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TORONTO-PARIS
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TORONTO. 21' ANNLL NUMLRO 46 4.
PRO l’Al RlA 5A1 l’L; PRO Lll3LR'lA'lL Sl. Ml’LR
L’ EXP
Exposition a l’Alliance frangaise
Sore] Etrog
promu
Chevalier de l’Ordre 1 des Arts et des Lettres 3
TORONTO (L’Express) — «L’art francais a répandu son influence partout a travers le monde, jusque dans mon petit villa e de Roumanie», a raconté Sore Etro aux personnes présentes l’Alliance francaise la semaine derniere. Ce compliment a la France fut la réci roque de l’honneur qu’on venait de faire a l'artiste, auquel on a en effet remis la médaille de Chevalier de l’Ordne des Arts et des Lettres.
Le Consul general de France a Toronto, M. l’ierrLLJean Vandoorne, a re'sidé la cérémonie au nom de
mbassadeur de France au Cana— da, M. Alfred Siefer-Caillardin.
La France a occupe’ une place im- portante dams la carriere de ce pein- tre Lit sculpteur d’origine roumaine,
Pierre Léon élu president de la SET
TORONTO (L’Express) — la Société des Ecrivains de Toronto s'List dotée la semaine derniL‘ire d’un nouvel exécutif. l’iLirrLi Loon, professeur de phonetique :1 l’L’niveruite dLi Tomnto, artiste Lit auteur protilique, bien connu pour sa immu- irreveren- cieuse, rL'iCipiL-ndairt di- nombreux prix au(‘anadaet1i;1 lirance, a Lite 6111 arL'isidLint.
ll sera sL‘L‘r-nde L11 Lelia Young (vicLsprL‘sidLintei, l mienne Lacasse— Lovsted (secretairiii, .\11er’iLiThouin (treuoriL‘ire), Micheline Saint-Cyr et Michel l’itrLi.
la 9LT i profit: dL LLittL- as-Lim- blée pour \oter dL s u liLitations au recentqalon du lixr'e de ltirontoainsi qu’ .1 ses d1 11\ 1111i mbrLs qui v ont etL" primes: la romanLiLirLi Marguerite Andersen, a qui on a decernL’i le Grand 1 rix du Salon du livre dLi Toronto 1996, Lit lL- poLitLi l’aul Savoie, l’n'x du Consulat franqais 1996.
Les soupers francophones
célébrent les vins nouveaux
TORONTO (L’Expressi ‘- Les sou- pers francophones mensuels orga- nisés par Jacques Charette — pro- prio des boutiques Sensoria et Condom Shack a Toronto et animateur des soirées «Francofun» hebdomadaires au cafe‘ Boa dans Yorkville — accueilleront prochai- nement les vins nouveaux. Ces activités veulent permettre aux francophones de la région de se rencontrer dans une atmo- sphere informelle.
Beaujolais Nouveau, Vino Novello, Gamay Nouveau de l'On- tario, ainsi qu’un buffet de hors- d’oeuvre et d'antipasto, seront au menu de cette dégustation qui sera commentée (en francais bien sfir) par la spe’cialiste Paula Llamas.
L'événement a 35 $ aura lieu au restaurant Grano, 2035 rue Yonge, au sud d’Eglinton. On peut communiquer avec l’organisateur an (416) 966-4266.
Bye Bye beaux béhés 1996!
Dans son premier numéro rte 1997, celui du 7 ianvier, L‘Express consacrera encore une tots one page spéciale a la publication do photos des beaux bébés nés en 1996 chez nos Iecteurs.
. Nous pubtierons oratuitement la photo en couieur rte votre entant dans la chronique Profession: parent, en mentionnant son nom et ceux rte ses parents, sa date do naissance en 1996. ainsi que son jouet tavort ou un autre détail amusant.
