rAIR ch-M) TORONTO-PARIS NON STOP mus LES Iouns RESERVATIONS: 1 -800-667—2747 k j ‘10 ROSE-120% NEELNDEIEEQS _ PRO PATRIA SAEPE; PRO LIBERTATE SEMPER. L’ EXPRF “ n I) [\(‘TI ALIT E \ATIONALE :BII)().\L~\ DXIRE 7:1,,JILW, .7 ,,,:EMAINE DU 7 AU l3 FEVRIER T995 7 Toot": L’Ontario prend le virage de la police communautaire «Plus de policiers dans les rues et moms dans les bureaux» SUZANNE DANSEREAU Presse CanadIenna TORONTO — L’Ontario prendra le virage de la «police communautai- re». Le gouvernement ontarien vient en effet d’ annoncer un pro- gramme de 67 millions 5 sur cinq ans pour que les municipalités et les corps policiers de la province accmissent Ieurs services de police communautaire. Concretement, Ie programme fe ra en sorte que 1’ on voie «plus de IiCiers dans les rues et moins dans esbureaux», a explique le Sollici- teur général David Christopherson, qui promet que 1' Ontario deviendra un leader nord-américain dans ce domaine. «La philosophie de la police communautaire Implique que dans l’ avenir, les solutions au crime se- ront locales et résulteront d’un par- tenariat entre la police, Ia municipa- Iité et les organismes communautai- res», dit-il. Intitulé «I’artenaires pour la sé— curité publique», le programme comgmnd plusieurs mesures: millions $ pour un program- me a frais parta (5 entre a provin- ce, les villes et es corps policiers, destiné a accroitre les heures de ser- vices policiers sur Ie terrain consa- Crées a la prevention du crime. On parle d’ augmenter les pa- trouilles a pied ou a bicyclette et, d’ autre part, de de’velopper des pro- grammes de lutte contre certains crimes comme les vols, les agres- sions sexuelles, les crimes motivés par la haine et les crimes commis avec dcs armes a feu. 0 9 millions $ en subventions pour les groupes communautaires qui voudront travailler de concert avec la police et la muni Cipalité. - 8 millions S a la I olice provincia— Ie de 1’ Ontario pour I embauche de 40 nouveaux policiers «de premiere Iigne», affectés aux services de poli- ce communautaire et de prevention, 0 5 millions $ pour améliorer la formation des recrues au College de police de I’Ontario. La formation 56 ra aussi offerte aux directeurs de services policiers et aux agents de premierei - 9 millions $ en aide du ministere pour assurer dos service de conseil, de soutien et d’e’tudes portant sur I’investissement technologique, Ie réame’nagement des activités et les changements administratifs De plus, le gouvernement dou— blera Ie financernent (1’ un pro am- me de Iutte contre la conduite en état d Ivresse (le programme «RI- DE») et iI au mentera son finance— ment pour ’embauche de nou- veaux agents de probation. L’ Association des policiers de 1’ Ontario, I Association des chefs de police, Ia police provinciale, I’Asso- ciation des commissions de police et I’Association des municipalités de I’Ontaiio assistaient a la conference de presse et ont tous applaudi les mesures. «Selon nous, I s’agit de la stratégie a long terme la plus effica— ce pour assurer la sécurité du pu- blic», a déCIaré la pro'sidente de I’As- sociation des commissions de poli- ce, Mme Rochelle Tepperma n. Mais dans la région de Toronto — ou sont commis Ia majorite’ des cri- mes — la subvention ne totalisera que 6 millions S, alors qu’on évalue ses besoins a 20 millions $. a. ET INTERNATIONALE I:I)I’I EUR: JEA N-I’IERRL MAZARI DIRIICI EUR: k (TRAVEL TREND (416) 922-7979‘ VIA AIR TRANSAT a partir de 499 $ du 1" au 31 mai 1995 AIIer-retour par personne ' IIs pm Ilt‘ IompnIIIIII~IIt pas III ll‘s III IIs Lin-s IIII IIIIpam ‘ J I It.