Ce que disent
les autres
«En compilant la liste. la revue Fortune s‘est penchée sur les mesures quantitatives qui contribuent a la qualité de la vie : le taux de criminalité, la qualité de l'enseignement. la culture...» - expliquant pourquoi la communauté urbaine de Toronto a été choisie comme la meilleure ville du monde pour le
travail et la famille. Michael Weatherseed, directeur general, revue Fortune
«Dans le World Competitive- ness Report de 1996, les chefs d'entreprise estiment que le sys- teme d'éducation canadien pre- pare mieux les jeunes a répondre aux besoins d‘une économie concurrentielle que son homo» logue américain.»
Premier ministre Mike Harris, Londres (Angleterre), II seplembre I 996
«Tout le monde sait ce que les bureaucrates des ministeres des Finances et de l‘Education veu— lent avant tout : mise en com- mun, dans une seule caisse provinciale, des impéts fonciers prélevés sur les entreprises.»
The Globe and Mail, I9 septembre I996
«Ne sacrifions pas notre excellent systeme d‘education au nom du «résultat net.» Opposons-nous a une restmc- turation massive sans consulta- tion et participation de celles et ceux qui ont le plus 2: perdre. L’avenir de nos enfants. effec-
tivement l’avenir de notre province. est en jeu.
Bulletin
«People for Education»,
I6 oclobre I 996
«Ce n'est pas vrai que l'en- scignement c’tait mcilleur autre— t‘ois... Maigré les critiques constantes des politiciens a l'égard du systéme d‘éducation canadien... nos écolcs n‘ont jamais été aussi bonncs.
Elles sont probablement les mcilleures du monde.»
The Globe and Mail, 3 I nor?! 1 996
«(Si l‘éducation n‘était plus financée a l‘aide des impéts fonciers)... il t‘audrait consi- dérablement hausser l’impot sur le revenu des particuliers afin de compenser la reduction d‘impét que doivent encore mettre en oeuvre les conservateurs. Les Ontariens verserajent ainsi I’im- pot sur le revenu la plus élevé du Canada.
Toronto Star, 23 septembre I 996
«La proposition des conser— vateurs relative a la mise en commun de tous les impéts fonciers de la province dans une seule caisse générale signifierait que presque 500 millions de dol— lars par an seraieni soutirés des contribuables du Grand Toronto. Le pire, c‘est que rien ne garan— tit que la province ne répartira pas cet argent ailleurs. et n'en empochera pas une panic.»
Toronto Star, 15 septembre I 996
«S‘il (le ministre de l‘Educa- tion) entend éliminer les con- seils scolaires, qu'il nous disc comment il compte assurer la justification de l‘emploi des fonds par Ie systeme.»
Christina Blizzard, chroniqueuse au Toronto Sun, 20 septembre I 996
«Nous, dirigeants d‘entrepris- es. du monde de l’éducation et des collectivités. tenons a mani- fester notre soutien aux écoles publiques de la région du Grand Toronto... Nous savons'. par experience. grace aux projets auxqucls nous avons' collaboré ct partenariats crée’s. que nos écoles font dc l'excellent travail.»
Courtney Pratt, president du conseil, Gordon Cressy, president,
L’Alliance Education
La communauté urbaine de Toronto
Des besoins uniques qu’un systeme unique ne peut satisfaire
La mise en placc d‘un systeme d‘éducation uniquc pour tous nc marchcra pas cn ()ntario. Mémc si lcs buts cn education sont It‘s mémcs. lcs méthodes d'cnscrgnu ment dil'i'crcm considérablcmcnt d‘unc rcgion a. l‘autrc ct rcquércnt la participation dc la population localc qui cn connait hicn lcs hcsoins particulicrs.
Dans les regions ruralcs, par cxcmplc. lc transport cst this important alors qu‘il ticnt unc placc bcaucoup moins grandc dans lc budget dc la communauté urhainc dc Toronto
Au scin dc la communauté
urbainc dc Toronto. l‘anglais languc sccondc cst csscnticl alors qu’il cst prcsquc incxistant dans la plupart tics conscils scolairCs dcs plus petites localités.
lin tan. la communauté urhainc dc Toronto doit répondrc a un grand nomhrc dc hcsoins uniques dont on nc tient souvcnt pas comptc Iorsqu‘on compare lcs L‘ttlliN cu education.
Le i'ait que la communauté urhainc dc Toronto est la collec— tivité la plus culturcllcnicnt diversc du mondc constituc I‘unc dc nos plus grandes l’orccs.
Le mondc enticr nous cnvic
Toronto.
- L'éducation ne come pas beaucoup plus en Ontario que dans les autres provinces.
- Scion Statistique Canada. l'Ontario s‘est placée
Saviez-vous que?.‘..
°Cette année, la province a pris en charge 40.23 ‘70 des coins en education de l‘ensemble de la province, mais n’a rien verse pour les écoles publiques de la communauté urbaine dc
le Manitoba.
notrc société tolérantc ct dynamiquc. lcs multiples langues ct competcnccs quc possL‘dc notre population et qui nous donnc unc bonnc longucur d'avancc sur la sccnc internationalc.
(‘cs avantagcs s'accompa- gncnt non sculcmcnt dc rcspon» sabilités préciscs. pour que les
jcuncs ()ntariens puisscnt tous
apprcndrc sur un picd d‘égalité pour atteindrc lcur plcin poten— ticl. mais aussi dc cot’its supple- mcntaircs.
Un nomhrc croissant d'élcvcs. par cxcmplc. arrocnt dc camps dc rét‘ugics ou ils ont élé trés pcu scolarisés. voirc pas du tout. ct néccssttcnt un s_\ stcmc d‘cn» scigncmcnt ct dc souticn special.
A causc dc son cxccllcntc intrastructurc medicalc. la corti- munautc urhainc tlc Toronto attirc dcs cutouts qui ont dcs hesoins particulicrs dcs quatrc Coins dc Ia prm incc ct d‘aiilcurs.
Lc marchc du tranul actucl cxigc tiL‘\ competcnccs trcs spc- cialisccs cl. pour pouvoir trouvcr du trmail, un grand nonihrc d'ctudiants adultcs sont obliges dc suivrc dcs cours dc rcnusc :1 nivcau ct dc rccsclagc. (‘cttc dcruandc cst d‘autant plus impor- tantc quc la moittc dcs cmplois qui ont disparu petulant la rcccs- sion provcnaicnt dc la rcgion du Grand Toronto.
En outrc. lcs hatinicnts qui ahritcnt lcs c’colcs publiqucs dc la communauté urbainc dc Toronto. dont 49 ‘7: out plus dc 50 ans. néccssitcnt d‘uuponants travaux d‘cntrcticn. dc rcnova- tion ct dc rcmplacciucnt cot‘itcux.
ou sixieme rang au Canada relativement aux montants qu’elle a consacrés en moyenne par éléve. apres les Territoires du Nord-Ouest. le Yukon, le Quebec. la Colombie—Britannique et
0 L‘éducation en Ontario cofite aujourd'hui autant qu’en 1990, malgré une augmentation de 12 % du nombre d‘éleves.