Semaine du 19 au 25 septembre 1995 - L'EXI’RESS 0 3

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President 8. Editeur: Jean-Pierre Mazaré Vice-President & Dlrecteur: Francois Bergeron

PRODUCTION: Jean—Francois Beaudry, Genevieve Brouyaux. Aklilou Etaya COLLABORATION SPECIALE: Rose Bergeron, Annie Bourret, Christiane COté. Dominique Denis, Mireille Desjarlais-Heynneman, Juan-Carlos Folla, Nathalie Pelletier, Nathalie Prézeau. AGENCES DE PRESSE: Agence Science—Presse (Montréal),

La Presse Canadienne (Montreal), Objectit:Media (Toronto)

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La danse de contact est une fonne de prostitution... Oui, et alors?

FRANCOIS BERGERON L'Express

Mississau a, ce phare de la Culture et de la Civilisation avec un grand C, est la derniére municipalité en date, apres Toronto, \Mndsor, Thun- der Bay et d’autres villes du pays, a interdire la danse de contact éro- tique («lap dancing») sous prétexte ue cette activité constituerait un anger pour la santé publique.

P us honnétes, les maires de la Communauté urbaine de Montreal ont our leur art voté le mois demier une réso ution condamnant la danse de contact (appelée aussi «danse a 10$» au Quebec, 01) elle est née) comme étant moralement inac- ceptable et degradante pour les femmes.

A Ottawa, les conseillers munici- paux se sont entendus pour deman- der at Queen’s Park de bannir cette pratiréue, ce qui exigerait l’interven- tion e la police lutot ue celle d’irispecteurs municipaux e la san- té, eut-étre moins habitues (du moms rofessionnellement...)au milieu 65 bars de danseuses nues.

Un bar du centre-ville de Toron- to, le Brass Rail, affiche d’ailleurs a l’extén'eur qu'il défie le reglement et qu’il expulsera de son établissement les inspecteurs municipaux qui s’y manifesteront! Dimanc e soir (j’al- lais au cinema en face, vous com— prenez...), ce bar paraissait fort acha—

andé, une demi-douzaine de taxis attendant la sortie des clients.

Un tel mouvement de désobéis— sance civile pourrait connaitre le méme succes que celui qui a even- tuellement forcé nos gouverne- ments 5) permettre le magasinage le dimanche. Et pour les mémes rai— sons: l’Etat n'a pas a s'immiscer dans les relations économiques (ou autres) entre adultes consentants lorsque celles—ci ne menacent pas l’environnement ou l'ordre public, ou simplement lorsqu’elles ne font pas d’autres «victimes» que les deux personnes directement im-

li uées.

(bevant les tribunaux cette se- maine, oil, a l’instigation du gou- vemement rovincial, la Couronne en appelle ’un premier jugement, l’an demier, favorable a des pmpn'é- taires de bars, on a soutenu que ceux-ci sont devenus de véritables bordels et que leurs «danseuses» sont donc des prostituées.

Si les tribunaux confirment la va- lidité du jugement precedent, qui notait que la danse de contact ne contrevenait pas au Code criminel et ne représentait pas une atteinte si terrible aux bonnes moeurs, le gou- vernement provincial a promis de préciser la loi de facon a l'interdire spécifiquement.

Comment? Cela n’est pas tres clair, surtout si la Cour d’Appel de l’Ontario (et peut-étre plus tard la Cour supreme du Canada) se rend

a l’argument des propriétaires de bars et de plusieurs danseuses a l'ef— fet que la danse de contact est une forme d’expression artistique ou de rapport interpersonnel rotégée par la Lharte des drorts et li rtés.

Un groupe de danseuses nues, qui n’ont pas accepte les nouvelles . regles du jeu, s’estiment victimes d'agression ou de renvoi injustifié, i mais la plupart des danseuses sont ' opposées a cet intérét soudain des

uvoirs publics pour leur santé et eur securité, craignant de perdre une bonne partie de leur revenu, voire leur emploi, et d'étre poussées i a la vraie prostitution. :

ll est indéniable que le «lap dan— cing» est un spectacle indecent et une forme de prostitution qui reléve davantage du commerce que de la culture. La danseuse nue s’assoit sur son client, qui a le droit de lui tou— cher les seins et les fesses (dans cette position, il n’a d’ailleurs pas beau- } couple choix...) Et ca, c’est ce qui se passe devant tout le monde! On peut aussi inviter une fille a «danser» dans un compartiment prive, ou d’autres services peuvent étre négocies. i

La prostitution traditionnelle n'est pas illégaie, mais on sévit en- core contre le racolage sur la place publique et les intermédiaires, sou- teneurs ou «maisons de débauche». Afin d’échapper a cette definition infamante (du point de vue legal, bien sfir, car on ne se soucie guere de la moralité), les bars souligneront que c’est la vente d’alcool qui est leur raison d’étre, pas la débauche!

