationales, le capital privé oudpublic a toujours besoin e l’exis— tence d’un pouvoir éta- tique pour la definition et l'orientation des regles in- stitutionnelles qui garan- tissent les mécanismes économiques.

Depuis lc début du sie- cle, les missions de 1’ lat moderne se sont de plus en plus diversifiées tout en enlrainant ses objectifs vers une croissance éco— nomique qu’il doit attein~ dre.

Cette croissance econo— mique est dans une large mesure fonction de l’in- vestissement, mais la composanle la plus appre- ciee de l'investissement, c'esl le capital.

La tradition fail appa- raitre clairement, que pour canaliser les aspira— tions d'un l5tat moderne, ll nous taut le capital. Le lairi- estail en mesure il'aiito—tinancer ses in-

se plaindre de ce qui ne va pas aujourd’hui au Zaire.

Le probleme de la fail— lite de l’fitat est interne, les Zai'rois doivenl ap- prendre a mieux gérer eurs ressources.

Le Zaire est en mesure de produire, de vendre et de consommer tout en of- frant a sa population la

ossibilité d’atteindre un

n niveau de vie. A con- dition de reconnaitre qu’aucun intervenant éco— nomique ne possede tou— tes les solutions, ni la ca— pacité d'accroitre seul sa prospérité.

Le moment est venu ou seule la jeunesse soutenue par la sagesse el la probité des anciens «immaculés» impose sa direction, en re poussant tout autre choix politique qui l'entrainerait vers une compromissmn avec les anciens mailres du l’arti—Etat.

Cette jeunesse doit s'accorder pour reconv naitre qu'il faut lutter pour la cause noble et non pour les hommes que nous admirons. l,‘homme est ce qu’il est, et ne de- viendra iamais ce qu'il n'est pas appelé a étre.

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