DOMINIQUE DENIS L'Express

Astor l’iazzola Bandaneén Sinfdnico (Milan/BMG)

Avec les diverses incarnations de ses quintettes et sextuors, le regretté bandoneoniste et compositeur Astor l’iazzola nous a construit d’extraor- dinairos machines a tango, ui jouaient sur une repartition précrse des taches entre uitare, piano, contrebasse, violon §ou Violoncello)

et bandonéon pour créer une oeu- vre dont la tension rythmique se trouvait transformée, notamment sur le magistral Tango Zero Hour, son chef-d'oouvre absolu, en une ir- résistible charge érotique.

En marge de cet heritage, pour- tant, l’ancien e’leve de Nadia Bou- lan er (au méme titre que Stravin- sky a toujours nourri l’ambition d’integrer son instrument et sa dé— marche a un cadre orchestral sym- phcnique dos lus traditionnels.

Grave en 1 a Athenes, on com— pagnie du Athens Colours Orchestra de son ami Manos Hadjidakis, Ban- doneén Sinfdnico documente l’ul- time concert de Piazzola. On y retrouve, pour l’essentiel, lo méme programme symphonique qu’il avait enregistré quelques années

lus tot sous la direction de Lalo chifrin, soit les Tres tangos para

bundonedn y orquestra et son Con- cierto, deux oeuvres qui témoignent éloquemment de sa capacité a main- tenir le sentiment d'urgence tangible de l'idiome tout en se liant aux exi- gences d’un contexte p us formel.

Disposant d'un repertoire plus restreint ue celui dos tites forma- tions, Piazzola et ad'idakis se voient méme contraints e nous li- vrer deux versions du sublime Adios Nonino, theme auquel le com- positeur sera a jamais associé, et qui résonne au'ourd’hui comme le plus beau dis a ieux.

Marie Carmen Déshabillez-moi (Disques Double/select)

Cuir ou velours, miel ou venin, Marie Carmen semble avoir tou- jours su exercer auprés de son public une fascination qui reléve parfois de l’envofitement.

Qu’il s’agisse de reprises de Barbara, de son role dans Star— mania (collier qu'elle reprend cet automne a Paris), des vrais me- 105 (Par Ia fenEtre ouverte) et des taux rocks (Piaf chanterait du rock) que l’lamondon lui a taillés sur mesure, ou encore du numéro de torch singer auquel elle s’adonne par le biais de Gershwin et compagnie, Marie » 13' Carmen a su démontrer qu’a d6 faut d’étre profondément origi- . nale, sa démarche traduit une re ma rquable polyvalence.

Logi ue que ce nouveau live, qui nous of re la fervour de ce contexte sans le vacarme et les assommants rituels,-se veuille un compte—rendu des multiples facettes qui composont l’intorpréte.

L’ultime adios'de

Entre un medley américain sym- a mais inconséquent (How About ou, Summertime, The Man I Love et Over The Rainbow), auquel l’Or- chestre symphonique de Québec vient préter sa alette sonore, et les incontournab es tubes (dont la reprise de L’aigle noir qui l’a con- sacrée), on retiendra surtout sa plus récente incursion du cété du r- toire rive-gauche, un Déshabil ez- moi qui, sans remplacer la mer- veilleuse version de Juliette Gréco, joue habilement sur le décalage en- tre la seduction ludique du propos et la dimension quasi liturgique de l’arrangement pour orgue solo.

Declzabr'ller—mni

Principale réussite de l'album, il s’agit la du genre de numéro d’équilibriste que soule une inter- prete dans le vrai sens du terme pout réaliser.

Sans étre indis ensable, Desha- biIIez-moi saura giro patienter lcx.

Piazzola

inconditionnels, en attendant la

arution d’un nouvel album studio, equel, semble-t-il, serait deja en chantier.

Zazie Zen (Mercury/ l’olydor)

Faut croire que la veine birkinienne est inépuisable. lncamé par une squ cession do sirrénes plus ou moins perverses, cet art mineur a I’inten- tion des mineures, dont Gainsbour v fut le principal architecte, s'est peu peu impose - our le meillour ou Ie pire - comme a fonnule musicale la plus indubitablement francaise des trente dernieres années.