Toute cette appmche est absurde et anachronique. Les tribunaux nous rendraient un grand service en confirmant les droits constitution- nels des danseuses, de leurs em- ployeurs et de leurs clients, et en

orcant nos ouvernements a trou- ver de meil eurs moyens de pro- téger la santé et la dignite’ de tous.

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A quoi sert au Devoir de clouer 1e cercueil

de la francophonie hors Quebec?

Réaction a un commentaire pant dans Ie quotidien montréalais Le Devoir 1230 aofit 1995.

Dans son article, en page éditoriale, intitulé Appel de soumission pour minorités a vendm, Josée LL yault se livre a une attaque en reg e de la franco honie hors Québec. La vio- lence u propos alliée a un défer- lement de demi-vérités toutes faites, rapides et incendiaires, constituent un affront a toute la francophonie canadienne.

«Relatant la terrifiante aventure du francais au Canada anglais», )osée Legault condamne sans appel les francophones hors Quebec (FHQ) qui «ne sauront jamais ce qu’est la vitalité linguistique et cul- turelle.» Elle réduit nos institutions, que nous avons cherement gagnées, a des «infrastructures sociocul- turielles souvent risibles» au «leader— shipamorphe.»

e coup de grace tombe avec cette invective: «La triste réalité est ue la vitalite’ des francophones hers auébec hormis la nation aca- dienne n’existe ue dans l’imagi- naire des strateges édéralistes.»

Cette ioumaliste a—t-ellecpesé ses mots? L’origine de cette iatribe, c’est la campagne publicitaire de la Federation des communautés fran- cophones et acadienne (FCFA), payée en sous-main par le fédéral.

Si, comme plusieurs, je déplore cette campa ne malhabile a la veille du référen um québécois, je n’en fais pas un drame. Rien ne peut jus- tifier qu’a partir de cet incident, Le Devoir et son éditorialiste clouent le cercueil de la francophonie hors Quebec, meme en epargnant la «na— tion acadienne.»

En guise de réponse, ie vous pro-

se quelques pistes de réflexion. ’our me guider, je citerai Andre’ Laurendeau, dont l’essence de la pensée était de préciser les questions plutot que de sauter aux conclu- sions. ,

LA MOI'ITE DES FHQ VTVENT EN ONTARIO

Les francophones hors Quebec (FHQ) sont bien souvent percus comme un ensemble .3 part, une mosai‘que de petites communautes vivotantes et contrOlees par Ottawa. L’article de Josée Legault nous les présente comme une realite totale- ment detachée du Quebec. Or il n’en est rien.

I’remierement, on oublie que la moitie des FHQ vivent en Ontario, dont pres des deux tiers dans des re- gions limitro‘phes au Quebec, soit ’est et le nor -est ontariens. La, se

sont tissés des liens familiaux ances- traux qu’aucune olitique ne vien- dra alterer. Le 'Ili’iniiskamin ' on- tarien et quebécois en est un vitrant exemple.

Les Franco-Ontariens disposent d’une infrastructure qu’ils ont taillee a leur mesure: 350 ecoles elemen— taires et secondaires de lan yue francaise qui re 'rou pent 100000 éléves, un ensem le performant de ving-quatre centres culturels qui re- joignent 65% de la population fran- cophone.

je reconnais que nous sommes bien loin de controler toutes nos ins- titutions et d'etre ainsi autonomes, deux conditions essentielles a notre épanouissement. N’oublions pas que ce n’est que depuis1968 que nous avons des ecoles secondaires, que depuis 1984 que le gouverne- ment provincial nous accorde le droit de gerer nos ecoles (nous n’avons que quatre conseils scolaires homogenes, la maiorité de nos écoles n'ayant encore qu’une section de langue francaise au sein d'un conseil scolaire anglophone),

Et ce n'est que depuis 1990 que nous avons des colleges d'enseigne ment technique et d’arts ap liques (colleges communautaires), ont les deux derniers ouvrent leurs 1rtes cet automne: le College Boreaixpour le nord et le Colle e des Grands lacs pour le centresu . Vous voyez. On avance quand meme.

L'ASSIMILATION

C’est vrai que nos rangs se deci- ment. Que certaines regions sont tres a risques. Que l’isolement est le pire de tous les maux. Nous en sommes conscients.

Andre Laurendeau disait: «J’ai parfois senti lusqu’ a la suffocation le profond isolement des miens :1 travers le monde.» Nous savons flue les plus faibles nageurs n’altein-

ront pas Ia rive. Que gagnerons- nous a condamner ceux qui restent et qui se battent depuis deux siecles pour detendre leu rs d roits? Que gagne-t-on a effacer en avancant? Chaque francophone n'est—il pas ir- remplacable? A quel point neces- saire a la l'rancophoniel

Les ravages de l’assimilation: il faut poser les problemes dans leur difficulte pour en faire voir les en- jeux et suggerer des changements. Je ne dis pas gu'on apportera des 80— lutions iinme iates.

