PRO l’A'l‘RlA SAEPE: PRO LIBERTATIS SEMPER. TORONTO-PARIS NON STOP mus LES Jouns RESERVATIONS: K 1-800-667—2747 2 jQRoN‘ro. 20* AN s [15. N UMisRo 171 L if a Y vont-tu finir ar arler fiagcaiga shop? MONTREAL (PC) — Dans le cadre de la Semaine du francais au travail 1995, la Federation des travailleurs du Quebec (FT Q) a décidé de s’attaquer a un bastion légendaire des agglicismes et du hangais massacre: les garages. Des 'ches seront apposées dans les ate liers de reparation, comptoirs de ieces et centres de service a la clientele de 75 entrepnses qui sont syndi- quées sur l’ile de Montreal. En plus des pieces, les factures en frangais arrive- ront bientot, la ou ce n'est pas encore le cas, grace aux logiciels en francais dans le secteur de l’auto. Au cours d’une rencontre avec la presse, dans un ara e de Montreal, le president de la FTQ, Clément odiout, a présente’ l’industrie de l’auto comme un secteur cible, comme le sont l’aérospatiale et I’électrici- té, deux autres industries hautement anglicisés. Pour franciser, il taut s’adresser a a fois aux tra- vailleurs et aux consommateurs. Les deux ont trop longtemps parlé de «windshield», de «tire», de «bra- kes». Mais tout est une quation d'habitude. «On cons- tate heureusement depuis quelques années un renver- sement de cette tendance, tant chez les salariés que chez les consommateurs, grace aux retombées positi- ves de la Charte de la la ngue tranquise» (la [oi 101). Quand il connait le mot juste, le travailleur ou le consommateur vit une veritable «histoire d’amour» avec le terme francais juste, lancait de son cété M. Clau- de Ducharme, le directeur québécois des Travailleurs canadiens de l’automobile. M. Ducharme soulignait gu’il y a 25 ans cette année, les TCA débrayaient chez M a SteThe’rese avec, comme enjeu, entre autres, la question de la lan e de travail. Mme Solange lvin, de l'Office de la langue fran- caise du Québec, faisait par ailleurs remarquer les ef- forts de l’industrie de la publicité dans le domaine de l'automobile. «Quand vous avez entendu les termes a la télévision, l’équilibrage des pneus ar exemple, vous arrivez au garage et vous en faites a demande. C’est comme ca ue la langue a sa chaine complétée.» Elle sou igne aussi l’existence des écoles de forma- tion qui, désormais, instruisent les jeunm avec la tenni— nologie francaise dans l'automobile. Le president de la FTQ a dit souhaiter que le Quebec ne se limite plus a une seule semaine du francais, mais a une année, a des années du trancais. «C’est une qumtion de langue et de fierté.» llLBIJUM.EDAIRE D'ACTLALITE NATIONALE iEE—ngfifiPLJ_21__A_U._2,ZM_AB§.19?L . [1190‘ . L’ EXPRCC ET INTERNATIONXLE CTRAVEL TREND (416) 922-7979) 0 I VlA AIR 1 RANK/U a partir de 499 $ du 1" au 31 mai 1995 Aller—retour par personne ' In pm nemmpn-nnmt on L! IIH '4' «Ala base, je suis une chanteuse Nana Mouskourl: en couverture de son demier disque, Dix mIIIe ans encore, at an Parloment européen. :t L’ExpresszChanteuse, parle— 3‘ mentaire européenne et am- ?‘3 bassadrice de I'Unicef. Ca g ne doit pas étre toujours fa- t; cile, de porter trois cha- <- aux. " ana Mouskouri: Dans la , vie, rien n’est facile. Mais quand on accetpte des res- . ponsabilités, il aut les assu- mwm‘fi; Amt'f‘fil'v ”WM X" s “. '~ mer le mieux possible. J’ai été gétée par la vie et main- tenant, je veux lui rendre quelque chose, en aidant a faire évoluer des situations. Et 1e l’arlement, c’était sur- tout pour que mon pays soit bien adapté a cette Europe. La Grece, c’est un pays an- cien, mais aussi nouveau. Et x5,...u.- ,r, it”; wvu. JAN ’5 . fl‘fll‘lCOphOIlE» - Nana Mouskouri a L’Express ,1 ”as...” a ,‘I,’ aka, A la veille d’une toumée canadienne qui la ménera a Toronto les 31 mars et 1" avril, et a Hamilton 1e 3 avril, Nana Mouskouri f? s’est confiée :- notre chroniqueur musical Dominique Denis. en ce moment, nous avons ‘ beaucoup de problemes de frontieres, il y a des guerres pros de chez nous, ce ui rend les relations difficiles avec les autres pays d’Euro— re. Les Grecs vivant a ’etranger peuvent aider ces relations. (Suite en page 9) Ari!