2 o L’EXPRESS Semaine du 19 au 25 novembre 1996

Sachez qui sont vos nouveaux vorsms

SASKATOON (PC) La police de '

la Saskatchewan sera en mesure de prévenir le ublic de la sortie

de prison de criminels dangereux sans craindre de s’expo.;er a des i

poursuites.

La nouvelle loi provinciale sur la divulgation au public va plus loin que tout autre effort visant a identifier les criminels iugés dan ereux au Canada. l/Alberta et le anitoba ont adopté des direc- tives en ce sens, mais ne possedent aucune legislation.

Sur demande de la police, , pour exactement les memes

un comité evaluera chaque cas indi- viduellement et recommandera si le public doit étre intormé de la liberation d’un criminel dangereux. Seront assujettis a ce traitement de par la loi: les e‘dophiles; les 3 urs sexuels; es personnes imp iquées dans la prostitution; les trafiquants de stupéfiants; les personnes reconnues coupables de vol, voie de tait ou enlevement.

des wan

OTTAWA (PC) - L'enthou- siasme dont faigreuve le gouvemement t éral pour aller porter secours aux réfugiés d’Afrique centrale est en artie motivée par une p cupation inteme :

l’unité nationale, a soutenu

lan

dimanche le ministre de la Defense, Doug Young. «Nous sommes 2) Haiti

raisons en quelque sorte l’aide humanitaire et beau- cou de francophones, parce qu’ ai'ti est aussi un pa de e francaise», a d laré M. oung au cours d’une in—

terview au cours de l’émis—

sion de télévision du réseau Cl V Question Period. Un certain nombre des

soldats canadiens qui feront partie du contingent multi- national chargé de fournir une aide humanitaire a la frontiere entre le Zaire et le

dais motive par 1

Rwanda sont francophones. «J’espere que les Quebecois et tous les habitants do chacune des regions du pays sont tiers de ce que les

’unité nationale?

«Ce n’est pas 1a raison mais j’espére que ce sera 1e résultat»

le ministre Doug Young

casques bleus canadiens ont fait depuis tant d’années», outé M. Young au cours

aa de

l

Le ministre a la réputa-

’i nterview.

et l'équipe

Dominic Maurais

de journalistes dans le Sud de l‘Ontario

1“- tI‘M T 1!-

§

Radio-Canada élévision Ontario/Outaouais

res de vous

Que des nouvelles d'ici, c est garanti !

en début de bulletin avec Pierre Granger

tion de dire ce qu’il pense et il a semblé tout a fait a l'aise lorsqu'on lui a demandé si l'une des raisons qui a motive la participation canadienne a la mission consistait a faire en sorte que les Qudx‘cois se sentent tiers d'étre Canadiens.

«Ce n'est pas la raison :

mais j'espere que ce sera le résultat», a-t-il repondu. M. Young a souligné de

nationale n’aura pas de buts politique ou militaire. «C'est une mission d‘aide humani-

pas question ?u’(in rapatrie quelqu’un de orce ou qu'on tente de separer des bel- ligérants.»

nouveau que la force multi-

taire. (...) ll n’est absolument i

1 Il est moins Cher d’exploiter

une entreprise au Canada u’aux Etats-Ums

3 OTTAWA (PC) Il est moins cher , de faire des affaires au Canada qu’aux [Stats-Unis, a soutenu : recemment le ministre du Commerce, Art E eton. M. E leton a pub a New York une étu e effectuée par la firme

de consultation canadienne KI’MG, selon laquelle les frais d’exploitation d’une entreprise sont en mo enne inferieurs de 6,7 % au Cana a que chez nos voisins.

Ces re’sulta ts sont une bonne chose pour les compagnies ameL ricaines désireuses de venir s’établir au Canada, a aiouté M. Eggleton. L’étude a porté sur une comparaison de 13 villes canadiennes et 10 villes amencaines. Elle est fondée sur une firme hvpothe'tique dont les ventes annuelles dépassent les 10 millions s et comptent au moins 100 employés.

Gouvernements étrangers a vendre ou a louer

TORONTO (PC) Les oompagnies canadiennes «achetent» lea gou- vernements étrangers aussi inten- sément que n’importe quel autre pays de la planete et pratiquement tout l’argent offert en pots-devin est subventionne par les contri- buables canadiens, soutiennent les experts.

