L'EXPRESS

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Présldent et éditeur: Jean-Pierre Mazaré ,, Vice-president E? HIKWKQU" F[?D£°l_5~B£fQ§f911 __

PRODUCTION: Yanick Duchesne, Emmanuelle Ritson. Aklilou Etaya COLLABORATION SPECIALE: Christiane core, Dominique Denis, Lise Gauthier, Jean-Marc Laurent. Benoit Legault,

Nathalie Pelletier, Nathalie Prézeau.

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' IDES L’incertitude politique ou la somme de nombreuses certltudes

FRANCOIS BERGERON

L'Express

Les difficultés économiques du Quebec sont-elles principalement causées par «l’incertitude» entou- rant son avenir politique?

La réponse courte, comme disent les anglophonts, est oui.

Mais la vraie réponse est que l’incertituile (des investisseurs

uébecois ct exterieurs) n'est que l un des nombreux facteurs struc- turels et conjoncturels peu propices a la creation d’emplois au Quebec cette année.

Mentionnons d’abord que le Quebec vient tout juste (de uis que Lucien Bouchard a remp acé Jac- ques Parizeau) de commencer a s’attaquer a l’endettement public, tragiquement censidéré par les administrations precedentes comme un stimulant economique.

La semaine derniere, Lucien Bouchard a promis de continuer de travailler a effacer le deficit de la province et a réduire ses dettes qui sont plus éleve’es, per capita, tIue celles des autres provinces. l a meme precise que ce ne sont pas les an( ~‘tissements du gouvernement qui créent de l'emploi... Le role du gouvernement, a-t-il explique, est surtout d’épauler le secteur privé en créant des conditions favorables a l’investissement et a la creation d’emplois...

C’est la un discours tout a fait nouveau revolutionnaire ~ pour un chef péquiste et meme pour un chef liberal québecois... et c'est bien la le probleme’.

l’our des raisons culturelles (in- fluence du catholicisme, liens avec la France et l’liurope, ariti-america- nisme ou allergie a tout ce qui est anglophone), le Quebec est surtout en retard sur le reste du continent au chapitre de la pensee econo- “Tit ue.

C’est ainsi que ses taxes et ses impéts sont plus eleves qu‘ailleurs,‘ ses syndicats Iouissent de pouvoirs demesures; et on continue d'y pro- poser dc couteuses interventions dans les relations capitalistes entre adultes consentants, comme ce pro- jet de loi sur «l’equite salariale» en- tre les hommes et les femmes (qui n'a rien a voir avec le principe de l’egalite salariale pour un meme tra- vail). Souvenons—nous qu'en On- tario, le tout remier geste du gou- vernement l arris avait ete d’abolir une telle abomination.

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Le Québec est donc non seule— ment la province la plus endettée et la plus bureaucratisée au pays, elle est aussi celle ui se debarassera de ces carcans aprrs tout le monde ce qui en fait, sur papier, la région du continent la moins bien équipe’e, apres les provinces mantimes, pour devenir un pays indépendant'.

Or, la transition entre le diri- 3 gisme et une plus grande libéralisa- 3

tion est souvent marquee par des pertes d’emplois (notamment dans es secteurs public et parapublic) avant la relance. ll serait normal que les autres provinces, qui not com- mence avant le Quebec, récoltent avant lui les dividendes de leur re- structuration.

Malgre’ tout, l’incertitude poli— tique et le flot de «réfugieés» anglo— phonestuyent les-mperse’cutions» actuelles (bon debarras) ou le «net- toIIage ethnique» a venir (comme ce ui ui a décimé les francophones hors uébec?) n'en demeurerait- elle pas le principal facteur de stag- nation del économie québécoise?

C'est ce qu’affirmait la semaine demiere le premier ministre fédéral Jean Chre’tien (et, avant lui, son ministre des Finances, Paul Martin, comme le chef de l’o sition libé rale a Quebec, DanieI7 ohnson) qui appelait au renversement du gou- vemement du l’arti Québécois et de son agenda séparatiste.