Si Zazie n'a rien d'une maria onnette (elle‘signe la plupart des chansons de Zen, son sec- ond album), sa dette spirituelle envers le pervers pépére do la chanson est apparente avant meme l’écoute. Plusieurs des titres (Homme sweet homme, Un point c’est toi, Hissee haut, Cra ue Monsieur) trahissent d'ai leurs un recours aux memes procédés - polysémie, homonymie, ecriture économe, élégante et oblique - qui ont jadis tait la fortune de notre homme.

Ceci dit, il ne suffit pas de suivre la recette pour garantir les résultats. Sa voix évanes- cente ne suffisant pas a nous accrocher a un répertoire iné- gal, Zazie joue donc sur tous les tableaux (rock british, ballades feu- trées, dance music tendance techno), variant systématiquement la palette sonore, dans l’espoir de maintenir notre inte’rét tout au long do l’aven- ture.

Semaine do 3 an 9 septembre 1996 L’EXPRESS 0 7

Démarche corn réhensible,

mais qui nous onne un disque en dents de scie, ou le pénible tchica- boum de Une souris verte (qui n’a rien a voir avec celle de notre en- fance télévisuelle) cotoie le fort on

l’envor'e valser, ue l’accordéon ia- tonique de Phi Baron habille de mélancolie.

Si la séduction opere, c’est donc on surface, a fleur de 'au. Zazie se defendra sans doute fijouer les al- lumeuses, mais il faut reconnaitre qu’au-dela de la caresse initiale, son excrcice en forme de Zen nous laisse sur notre appétit.

Mischa Maisky/Daria Hovora Songs Without Words (Deutsche Grammophon/Polygram)

Tous les moyens sont bons pour porter la grande musique aux petites gens.

ll a peu, c’était Jose Carreras (un es trois ténors-tous—terrains) qui so livrait a un exercice de cros— sover plutot suspect mais assurément rentable en aisant greffer dos paroles a une poignée de themes archi-connus de Dvorak, Chopin ou Beethoven procédé auquel, ce dit en passant, le Gainsbourg précité eut plusieurs fois recours, dans un tout autre registre.

Pour leur part, le violoncelliste Mischa Maisky et la ianiste Daria Hovora ont choisi d emprunter le chemin inverse, dépouillant de leur contenu textuel mais pas de leur

ésie une douzaine de lieder de

hubert, pour nous livrer ce Songs Without Words auquel vient s’ajou- ter, en guise d’introduclion, la deli- cate Senate D 821 en la mineur pour arpeggione (un contemporain du Violoncello) et piano, un des joyaux moins connus de son repertoire de chambre.

Bien sur, il s’a rissait ici de cibler un plus vaste pu lic que celui dos amoureux du lied allemand, et la de- marche risque de deconcerter quel- que peu les puristes, d’autant que la résonnance parfois excessive de l’en- registrement enveloppe les themes d’un voile de brume, auquel on au- rait nettement preferé une prise de son plus limpide, crime a sacrifier le romantisme exacer e de l’entreprise.

”twin: “Muir;

Malgré ces quelques reserves, toutefois, il est frappant de constater avec quelle fidélite’ le Violoncello parvient a rendre les chaudes into- natiom de la voix humaine. ll suffit d’entendre la facon dont la sublime mélodie de Nacht and Traume se de-

loie sereinement sous l’archet de filaisky ur comprondro que l'ame de Schu ‘rt emerge non seulement intacte, mais grandie, de cette sin- guliere aventure.

ARTS VISUELS jusgu’au 8 septembre Rise and Fal , une exposition

do Laurie Walker (Montreal) et John Dickson (Toronto) gui fait reference aux cycles de a nature et do la culture.

Un catalogue accompagne l’exposition organiser: par le MacDonald Stewart Art Centre de Guel h. Centre d'Art Agnes Et erington, Universite Queen’s, Kingston. (613) 545-2190

jusgu’au 15 septembre Latitude 51" 27' 50»,

Longitude 57° 16’12», installation do Pierre Bourgault (Saint-Jean-Port- Joli). Lln navire échoué, un refuge. Moyen do transport ou habitation, cette sculpture so visite a l’extériour comme a l’intérieur, ou elle devient un lieu propice a la rétlexion et au recueillement.