\\( ( )IS III'RLI RON Pour la Commission des transports de Toronto, 1e francais ex-aequo avec le punIabI MYLENE MOISAN L‘Express TORONTO — Grace 3 la Loi 8, les francophones de Toronto jouissent de ser- vices en francais dans une foule d’organismes pu- blics. Qu’arrive-t-il lors- que la Ioi ne s’applique pas? II n’y a qlue tres peu de serVIces en ancais. Par son caractére public, on pourrait étre porté a croire que la Commission des transports de Toronto (CIT) est soumise a la Loi 8. II n'en est cependant rien. I’arce qu’il dépend de plusieurs paliers de gou- vernement, provincial, métropolitain et municipal, I’organisme n’est pas le- galement tenu d’ offrir des services en francais. C’ est donc la demande qui commande. M George Kratz repre- sentant des ventes et de I information a la societé de transports en commun, explique que les services sont offerts dans les lan- ues ou un besoin reel se ait sentir. «Je ne sens pas ce besoin chez les fran- cophones qui utilisent les transports en commun. Selon nos chiffres, ils représentent moins de 1 (70 de notre clientele.» En plus do reposer sur Ie recensement officiel de metro Toronto, Ia demande est évaluée mensuellement a partir des appels recus dans Chaque langue. Au cours du mois do décembre 1994, 4 fran- cophones ont exigé des services en francais sur la «language line», ex—aequo avec le punjabi. Le canto- nais remporte la palme avec 82, suivi de loin par Ie olonais (11), I’espa noI 10), Ie mandarin (8 , Ie coréen (6), He portugais et Ie russo(5). I/o rancais arrive donc en 8 Isition. «Nous an ctionnons par logique. Nous offrons des services a ceux qui le de— mandent. Les Chinois, par exemple, constituent une tres grande portion de nos usagers, il est donc normal de Ieur offrir des services et de l’affichage dans Ieur Iangue», precise M. Kratz. Le mois demier, la CIT ublie’ une brochure dont el 9 a imprimé 20 ()00 exemplaires en cantonais et seulement 10 000 en anglais. Au chapitre des services en francais, la TCC dis- tribue un dépliant, Votre CTT, qui est disponiblo a l'hotel de ville, aux bu- reaux du service a la clien— tele de CTT, dans les Ii- brairies et dans uelques autres end roiLs pu lics. «On fait notre possible our offrir des services en iiancais, mais nous faisom face a des budgets limites pour les publications et a un espace restreint pour I’affichage. Nous devons nous assurer que nos ser- vices repondent a des be~ soins reels», conclut M. Kratz. J- I MYLENE MOISAN L'Express TORONTO — Les échos de ce qui se passe au Québec frappent souvent les pa es de nos quoti- diens ag hu Krishmann a entregris d’ expliquer a ses au iteurs ce qu s' y passe vraiment et pour- quoi. Dans une emission bi— mensuelle de 12 minutes, I animateur marie actua— lité, histoire et opinions afin de dresser un por- trait de la situation ué- bécoise. «Ie veux dé en- dre Ie droit du Quebec de décider de son avenir. Sans étre indépendantis- uis ' te, ie suis ouvert a l' idée», explique I’animateur. Pou uoi un tel inte’rét rEuébec? «J’ai fait pour le des études en francais et viens'd’une famil- e in ienne nationaliste, ie comprends Ie débat, les besoins. Il est temps que les gens réalisent com- ment Ia situation du Qué- bec est mal interprétée ici, qu'elle est isolée et prise a part de son histoire.» Raghu Krishmann fait ici allusion aux tres forts mouvements de révolte étudiante et ouvriere: «Ie veux parler de la greve des étudiants en 