Nouveau gladiateur ou nouveau chretien, le FHQ descend chaque niatin dans I’arene. ll taut lur don— nei les moyens de brandir la lance de la victoire. Ce que nous ret'usons, c’est qu'on mesure notre taux de

francophonie un thermoinetre :1 la main. (‘ertaines solutions nous ape partiennent: sur la carte linguistique ranco—ontarienne, il y a des zones vives et des Jones dormantes: il s'agit de faire passer l’energie des unes aux autres. La solution la mieux enracinee, pour moi, passe

par le Quebec.

LE QUEBEC: COEUR DE LA FRANCOPHONIE

Andre Laurendeau disait «Le meilleur defenseur des ininorites, c'est encore )1: Quebec. lit il les defendra dans la mesure ou il exis- tera et rayonnera.» (Y u-t-il rmc crisc du nationalisme?, AN, 40, 3 dec. 52, p. 224.)

I’our nous, FHQ, le Quebec est protondement ancré dans nos vies. C’est la source of: nous puisons notre vitalite. Nous appartenons au Quebec par nos racines, et pour paraphraser Vigneault, quand nous nous ad ressons au grand arbre du Quebec, s’il y a, en haut des bran— chages, quelques petites feuilles qui fretillent en se croyant «dans le ventn et semblent ne pas nous com-

rendre...c’est bien simple, on par- era aux racmes.

C’est en resserrant ses liens avec

le Quebec que la francophonie hor s Quebec trouvera la plus iuste solu-

d’anglicisation. tlors Quebcc, nous serons toujours Line minorite. Au— tant l'accepter, si nous ne sommes pas grands par le nombre, il faudrait que nous le devenions par l'excel— lence.

LES GRANDS ENSEMBLES

[a francophonie en Amenque du Nord, ca existe. [e concept depasse la solidarite restrictive au profit d’un plus grand ensemble (Fr loin de nous enlever, nous isoler, nous se— parer de notre propre milieu, cette notion vise a ajouter, approcher, lier, emettre une voix de plus dans la francophonie.

Pour les FHQ qui tiennent bon et nous sommes nombreux —, cette quote des 'rands ensembles nous permet d'a lumer nos feux de posi— tion sur l’hon'lon de la tranco )honie et de participer de plain—piecia une civilisation qui a une langue qui t‘ait le tour de la terre et meme celui de l’espace.

Quand je dis cela Ci mes trois en- tants, liranciytmtariens i't 'lorontois de surcroit, )e leur donne des ailes. le leur ol'tre aussi les cles d'un rovaume.

Vlean Malavoy, directeur généra)

Centre francophone du Toronto

métropolitain

Stabilité du dollar et confiance des marchés:

L’association d’inceiBtitudes ‘1, . separatron! OTTAWA (PC) «Si jean Chrétien devait capituler et s’asseoir (avec les souverainistes), cela ne raménerait pas du tout le calme sur les mar- chés. )e crois au contraire que cela les énerverait encore davanta e.»

C’est ce que cmit Jeoffrey all, principal analyste des marches cana- diens chez Technical Data, 5. Boston, reagissant a la suggestion du pre- mier ministre du Quebec .1 l’effet que la descente en vrille de la devise ca nadienne serait stoppée si le prie- mier ministre Jean Chrétien promet- tait mainlenant de négocier avec le Quebec dans Ie cas d'une victoire du OUI au referendum.

Les experts financiers sont d'avis que la suggestion de Jacques Pari— zeau est plus susceptible d’aider la cause souverainiste que de provo- quer un redressement du dollar . «l’arizeau ne fait que iouer pour la galerie politique», a lancé M. Hall.

les craintes au suiet de l'issue du referendum e'taient manifestes sur les marches financiers la semaine

. . . ,. I derniere, entrainant le dollar dans tion a ses problemes d isolement et

une chute de plus d’un cent et demi et augmentant les pressions a la hausse sur les taux d’intéréts.

M. l’arizeau a declare que ce serait raisonnable de la part de M. Chretien d’accepter de négocier avec un Québec souverain parce que la toumiente financiere ne mfite a personne. ll a ajoutéqu’i est dans 'intérét du Canada et du Québec que le dollar demeure stable parce que la province voudrait bien con- server e huard comme monnaie si elle parvenait a realiser la sou- veraineté.

M. Chrétien s’est refusé a tout commentaire sur ce qui se passerait en cas de victoire du OUl au référen- dum du 30 octobre.

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