Toronto Scuplture Garden, 115, rue Kin Est, Toronto. (416) 485-98 8

jusgu’a janvier 1997

Quebec abstraction, 1947-1989 : selections de la Collection (Barbeau, Belle- flour, Borduas, Comtois, Fauteux-Massé, Ferron, Gaucher, Gavrieau, Gervais, Letendre, McEwen, Molina ri, Mousseau, Rio lle, Ronald, Roussil, Scott,’ ou in, Tousignant). Art allery of

Windsor, Devonshire Mall, 3100, avenue Howard, Windsor. (519) 969-3732

La Colonne Buds de Pierre Granche a la Galerf G

u.‘ u 2 ' 'n 1997 Artist’s Choice. L'artiste montréalais John Howard selectionne dos sculptures do la collection d’art africain de Justin et Elisabeth Lang et presento une de ses peintu res comparant l’art africain traditionnol et l’art contempo- rain canadien. Centre d'Art Agnes Etherington, Université Queen's, Kingston. (613) 545-2190

7 au 30 se tembre Cote’s Canada de Bruno Cété. Ses paysages dé— ploient do fortes composi- tions de volume et de lumiere. Coté exploite toutes les richesses que l’huile offre. Puissantes'et dramatiques, ses peintures combinent un infaillible sens de la lumiene avec une imposante énergie de 7 la peinture. Vornissage 1e 7 septembre. L'artiste sera resent do 13 h a 17 h. ollander York Gallery, 130, avenue Yorkville, Toronto. (416) 923-9275

12 septembre

au 2 novembre

Paysages toxiques, exposition do Jean-Marie Martin. Mercer Union, 439, rue King Ouest, Toronto. (416) 977-1412

14 septembre au 27 octobm Young contemporaries ’97 est une exposition réunissant de jeunes artistes canadiens. De Montreal: Naomi London, Lucie Robert et Lauren Schaffer. Ces jeunes artistes ont l’occasion d’exposer leurs oeuvres a l’extérieur de leur ion. Young Contemporaries ‘9§offre aussi aux canadiens une vue globale do la tendance actuelle dans la prati ue des arts visuels au sein e notre pays. London Regional Art 8: Historical Museums, 421, rue Ridout Nord, London, Ontario. (519) 672-4580

14 so tembre au 12 'anvier Welcome to Our World: Contemporary Canadian Folk Art. Cette exposition rassemble 130 oeuvres de 22 artistes canadiens, com prenant dos figures faites do ieces d’auto, de canettes e boisson gazeuse et de meubles ints minutieusement! rrfignez-vous a nous chaque samedi au cours de l'exposition a 14 h 30 ur une causorie sur l'art olk. Gratuit avec l’entrée de la aleric. McMichael Cana ian Art Collection, 10365, avenue lslington, Kleinburg. (905) 893-1121

19‘m

mm

La Galerie Glendon présente des oeuvres recentes de l’artiste montréalais bien connu, Pierre Granche. Cette installation comprend trois composantcs deux grandes sculptures et un element de son qui vont entrainer le visiteur dans un voyage do réflexion et de découverte. Ses designs sont inspires par la géométrie, le corps humain, les animaux et l’architecture. Ses oeuvres couvrent dos themes aussi di- versifiés que l’industrie, la ville, le mythe ot la légende. Vernissage le 19 septembre de 19 h a 21 h. Galerie Glendon, College Glendon, 2275, avenue Ba view, Toronto. (416) 487- 721

19 septembre au 15 décembre In the Flesh. l’ar le biais de la

photographic en noir et blanc

et le son, artiste montréalaise Sophie Bellissent examine les interventions chirurgicales sur le corps humain; l’exposition a été rendue possible race a la collabora- tion de l’ opital General de Kingston, et une subvention de la Commission perma- nente do cooperation Ontario Quebec. Vemissage le 19 septembre a 19 h. Presentation do l’artiste le 2 octobre de midi a 13 h. Centre d’Art Agnes Ethen'ngton, Université Queen’s, Kingston.