Vous avez iusqu‘au 3 ianvier pour nous taire parvenir to photo do votre entant, potit- -.entant nlbce “Hunt. 17 avenue Carter!
meme 5 ’il 11’ y vécu jamais £1 propre . ment arler. C' est en effet a Paris que .Etrog rencontra Eugene lonesco et Samuel Beckett — parmi tant d’autres, dont il illustra respec- tivement Chocs et Imagine Dead Ima
”gine ’agit de recueils de poemes, dontl’ Alliance frangaise expose j des exemplaires remarquables j jusqu’au 14 décembre, ainsi que ‘ plusieurs autresroeuvrcis de l'artiste. Né en 1933, Emigré on Israel dix— sept ans plus tard, il étudiera l’art dans ce pays, avant d’éitre «décou- vert» a New York par le collection- neur torontois Sam Zacks Lin 1959. Ce demier lui offrit alors un studio en Ontario, devenue province d’adoption de ce peintre dont la
SLMAINL 1111191111 as \OVLMBRL 1996
‘ D’ACTUALITE NATIONALE
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LDITLUR: .itAN-PILENEMAZARL oikici
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1 ET INTERNATIONALE
YANICK DUCHESNE-L arrives
«Il faut nous Eider! Ils vont
nous tucr!». A l’extrénuté de la peur et du désespoir, cette
femme tutsie crie a'l’ aide, ainsi que des centaines de 4 membres de son ethnie rassemblés dans l’Institut psychiatrique de Kigali.
En vain: les soldats de l’ONU
ont recu l’ordre de partir, alors que dehors,
les miliciens hutus se préparent au massacre.
ll s’agit defil’une des nombreuses
. TEAM
Vas delenseurs err cas de:
0 Facultés attaitilie:
. Erai d'ébriété
0 Negligence
c Exces de vitesse
f Recouvrement
Evttu les hausses do primes dZassurancat
CAUSE PERDUE = RIEN A PAYER! (415) 538a»:
Toronto - Montreal
lUR-
de la ioumalist niéieal acour '9
... . r Cette réilisa Montréalaise
wreoonstitue pour “033$ casse- -te- I
rwandIiis; Mm ucoup d’ occide taux ne se son! jamais efforcés de etm1pi’6ndre » uleJtvvanda est trop p i it, trop loin, trop noir», com jindique une intervenante dans le film.
J A a fin du film, un constat
s’hnpose: l()NU, n L’icoutant quwe sa cou. 1rdise L . malgré les rensei'i' gnements dont Lille disposait, a livré au m assatre 800 000 'l‘iitsisa‘x
«L’ONU savait ce qui était
train de se preparer», raconte Mme Lacourse a 111.1;1ni55.«L’existence de caches d’armes, de listes de personnes a éxecuter la preparation des milices hutus... ()n savait tout cela. » l e film a une grande valeur
Cnmvrns' nerrucr‘ ._ M
L J
ll<r\.\(()i\ ELECTRON
scenes de Chronicle of Genocide Foretold (Chmnique d’un genocide annoncé), version anglaise d'un documentaire de trois heures a l'affiche au cinéma Bloor jusqu'au
renommée transcende les frontiiires. ,
Tous ont sans doute V11 .1 on 1 moment ou a un autre de leur vie ‘ une oeuvre de Sorel Etrog, peut-étre 1 a leur insu: il a conqu la statuette du f orix Génie, d’ailleurs baptisé «Prix
24 novembre.
Etmg» a l'on'gine.
' un café Lit une cigarette, lamothe
Claude L
YANICK DUCHESNE L'Express
C’est a 18 ans ue Claude Lamothe, tel un in idele qui se convertit au christianisme, troque sa basse électrique pour un vio- loncelle. A sa formation classique, Lamothe mélange aujourd’hui l’influence de son péche’ originel: le rock ’n roll. Pour tater de ce que fait le musicien, les mélomanes Torontois pourront toujours met- tre la patte sur le premier album de Lamothe, Nu, disponible depuis peu dans la Ville-Reine.
C’est Lin fait pour tairLi la wro- motion de Nu que le violonce liste est de passage ici — alors que l’album List disponible au Quebec depuis l'an dernier.
l’ar un petit matin dLi novem— bre, a table dans un resto prolo, 7 devant ses deux oeufs tournes,
gratte sa barbe de trois yours Lit se réveille :1 peinLi. On i111aginLirait autrement ce membre—tondatLiur
"v “1.1
taunt » . .u‘m1.< --
pe’dagogique, remontant aux c. historiques du genocide, dévo 0356:, sous les statistiques, le visage humain d’un drame inconcevable en cette fin de siecle.