C’est un débat dangereux pour les t'édéralistes et pour les Anglo— Quebecois organisateurs de boycott économique a Wall Street puis- qu’ils pourraient fort bien réussir a convaincre une majorité de Québé- cois qu'ils subissent des aujourd’hui les consequences de leur éventuelle accession a l’indépwendance. Car l’in- certitude en question est en réalité la

Les He

HAMILTON (PC) Les gan 5 de motards, alléchés par 2 lucratif marché de la drogue entre Toronto et la frontiére américaine, estio ment que la région dc Hamilton, straté 'quement située, est actuel ement un territoire a conquérir. Jusqu’a maintenant, les

- guerres de territoires, en On-

tario, se sont tou'ours livrées entre des ban es établies dans cette province depuis

. longtemps, soit les Satans’s

Choice, les Outlaws et, a Hamilton, les Red Devils.

Or, les services de ren- seignement des forces poli- cieres ontariennes croient que les Hell’s Angels se préparent a lancer une offensive ma- jeure pour s’approprier ce ter- ritoire. S’ils réussissent, le pire est a craindre, affirme le ser- gent Bob MacDonald, charge

e colliger les dossiers des angs de motards pour la p0 ice régionale de Hamilton.

«Les Hell’s Angels sont dif erents de tous les autres gangs de motards», dit-il, ci— tant notamment les san— glantes équipées de ces

erniers au Quebec. «Main- tenant, ils veulent dominer l’Ontan'o.»

Les Hells, les motards les plus puissants dans toutes les

provinces canadiennes, a l’ex— ception de l’Ontario, comp- tent environ 200 membres 'en regle, dans leurs rangs, dis- séminés darts onze chapitrua.

En Ontario, ils ne peuvent compter que sur des mem- bres individuels mais sur au- cun groupe vraiment orga- nisé.

LE TERRITOIRE DES OUTLAWS

Lies Outlaws son't les motards les plus influents, en Ontario, comptant environ 60 mem- bres disperses en plusieurs chapitres bien or anisés. Or, ce que craignent es services de renseignement policiers, c’est la venue appréhendée

Semaine du 3 au 9 septembre 1996 L'EXI’RESS O 3

des Hells et de leur reputa- tion de violence. lls sont re— connus pour ne pas faire de uartier lorsqu’ils décident ’envahir et de s’em parer du territoire d'une bande rivale. Les guerres de motards, au Qu€bec. ont fait pas moins de 28 morts au cours des deux dernieres années. Le 6 aout dernier, trois motards étaient assassinés a Winnipeg, ce qui portait a cinq le nom- bre de meurtres ou de tenta- tives de meurtre perpétrés dans le monde des motards de l’endmit depuis trois mois. La violence des motards a été mise de l’avant, en mai demier a Winnipeg, lorsqu’on a place un sac sur la téte du

motard Terry Fussey avant de le trapper a coups de baton de base'ball et de lui loger une balle dans la tete. Fusse ' a survécu mais refuse de col- laborer avec les policiers.

En Ontario, des indices

rmettent aux policiers d’af— irmer que les motards de la région de Hamilton se pre- parent :3 un atfmntement avec CS Hells. ~

TREVE POUR

CONTRER LES HELLS Les officiers de renseigne- ment ( ui suivent de pres les activites de ces gangs croient qu'une alliance ou du moins une tréve a été con- clue entre les gangs impli- quant peut-etre autant ue 350 membres a travers l’ n- tario.

Depuis le debut de l'an- née, les Satan’s Choice ont créé deux nouveaux cha- pitres, a Hamilton et Milton, régions dont ils etaient ab- sents depuis lusieurs an- nées, et le nom re de leurs re- crues a quadruplé au cours des deux demiers mois.

