V05 ECOLEs PUBLIQUES
SE AU P0 NT
&
Gammalre prépare’ par les oonoefls d’éoolea publlqueo do la communauté urbaine do Toronto afin d'enoourager un débat éolairé au sujet de la réforme du systéme d'éduoation ontarien
Débat sur l’e’ducation
Il s’agit de nos enfants et petits-enfants
Les écoles publiques sont depuis touiours au coeur de nos collectivités Le debut actucl sur la rét‘ormc dc Tetlucation ne porte pas seulctncnt sur la question do savoir qui a ton ou raison.
qui a droit a quoi on qui va detenir le pouvoir.
L'éducation. apres tout. cc n'est pas un commerce. Nos cnt'ants ne sont pas dc simples ohjets ititerchangcahles.
Le débat sur la ret‘oimc LlC l‘e’ducation doit étre axe sur la
Pensez—X
Mythes et réalités
MYTHE tnsatisfaits dc l'cnseignement public.
REALITE : Un sondagecflec— tue par le nnnistere de l‘liduca»
Les parents sont
l'nc perte (lo 500 millions (le dollars pour les ecoles do In commrinauté urhainc tle 'l‘oronto
Si la proposition du gou- vemement de changer le mode de financement de l‘éducation était acceptée. la communauté urbaine de Toronto se retrou— verait avec 500 millions de dol- lars en moins.
Ces fonds, qui sont destinés aux écoles locales, proviennent entiercment des impots locaux et représentent environ le quart du budget actuellcment con- sacré a l'enseignemcnt public.
Croyez-vous honnétemcnt qu’il soit possible dc procéder a une tellc reduction sans que cela nuise 3 nos enfants. 3 la qualité dc l'cnseignement et a la sécurité dans les 6colcs et sans qu'il soit necessaire de faire des compressions dc personnel?
S’il vous pia’t‘t. pensez-y!
tion ct do In Formation revelc que 70 ‘7( des parents jugent que la qualité de l'cnseignement dis- pense dans les écoles ontariennes est excellente ou honnc. llne enquéte d'Environics Research a aussi établi quc 70 ‘Yr des parents sont satisl‘aits dc l‘enscignement public.
._....__ MYTHE : Les contrihuahlcs ne sc soucicnt pas de la l'acon dont l'c'ducation cst tinancce. REALITF‘, : Sclon les resultats d‘un sondagc mené par (toldt‘arh Consultants. 78 ‘9} des repon» dants résidant dans la commu» nauté urhainc de Toronto s‘op- posent 2; cc quc jusqu'a 500 mil» lions dc dollars du budget de le- ducation soient affectés ailleurs.
MYTHE : Le systeme d'cduca»
tion est inadéquat.
REALITE : ll y a toujours place
pour l‘amélioration. mais :
0pcndant l‘anne’e scolairc I994» I995. plus de 93 % des éleves de 9' année ont satisfait aux criteres provinciaux minimums de lecture et d‘e’criture. Les
question suivante : quelle est la meillcurc solution pour nos enl'ants et leur avenirl’
Tout lc tnonde sail que les temps et circonstances ont change ct qu‘il l'aut s‘adapter. Le monde de l‘éducation recon—
nait. comme les t'amilles. les
eleves des écoles publiques de la communauté urbaine de Toronto ont obtenu des résultats hien au—dessus de la moyenne provinciale (méme si la langue parlec a la maison n'est souvent pas lc l‘rziticais ou l'atiglais.)
lin 1993. X4 ‘Vr des éléves ontariens ont obtenu leur diplome d‘etudes secondaircs. wit 2 (/i de plus que le pour— centage national. Cela represente cn moyennc, une amelioration d‘environ l() “/r tous les dix ans dcpuis les années woo. (Statistique Canada.)
- Le Canada al‘lichc le plus haut taux d‘c’leves inscrits aux étudcs postsecondaires. Plus de 40 ‘Vr des diplfinie’s poursuivent (les eludes supérieures. En Ontario. cc pourcentage est de 50 ‘/(. (Statistique Canada.)
Les (‘anadiens qui ont ohtenu leur diplome d‘études se— condaires apres l989 sont ge’néralement mieux éduqués quc leurs préde’cesseurs. Vingt- cinq ‘7r des élevcs ontariens Ages de I6 ans et plus démon-
gouvernements. les gens d‘all t‘aires et tous les memhres de notre société. qu‘il l‘aut l'aire plus avec moins.
Mais le plus ditlicile. c‘est dc nous assurcr. en fin de compte. que les changements auront éte positifs, quc nous aurons trouvé
trcnt la capacité de lecture la plus (Statistique Canada.)
élevée.
MYTHE : Les éleves ontariens ne peuvent t‘airc concurrence sur le tnarché intemational.
REALITF’. Dans le World Competitiveness Report de l996. les chefs d‘entrcprise considerent que le systéme d'e’ducation cana— dicn prepare mieux les jcuncs a d‘une economic concurrentielle que
répondre aux besoins son homologue américain.
Les e’leves canadiens passent plus d‘heures a l‘école par an que les jeunes Japonais ou Britanniques.
MYTHE : Les frais administra— til‘s représentent 47 % des bud- gets seolaires.
REALITF: : écoles publiques de la communauté urbaine de Toronto consacrent 4 % de leur budget total a |‘ad~ ministration.
Les
les meilleures solutions. avoir sacrifie nos principcs. nos huts et. surtout. nos enlants.
C()LLECTIVITFZS
Les ecoles publiqucs sont depuis toujours au coeur de nos collectivites. ll taut donc tcnir compte de la l‘acon dont les
sans
changcments proposes \ ont al‘l‘ecter les collecm itcs localcs.
Ifcxpericncc \Ccuc aillcurs démontrc quc lorsqu'on ahaissc les normcs et la participation dc la collectivite dans les ecolcs. les quarticrs sc delciv‘n'cnt. lin ce moment. ecolcs publiqucs de la communauté urhainc dc Toronto sont equita- hles. accessihlcs ct responi sables. (felt: no doit was so per dre dans la vague do change— tnents qui \‘a dct‘ct‘lcr.
Nous devrons (w itcr. pendant le processus dc ret‘ormc. de faire des economies de bouts dc chandelle tout en jctant de l'ar- gent par les l‘etiétres.
ll y a des moyens dc reduire les couts considérahlcment tout en consacrant sut‘fisamment do fonds a l‘éducation pour main— tenir des normcs' éleve’es pour nos cloves. nos ecoles et nos collectivitc’s.
PARTICIPER AU CHANGEMENT
Lcs conseils d‘écoles publiques de la communauté urbaine de Toronto veulent par— ticiper au processus de rét‘orme et exhoncnt les membres du public a se joindre a eux dans le débat qui portera sur les ques— tions tres importantes qui con- cernent nos collectivités. Nos ent‘ants ne méritent pas tnoins.
lCN
Ce que disent les autros............p2 Saviez-vous que ? p2 Des besoins uniquos p2 Faits .............p.3 Pmpositions du gouvemement....p.3 Principe: londamentaux...........p.4 Ce que vous pouva faire..........p.4 Economies réalisables Mm..-“