6 0 L’EXPRESS -— Semaine du 3 au 9 septembre 1996
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HORIZONTALEMENT 1 - Action do copier. - Fruit de l'aréquier.
2 - l’aresseux. - l’etit oiseau
passereau.
3 — Stipulera.
~1- Astate. - I)’ltalie.
5 - Acheteurs. - Aluminium. 6 - Ame.
7— Mesure chinoise. - Do. -
Beryllium.
8 —Champion. - I’ropres a l’usure.
9—Malheur. - Issues. lO-Epoques. — Actinium. - Idiot.
11 - Ereinée.
12 — Etirerions.
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LES MOTS caonsEs
do CHRISTIANE COTE
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VERTICALEMENT 1 — I’ascal. - Applaudira. 2 - Résidu de boisson fermentée. - Divertissement. 3 - I’etit. - lsolé. 4 - Ridicules. 5 - Charge d’électricite'. - NouvelleCalédonie. - Strontium. - Radon. 6 - Atteint d’ascite. — Argent. 7- Mouche. — Biere. 8 - Se rendra. - Nuer.
9 — Absence de la sécrétion Iactée
apres l’accouchement.
10- Radon. ~ Terre entoure’e d'eau. - Premiere page d’un feuillet.
YANICK DUCHESNE L'Express
Marguerite Andersen, au- teure fort connue en On- tario frangais, a célébre’ le baptéme de sa nouvelle piece de théétre 1e 27 aofit dernier, au cours d’une mini-reception destinée a recueillir des fonds. Aux dernieres nouvelles, iI manquait en effet 2000 $ pour assurer Ia premiere de Christiane: Stations in a painter’s Life, prévue au Factory Theater le 16 sep- tembre. La piece s’inscrit dans le cadre du festival «The Gathering», qui ne met en scene que des oeu- vres de femmes.
Le scenario est re‘digé en anglais, une premiere pour Mme Andersen, qui a collaboré pour l’occasion avec Elizabeth Schwaiger. On y retrace les grandes étapes — légerement ro- mancées —- de la vie de Christiane I’flug, une pein- tre d’origine allemande dont la vie a bru' uement prit fin par un suicide en 1972
.f.
Marguerite Andersen et sa fille Tinnish. Cette derntere, photographe protessionnelte, tmmortalisera Ia piece sur pelttcule.
«Christiane I’flug est nee 21 Berlin, a vécu a Pa- ris, a Tunis, puis a Toronto. C’est ici qu'elle s’est sui- cidée, dans la neige. C’est tres canadien».
«Je me sens tres appa— rentee a Christiane», af—
firme Mme Andersen. «Moi aussi, "ai vécu 3 Berlin, Tunis, aris, Toron- to...»
Christiane I’flug, artiste, mere de famille, partageait sa vie avec un médecin. «Elle peignait de sa mai-
son. Tous ses paysages sont vus d’une tenétre, Elle était tres mélancoli— que, emprisonnée dans la vie, dans Ie mariage... Elle n’a pas su profité du mou- vement fe'ministe, et elle a peut-étre manque de cou-
Christiane: Stations in a Painter’s Life, au théatre Factory en septembre
Premiere anglals pour
léce de théatre en arguerlte An
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rage, aussi», explique Mme Andersen.
Toute femme d’un cerv tain age aura sans doute ressenti, a un moment oil un autre de son existence, une détresse semblable. Et le tait d’étre artiste ajoute au tourment, selon l'au- teure. «Les artistes ont une sensibilité tres développée. lls ont conscience de cer- taines choses que les au- tres ne voient pas. Vous n'avez qu’a penser 3 Vin- cent Van Gogh, par exem- ple.»
La vie serait-elle un
long chemin de croix? C’est peut-étre ce que laisse entendre le titre de la piece, en tout cas, avec ses «stations» — 14 a I'origi— ne, comme dans le Nou— veau Testament, nombre qui a du étre reduit pour les besoins du festival. ”('5 ltHlL‘S dt’ Christi/Inc Pflug sont ctpasci's au Musc’c dcs HL’IIUI"ATIS dc I'Ontariu. Cour quv In piece mte‘n'sst‘ n'ont qu'ii telepho- ncr {tilt rmmt'ros suizmnts: 365-5070 on 699-6745.
11 - Dieu des vents. - Nécessité. 12 - Poignées de porte. - Issus.
Solution du demicr probléme :
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LIVRES, DISQUES, CARTES DE SOUHAITS, JEUX EDUCATIFS, ENCYCLOPEDIES, DICTIONNAIRES, ETC.