Le mois dernier, le cha itre de Hamilton des Sa- tan s Choice a organise une reunion pour les membres de deux autres clubs de motards et pour quelque 30 membres de leur chapitre tonintois.

ll’s Angels reluquent l’Ontario

ll y a environ deux se< maines, plus de I00 Satan's Choice ont partici (- au di- xieme annivemiw e la crea- tion de leur chapitre do Sud- bu . Une autre reunion sem- bla le, ordinairement orga- nisée pour mettne de l'avant la puissance d’un rang, .s’est egalement tenue a indsor, il y a plus de tmis semaines.

LA POLICE ANALYSE LES «PARTYS»

Ces «partys» de motards per- mettent aux policiers d’eva— luer les alliances qui se for- ment entre gangs et méme entre les chapitres d’un meme gang. «ll y a des bouleverse ments darts le monde des mo- tards dans tout l’Ontan'o», af- firme le sergent Bob Lines, de la Police provinciale, un spe- daliste en la matiére.

«ll y a des problemes a l’interieur des gangs, des problemes does par les Hell’s Angels. Si pour conquérir il leur faut diviser, ils ont atteint leur objectif.»

Les recentes operations policieres dans le milieu ont crée des broches importantes dans les reseaux d’importa— tion et de distribution de drogue: les filieres des Ca raibes et de Colombie ont notamment ete demembrées.

ALL?) 7mm 7... ici LE M80, c'Es‘r Paul? was was due LA HOWELL? Wiiéré we rams some uesr Pas TOUT-Z—FAIT Aoroiur...

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1 GOLDST YN

Ottawa refuse d’éliminer

la clause du «faible espofiw’ri

pour les criminels dangereux

OTTAWA (PC) Enfermer les meurtriers a perpétuité ne con- tribuera pas a rendre les rues plus sures si les provinces sabrent dans les programmes sociaux qui gar— dent les enfants dans le droit chemin, a soutenu 1e ministre de la Justice, Allan Rock.

S’adressant la semaine derniere aux directeurs de police du Canada lors de leur congres annuel, M. Rock a réitéré son refus d’e’liminer la clause «du faible espoir» permettant

aux meurtriers au premier degre 1 d’appliquer pour une liberation Con-

somme des certitudes, de plus en " plus nombreuses, que le «pire» va

se produire... avec ou sans consente

ment des tribunaux, d’une con— I férence des premiers ministres ou

de la reine, n’en laise a Guy Ber- trand ei a son ami llan Rock.

Et comme, grace a l’immobilisme du fédéral elau manque d'imagina- tion du Canada anglais, le mouve— ment nationaliste québécois n’est

urgent de voter oui a la souverai- neté pour permettre aux investis- seurs de savoir sur quel pied danser, a quel gouvernement s’a- dresser, sous uel regime, avec quelle monnaie, ref pour mettre fin a toutes les incertitudes.

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ditionnelle anticiprie Selon M. Rock, le solliciteur general de l’Oritan'o, Bob Runicman, etait mal venu de critiquer le gou- vernement fédéral pour son inca- acite’ a enrayer le crime au pays. 1. Runicman a declare aux partici~ pants du congres de l’Association canadienne des directeurs de police ue plusieurs provinces etaient achees de la lenteur dont Ottawa fait preuve dans ce dossier. Le ministre Rock a retorque que le gouvernement conservateur de l’Ontario devrait commencer a s’in-

, quieter des impacts que leurs corn-

pressions dans les rc’seaux de l’edu-

I cation et de l’assistance sociale au- pas prét de s’éteindre, ll deviendrait l

ront sur le crime plutét que d’exiger

3 deslois fédérales plus severes. «Au

lieu de cogner sur le gouvernement

~ federal pour des changements, il (M. . Runicman)

devrait débuter chez lui.»

Le ministre Rock travaille a ren- forcer la section 745 du Code cri- minel qui permet présentement aux meurtriers reconnus coupables au

peut~étre

; premier de re de demander une

revision ju iciaire et une possible liberation conditionnelle anticipée. Ces meurtriers doivent a priori avoir purge 15 ans de leur ‘ine de 25 ans.