(613) 545—2190

19 septembre au 15 dégembm Ferti e Ground. Cette exposition rot nit les oeuvres de six artistes explorant le theme de la maternité. Chacun des artistes, Karen Spencer (Montreal), Ginette Legaré (Toronto) Elizabeth MacKenzie (Edmonton), Leslie Reid (Ottawa), Jin-me Yoon (Vancouver) et Pam Hall (St. John's), couvre les aspects lies a la fertilité de la femme. Vernissage le 19 septembre, de 19 h a 21 h. Presentation le 6 octobre,

13 h 30. Centre d’Art Agnes Etherington, Université Queen’s, Kin rston.

(613) 545-21

21 tem r ' au 3 Still ife in Canadian Art est une exposition de groupe de peintures du genre nature morte. Des peintures historiques aussi bien que contemporaines y seront exposeos. Les artistes uébécois sont : Janet erreault, Claude A. Simard, René Durocher et Alain Gamache. Vernissage le 21 septembre, 10 h. Roberts Gallery Limited, 641, rue Yon ve, Toronto. (416) 924-87 1

1 i - r‘ ob . Claude Hamelin. Sculpture. Vemissage lo 21 soptembrie. Leo Kamen Gallery,

80, avenue S adina, Salle 406, Toronto. (41 )504—9515

Le Que’bec en Ontario CALENDRIER D’ACTIVITESCUFTURFLLES

Une scone de Poles. Lin spectacle de Pierre-Paul Savoie et Jetf Hall au Théatre Du Maurier de Harbourfront.

253% La Société des Architectes de Toronto présente Architecture sans frontieres; une série do conferences do quatre architectes montrealais. 25 se tembre, 19 h: Howar Davies, Atelier Big City; 2 octobre, 19 h: E12: Gauthier, Blouin Faucher Aubertin Brodeur Gauthier; 9 octobre, 19 h: Dan Hanganu, Dan S. Hanganu Architectes; 16 octobre, 19 h: Gilles Saucier, Saucier & l’errotte Architects. Entree libre. Centre Harbourfront, Salle Brigantine, Toronto. (416) 973-4399

MUSIQUE

mew

Montréal Jubilation Gospel Choir. Premier ensemble Gos wl du Canada, Montreal Jubi ation Gospel Choir est un dos meilleurs ensembles en son genre qui a donné des concerts 3 travers le monde. Leur musique irradie un dynamisme joyeux et spirituel en combinant plusieurs styles. Ford Centre for the Perfor- min Arts, 5040, rue Yon e, Nort York. (416) 324—93 3

DANSE

18 a 22 so m 20 h Apres l’éclatante premiere mondiale au Festival Danse Canada, Pierre-Paul Savoie Danse revient a Toronto avec un spectacle révolutionnaire Poles, créé ar les duos explosifs anseurs/choré— raphos: Pierre-Paul Savoie et Jeff Hall; Virtuel: Michel Lemieux et Victor Pilon. lmaginez sur scene la fusion du réve et de la réalité. Une danse nouvelle et fascinante + performance virtuelle, Poles c’est deux étres deracinés qui projetés au coeur d’un univers fabuleux so retrou~ vent confrontés a leurs dif- ferences. Theatre du Maurier Centre Harbourfmnt, 231, Queens Quay Ouest, Toronto. Guichet : (416) 973-4000

LE amour; DU SOLEIL

'us u’a 8 so t mb Quidam, neuvieme roduction du Cirque du leil. Mise en scene de Franco Dragone, musique de Benoit Jutras et chorégra hies de Debra Brawn. lace Ontario. Guichet : 1 (800) 361—4595

CINEMA S au 14 septembre

Cette année, le pro- ramme Perspective anada du Festival

International du Film

de Toronto est fier de

presenter 12 premieres

Amondiales, 11 premiers longs metrages, et le retour de prod ucteurs des plus res ‘ctés du Canada. La liste des ilms québécois est la suivante:

Longs métrages Lilies de John Greyson (Ont/Que.)

7 sept., 21h30, Varsity 2

8 sept., l3h30, Cumberland 3 Un évéque d’age avancé acce te d’écouter la

con ession d’un prisonnier a l’interieur d’un pénitencier. Enfermé darts le confession— nal, l’évéque est forcé de

9.