HEURES D’OUVERTURE: Lundi au jeudi 9h ti 18h Vendredi 9h a 20h
Samedi 9h (2 17h
Stationnement GRATUIT
468 rue Queen Est,
Toronto (5 l'est do la rue Parliament)
Tél.: 364-4345 Fax: 364-8843
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Les lineages partent a la défense Ede leur langue, mal enselgne’e et envahie par l’anglais
LISBONNE (Renter) — Cinq sié- cles aprés les grands navigateurs, des Portugais Iévent l'ancre pour une reconquéte, celle de leur Iangue. La Société de la langue portugaise (SPL) a regroupé six volontaires au sein d’une com— mission dont l'objectif est de re- censer, a partir de ce mois-ci, les usages abusifs de mots et d’ex- pressions étrangers — notamment an Iais.
es medias, les textes officiels, les publicités seront les princi- pales cibles de ces gardiens de la angue sans réelle autorité.
«Le but de cette commission est que les gens écrivent et s’expri— ment correctement dans leur pro- pre langue, et qu’ils aiment le por tueais». exolioue lose Antonio Camelo, le president de l'hono- rable Socie'te'. «Mais ce ne sera pas une police du langage», aioute—t-il aussrtot.
200 MILLIONS
DE LUSOPHONES Les rapports qu’entretiennent les I’ortugais avec leur langue sont dans un etat chaotique parce que, estime Camelo, la grammaire est mal enseignée dans les écoles et que les ensei nants ne sont pas
suffisamment Evien formés. La langue partagée par 200 millions de personnes dans le
monde est aussi victime d'une tendance eeneraIe: la domination de l’anglais dans le Commerce in- ternational, la production cine- matographit‘ue, la musique rock ou les techno ogies numénques.
Contrairement aux Islandais qui forgent des mots nouveaux pour designer des objets nou- veaux, Jose Antonio Camelo ac- cepte sans hesitation l’usage de l'anglais lorsque le portu ais ne tournit pas d’équivalent: i en va ainsi pour les «video clips» ou les ventes en «leasing».
Mais il se veut le continuateur de Manuel Teixeira Comes, écri— vain et president du I’ortugal
a plain
de nouvelles
é vous
raconter
enez prendre le petit déieuner lo 9 septembre de 6 h a 9 h
en direct'de la catétéria du Collége Glendon 2275, avenue Bayview a Toronto
Dela mus/que, des surprises...
Radio-Canada
CJBC 860
dans les années 1920, qui fit du «boulevard» francais le «bulevar» aujourd'hui en vigueur. Camelo cite d’autres exemples d’adapta- tion de mots étrangers a la gra- phie lusophone: «clube» pour club, «blusa» pour blouse.
DE «LAVAGEM DE CARRO»
A «CAR WASH» Ce que le president de la SI’I. sup- porte moins que tout, c’est la sup— pression d'ex ressions portugai- ses au profit ’expressions étran~ géres. «Je connais un garage proche de Lisbonne ou l’on pra— tique le car wash. 1e trouve cela absolument irrationnel puisque nous avons en portugais ’expres- sion Iavagem de carro», déplore~t« il,
Lorsque les gardiens de la langue releveront ce genre LIC pra— tiques, ils adresseront une lettre a son responsable dans l’attente des résultats d’une mission iuridique confie’e a un avocat. Sa mission: dénicher dans le corps legislatif
du pays un texte, un decret, une circulaire autorisant LICS pour suites contre ces agissements.
LES MATHEMATIQUES ENSEIGNES EN ANGLAIS Le combat de la SI’L, dans un I’or- tugal oii les protesseurs etrangers ties Universite’s dc l’Algarve et de C‘ovilha enseignent les mathema- tiques en anglais et dont l'Academie LIL‘S Sciences s'apprete a publier l'annee prochaine un nouveau tlictionnaire du portu- gais courant or] 4000 mots étran- gers seront repertorie’s, n’est as une lubie de retraités en mal d ac~
tivités.
Ia constitution de la Commu- naute des pays lusophones (CPI [0, le 17 iuillet dernier a Lis- bonne, a regroupe l'ancienne puis- sance colonia e portugaise, le Bresil, l’:\n vola, le Mozambique, les iles tlLI Cavaert, Sao 'I‘omé et l’rinci e et la (iuinée-Bissau au- tour jun obiectif principal: Ia detense de leur langue commune.
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