Environ 95% des ots-devvin prennent la forme e depenses d’affaines legitimes - et les sommes sont ensuite déduites de l'im 6t federal, a déclaré la semame derniére l’ancien responsable de la réglementation bancaire Michael Mackenzie.

«Ce n’est pas difficile pour un homme d'affaires de dissimuler les paiements, meme au propre vén'fi- cateur de la compa e. Si on peut le relier a un gain de revenu, et a mains que ce ne soit carrément evident qu'il s’agit de quelque chose d’illégal, c’est deductible.»

M. Mackenzie, l'ancien surin- tendant des institutions financiéres qui fait aussi office de consultant au res de la Banque mondiale. a

n i que son opinion était fond sur des conversations avec des gens d'affaires et des compo tables. 11 admet n’avoir aucun moyen de connaitre avec precision les montants consacrés a des pots- de-vin qui sont déduits de l’impdt.

Ces revelations ont été faites au cours du lancement officiel de la section canadienne de Transpa- rency International par une coali- tion de sociétés, d'avocats et d’in- tellectuels. Le groupe, dont le prin- cipal centre d'activités se trouve 3 Berlin, est voué a E: lutte contre la corruption dans les milieux d’af- faires mondiaux, particulierement contre les pots-de-vin offerts par les compagnies des pays industria- lisés aux autorités et politicians des pays en voie de développement.

Les taux d’intéréts sont bas Les ména es canadiens battent es records d’endettement

OTTAWA (PC) Les consomma- teurs ont accumulé des dettes a des niveaux records au début de 1996 mais, comme les taux d’intérét sont les plus bas qu’on ait connus depuis 40 ans, les autorités ne semblent guere se soucier de la situation des emprunteurs.

La proportion de l’endettement des ménages avait atteint 92% de leur revenu apres impot au premier semestre de 1996, a indiqué vendredi la Banque du Canada dans sa revue trimestrielle. lin fait, les familles canadiennes n'ont cessé de s'endet— ter davantage depuis 1985, alors que leur niveau d'endettement s’élevait a 50%, a cette epoque.

Et si les dettes relatives aux hypotheques et a la consommation ont ralenti en 1995,1a proportion a continue a augmenter parce flue les revenus ont cru encore p us lentement.

En 1995, le nix'eau d’endet— tement etait de 90%. «Les emprunts effectués par les menages ont enre— gistre une progression au cours de la premiEre moitié de 1996 par ra £0“ a la premiere moitié de 193 , la chute des taux d’interét et l’accroissement du niveau de confi- ance des consommateurs ayant poussé les menages a faire des achats importants», dit la revue.

D'a ares l'article, une hausse sensib e des emprunts contractes par le secteur prive a plus que contrebalance un grand declin des emprunts et't'ectués par le

ouvernementi Le total des dettes

es ménages s'etablissait a 476 mil- liards $ au mois d'aout, les trois- quarts de cette somme étant consti- tués de préts hytmthécaires.

Les préts personnels, les soldes

de cartes de crédit et les préts obtenus pour l’achat de voitures représentent la plus grande partie du reste. En dépit de la croissance continue de la dette des consom- mateurs, on soutient que les emprunteurs sont en train de se constituer un actif en profitant de la faiblesse des taux d’intérét.

Les consommateurs qui contra- ctent un prét pour acquérir une maison, par exemple, devraient tout de meme payer un loyer s’ils n'em- pruntaient pas. «ll taut cependant 5e rappeler ciue le ratio du cout du service de a dette ne cesse de fléchir», a note cette semaine 1e gou- verneur de la Banque du Canada, Gordon 'lhiessen.

Alex Arauio, economiste chez Nesbitt Burns, soutient qu’on ne peut pas tenir com to du passif sans jeter un cou 'oeil du cote de l’actif. «Les acti s financiers sont en train de croitre au Canada, grace a des marches boursiers et obli- gataires tlorissants depuis 1990», a-t-il declare vendredi.

«Si vous saver. que vous pouvez couvrir votre dette avec les actifs financiers dont vous disposez, vous étes ut—étm en bonne isture‘H

ais selon Michael cCracken, economiste chez lnformetrica, le ra- tio plus éleve de la dette est relie avec le nombre record de taillites et permet de croire que davantage de gens que par le passe seraient vulnérables si iamais les taux d’inte’rét commencaient a monter tout a coup.

«Meme avec des taux d’intéret has, on n’assistera pas a une ruée vers les emprunts pour alimenter la croissance economique», a-t-il conclu.

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