“ iv‘iMIfl-‘lfllw i k m les taxi-s do depam ' ) l§[)l'l'tlll{; ll:AN* l’ll_l{Rl‘ FHA/ARE. l)ll{l:(.'l'l:UR l'RANCOlS Bl l<(.'t.l(()\ L’Uniyersité de Toronto abntera le nouveau ALAIN-JULIEN y GODBOUT L‘Express Les Francais de Toronto - mais aussi tous les Canadiens qui le désirent et qui en ont les moyens — ourront, dés septem- re mchain, compter sur e nouveau Lycée Francais de Toronto pour instaurer «ri- eur et sérieux» (se- on son prospectus) dans l’e’ducation de leurs entants. Situé sur le campus de l’Université de To- ronto (au College Vic- toria, dont Mme Ro- seanne Runte est pre’si dente), le nouveau Ly- cée offrira les classes de sixieme, cinquieme et quatrieme années trancaises, ce qui cor- respond aux niveaux 6 a 9 du systeme scolaine ontarien. Les trais de scolari- té sont établis a 61003; pour la sixiéme, 635M?) pour la cinquieme et 6610$ pour la qua- trieme année. be Lycée francais de Toronto veut offrir un programme scolaire complet d’ici cinq ans. L’ajout des classes de troisieme, deuxieme, premiere et terminale se (era a raison d’une classe par année, avec la progression dos étu- cée franc diants s’inscrivant e septembre 1995. L’institution prive'e, subventionnée par le gouvernement tran- cais, offrira donc trois classes qui accueille— rent 70 étudiants. En fait, lous les ieu- nes Torontois de 11 ans com renant le francais de acon a étre en mesu re do suivre un cours peuvent s’ins— crire pour la classe de sixieme francaise (qui est également la sixné— me ontancnne), cello-Ci pouvant servir de mise en route, chez un an- glophone, vers une education trancaise. Par ailleurs, lo mi— nistere dc l'Education dc I'Untan'o n’a pas de regard direct sur la pedagogic otterte. Ce sont dew inspecteurs francais qui su ervise— ront le travail el'l'ectué. l es principales ma- tiéres (francais, his- toire—géographie, mathématir ues, bio- logie et p ysique- chimie) seront dispen- sées par des ensei- gnants titulaires de diploma; francais. Pour l’instant ceux~ ci seront au nombre de deux, mis gratuite- ment 5: la disposition du Lycée par le gou- vernement francais. On aura recours aux services de professeurs PARIS (AP) — Le 19 mars 1895 vers midi, l’ancien che- min Saint-Victor 3 Lyon s’anime un peu plus qu’a l'accoutumée devant l'usine des freres Lumiere: Louis Lumiere donne le premier tour de manivelle d’un ap- pareil de cinématographe. Dans un plan de 50 secon- des, les pas saccadés des ou- vriers en casquette et des ouvriéres aux ju es empe- sées deviennent e premier film de l'histoire du 7' art: La Sortie des usines Lumiere. Bel exploit pour Louis et Auguste, ces deux freres au- todidactes qui avaient arréte’ leurs études vers l’age de 17 ans avant de s’intéresser a la chimie, la photographie et la médecine. Selon les témoi nages de leurs descendants, a mise au int du mécanisme de pro~ {:fion ne prit qu’une nuit a uis, et le brevet du «Cine- matographe Lumiere» fut déppsé le 13 r'évrier 1895. A peine un mois plus tard, La Sorh'c des usines Lu- miere était toumé, En cette année marquee ar la naissance de John Old, Buster Keaton et Mar— 11 a 100 ans, Louis Lumiere langalt 1e cmema cel I’agnol, ce premier tour de manivelle a donc marqué la naissance du cinéma en tant que tel avec rise de Vue et possibilité de iffusion (ce qui sera fait le 22 mars sui~ vant), alors que les historiens attribuent la paternité de la technique cinematographi- que a d autres. «Je considere Thomas Edison comme l'inventeur du film. Les Lumiere ont été les inventeurs de la rojec- tion», résume ainsi l’historien Vincent Pi nel. De fait, les Lumiere se sont notamment ins irés du I’raxilnoscopze réalise en 1877 par Emile eynaud et sur- tout du Kinétoscope d’Edi- son, crée’ en 1893. Leur systeme est supé- rieur aux precedents, notam— ment avec une griffe d’en- de la Culture Jacques Toubon inaugurait notamment le «Hangar du Premier Film», qu’il a récemment classé Mo» nument historique. ll a aussi posé la premiere ierre du futur batiment de ’lnstitut Lumiere que presi- de le cinéaste Bertrand Ta- vernier et qui sera l'un des grands centres eumpéens du cinema. A Paris, Claude Lelouch sortait dimanche, en avant— premiere, son film Les Mise— rables, dont 1a sortie nationa— le est prévue le mercredi 22. La capitale francaise abritait