M. Rock a refuse d’abolir com- pletement cette section controversée. l a tout au plus déposé un projet de loi bloquant les applications des meurtriers en série tels Clifford Ol- son - et d'autres condamnés de meurtnes atroces.

Le ministre de la Justice a dit qu’il existait des causes légitimes pour une révision apres 15 ans d’emprisonnement. Les cas ou le meurtricr était mineur au moment de son crime, par exem le, ou lorsque le condamné a aglt apres avoir été abusé.

Un tollé a été soulevé lors ue Clifford Olson, reconnu coupa le des meu rtres et des agressions sexuelles sur 1] enfants en Colom- bie-Britannique, a récemment ap- plique pour une revision de son cas. ’lusieurs experts prédisent qu’Ol- son échouera dam sa dernande.

M. Rock a défendu ses états de service, souli rant que le gouveme ment fédéralgavait renforcé les exi-

nces menant a une liberation con-

itionnelle et que la Loi sur les jeu— nes contrevenants était en processus de revision. II envisage de deposer

cet automne des recommandations pour surveiller les dangeureux con- trevenants a leur liberation.

La position du ministre Rock n’a pas satisfait Thomas O’Grady, presi- dent de l’Association canadienne dL‘S directeurs de police, qui a laisse entendre que les meutriers avaient deia assez de droits. «ll existe maints mécanismes pour faire appel. lorsque toutes ces proced u res sont passc’x's et que la sentence en est une a vie sans possibilite de liberation conditionnelle pour 25 ans, nous croyons que c'est ce que la popula- tion veut et c'est ce que nous ap- puyons», a-t~il insiste.

llItY iitlnflent

ovar-

l)ANll:L liUR’l‘UBISl‘i DEMENAGEUR FRANCOPHONE

' Aucun contrat tron gros on trop petlt

- Emballage / déhallago

0 local ou tongue distance

Deg éggouadesmntre 1e

blanchiment de l’argent

OTTAWA (PC) Un projet-pilote qui permet de saisir les profits générés par le crime 0 anisé a été 5i efficace qu’il sera etendu a la grandeur du pays, a Iait savoir le Soliiciteur général, Herb Gray.

Le projet-pilote, mené dans les villes de Montreal, Toronto et Var» couver, a permis la saisie de 100 mil- lions ‘3 au cours des cinq dernieres années en argent comptant, en biens ainsi qu’en valeurs immobilieres.

«Le succes de ces trois projets~pi- lotes démontre que si on étend de telles operations a la grandeur du pays, l’impact sur le crime organise en sera conside’rablement augmen- té», a de’clare’ M. Gray par voie de communique.

En plus de ces projets, des es— couades de lutte Contre le blanchi- ment d’ar ent seront constituées dans les vi les de Québec, Ottawa, Edmonton, Calgary, London en On— tario, Halifax, Fredericton, Win- nipeg, Regina et Saint—lean a Terre- Neuve.

Ces escouades débuteront leurs activites d‘ici les six prochains mois et seront basees dans les bureaux de la Cendarmerie royale du Canada. Elles seront composees d’agents de la CRC, de liciers Iocaux, d’avo— cats de la (Euronne, de fonction- naires du ministere du Revenu, des douanes et assises, ainsi que de comptables specialises dans les af-

hlmnold etc.

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Le mardi 10 septembre 1996

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laureate du pr'ix Muriel Duckworth 1995. «Un an apres... Ia conference de Belling»

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l i l l l l Mme Madeleine Gilchrist (905) 827-6189 i

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ASSOCIATION DES FEMMES D’AFFAIRES FRANCOPHONES

Le mercredi 18 septembre 1996

aU CAFE NICOLE de l’hOtel Novotel 45, rue de l’Esplanade, a Toronto

Mme Daniele Daigle auteure/motivologue «Comment réussir en affaires”

POUR PLUS D'lNFORMATlONS OU POUR RESERVER VOTRE PLACE. PRIERE DE TELEPHONER A TANYA ABOUD-HEMMING

(416) 390-2465

318h15

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