88-89, Ia vraie place de la question francophone, Ie systeme Raghu Krishmann anime Quebec libre a CKLN 88 ,1 Se comprendre pour s ’entendre scolaire, etc.» Iesquels I Gauchiste avoué, iI veut faire une analyse de la gauche populaire du Quebec et comment elle pourrait, en reprenant le dessus avec des propos solidaires, étre Ia solution del’ impasse nationale. «Je suis effrayé du ton des discours que les tiennent envers le bec, des discours chau- vins et hypocrites avec est Im d’arn'ver a une so Selon lui, la solution pour le Canada repose dans une reorganisation radicale du pays ou il faudrait laisser au Qué— bec et aux autochtones le ution.» droit a l’ autodétermina- tion. II veut aussi mettre en garde contre la volonte’ delacques Parizwu d’ad- hérer a I’Accord de Iibre échan e nord-américain (ALE A). «On ne devrait pas appuyer Ie projet de souveraineté tant que Parizeau n’abandonne CHARLES-ANTOINE ROUYER L'Express L’émulation scolaire est bénéfique pour les éleves, mais pour les écoles aussi, semble—t-il. L’ouverture d'un Lycée francais confirmée, l’enseigne- ment francophone a Toronto pourrait en effet entrer dans une course aux performances scolaires des établisse— ments. Tres satisfait de 8;. " ’ e ' ind au , pasrlcf‘gefogvzif‘)» re I avancement du Ina ’ . dossier, le Consul Une chose est certaine, general de France, ui pilote Ie projet 39 Lyce’e francais ssible le loquace Raghu Krish— mann nous promet des emissions bien remplies privé, replace [e W débat a l'échelle Québec Libre est pre’sente’e nationalc. un samedi sur deux d 11h, (I CKLN-FM 88,1.Prochain m1dez-wus:le11fém'er. «(Ce Lycée) n'est pas une vo- lonté de nuire au CEFCUT. 11 y a un 400 franco hones en Ontario ont fait a demi-finale de la Dictée des Amériques TORONTO (L’Express) - Ils étaient tous assis, silencieux, dans la galerie Céline- Allard du COFTM, res- sassant les régles de grammaire reléguées dans un coin poussiéreux de leur mémoire. Samedi dernier, 3 13h, dans 20 villes de l’ Ontario, plus de 400 candi- dats selectionnés a partir de I’ e reuve de miqualification ont participé la de nale de la Dictée des Amériques. Encore une fois, les amateurs de faune, do flore et de botanique se sont régalés d’ une bonne brochette de mots unusuels. «Quand on no sait pas, on no sait pas», déploraient plusieurs candidats Six personnes semnt choisies dans ce gmupe pour la grande finale qui se tiendra a Montréal le 18 mars prochain, soit les trois meilleurs se- niors amateurs et les trois meilleurs seniors pmfessionnels. L’ épreuve de qualification consis- MIDTOWN ISUZU SATURN 0 SAAB 0 957 avenue Eglinton E. (a I‘Ouest de LeslIo) tait a remplir un questionnaire ui était dislponible un peu partoutl (i été pubIé dans L’ Express du 22 no- vernbre 1994). 600 personnes en On- tario — deux fois plus que I’ an dernier — ont retoumé Ie questionnaire. Toutes les personnes qui ont obtenu au moi ns 68 % ont été sélectionnées pour la demi- finale. Le tiers des participants, dans Chaque catégorie, ont été éliminés a cette éta réliminaire. Eric i y, coordonnateur du volet ontarien de la Dictée des Amén'ques, est enchanté de la participation pour cette deuxieme edition: «Si on addi- tionne les 9 000 )uniors qui ont par- tici et les 6m seniors, on est pres de 10 participants ur l Ontario, Ie double de I’an pa . C’est ties encou- rageant». Cette année, 70 000 francophones d’ une quinzaine de 'pays ont participé a l’ épreuve de qualii cation. 