Des films québécols au Festival Intomatlonal du film do

regarder a travers le trou de la sorrure pendant que les prisonniers recréent les éve’nements qui se sont pmduits dans la vie de 'évéque il y a quarante ans. lls étaient alors im liqués dans une histoire ’amour a trois avec un autre argon. (Alliance Releasing

Sous-sol do Pierre Gang 9 sept., 21h30, Cumberland 3 10 sept., 11h15, Cumberland 1 René epie ses parents faisant l’amour, mais sous ses yeux

u expérimentés, il voit sa mere attaquer son ‘re a coups de couteau ans le ventre. Sa pire crainte devient réalité lorsque son pore est découvert mort dans son lit le lendemain matin. Sous-sol est une interpretation exception- nellement *rspicace et magique d une odyssée vers la maturité sexuelle. (Film Tonic lnternational)

L’Escorte de Denis Langlois 11 sept., 21h, Cumberland 2 12 sept., 11h15, Cumberland 1 Dans son premier long métrage, une comédie douce—amere, Langlois continue son étude sur l'amour, ia haine, la vérité, 1e mensonge, la fidélité et la promiscuité sexuelle arrni un groupe d’amis et ’amants montréalais dans l’age du

Toronto: Sous-sol. avec Patrice Godln et Louise Portal,

at L'Escorto, avec Robin Aubert at Paul-Antoine Tallletor.

Ce calendrier culturel a pour objet principal Ia promotion des artistes québécois qui se produisent en Ontario. Il est publié mensuellement dans L‘Express. Une version anglaise trimestrielle est disponible sur demande. Veuillez taire parvenir vos communiqués 2 Gabrielle Hamelin,

Bureau du Ouébec, 20, rue Queen ouest, Toronto. M5H 3S3.

Tél.: (416) 977-6060; téléc.: (416) 596-1407. II est conseillé de vériiier l’exactitude des renseignements auprés des diffuseurs.

SlDA. Steve, un jeune escorte, inspire Jean~Marc et Philippe, un couple homosexuel et leurs amis - a agir selon leurs desirs. Les longs silences en- tourant le sujet du virus HlV sont brisés et confrontés. (Cinema Libre)

Power de Magnus Isacsson 11 sept., 21h30, Cumberland 3 12 sept., 12h30, Cumberland 4 Power depeint les cinq remarquables annees do lutte des Crees du nord du Quebec pour arréter le projet

ydroélectrique Grande- Baleine. Le film retrace les victoires et les defaites de cette lutte en démontrant le caractere raciste he a cette bataille ainsi ue le mécon— tentement de a communauté autochtone face au leadership de cette campagne.

La Plante humaine,

de Pierre Hébert

13 sept., 21h45, Varsity l

14 so t., 15h15, Cumberland 4 Ce fi m méditatifd’un dos plus audacieux animateurs au Canada, combine anima‘ tion et action directe on on suit pendant une journoe, M. Michael, un ancien employé de librairie a sa retraite qui mono une vie calme et sans probleme.

l’ar contre, en examinant

le mécanisme do sa penséo, Hebert démontre en fail que sa vie est tres complexe. (L'Offico national du Film du Canada)

2mg;

9 St-Augustin, do Serge Gi uére, 52 min. Barser d’enfant de Julie Hivon, 18 min.

Lodela, do Philippe Baylauc , 26 min.

Lost in tie No—Zone, do James Rae, 16 min.

La Salla, do Richard Condie, 8 min.

FESTIVAL. INTERNATIONAL

DU FlLM DE TORONTO. Guichet : 92, rue Bloor Est. Ouvert du lundi au samedi de 10 h a 18 h. 968-F1LM (3456)

THEATRE 2 au 28 so t‘m Le passage de l’Indiana de Nomand Chaurette est une piece de theatre qui s'adresse aux amateurs the suspense. Mise on scene do Denis Marleau. Distribution: Marc Béland, Andree Lachapelle, Julie McClemens et Jean— Louis Millette. Normand Chaun‘tte est un créateur fabuleux, un fabricant d’énigmes dont les personnages étoufferaient dans l'espace clos d’un livre. Son monde a lui ne res ire ot ne trarLs ire que sur scene, dans ce ieu ou tout est possible et 01‘: l’illusion prend souvent lo s sur la réalité. Le Passage e l’Indiana est une creation du Theatre Ubu (Montreal), on copmduction avec le Theatre franqais du CNA. Centre national dos arts, au Theatre, Ottawa. (613) 594.9400