lundi et mardi un grand col- loque en presence de nom- breux re’ahsateurs francais et étrangers, tandis que le presi- dent Francois Mitterrand donnait mardi une reception 3 I'Elysée. Enfin, la téle’vision a con— sacré une «Journée particu- liere» au cinema, dimanche de 14h 3 23h: pendant neuf heures, la chaine a diffuse 100 reportages de trois a six mi nutes tournés en septem- bre demier et concemant 1(1) trainement de la pellicule perforée. Mais cela n’em ‘ Che pas — juste retour es choses — les concurrents de sortir leurs propres versions, plus ou moms co iées com- me le Mutoscope, e Camera- glréa hle, l’AnirlnaPtogralphe, ’ioosco ,e r Oira— phe, le Kinopiikon oigle gho- totachygrap e... uis ca balbutiements, le cinematographe a raccour— ci son nom et a quitte’ les foi- ros-expOSitiom pour devenir une industrie énérant des milliards de do ars. Cent ans plus tard, les anniversaires, ceremonies et autres commé— morations seront nombreu— ses en France. tout seigneur tout hon— neur, Lyon or anisait ce événements cinematographi— week—end une «fieurnée du ques survenus le meme your Premier Film» et le ministre sur les cinq continents! ...n .- . .- . .u in .“ 1..., «A. w. w. . MIDTOWN SATURN ° SAAB 0 ISUZU "l'u' m nun l qlmlonl (.i l Oqu (iv torslw) Du beau monde pour une bonne cause TORONTO (L’Express) — Apres un an de travail et avec 42 mannequins et au- dela d’une centaine de col- laborateurs, l’Extravaganza organisée par la York Uni- versity Students for Charity (YUSC) avait tout pour em un spectacle de mode a la hauteur du talent des cou- tun'ers canadiens. [r5 fonds recueillis durant la soirée de vendredi dernier e’taient destinés a la lutte con- tre le SlDA, plus récisé- ment a CANFAR ( anadian Foundation for Aids Re- search), qui distribuait des rubans rouges de solidarité aux donateurs. VG Avec cinquante minutes de retard, rien de moins, [e S de commence par le 0 nada, interprété par Sound of Sweetness, un quintet masculin a capella. Nous avons ensuite ac— cueillis une Madonna éner— gique et ses deux danseurs... pour aboutir a des pmblernes techniques Une marche qui n’aurait pas dd étre la a provoqué des remous dans la démarche dxe plusieurs mannequins. A quelques reprises, la musi ue s’est arrétée avant que es modelcs n’aient fini leur tour de piste. L’entracte a été de- vanoée. .1 «I1 faut faire souffrir 1e Quebec» .J Béland appuie l’ouverture d’une caisse pop a Toronto 1.. Castro dmse les Francals a LES Mprs CROISES u TIRAGE ————-——-——— PAGE 6 1.1 Trekking en Thai'lande ai anglophones de Tomo— to pour les cours d’anglais. Au total, ce sont une dizaine d’en- seig‘pants qui seront em uchés. lnstaurés un peu partout dans le mon- de, de tels lycées ont pour but premier de permettre aux di lo- mates et aux ca res francais expatriés de pouvoir retrouver un systeme d'éducation correspondant [i leurs attentes, mais au til du temps l’acressibilitt’) a ces institutions est de— venue geiiérale. L'enseignement dis: pense’ est adapté a la situation locale. A Toronto comme ail— leurs au pays, on retrouvera donc un cours d'histoire du Canada. Le Lycec franc-ah dc Toronto sera le deuxieme du genre en Ontario, Ie premier étant 1e Lycée Claude] .3 Ottawa. On en trouve aussi 5 Mon- tréal, Quebec et Cal- ry. Aux Etats-Unis et au Canada, pres de 19 000 étudiants sont scolarisés au sein du reseau des lycées fran- cais. Le consul de France a Toronto, Yves Dou- triaux, et son person— nel, encouragent ce pmiet depuis le debut. PAGE 2 PAGE 3 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 12 ‘ 1 1 - . it ll a donc fallu surmonter une foule de vées durant cette soirée ou la sexualité, la problemes qui auraient pfi étne évités. sensualité et les condoms. étaient, malgré tout, Des collections telles celles de Comrags, au rendez-vous. Amera, Franco Mirabelli, ont pu étre obser- — A.-J. G. 51. 736 I. o “Location hasi‘i- sur 36 moi» .i “5’; avec un depot do 2 108 S (sur crédit approuvt‘) SA I m N \.|l . I m Luvs .Il‘t‘lltdl‘llW, lemis ,.l\'~umm cs ct Innis .idimnistratits sont on \us ll prul ('tli' Ill‘((‘\\l|lt‘ \ll' mnmmmlw \ll' l’usimu ll|)l()\\\ \ll li\ \\ \lll‘wl /l ‘4 lglmlmi \\.-l luumtu 422-1100 l‘H hl‘ :" I! ‘l \t \‘s‘l