(Suite en page 10)
- x . J_ A L l
tum
L‘le l’orchestre de musique dLi chambre I musici, qu'il a quitte en 1987 pour faire cavalier seul. Lamothe n i’ncarne certLis pas larchétvpe «fits a maman» du \ioloncelliste— t,oXedo chevelure de ieune Napoleon, menton haut..
Non, le musicien est un para- doxe vivant, asse selon son humeur musica e du violoncelle accousti ue a l’électrique Lit du rock au cTassique, mariant le tout de facon indescriptible. ll taut écouter Nu depart en part pour comprendre,
On n'y retrouve que du Violon- celle, entierement de Lamothe, qui exploite toutes les ressources de son instrument: il le tambourine,
ince et caresse les Lordes fiiilpis fait gémir a loisir; ses doigts galopent sur l’instrument, comrne ceux de Hendrix sur sa guitare, alor‘s qu'on a l’habitude dLi voir Lies violoncellistes afficher un pLiu plus de retenue. Le résultat List L'iton- nant: dans Libre faune ar exem— ple, il repmduit le chant SL1 huard. (Suite en page 5)
Parfurns, couleurs et deLOuvertes aux Edward Gardens
La directrice du Jardin botanique de Montreal nous offre une visite guidée
LILYA PRIM—CHORNEY L'Express
Lise Cormier est une passionnée de l’horticulture. Et quand on lui demande pourquoi elle a choisi de devenir architecte paysagiste, alors qu’elle aime jouer et composer de la musique et écrire, elle vous re’pond flue c’est son amour des arts et
es sciences qui a motivé son choix; l’architecture du paysage étant, selon elle, le lieu idéal de convergence de ces deux disciplines. «Travailler avec du mate’riel vivant, c'est pas- sionnant!»
F.t c’est ce qu’elle fait. En theorie et en pratique, puis‘L u'elle List :1 la fois directrice du Jardin botanique de Montreal et directrice du Service dos
arcs, Lies iardins Lit des Lispaces verts, ( la Ville de Montreal. (‘0 L11“ n’est pas peu dire, quand on so rap elle que Montreal compte plus de l 000 espaces verts dont pres de 650 parcs et places, Lit res de 136 km de pistes et
(Li qui explique [0 theme de sa these de maitnse en aménagement récreotouritique de plein- air: criteres de performance et criteres
Elle sera au Civic Centre de Toronto (Edwards Gardens), pour nous en arler mardi proc hain, 26 novembre, a 19 h 30,21 ors qu ’elle nous présenv
tera une invitation [1 la de’couverte d’ un des plus restigieux iardins au monde: «the .anden ot gardensi. Un survol historique du Jarle, suivi d’ une introduction aux quatre vocations qu il poursuit de tllh‘ son inauguration en 1931 (cu turelle, éducative, sociale et scientifique),
i marqueront le point do depart do] a
visite qu ’elle a préparée pour nous Des collections spectaculaires en serres et en plein air: 26 0th es- éces et variétés de plantes de tous les coins du globe, it) semis d Lixposi- tion, et une trentaine de jardins the; mati ues dont: la roseraie, le 1ardin des p antes médicinales, l‘artxiretum, la forét des Montreal de France. le iardin japonais Lit le jardin dLi Chine, nous seront offerts. Viennent ensuite les autres instal- lations; l’lnsectarium, le Biodéme Lit le Planetarium puis, un commentaire
~..i Les canadiens s ’endettent
e’nages
___. PAGE 2 .J Fin du bilinguisrne «automatique» au Quebec
PAGE 3
-1 AVENTURES
La vallée des castors reveurs
————————~~———— PAGE 5 ...i Premiers Prix Optima pour récom enser les en eprises bilingues ———~—————————PAGE 6
.J MOTS, CROISES
—————~——————PAGE 6
.J MUSIQUE Carrefour Manset
PAGE 7
Toronlo WM 2R8. L
de selection des sites naturels. Pour elle, le Jardin botanique est un parc tres spécial. Un terrain familier et un de ses endroits de predilection.
voies L‘yclab es. la niche peut nous sembler monu- mentale, mais elle le voit.1utrement:«j’aime les défis et les pmiets. Les Pans, c’est ma vie ...».
illustré surl’ impact qu’ a le )ardin botanique sur la ville de Montréal ainsi que sur la vie de 595 citoyens (S ulto on page 5)
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