71 (I partir IIII 199$ par mois‘ ‘I IIIalion lusIIII sIII it» mois (1115'. avec un IIIIpIIt IIII ‘ lllh S IsuI credit .Ipprouvcl SAI mN N H In tm- \. .II VI“ III). I W -m~, issurlnus I-I[mixadministratils sontensus. l| peutIIItrI nIIIIIssairedI commander III | wine débat sur l’éduca- tion au Canada actuellement. Cer- taines personnes ont trouvé interes- sant d’avoir un autre type de pé- dagogie,» explique M. Yves Doutriaux «Sans volonté de concurrence avec quicon ue, cela permet ’offrir un choix plun'el. » De son Cété, le Conseil dos écoles francaises de To- ronto (CEFCUT) réaffirme son at- tachement a un enseignement public dont les résultats pourront rivaliser avec ceux dau rive de France. Lo dlrectour du COFTM Joan Malavoy, Itsalt Ia dictée. Les I60 meilleurs candidats s ’af— “5'” es gens préts a payer frontemnt a Montreal en mars. pour l' ucation de Ieurs enfants, ils La dictée finale sera corn par sont libres de lo faire,» declare Annie Dell, «mais avec notre projet—pilote a Gabrielle Roy, nous avons réalisé qu '(.. )avec un programme ontarien, notre niveau arrivera a la meme qua- lité, » ursuit la nouveIIe présidente duC KUI'. A l’ Issue d’ une collaboration avec la France, les classes de 1' a 5" de Gabrielle Roy ont été accréditées par la France. Les ajustements apportés au Hubert Reeves, astronome e renom, qui a promis de mettre Ia pédale ouce sur les mots... astronomiques. L’année demiere, c’ est VIncent Re naud, étudiant a I’Université d’Ot- tawa, qui a été oouronné grand cham- pion de la catégorie seniors amateurs. 111 dim? de la dam-finale est mtmnscrite au bus de la Inge 6. __ ”a“... Toronto aura son Lycée frangais programme ontarien semblent avoir portc'I Ieurs fruits, dit Annie Dell, soit davanta II: de rigueur (cahiers bien tenus), CID discipline, dc meilleures habitudes de travail (savoir faire un plan de travail). «Cela fait toute une difference. Mais ce n'est pas wand-chose en soi.» remarque Annie III. L’expérience acquise est deja éten- due aux classes supérieures. Un pmjct pilote similain: est en cours pour les classes de 7‘ et 8“ (6‘ et 5" francaises). L'accréditation pourrait étre de- mandée au you- vernement ran- cais cet eté, avec I’appui du Con- sulat a Toronto. I’arallelement, I’e’cole Etienne- Brulé emboite le as au College larvis et préparera aussi ses éléves au Baccalauréat inter- national d’inspi- ration suisse. Le Lycée fran- cais de Toronto, pour sa part, ou- vrira des classes de 6“, 5“, 4' fran— caises (6/ 7', 8" et 9' ontariennes) des la rentrée 1995, lo- caux et eleves en nombre suffisant ayant été trIouvés. Les travaux d’ aménagement du Lycée débuteraient au courant de mars, Ie ouvemement frangais ayant débloqué les 55 000 $ nécessaires aux travaux. La France foumira également deux ensei nts (sciences et histoire- géographie. Le ou la Chef (1’ établisse ment et professeur de francais est en cours de recrutement a Toronto. Les frais de scolarités seraient de 5 000 S a 7 (1)0 5 par enfant (au—dessus des remiéns estimatiom de 4 (IX) $ 3 $ annoncées en octobne demier), Ie gouvemement francais accordant dos bourses aux citoyens francais moins nantis. grim-ax. ’nrnsrii‘sxrnr'ss V .I Nos soldats sur le BS ————————PAGE 2 _I «Les Franco- Ontariens peuvent survivre sans 1e Québec» -—-———-—-— PAGE 3 .J QUAND LA CELLULE DEPEND DE LA CELLULE ——-—————— PAGE 4 ‘_l Quand annoncera-t-on la mort des Arabes? PAGE6 u LES Mprs atoms PAGE 7 LJ MUSIQUE : a chacun son Italie PAGE 8 1648 78681. 6 SL/ISA MIDTOWN SATURN 5 MW} ISL/L 937 I‘glinton Me I , loronto 422-1100 I‘n-siIIIInt: I‘hil I \( \fi‘ol